Quantcast
Channel: Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française….
Viewing all 1015 articles
Browse latest View live

Raspbian-France : 2 ans, nouveau look et un Raspberry Pi 3 à gagner !

$
0
0

raspbian-france_2ans_250pxLe 26 mars 2016 le site Raspbian-France a soufflé sa deuxième bougie !
Deux ans que le site a ouvert et que l’équipe qui anime Raspbian-France partage sa passion avec ses lecteurs par l’intermédiaire d’articles.
Deux ans c’est aussi le moment des bilans, d’un retour en arrière pour apprécier l’évolution du site.

Raspbian France fête ses deux ans

Cette deuxième année s’est révélée meilleure que la première, avec la sortie de deux Raspberry Pi : le Raspberry Pi Zéro et le Raspberry Pi 3. Mais ce n’est pas tout, la communauté Raspbian-France s’est considérablement agrandie, et accueille toujours plus de nouveaux curieux !

logo

A l’heure du bilan

Sur l’année 2015, Raspbian-France c’est :

  • LE projet, RaspiSMS 2.0
  • 29 articles publiés dont 1 écrit par un lecteur
  • 1 000 commentaires
  • 1 000 000 visiteurs en 1 an
  • 2 300 000 pages vues en 1 an
  • 130 000 visiteurs estimés en mars 2016 contre 75 000 sur le mois de mars 2015

Un nouveau thème

Le site va aussi connaître un renouvellement avec une nouvelle interface plus simple et plus lisible. L’équipe de Raspbian-France a fait le choix de changer de thème. Ce nouveau thème sera beaucoup plus clair et correspondra plus à l’image qu’ils souhaitent offrir aux visiteurs.

Bientôt un forum

Autre nouvelle, un forum va voir le jour très prochainement !

Les questions qui arrivaient chaque jour étaient de plus en plus en dehors du domaine d’expertise des auteurs du blog…
Un forum était donc la solution parfaite pour faire intervenir et participer la communauté.

raspbian-france_2ans_Pi3

Gagnez un Raspberry Pi 3

Enfin, framboise sur le gâteau (oui je sais elle est pas récente :) ) pour fêter son anniversaire, Raspbian-France met en jeu un Raspberry Pi 3 !

Vous pourrez gagner :

  • Un Raspberry Pi 3
  • Une alimentation
  • Une carte MicroSD de 16Go

Pour tenter de gagner ce lot, c’est simple ! Un simple retweet du tweet ci-dessous ainsi qu’un follow vous inscrit sur la liste des participants.

Vous avez du 28 mars au 04 avril (le concours sera clos à midi) pour participer et tenter de gagner le Raspberry Pi 3.

À la fin du délai, un retweet sera tiré au sort . L’auteur sera ensuite contacté par message privé Twitter.

pi3_600px

Conclusion

Bravo à l’équipe de Raspbian-France pour les deux ans du blog et pour avoir su faire croître leur audience. Ils ont mis à disposition de la communauté Raspberry Pi leur RaspiSMS bien pratique pour les amateurs de domotique (et pas que…). Comme vous vous en doutez, il n’y a pas de concurrence entre les blogs et le succès de Raspbian-France profite à toute la communauté Raspberry Pi !

Inutile de m’incendier parce que le concours est réservé aux titulaires d’un compte twitter, je ne suis pour rien dans cette décision. :)


Fish Dish : Cette carte d’extension en forme de poisson vaut-elle vraiment le coup qu’on s’y… arrête*?

$
0
0

fish_dish_250La société britannique Pi-Supply propose une carte Fish Dish Raspberry Pi LED Buzzer Board.
Cette carte Fish-Dish a la forme… d’un poisson. Elle se connecte directement sur le GPIO du Raspberry Pi et embarque 3 LEDs (rouge, jaune, verte) avec leurs résistances associées, un buzzer et un bouton poussoir. De quoi démarrer simplement avec son Raspberry Pi si vous voulez expérimenter l’accès au GPIO.

fish_dish_06_flou fish_dish_logoCette carte est destinée aux enfants et aux débutants qui veulent expérimenter avec le Raspberry Pi et s’essayer au pilotage d’équipements extérieurs avec le GPIO.

Vous pouvez lire l’état du bouton poussoir, allumer les LEDs et faire retentir le buzzer.

La carte est munie d’un connecteur qui vous permet de réutiliser le GPIO après la carte Fish Dish.fish_dish_07fish_dish_02fish_dish_03fish_dish_04

La carte est livrée sous forme d’un kit à assembler. Elle coûte £ 5.30 plus les frais de port chez Pi-Supply.fish_dish_05fish_dish_01

Mon avis : £5.30 pour une petite carte à monter soi-même ça peut être intéressant pour initier des enfants à la soudure et à la programmation sur Raspberry Pi. Avec les frais de port ça met la carte à £9 soit environ 11€…

A vous de voir

arete* Désolé pour le jeu de mot laid figurant dans le titre de l’article…

Je n’ai pas pu m’empêcher, pour un premier avril… :)

OS X bientôt sur le Raspberry Pi 3 !

$
0
0

pomme_framboise__osx250pxLa question est souvent posée. Puisque sur le Raspberry Pi on fait tourner Ubuntu, BSD, Debian, Fedora, Android et maintenant Windows 10, pourquoi ne peut-on pas utiliser OS X ? Vous l’aviez rêvé ? Apple l’a fait ! Vexé (?) par la percée de Microsoft dans le monde de la domotique par le biais de notre Raspberry Pi 3, Apple a réagi en adaptant son système OS X à la framboise !

OS X pour Raspberry Pi

220px-Intel_xeon_dpJusqu’à ce jour le processeur du Raspberry Pi était un modèle 32 bits qui ne pouvait accueillir OS X (un Unix à l’origine). Dommage car le premier Mac Pro de 2006 avait déjà un processeur 4 cœurs (en fait deux Xeons 2 cœurs tournant à 2GHz) et une mémoire RAM de 1 Go.

On n’est pas très loin de notre Pi 3, non ? En plus la carte graphique était une NVIDIA GeForce 7300 GT avec 256 Mio de mémoire vidéo. Le GPU du Soc BCM 2837 peut tout à fait rivaliser avec cet ancêtre.

La cible d’ Apple : la domotique

La semaine passée des informations reçues directement des services de communication d’Apple sont venues bouleverser le paysage !

La branche française des services de communication d’Apple m’a contacté la semaine dernière par mail par  « en raison de la forte implication de framboise 314 dans l’environnement technique Français autour du Raspberry Pi » (comme Raspbian-France apparemment :) ). J’ai fait partie de ceux qui ont découvert l’information avec un grand étonnement et un peu d’incrédulité. Comme je travaillais à ce moment là sur l’article du concours de Raspbian France, je leur en ai parlé et ils m’ont confié qu’ils avaient les mêmes infos de leur côté mais qu’on leur avait demandé de ne pas diffuser la nouvelle avant d’avoir le feu vert…

logo-apple

D’après le communiqué, Apple voit dans le Raspberry Pi 3 une des bases du développement de la domotique dans les années qui viennent. La marque à la pomme compte bien tenir la corde dans ce domaine comme elle a su le faire lors des débuts des smartphone ou des tablettes (quand on sait combien ça leur rapporte, on comprend mieux pourquoi).

Donc dans les pas de Microsoft avec Windows 10, c’est Apple qui décide de porter son système OS X sur le Raspberry Pi 3 !

Contrairement à Microsoft qui a pactisé avec la Fondation, le géant de Cupertino cherche pour sa part à se rapprocher de la communauté des utilisateurs. Il veut pour cela passer par les blogueurs spécialisés, lesquels (d’après lui) disposent de plus de légitimité auprès du public (et soyons honnête, lesquels seront disponibles pour faire du support de qualité et accompagner les utilisateurs, ce qu’Apple ne semble pas très décidé à faire :( ).

ecran_5pouces_yosemite_600px

OS X sur un écran 5 pouces – La partie tactile n’est pas encore opérationnelle.

L’arrivée du Raspberry Pi 3 ouvre la porte de la domotique à Apple

Si vous avez lu l’article à propos du Raspberry Pi 3 sur framboise314.fr, vous savez que c’est désormais un un processeur ARM avec une architecture 64 bits qui anime la framboise…

Os-x-10-11Lors des contacts avec Apple, il est apparu que la firme s’intéressait fortement au Raspberry Pi depuis à peu prêt 8 mois, mais que les projets étaient freinés par l’architecture ARM 32 bits du processeur. Sans vouloir l’avouer, il semblerait que la marque a la pomme aurait « poussé » certains membres du staff de la Fondation à passer à un processeur 64 bits (mais ce n’est pas confirmé).

Avec l’arrivé du Raspberry Pi 3, la situation a totalement changé : Le nouveau processeur 64 bits du Raspberry Pi se rapproche d’avantage de l’A7 utilisé par Apple pour certains produits mobiles. Ce changement à permis à Apple de finaliser son adaptation de OS X pour le Raspberry Pi 3.

Et la bonne nouvelle, c’est qu’il ne s’agirait pas d’un simple iOS, mais bien d’une version adaptée au Raspberry Pi (mais probablement plus légère) de OS X (avec un peu de chance, nous aurons droit au flat design introduit par Yosemite).

pomme_framboise_osX

 Pas de date annoncée mais la version d’OS X Pi sera gratuite

Il m’a été impossible d’obtenir une date de sortie officielle pour OS X Pi. L’OS n’est pas encore totalement finalisé… En insistant fortement pour obtenir ne serait-ce qu’une estimation mon interlocuteur a lâché à demi-mot que début juillet Apple pourrait sans doute présenter au public le produit dans sa forme quasi finie. Une première bêta publique devrait être disponible courant septembre !

hdmipi_size_600px

Sur le HDMIPi équipé d’un Raspberry Pi 3, l’affichage est superbe. (cliquez pour agrandir)

Par contre (et là c’était très clair) ce nouveau système d’exploitation du Raspberry Pi sera gratuit  ! Une stratégie qui semble cohérente avec le tournant qu’a pris Apple ces dernières années concernant les mises à niveau gratuite des anciens systèmes vers El Capitain par exemple, sans oublier la contribution de la marque au développement du logiciel libre (eh oui… comme Microsoft, d’ailleurs)

yosemite_size_600px

OS X Yosemite est ainsi nommé en référence à l’emblématique sommet du parc national du Yosemite, OS X El Capitan reprend les fonctionnalités novatrices et le design d’OS X Yosemite tout en optimisant son interface et ses performances.

Conclusion

Cette annonce de l’entrée d’Apple dans la domotique par l’entremise du Raspberry Pi 3 a de quoi surprendre ! Agacé par l’arrivée de Krosoft dans le monde des makers avec son Win10 iOT, Apple a mis les moyens pour adapter rapidement son OS au matériel de la Fondation.

Il a été impossible d’obtenir des infos sur la gestion du GPIO ou le pilotage de la caméra et de l’écran officiel (bus CSI et DSI), ce qui laisserait entendre que ces périphériques ne sont pas encore gérés…

Il va falloir attendre encore quelques mois pour savoir si Apple va réellement menacer Raspbian ou les autres systèmes libres avec son OS X Pi.

La pomme avalera-t-elle la framboise ? ou l’inverse… :)

Sources

Sécuriser son Raspberry

$
0
0

tom_securité_01Votre serveur SSH (Secure Shell) créé, votre Raspberry Pi peut être facilement accessible depuis n’importe où sur Internet. Une fois que les pirates auront découvert votre adresse IP ils s’attaqueront directement au port 22 (port par défaut du serveur SSH). Il est aussi important de modifier son mot de passe Pi, si toutefois une personne tierce arrive à se connecter en SSH à votre Raspberry, il sera facile pour elle de se connecter en utilisant les identifiants par défaut soit : Login : pi et mot de passe : raspberry.

Sécuriser le serveur SSH

Modifier le port SSH

Accéder au terminal, soit en direct, soit en utilisant votre SSH (si vous effectuez cette manipulation en SSH, vous risquerez d’être déconnecté à la fin de l’opération : c’est tout à fait normal, il vous suffira juste de vous reconnecter en choisissant votre nouveau port)

Dans le terminal, tapez la commande suivante :

sudo nano /etc/ssh/sshd_config

 

Cette commande vous permettra d’accéder et de modifier le fichier sshd_config, avec les droits root.

Une fois dans ce fichier vous devriez voir cela :

tom_securité_02Au début du fichier, vous devriez voir la ligne :

Port 22 (où 22 est le numéro du port utiliser par le serveur SSH)

Modifier le numéro de port en conséquence, en tenant compte, que le port du serveur SSH doit être 22, ou bien être compris entre 1024 et 65537.

Puis :

Ctrl+o  pour sauvegarder le fichier

Ctrl+x  pour quitter l’éditeur Nano

Le numéro de port est maintenant modifié.

Connexion avec Putty

Une fois dans Putty, vous n’avez qu’à rentrer l’adresse IP de votre Raspberry et changer le numéro de port (par défaut 22) par celui que vous avez choisi précédemment.

Exemple pour le Raspberry avec comme adresse IP 192.168.1.68 et comme port du serveur SSH 1028

tom_securité_03

Modifier un mot de passe utilisateur

Toujours dans le terminal et en étant connecté avec la session à laquelle vous voulez modifier le mot de passe

Taper la commande:

passwd

 

On vous demandera votre ancien mot de passe puis votre nouveau de passe.

Conclusion

Ça y est votre serveur SSH sera maintenant bien mieux protégé qu’auparavant. Il est tous de même possible de vous faire pirater mais ce sera bien plus compliqué, car avant, le pirate n’avait qu’à connaitre votre adresse IP, maintenant il devra connaitre votre adresse IP, le numéro de port du serveur SSH ainsi que votre mot de passe. :-)

Audio en BlueTooth avec le Raspberry Pi 3

$
0
0

bluetooth_signal_250pxL’arrivée du WiFi et du BlueTooth sur le Raspberry Pi 3 est un événement important. Si la mise en œuvre du WiFi ne pose pas trop de problème,  le BlueTooth soulève pas mal de questions. David ROBERTS a publié il y a quelques jours un article sur la configuration du BlueTooth avec un Raspberry Pi 3. Et puis est sorti le MagPi N°44 qui aborde également le sujet. Je vous propose d’en découvrir une synthèse et de voir comment utiliser votre Raspberry Pi pour envoyer du son à un casque/écouteur/enceinte Bluetooth.

============= Article sponsorisé =============

Le Raspberry Pi 3 et le BlueTooth

jesse_cook_videoLe Raspberry Pi 3 est un petit ordinateur utilisable pour de nombreux usages. Son système d’exploitation Raspbian n’est pas prévu d’origine pour écouter de l’audio sur un casque ou des haut-parleurs Bluetooth. Cependant, ce n’est pas très difficile à mettre en place, c’est très agréable à écouter, et… ça marche ! Pendant que j’écris cet article j’écoute du Jesse COOKj’écoute ce que je veux, non ?– sur mon RasPi 3 (vidéo ci-dessus), avec mes écouteurs Bluetooth yep !

 synoptiqueCe que je voulais faire, c’est recevoir du signal via Internet en WiFi et le renvoyer en Bluetooth vers mes écouteurs. Le RasPi posé sur la table, pas de fil à la patte mis à part celui de l’alimentation.

Cet article a été réalisé avec la version de Raspbian (ou de NOOBS) du 18 mars 2016. Il devrait fonctionner avec les versions précédentes de Jessie. N’importe quel Raspberry Pi fait l’affaire, mais il faut reconnaître que le Pi d’origine (le tout premier avec 512 Mo de RAM) et le Pi Zero sont un peu limités en puissance pour diffuser correctement de l’audio à partir d’Internet sur une liaison BlueTooth. Ils vont bien pour jouer des MP3 avec un media player comme VLC… mais n’en demandez pas trop :)

raspberrypi3_bluetooh_600px

C’est l’apparition d’une interface WiFi/Bluetooth sur le Raspberry Pi 3 qui ouvre la porte à ce genre de manip, sans monopoliser 2 ports USB, un pour une clé USB WiFi, un autre pour une clé USB Bluetooth :) . Là tout est intégré, tout est compris !

raspi3_antenne

Préparation du Raspberry Pi 3 et de Raspbian

Téléchargez la dernière version de Raspbian Jessie et mettez la sur une carte microSD de 8 Go ou plus. Effectuez les connexions des différents câbles au Raspberry Pi et démarrez-le. Ouvrez un terminal et exécutez les commandes suivantes pour vous assurer que tout est mis à jour. Si vous ouvrez cette page en même temps dans le navigateur sur votre Raspberry Pi, vous pouvez copier/coller ces commandes directement dans votre terminal pour éviter les fautes de frappe.

Raspberry_Pi_Logo

Je vous conseille dans un premier temps d’étendre le système de fichiers car c’est un peu ric-rac à mon avis et j’ai eu plusieurs fois des surprises lors des mises à jour parce qu’il n’y avait plus de place disponible sur la carte. L’image que vous téléchargez est livrée avec un espace de 4Go et lorsque vous faites les mises à jour, il risque de ne plus y avoir assez d’espace disponible. Le fait d’étendre le système de fichier à toute la carte donne un peu d’air au système. J’ai l’habitude d’utiliser des cartes Samsung EVO de 16Go (moins de 9€ dans le supermarché du coin).expand_filesystemEn mode graphique (bin oui il en faut pour tout le monde 😉 ) cliquez sur Menu >> Preferences >> Raspberry Pi Configuration. La fenêtre ci-dessus s’ouvre. Cliquez sur le bouton Expand Filesystem. Puis soyez conciliant répondez oui (yes, ok) à tout ce que vous demande le RasPi. Vous irez ainsi jusqu’au Reboot de la bête, après quoi le système de fichier, tel un gaz (ou moi sur mon bureau:-D ) occupera tout l’espace disponible.

Si vous faites une allergie au mode graphique (si si, ça arrive, il y en a à qui ça file… des boutons) connectez vous en mode texte et faites

sudo raspi-config

ce qui devrait avoir pour effet d’ouvrir cette fenêtre semi-graphique (bin oui, on est en mode texte :) )

raspi-config01On est déjà sur Expand Filesystem… Ça tombe bien. Validez, soyez poli, répondez voui sur la prochaine fenêtre. Après quelques TAB vous illuminerez <Finish>, validez avec Entrée et votre Filesystem occupera aussi toute la place ==> après le prochain reboot.

Bon cette fois, on redémarre le Raspi.

sudo reboot

Ou tout autre moyen. Évitez toutefois le sauvage « j’le débranche, y va bien redémarrer » qui se termine parfois en… « bin zut y r’démarre plus :( « 

Connectez-vous en mode texte pour vérifier que le RFS est bien étendu à toute la carte SD :

df-h

Ma foi tout ça m’a l’air de bon aloi, on va pouvoir passer à la suite.

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

Acceptez toutes les mises à jour proposées. En date du 2 avril 2016 il y a 18Mo à télécharger.

(C’est le minimum syndical pour mes tests j’ai aussi fait dist-upgrade et rpi-upgrade :) )

Installation de la suite Blootooth pour le Raspberry Pi 3

Installez la suite Bluetooth pour le Raspberry Pi : pi-bluetooth. Dans mon cas la dernière version était installée.

pi@raspberrypi:~ $ sudo apt-get install pi-bluetooth
Reading package lists... Done
Building dependency tree
Reading state information... Done
pi-bluetooth is already the newest version.
0 upgraded, 0 newly installed, 0 to remove and 0 not upgraded.

Vous pouvez maintenant installer les utilitaires nécessaires à la gestion Bluetooth.

 

sudo apt-get install blueman pulseaudio pavucontrol pulseaudio-module-bluetooth

Cette fois il y a du monde et une quinzaine de Mo vont être téléchargés, décompactés et installés.

Quand l’installation est terminée, redémarrez le Raspberry Pi.

raspbian_bluetoothOh surprise (enfin… non) une icône Bluetooth est apparue dans la barre des tâches.

Configuration du Bluetooth sur Raspberry Pi 3

Cliquez sur l’icône Bluetooth de la barre des tâches.

raspi3_bluetooth_3Cette fenêtre s’ouvre au centre de l’écran. Mettez votre périphérique en mode appairage (pairing en anglais). Pour mes écouteurs, par exemple, ils doivent être éteints et il faut les allumer en maintenant ensuite la pression sur la touche multifonction jusqu’à entendre une voix féminine qui annonce « Pairing ! ». Pour savoir comment faire avec votre périphérique c’est simple : RTFM… Surtout ne me demandez pas comment on fait avec vos écouteurs ou votre enceinte, je n’en sais rien 😉

Lorsque votre écouteur/enceinte est prêt pour l’appairage, cliquez sur Search (à côté de la loupe).

raspi3_bluetooth_2L’écouteur Syncwire SW-BTE-01 a bien été détecté par le Raspberry Pi. Il faut maintenant le connecter à celui-ci :

raspi3_bluetooth_4Faites un clic droit sur le périphérique que vous souhaitez connecter. Choisissez Connect dans le menu qui s’est affiché. Remarquez en bas du menu l’item Remove…  qui vous permettra de retirer un périphérique de la liste.

raspi3_bluetooth_5Les chiffres en bas à droite indiquent la quantité de données qui a transité par le Bluetooth, ainsi que la vitesse de transmission.

Des icônes indiquant la connexion et son état apparaissent à droite de la ligne de votre périphérique. On y est presque !

raspi3_bluetooth_0Cliquez sur le bouton Menu (en haut à gauche) puis sur Sound & Video et enfin sur PulseAudio Volume Control.

raspi3_bluetooth_7Si vous aviez eu la curiosité d’ouvrir cette fenêtre avant de connecter votre écouteur/enceinte, vous n’auriez trouvé que la partie haute de la fenêtre (bcm2835 ALSA Analog Stereo) qui envoie le son en analogique (en fait en PWM) vers la sortie Jack du Raspberry Pi.

Le fait d’avoir connecté l’écouteur SW-BTE-01 l’a fait apparaitre dans la liste des choix possibles pour la sortie son. Ici les deux sorties sont actives.

raspi3_bluetooth_8Comme je n’ai rien de connecté (pour le moment) sur la sortie audio analogique, j’ai dévalidé la sortie son d’origine en cliquant sur l’icône du haut-parleur orné d’une croix(Mute= Muet).

Allez, tout est en place…

Ouvrez une vidéo Youtube et… dégustez !

raspi3_bluetooth_1Après un moment d’audition, vous voyez que la quantité de données envoyée au casque à fortement augmenté par rapport à la vue précédente de cette fenêtre.

Et ce casque alors ? ma foi après l’avoir mis en charge je l’ai utilisé plusieurs heures  sans défaillance. Le fabricant annonce que la batterie Lithium-ion polymère de 80mAh permet 7 heures de lecture audio/appels téléphoniques et 175 heures en veille avec une seule charge. La portée d’appairage d’appareils Bluetooth va jusqu’à 10 mètres. En intérieur j’ai pu aller jusque 6 mètres.

La qualité sonore était au rendez vous. Je n’ai pas forcément un oreille très affutée mais la qualité est très bonne, avec des basse profondes et des aigus bien distincts. Mon seul motif d’agacement concerne le cache qui referme le port USB destiné à la recharge. Il manque ne serait-ce qu’une aspérité  pour pouvoir l’attraper. Je n’ai pas réussi à l’ouvrir avec un ongle (non, je ne me les ronge pas :) ) il a fallu à chaque fois que je fasse appel à un tournevis d’horloger ou une pointe de cutter.

Je l’ai utilisé également avec mon smartphone (Samsung Galaxy IV) aussi bien pour écouter de la musique que pour des appels téléphoniques le tout sans problème.

Les écouteurs m’ont été envoyés par Syncwire pour les tester.  Voici une présentation de ce casque destiné à l’écoute de la musique et à une utilisation téléphonique.

 

Les écouteurs Bluetooth Syncwire

Vous avez vu que cet article est sponsorisé : c’est toujours indiqué quand c’est le cas sur framboise314. D’une part parce que c’est la loi, d’autre part parce que lorsqu’un article est sponsorisé, je pense que le respect des lecteurs implique que ce soit indiqué :)

logo_syncwireIci c’est Sync-wire, une entreprise de Shenzen, qui m’a contacté pour que je présente leurs produits. Comme ils sont plutôt spécialisé sur la gamme Apple (câbles pour iPhone, iPad, iPod) ce genre de produits ne concerne pas trop le Raspberry Pi. Mais… les écouteurs bluetooth et les chargeurs/alimentations oui ! Ils m’ont donc fait parvenir une paire d’écouteurs et un chargeur pour que je les teste.

syncwire_ecouteur_boiteComme beaucoup de produits maintenant, les écouteurs sont livrés dans une boîte en carton assez épais et résistant.

syncwire_ecouteur_etuiDans laquelle on trouve une autre boîte avec la notice des écouteurs (en anglais) ainsi qu’un pochette de rangement.

ecouteur_syncwire3_600px

Cliquer pour agrandir

Les écouteurs sont reliés par un câble siliconé très souple qui permet de faire transiter le signal mais aussi l’alimentation entre les deux écouteurs.

ecouteur_syncwire2_600px

cliquez pour agrandir

L’écouteur gauche (ils sont marqués R=droite et L=gauche) comporte un bouton multi fonction destiné à mettre les écouteurs sous tension, mais aussi les appairer avec… un Raspberry Pi ou encore prendre un appel téléphonique.

syncwire_ecouteur_chargeCe qui m’a aussi intéressé sur le site du constructeur, c’est la présentation du produit sous forme d’éclaté :

ecouteur_syncwire4_600px

Cliquer pour agrandir

eclaté_ecouteur_syncwire_600px

Cliquer pour agrandir

On n’a pas trop l’habitude de découvrir ce que ces bestioles ont dans le ventre. Les écouteurs se rechargent en 2 heures environ. Il sont à la norme Bluetooth 4.1+EDR et utilisent le décodage audio AptX.

Un chargeur un peu juste pour le Raspberry Pi 3

chargeur_boiteDans la même livraison j’ai reçu un chargeur/alimentation mural USB à 4 ports. Il fait merveille pour charger smartphones et tablettes avec ses deux sortie 2,4A.

Là encore on a affaire à un emballage soigné et un produit de taille réduite avec un plus pour les voyageurs : Il peut en quelques secondes être équipé d’une prise clipsable au format adapté à la Grande-Bretagne, l’UE et les États-Unis. Sa petite taille permet de l’emmener dans un sac de voyage et de disposer d’un chargeur universel.

chargeur_boite2Ce chargeur est prévu pour fournir une charge complète aux appareils connectés. Il dispose de 4 ports USB (2 de 2.4A et  2 de 1A). Il peut fournir une puissance maximale de 34W (6.8A), et charge rapidement jusqu’à quatre appareils en même temps, en adaptant automatiquement la sortie pour chacun en fonction des besoins. Il est géré par un circuit « intelligent » qui protège l’adaptateur USB contre la surchauffe et la surcharge de l’appareil, et gère la charge des appareils connectés.

chargeur_prises_USBLes essais sur le Raspberry Pi 3 ont montré que la tension de sortie de 5,04v est un peu juste quand il faut alimenter un Raspberry Pi 3 avec l’écran officiel. Le carré signalant une sous alimentation de la carte clignote de temps en temps en haut à droite de l’écran. Il en a été de même avec un Raspberry Pi 3 équipé d’un écran 5 pouces HDMI. Par contre pour des versions plus anciennes il fournit suffisamment de puissance.

Là aussi le constructeur fournit des éclatés du produit, ce qui permet d’avoir une idée de ce qu’il y a dedans.

eclaté_chargeur_syncwire_600px

Le chargeur/alimentation – Vue éclatée. Cliquer pour agrandir

eclaté_chargeur_syncwire2_600px

Les cartes du chargeur/alimentation – Vue éclatée. Cliquer pour agrandir

Tester son Bluetooth

Pour tester votre installation, voici quelques signaux (certains viennent de http://www.testsounds.com/)

jesse_cook_video


Jesse COOK :

Son uniquement (MP3)
(2,28 Mo)


Video HD (MPEG4)
(87 Mo)


percussion
Solo de batterie MONO (MP3)

Solo de batterie STEREO (MP3)

Signal sinusoïdal :

sinusoide

20Hz
30Hz
50Hz
100Hz
200Hz en phase
200Hz déphasé
2500Hz
10KHz (droit)
10KHz (gauche)

Conclusion

La mise en œuvre du Bluetooth sur le Raspberry Pi 3 devient plus simple. Que ceux qui n’ont jamais galéré avec bluez me jettent la première clé USB :)

Tout n’est pas encore au point, loin de là puisque seule cette fonction d’envoi de musique est disponible actuellement. La réception de musique par le Raspberry Pi  est indiquée comme Expérimentale! et l’émulation de casque (lui faire jouer le rôle du casque) est indiquée Très Expérimentale!

Je vous passe les installations qui n’ont pas fonctionné avec un blueman à la ramasse du genre tu cliques et tu as le temps de boire un café avant que la fenêtre s’ouvre… (tu as même le temps de le torréfier et de le mouliner). Parfois également l’icône Bluetooth n’apparait pas dans la barre des tâches… Bin ? où qu’il est passé ?

En résumé on peut dire que le Bluetooth existe sur le Pi 3 mais que pour son utilisation au quotidien il faudra sans doute être encore patient.

J’ai également testé le Bluetooth en mode manuel (bluetoothctl) et vous savez quoi… ça marche vraiment bien 😉 Mais ça… c’est une autre histoire.

Si vous vous êtes également frotté(e) au Bluetooth n’hésitez pas à faire un retour d’expérience dans les commentaires ci-dessous. Ce sera profitable à tous les utilisateurs de Raspberry Pi 3… Et pourquoi pas un article ?

Sources

Listen to Bluetooth Audio on Your Raspberry Pi 3, Pi Zero, or Earlier Pi

 

Programmez N°195, un parfum de framboise…

$
0
0

programmez_195_couverture_250pxLe numéro 195 de Programmez! vient de sortir. Parfum de printemps, parfum de framboise.

On trouve en effet dans ce numéro deux articles consacrés au Raspberry Pi. Le premier présente le Pi 3 aux lecteurs de la revue (destinée aux programmeurs professionnels).

Le second propose une étude comparative Pi2 Pi3 qui va des processeurs de ces deux cartes, aux performances des cartes microSD utilisées comme moyen de stockage.programmez_195_couverture_600px

Programmez N° 195

Raspberry Pi 3 disponible !

programmez_195_raspi3

Mieux comprendre les performances du Raspberry Pi

programmez_195_raspi3_perfBien entendu ce numéro renferme d’autres articles intéressants comme celui de Frank Ebel sur Python et les sockets… Ouais pas de parfum de printemps dans les sockets :)

Python : Être bien dans ses sockets…

programmez_195_pythonPour ceux qui développent en PHP, vous trouverez aussi une douzaine de pages consacrées à cette nouvelle version du langage.

Sources

PiDrive : 314 Go. Le disque dur spécial Raspberry pi enfin disponible en France

$
0
0

pidrive_250pxLe 14 Mars 2016 je vous avais annoncé l’arrivée sur le marché d’un PiDrive 314Go (bin oui ! :) ) proposé par Western Digital. Le disque dur n’était disponible que dans les pays anglophones et dans les pays dont la législation n’oblige pas le vendeur à fournir une notice traduite dans la langue du pays.
Il aura donc fallu attendre preque 1 mois, mais le voici en vente en France

PiDrive 314Go un disque dur pour le Raspberry Pi

pidrive_FB1

Un disque à la puissance Pi !

Vous pourrez vous lancer sans problème dans des projets gourmands en espace de stockage grâce aux 314 Go de ce disque dur dédié au Raspberry Pi.

pidrive_FB2

Une consommation d’énergie réduite

Une gestion de l’alimentation du disque dur personnalisée pour être utilisable avec le Raspberry Pi : le WD PiDrive 314 Go a été conçu pour réclamer un minimum d’énergie à votre Raspberry Pi.

wd-pidrive_01

Entièrement personnalisable

Modelez vos projets selon vos besoins ou vos désirs. Que vous ayez un projet de mediaserveur, de caméra de sécurité ou encore de NAS, ce disque dur répondra à vos besoins. Il est aussi  adaptable que votre Raspberry Pi.

20675905423_4a49facde0

Attention dans le descriptif, seul le disque dur est mentionné. Les autres accessoires ne sont pas livrés. Il faut soit acheter le kit soit acheter les câbles à part.

Fiabilité

Il s’appuie sur la technologie de disque dur déjà exploitée dans les disques WD Blue Slim et qui a déjà fait ses preuves.

21270756326_3febdea636

Attention dans le descriptif, seul le disque dur est mentionné. Les autres accessoires ne sont pas livrés. Il faut soit acheter le kit soit acheter les câbles à part.

Une solution logicielle unique pour les nouveaux utilisateurs

Une version spéciale de Berryboot*, conçue par WDLabs, sera mise à disposition en téléchargement gratuit sur le site Web du développeur. Elle inclura des applications Raspberry Pi supplémentaires spécifiques pour le stockage sur disques durs.

*Berryboot est un programme d’installation simple de système d’exploitation (logiciel open source) et un écran de sélection de boot pour les appareils ARM, comme Raspberry Pi, destiné à créer une expérience plug and play plus propre. Grâce à ce logiciel, vous pouvez installer plusieurs applications directement sur le disque.

Contenu du coffret

  • WD PiDrive 314 Go* ( Disque dur USB natif de 7 mm de hauteur– disque dur slim)

*En matière de capacité de stockage, un téraoctet (To) = mille milliards d’octets et un gigaoctet (Go) = un milliard d’octets. La capacité totale accessible varie selon l’environnement d’exploitation.

Tutoriels

Vous trouverez en ligne un guide d’installation rapide et un manuel d’installation du PiDrive dans son boîtier.

Il existe également un fiche donnant 4 conseils pour optimiser l’utilisation.


Compatibilité

  • Raspberry Pi Model B+, 2 Model B, 3
  • Câble WD PiDrive
  • Assortiment de câbles WD PiDrive
  • Boîtiers WD PiDrive

Conclusion

Vous pensez bien que je vais tester ce disque dur !
je viens d’en commander un et je vous ferai un compte rendu dès que j’aurai fait les tests.
Si vous ne commandez pas le kit complet, les câbles sont disponibles sur le site de Western Digital.

commande_FBPour le moment il y a une remise sur le PiDrive et les frais de port sont offerts.

facture_FB

Sources

pidrive_FB3

 

 

Allouer une adresse IP fixe au Raspberry

$
0
0

rj45-1139366_1280Cette manipulation s’avère être assez facile et assez basique, mais néanmoins elle vous sera d’une grande utilité pour reconnaitre votre Raspberry au sein de votre réseau local mais également très utile lors de la création de serveurs, de scripts d’automatisations, etc.

Niveau : débutant – intermédiaire

Durée : environ 10 minutes

Ne s’applique qu’à la version Wheezy de Raspbian

Pour le moment, votre Raspberry dispose d’une adresse IP (Internet Protocol) dynamique, c’est-à-dire qu’elle peut changer à tout moment (ça fait déjà plusieurs fois que vous essayez de vous connecter à votre SSH avec l’adresse IP de d’habitude, par exemple 192.168.1.36:22 alors que votre box en a décidé autrement en donnant une toute autre adresse à votre RasPi). :sad:

Ma box ?! Pourquoi elle ? 😯

Eh oui !! pour une fois votre chère petite Framboise n’y est pour rien c’est bel et bien la faute de cette fameuse box ! C’est elle qui distribue les adresses IP donc c’est elle qui est susceptible de changer celle de votre Raspberry (ou bien de votre PC, smartphone, …) :smile:

Mais comment faire ?

1er Méthode :

Prérequis :

Avoir un accès au Raspberry : que ce soit en mode texte, graphique ou bien encore en SSH (même si j’ai toujours cette allergie au mode graphique, cela ne changera rien dans la suite du tuto 😀 )

Se rendre dans le terminal et taper :

 sudo nano /etc/network/interfaces 

Une fois le fichier ouvert, recherchez la ligne

iface eth0 inet dhcp

et la remplacer par:

 iface eth0 inet static



address 192.168.1.x

netmask 255.255.255.0

network 192.168.1.0

gateway 192.168.1.1 

 

Attention! Les paramètres si dessus sont à modifier suivant votre réseau !

Enregistrer et fermer le fichier

Ctrl + o (pour enregistrer)

Entrée (pour valider)

Ctrl + x (pour fermer)

Redémarrer la bête

 sudo reboot 

 

Pour vérifier si les changements ont bien été pris en compte, retournez dans le fichier précédemment modifier et vous devriez voir … vos modifications ! 😀

2nd méthode :

Cette fois ci, vous n’aurez pas besoin d’avoir accès au Raspberry, il suffit juste qu’il soit démarré et branché au réseau.

Cette méthode consiste à vous rendre sur l’interface web de votre box et de modifier l’adresse de votre RasPi de dynamique à fixe.

Pour cela reportez-vous au manuel d’utilisation de votre box ou bien googlez un peu, vous devriez trouver assez rapidement.

Si par malheur vous ne trouvez pas, faites-le nous savoir dans les commentaires.

 

Conclusion :

Eh bien voilà, votre Raspberry a enfin sa propre adresse IP ! Il doit être content et vous aussi car plus besoin de chercher votre Framboise sur le réseau car maintenant il aura sa propre adresse IP ! :)


Ressusciter la Game Boy avec un Raspberry Pi Zero

$
0
0

gameboy_250pxQue faire d’une Game Boy qui a rendu l’âme ou qui ne sert plus ?
La transformer en console de jeu rétro en l’équipent d’un petit (mais costaud) Rasberry Pi Zero.
C’est le challenge qu’a relevé wermy. Il a remis sa Game Boy « à jour » en la transformant en console de retrogaming grâce à Retropie.

Un Raspberry Pi Zero dans une Game Boy = Game Boy Zero

gameboy_raspi_zeroC’est la sortie du Pi Zero, sa taille réduite et sa faible consommation qui ont donné l’idée de cette réalisation.

gameboy_boitierUne fois modifiée, la Game Boy ne laisse pratiquement rien voir des modifications qu’elle a subies.

gameboy_alimLa sortie casque a conservé sa fonction

gameboy_charge_hdmiSur le côté gauche la prise micro USB de charge batterie et une mini HDMI pour envoyer la vidéo sur un écran.

gameboy_usbSur le côté droit une prise USB qui pourrait permettre la connexion d’un clavier, par exemple.

gameboy_boutonsA l’arrière, deux des vis de fermeture du boîtier ont laissé la place à des boutons supplémentaires qui peuvent servir pour certains jeux.

gameboy_cartoucheLa cartouche de jeu a été modifiée pour accueillir un adaptateur de carte microSD. L’adaptateur a été soudé sur le connecteur de la cartouche, ce qui va connecter la microSD au lecteur de carte microSD du Pi Zero… Un peu tordu et demandant d’effectuer des soudures avec précaution, mais ça permet de garder le caractère d’origine de la console :)

gameboy_cartouche2La carte microSD contenant ReroPie est glissée dans le lecteur présent sur la cartouche de la Game Boy…

gameboy_cartouche3Ensuite la cartouche rejoint son emplacement normal dans la Game Boy. Cela permet de changer de carte microSD sans devoir tout démonter :)

gameboy_cablageLe connecteur du port cartouche est relié au connecteur microSD du Raspberry Pi en utilisant les pastilles disponibles sous la carte.

gameboy_batterieLa trappe à piles dissimule une batterie de 2000 mAh.

gameboy_hubQui dissimule elle-même un hub USB à 2 ports. L’un des ports est ici équipé d’une clé USB Bluetooth. Les 3 boutons situés au dessus du hub sont utilisés lors de la configuration de l’écran.

gameboy_ecranL’écran (celui d’Adafruit ?) est monté à la place de l’écran d’origine.

gameboy_les_testsQuelques essais avant de refermer la boîte… On dirait bien que ça boote !

gameboy_demarrage2Retropie fonctionne :)

gameboy_donkey_kongÇa vous rappelle des trucs ?

gameboy_donkey_kong2Ah… un vrai jeu 😉

gameboy_resultatet il y en a bien d’autres…

Vidéo

Conclusion

Une belle réalisation décrite sous forme d’images qui devrait permettre à un RaspiNaute un peu débrouillard et sachant souder de réaliser le même genre de résurrection.

Si vous avez fait quelque chose du même genre, les pages de framboise314 vous tendent les bras :)

Merci à Bedredine qui m’a signalé cette belle réalisation

Sources

  • http://www.generation-nt.com/game-boy-raspberry-pi-retrogaming-emulateur-actualite-1927278.html
  • http://www.begeek.fr/game-boy-zero-une-console-custom-a-base-de-raspberry-pi-199018

Game Boy Zero

29 et 30 avril 2016 : Nevers capitale du Raspberry Pi !

$
0
0

nevers_logo_couleur_raspiDans le cadre de son année numérique, la communauté d’agglomération de Nevers (ou Nevers Agglomération) organise les Premières Rencontres Nationales Raspberry Pi. les 29 et 30 avril 2016.
En marge de l’événement, Richard Stallman fera une conférence sur les logiciels libres le 25 avril de 18h à 21h !
Et les deux derniers jours d’avril seront consacrés au Raspberry Pi !

nevers_ville nevers_logo

Nevers capitale du Raspberry Pi

nevers_inscrireSi vous souhaitez assister à ces journées (à l’une ou l’autre ou… aux deux) inscrivez vous sur le site http://adn.agglo-nevers.net. Je serai présent le Samedi 30 et si vous souhaitez discuter, faire connaissance, ce sera l’occasion !

pi3_600px

Raspberry Pi 3

Le programme des journées Raspberry Pi à Nevers

nevers_programmeNotez bien ces dates si vous souhaitez participer à un de ces événements !

logokubii Kubii, distributeur du Raspberry Pi en France et partenaire de framboise314 est aussi partenaire de ces journées Raspberry Pï.

 

Video

Conclusion

Les Premières Rencontres Nationales du Raspberry Pi, c’est un événement à ne pas rater. Notez le dans vos tablettes !

pi3_prises_600px

Raspberry Pi 3

Sources

Le Raspberry Pi 3 dans Planète Linux N°90

$
0
0

planete_linux_couverture_250pxJ’avais pourtant dit qu’on ne m’y reprendrait plus…
Vu le prix au kilo de cette revue et son contenu que je qualifierai de « léger », ça fait un bon moment que je ne l’achète plus.
Pourtant cette fois avec l’annonce du Raspberry Pi 3 en couverture, je me suis encore laissé avoir…
Bon, puisque j’ai la revue sous la main autant la feuilleter avec vous.
La revue compte une cinquantaine de pages, ce qui peut sembler peu eu égard à la somme qu’il faut débourser pour acquérir la revue. Ça met la page à 13 centimes…On est à 8 centimes chez Hackable et franchement le contenu de Hackable est un cran au dessus… (je sais c’est mon côté grognon).

planete_linux_couverture_600pxVous trouverez dans ce numéro de Planète Linux une info sur pi-top :

planete_linux_pitopDamned ! Moi qui ai craqué pour pi-top et qui vous prépare un article sur le montage de la bête en attendant d’autres tests… pfff où est l’effet de surprise ?

La revue indique que pour le même prix on peut trouver quelque chose de plus puissant. J’étais arrivé à la même conclusion, sauf que pour un raspitroisphile (cherchez pas je viens de l’inventer) un portable équipé d’un Pi 3 ça vaut tous les Célérons du monde :)

planete_linux_pi3Un petite page sur le Pi3 ne nous apprend rien de nouveau sur notre framboise. Mais bon si vous découvrez le Pi 3, vous aurez ses caractéristiques.

On retiendra quand même dans ce numéro un article (2 pages  sur Let’s Encrypt qui fournit des certificats gratuits et permet de basculer un site en HTTPS à moindre frais. L’auteur cite un script permettant le renouvellement du certificat.

planete_linux_lets_encrypt

C’est bien de citer ses sources… Par respect pour l’auteur déjà et pour que les utilisateurs puissent vérifier si une nouvelle version existe ou encore vérifier le script (une erreur de frappe est vite arrivée…)

Allez, je vous en donne une (ce n’est pas la seule) : https://enriquemorenotent.com/add-ssltls-to-apache-with-lets-encrypt/

Et pendant qu’on y est, je balance ? bon, ce texte extrait de la fin de l’article (paragraphe La continuité) :

Les certificats proposés par Let’s Encrypt sont valables pour une durée de 90 jours. Il faudra donc penser à les renouveler avant la fin de cette période. Pour cela on peut utiliser la commande :

Cette commande renouvelle les certificats sans interaction de la part de l’utilisateur, vous pouvez donc la rajouter dans les tâches récurrentes de votre système afin de renouveler le certificat au bout d’une certaine période de temps (60 jours par exemple). Le problème avec cette tâche récurrente, c’est que si elle échoue pour une raison ou une autre alors notre certificat ne sera pas renouvelé à temps. Heureusement pour nous quelqu’un a déjà pensé à cette problématique et a créé un script permettant de renouveler un certificat si celui-ci est sur le point d’expirer.

il vient du site https://www.grafikart.fr/formations/serveur-linux/apache-ssl-letsencrypt

Bon sur le site il y a le r à la fin de expirer (le dernier mot) alors qu’il n’existe pas dans l’article (un copier coller malheureux?). L’auteur de l’article sur grafikart est Webinti. c’est peut-être lui aussi qui a écrit l’article dans Planète Linux… mais il eut été bien de le dire…

(après vérification l’auteur de grafikart se prénomme Jonathan, l’auteur de l’article dans lea revue se prénomme Mathias… cherchez l’erreur)

Bien entendu les commentaires sont ouverts pour que la revue puisse exercer son droit de réponse.

Nous respectons tous la loi de Gombretin

$
0
0

photo_gombretinDe l’homme dont je souhaite vous parler aujourd’hui nous n’avons pas de photo. Vous ne le connaissez peut-être pas, mais Alphonse GOMBRETIN mérite que son nom soit cité.
Une de ses lois (actualisée) s’applique particulièrement à notre domaine : « L’erreur est humaine, mais pour provoquer une vraie catastrophe, il faut un ordinateur« . Pourquoi n’avons nous pas de photo de cet illustre ingénieur ? Sa loi s’est appliquée à lui-même : Lors de la séance de pause organisée avec Daguerre (1787-1851), l’obturateur de l’appareil chargé d’immortaliser ses traits refusa obstinément de fonctionner.

La loi de Gombretin

Elle a été créée par cet illustre inconnu qui travaillait à l’époque sur la charge des condensateurs :
« Si un composant peut lâcher, il lâchera. Si un composant ne peut pas lâcher, il lâchera. Si un composant ne doit pas lâcher, il lâchera.« 

Gombretin ou Murphy ?

Elle a ensuite été largement déclinée comme nous allons le voir, mais surtout a été vérifiée en de nombreuses circonstances.
Nos voisins anglo-saxons l’ont remise au goût du jour dans les années 1940 sous le nom de Loi de Murphy, mais la paternité de cet ensemble de propositions a bien une origine française. Edward Murphy, ingénieur aérospatial américain n’ayant fait que reprendre les formulations de notre Alphonse national.

burn

La loi de Murphy se formule ainsi :
« Tout ce qui est susceptible de mal tourner, tournera nécessairement mal »
ou selon une variante plus détaillée :
« S’il existe au moins deux façons de faire quelque chose et qu’au moins l’une de ces façons peut entraîner une catastrophe, il se trouvera forcément quelqu’un quelque part pour emprunter cette voie. »

Loi de l’emmerdement maximum

Mais bon, au diable le chauvinisme, ces deux ensembles de lois s’appellent également « Loi de l’emmerdement maximum » et sont pris en compte dans de nombreux domaines, de l’aéronautique au spatial en passant par l’électronique et l’informatique.

Une application pratique

Challenger_explosion

Explosion de la navette Challenger. Les sept membres de l’équipage ont perdu la vie.

L’explosion de la navette Challenger relève de l’application de la loi de Gombretin :

« L’accident a été provoqué par la rupture de l’un des joints toriques d’un des deux propulseurs à poudre accolés au réservoir principal d’hydrogène. Il avait souffert de conditions climatiques particulièrement froides au cours de la nuit précédant le tir. Les joints en question, développés par la compagnie américaine Morton Thiokol, située au nord des États-Unis, n’avaient pas été testés en conditions de grand froid. Les concepteurs considéraient que le lieu de tir, la Floride, bénéficiait d’un climat toujours ensoleillé. Le fait est qu’un phénomène météorologique touchant assez fréquemment la Floride avait fait descendre la température bien en dessous de 0 °C au cours de la nuit précédant le tir.

Les ingénieurs de Morton Thiokol avaient néanmoins de sérieux doutes sur la capacité de résistance du joint au froid, à cause notamment d’incidents remarqués au cours de certains vols précédents. Mais le joint n’ayant pas été formellement testé puisque la question du froid ne s’était même pas posée, ils furent incapables de prouver la faiblesse de cette pièce au directeur de tir.« 

Le texte de la loi

Entrons dans le vif du sujet avec le texte de la fameuse loi de Gombretin :

Généralités

  1. Si un composant peut lâcher, il lâchera.
  2. Si un composant ne peut pas lâcher, il lâchera.
  3. Si un composant ne doit pas lâcher, il lâchera.
  4. Les composants interchangeables ne le seront pas.
  5. Dans une revue technique, la partie la plus importante de toutes les descriptions de montage est le rectificatif paraissant le mois suivant.
  6. Dans les revues étrangères, il y a aussi des fautes d’impression. Toutefois, elles sont moins évidentes car on ne dispose que rarement de deux numéros consécutifs de la même revue.
  7. Les erreurs de l’auteur et de l’imprimeur s’ajoutent dans le sens qui produira le plus de dégâts lors de la réalisation du montage.
  8. Les auteurs des articles qui demandent aux lecteurs de bien vouloir leur signaler ce qu’ils pensent du montage qu’ils décrivent ne savent pas à quoi ils s’engagent.
power-supply-ic-burn

Circuit intégré… désintégré ;)

Calculs préliminaires

  1. Toute erreur susceptible de se produire se produira. Toute constante est variable. Le résultat qui a le plus de chances d’être exact sera faux.
  2. Tout calcul fait avec des puissances de dix négatives sera faux ; c’est le cas d’une transformation de farads en picofarads.

Le choix des composants

  1. La disponibilité d’un composant est inversement proportionnelle au besoin que vous en avez.
  2. Si vous avez besoin de dix composants identiques pour un montage vous en aurez neuf en stock.
  3. Si vous disposez de cent résistances dans le fond de votre tiroir, la valeur que vous recherchez n’y sera pas.
  4. Si vous disposez de dix mille résistances dans vos tiroirs, la valeur que vous cherchez n’y sera pas non plus, mais il vous faudra plus de temps pour vous en rendre compte.
  5. Lorsque vous commanderez douze résistances de cinq kilohms, vous recevrez cinq résistances de douze kilohms.

Outillage

  1. Les pinces coupantes ne couperont pas.
  2. Au bout de quatre à cinq démontages, les vis six pans creux deviennent des vis cylindre creux rendant l’appareil totalement inviolable.
  3. Si vous disposez de la collection complète des tournevis classiques, les vis de votre appareil seront des vis cruciformes.
  4. Lorsque vous emprunterez la collection complète des tournevis cruciformes, il sera trop tard. La tête de votre vis aura été suffisamment fraisée par les tournevis précédents.

damagedcircuitboardburnt-1

Construction du prototype

  1. Tout fil coupé à la bonne longueur sera trop court.
  2. Un fil de transistor ayant vaillamment résisté lors de l’établissement de vos quatre prototypes cassera net lors de la réalisation définitive.
  3. Lorsque vous laisserez échapper votre tournevis, il atterrira à l’endroit le plus inaccessible où il provoquera le plus de dégâts.
  4. Tout composant polarisé sera monté dans le mauvais sens.
  5. Ce n’est qu’après avoir soudé, avec le grand soin, les cinq broches de votre fiche qu’il apparaîtra que la gaine de plastique aurait dû être enfilée avant le début de l’opération.
  6. Ce n’est qu’après avoir dessoudé péniblement tous les fils et passé la gaine de plastique, puis ressoudé les fils que vous vous rendrez compte que cette $#%%*££ de capot de la prise aurait dû être lui aussi enfilé AVANT sur les fils.
  7. Tout montage fonctionnera parfaitement jusqu’à ce que vous ayez fait les dernières retouches de peinture sur le coffret.
  8. Lorsque vous aurez consciencieusement fini d’assembler le kit que vous avez reçu, vous vous apercevrez de la présence de pièces supplémentaires sur votre établi.

Mise au point, mesure

  1. Lors de la mesure d’une tension le contrôleur sera toujours connecté avec la mauvaise polarité.
  2. Les valeurs indiquées dans la description de votre montage seront toujours exprimées dans l’unité la moins maniable (le quart de mho par pouce carré).

SV1vt

Réparation, maintenance

  1. Tout composant de valeur lâchera quelques jours après la date de péremption de sa garantie.
  2. Vous aurez égaré le schéma de votre montage, lorsqu’il faudra le réparer.
  3. Après avoir enlevé les douze vis à grand peine, vous vous apercevrez que vous avez démonté le mauvais couvercle.
  4. Après avoir replacé les douze vis, à grand peine, vous vous apercevrez que vous avez oublié de remettre le joint

Conclusion

Paru dans un numéro d’avril de Radio Plans il y a… quelques années, cet ensemble de lois peut sembler trop beau pour être vrai, mais j’ai pu en vérifier à de nombreuse reprises la justesse.

Qui n’a jamais posé un Raspberry Pi flambant neuf sur une vis qui trainait par là ? Qui n’a pas longuement peaufiné une sublime démonstration qui n’a pas fonctionné le moment venu ?

Pour ceux qui ne connaissaient pas Gombretin, ayez une pensée émue pour ce grand homme la prochaine fois que vous vérifierez sa loi.

Les mauvaises langues disent que jusqu’au bout, Alphonse Gombretin resta la preuve vivante de sa propre loi. Amèrement déçu par l’ignorance criminelle de ses contemporains, qui en étaient alors à des déductions philosophico-scientifiques sur la nature de la foudre en boule, il tente de mettre fin à ses jours en s’électrocutant. Malheureusement la batterie de condensateurs qui devait lui donner la fatale secousse ne parvint qu’à mettre le feu à son laboratoire. Gombretin ne devait pas survivre à cette ultime déception. (mais ce n’est peut-être qu’une légende ?)

Vous pouvez télécharger le PDF de la loi de Gombretin sur framboise314.fr

Bonus

La loi de Gombretin/Murphy est parfois appelée Loi de la Tartine Beurrée. Cette loi dit que toute tartine beurrée tombe forcément sur le carrelage du côté beurre. Des études très sérieuses ont montré récemment que cette loi est liée au fait que nos tables n’ont  pas une hauteur suffisante pour que la tartine puisse faire un tour complet. Ceci augmente le nombre de « chances » qu’elle tombe côté beurre. Il y a des variantes sympathiques à cette loi également:

Loi de la tartine beurrée

  1. Une tartine de pain beurrée qui tombe sur le côté non beurré rebondit autant de fois qu’il le faut pour trouver son point d’équilibre idéal : côté beurré contre la moquette.
  2. Si on essaie de rattraper une tartine beurrée qui tombe, on ne réussit qu’à la briser, se mettre du beurre plein la main et agrandir la zone de moquette tachée par tous les morceaux tombés -évidemment- côté beurre.
  3. La tartine de beurre tombe toujours du côté beurré, sauf s’il y a une possibilité de s’asseoir dessus.
  4. Un sandwich beurré peut ne pas tomber face beurrée… dans ce cas il tombera dans une bouse de vache.
  5. La probabilité qu’une tartine beurrée soit lâchée au-dessus d’un tapis est directement proportionnelle à la valeur de ce dernier.
  6. Si une tartine tombe du côté non beurré, c’est que vous avez beurré le mauvais côté.
  7. etc. etc.

Vos propositions

Balthazar propose sur la page facebook de framboise314 :
« Tout montage qui fonctionnait parfaitement sur la breadboard ne marchera plus une fois soudé d’après le même schéma »

Sylvain dans les commentaires :
 » j’ai vérifié qu’un composant à 100€ protège très efficacement le fusible à 0.1 € et se suicide joyeusement pour l’épargner  »

Un chat en antigravité ?

Pour clôturer cette digression printanière qui nous a emmenés bien loin du Raspberry Pi (quoique ?)  je ne peux vous quitter sans mentionner une expérience de pensée qui n’a pas encore pu être vérifiée, mais les recherches se poursuivent.

Le paradoxe du chat beurré est un paradoxe physique et théorique fondé sur la combinaison de deux lois :

  • un chat retombe toujours sur ses pattes.
  • une tartine beurrée tombe toujours du côté du beurre.

Le paradoxe apparaît lorsque l’on considère ce qui arriverait si l’on attache une tartine beurrée (face beurrée orientée vers l’extérieur) sur le dos d’un chat, et que l’on lâche le chat depuis une hauteur importante.

Buttered_cat Lorsque le chat tombe, il utilise sa colonne vertébrale et sa queue pour se tourner et  atterrir sur ses pattes. Ce réflexe de basculement latéral apparaît chez le chaton vers trois ou quatre semaines et est entièrement maîtrisé au bout de sept semaines. Dans cette position la seconde loi est violée et la tartine ne va pas tomber côté beurre.

La tartine produit alors un mouvement de rotation qui ramène le chat sur le dos. Mais le chat doit retomber sur ses pattes…

Comme ni le beurre ni les pattes ne peuvent finir en l’air, l’ensemble chat-tartine ralentit à l’approche du sol et commence à tourner, pour finalement atteindre un état stationnaire près du sol.

Comme le chat essaye d’atterrir sur se pattes et la tartine sur le côté beurré, il s’ensuit un mouvement rotatif qui maintient le chat dans un état antigravitationnel à faible distance du sol…

Certains chercheurs supposent qu’en fait il faudrait régler la quantité de beurre pour que la force de la tartine puisse tout juste égaler la force des pattes du chat.
(ps : je n’ai bu que de l’eau, ce midi 🙂 )

Dernière minute : la vidéo !

Grâce à Fab Dub, nous sommes en mesure de vous montrer la vidéo qui prouve que le paradoxe du chat beurré donne des résultats !

Sources

Une nouvelle Caméra Pi V2 pour le Raspberry Pi : 8 Mégapixels au compteur !

$
0
0

capteur_caméraUn nouveau périphérique pour le Raspberry Pi vient de voir le jour. la CAMERA PI v2 améliore encore la qualité d’image qu’il sera possible d’obtenir avec la framboise :).
Le capteur passe de 5 Mpixels à 8 Mpixels (60% de pixels en plus!) mais surtout il utilise la technologie BSI (Back Side Illuminated ou Illumination par l’arrière) qui permet à la lumière d’atteindre la diode sensible à la lumière sans devoir traverser les couches de connexion des pixels. Ces couches comportent des pistes conductrices en métal qui provoquent de la diffraction et des réflexions nuisibles à la qualité de l’image. De plus l’action directe de la lumière sur la diode améliore la sensibilité du capteur.

cameraV2_600px

La Camera Pi V2

La nouvelle version de la caméra possède des caractéristiques améliorées par rapport à la Camera Pi d’origine :

  • Capteur 8 Mégapixels
  • Dimension du capteur 3280 x 2464 pixels
  • Résolutions vidéo 1080p30, 720p60 et 640x480p90
  • Dimension du pixel 1,4 µm X 1,4 µm avec technologie OmniBSI
  • Dimension de la partie optique 1/4″

La Caméra Pi v2, comme le modèle précédent, sera disponible en 2 versions : avec ou sans filtre infrarouge.

camerapiV2

La technologie OmniBSI

omnivision_BSIx2

Capteur OmniBSI

OmniBSI ™ représente une évolution importante dans la production des capteurs d’image CMOS (CIS = CMOS Image Sensor). L’approche est radicalement différente de celle des architectures de fabrication traditionnelles des pixels appelée FSI (Front Side Illumination = Illumination par l’avant). Avec l’utilisation de la technologie BSI (Back Side Illumination = Illumination par l’arrière), le fabricant OmniVision propose des architectures de CIS permettant une amélioration de la sensibilité, de la reproduction des couleurs et une meilleure qualité d’image.

OVT_BSI_600px_FR_watermark

La construction d’un capteur CMOS avec ses 8 millions de pixels oblige à créer plusieurs couches comportant les transistors et les liaisons électriques vers les pixels. L’épaisseur du métal déposé est tellement fine, que le métal est presque transparent (eh oui, il n’y a pas que le grillage du poulailler qui soit en métal transparent 🙂 ). Malgré cela une partie de la lumière est diffusée ou réfléchie par les couches métalliques du capteur FSI. La conséquence est une diminution de la sensibilité du pixel (lumière absorbée ou réfléchie) et de la diaphonie avec les pixels voisins (lumière réfléchie et dispersion).

La technologie OmniBSI consiste à monter le capteur d’image à l’envers et à disposer les filtres de couleur et les micro-lentilles sur la face arrière des pixels de telle sorte que la lumière soit recueillie par la face arrière du capteur. OmniBSI renverse la disposition des couches. Le métal et les couches diélectriques se trouvent alors sous le réseau de capteurs, offrant un chemin beaucoup plus direct à la lumière pour qu’elle atteigne le pixel. Ceci qui optimise le facteur de remplissage (taille des pixels plus importante) pour offrir une meilleure sensibilité en faible lumière.

avantages_BSI_FR_watermark_600px

Cliquer pour agrandir

Cette approche diffère des architectures classiques d’éclairage par l’avant (FSI), dans lesquelles la lumière arrive sur la zone photosensible par la face avant du pixel. Cela oblige la lumière à traverser en premier lieu les transistors, les couches diélectriques et des pistes en métal. Ceci peut bloquer la lumière ou la dévier vers les pixels voisins réduisant le facteur de remplissage  et créant d’autres problèmes comme la diaphonie entre les pixels.

capteur_BSI_600px

Les avantages d’OmniBSI

  • Amélioration de l’efficacité quantique (QE) et de la sensibilité
    • OmniBSI atteint 70-80% d’efficacité contre 40% pour les FSI
    • OmniBSI augmente  la sensibilité de 50%
  • Réduction de la diaphonie électrique et optique
    • Moins de sensibilité aux variations d’éclairage
  • Angle de champ plus large (CRA = Chief Ray Angle)
    • Permet de fabriquer des modules plus minces
    • Permet d’utiliser des lentilles avec une ouverture plus importante
      (meilleur rendement en faible luminosité)
    • Moins d’assombrissement de l’image en raison de la meilleure sensibilité
    • Meilleure compatibilité avec les zooms ( dans lesquels le CRA change)

comparatif_FSI_BSI_600px

Le capteur qui équipe le module Camera V2 est un Sony IMX219

Vidéo

La Camera Pi V2 utilise un capteur Sony utilisant la technologie BSI. Cette vidéo d’Omnivision explique comment la technologie BSI permet d’améliorer la qualité de l’image et la sensibilité du capteur. (Vidéo (c) Omnivision – http://www.ovt.com/technologies/technology.php?TID=2)

 

Comparatif V1 <=> V2

comparatif

Où trouver la caméra Pi v2 ?

Chez Kubii les deux modèles sont disponibles :

kubii_01_600px

Conclusion

En attendant de pouvoir tester sur le terrain ce nouveau modèle de caméra, il faut noter que c’est l’évolution permanente des caractéristiques des capteurs d’images sur les smartphone qui permet cette évolution. Il existe déjà une gamme de capteurs OmniBSI2 qui réduit la taille du pixel à environ 1 µm et améliore encore la diaphonie entre les pixels. On peut supposer que le choix d’une technologie plus ancienne est liée à la nécessité de maintenir un prix bas. Ce fut d’ailleurs le même choix qui prévalut pour les premiers SoC.

Les caractéristiques semblent alléchantes. Il va falloir mettre en œuvre ces caméras pour se rendre compte de la qualité de la vidéo et voir si les pilotes intégrés dans Raspbian sont 100% compatibles.

Quoiqu’il en soit, amateurs d’images et de vidéos, ces nouvelles caméras vont encore nous entraîner vers des achats de cartes microSd de taille plus importante…

picamerav2_600px

Sources

 

 

Caméra Raspberry Pi V2 : 8 Mégapixels. Qu’en dit Eben Upton ?

$
0
0

camera_v2_250pxLa sortie du Module Caméra Pi de 8 Mégapixels a été annoncée sur le blog de la Fondation Raspberry Pi par Eben UPTON lui-même.
Pour ceux d’entre vous qui ne lisez pas l’anglais, je vous propose la traduction de cet article :
Le module caméra de 5 mégapixels en lumière visible a été le premier accessoire officiel, en 2013, et il reste l’un de vos add-ons préférés. Ces caméras ont trouvé leur place dans un tas de projets amusants, y compris des télescopes, des cerfs-volants, les cours de sciences et bien sûr la caméra Naturebytes destinée à filmer (entre autres) les oiseaux. Ce module a rapidement été rejoint par la version PinoIR sensible à l’infrarouge, qui non seulement vous permet de voir dans l’obscurité, mais ouvre la porte à des essais l’imagerie hyperspectrale.

Caméra Pi V2 : 8 Mégapixels

Comme beaucoup d’entre vous le savez, le capteur OmniVision OV5647 utilisé dans les deux premières cartes est arrivé en fin de vie à la fin de 2014. Nos partenaires avaient acheté des stocks importants, mais ceux-ci sont maintenant presque complètement épuisés, donc nous avions besoin de faire quelque chose de nouveau. Heureusement, nous avions déjà entamé la conversation avec la division « Capteur d’image » de Sony, et donc à ce moment nous sommes en mesure d’annoncer la disponibilité immédiate de caméras sensibles à l’infrarouge et à la lumière visible construites autour du capteur Sony IMX219 de 8 mégapixels, au même prix de 25 $. Ces modules sont disponibles dès aujourd’hui chez nos partenaires RS Components et element14, et devraient être disponibles chez votre revendeur favori bientôt.

Caméra Pi V2 8 Mégapixels en lumière visible

camera_v2_600px

Module caméra en lumière visible

Caméra Pi V2 8 Mégapixels en lumière infrarouge

pinoir_v2_600px

… et son cousin en infrarouge

Une amélioration de l’image en plus de l’augmentation de la résolution

Lors de nos tests, le capteur IMX219 s’est avéré être un excellent choix. Vous pouvez lire tous les détails concernat l’IMX219 et l’architecture Exmor R de ce capteur rétro-éclairé sur le site de Sony, mais il suffit de dire que c’est bien plus qu’une simple mise à niveau de la résolution : c’est un bond en avant dans la qualité de l’image, la fidélité des couleurs et les performances en faible luminosité .

Le rôle de VideoCore IV dans la gestion de l’IMX219

VideoCore IV intègre un pipeline de capteur d’image sophistiqué (ISP). Il convertit les images arrivant du capteur au format « raw » (brut) en format Bayer RGB vers le format YUV. Il corrige au passage les artefact du module et du capteur comme le bruit thermique et le bruit quantique, les pixels défectueux, le vignettage du à  l’objectif et la distorsion de l’image. Configure l’ISP pour qu’il fonctionne avec un capteur particulier est une activité réservée aux spécialistes et très chronophage. Il n’y a qu’une poignée de personnes qui possédent les compétences nécessaires, et nous sommes très chanceux que Naush Patuck, un ancien de l’équipe d’imagerie de Broadcom, ait été volontaire pour l’adapter à l’IMX219.

Naush dit:

En ce qui concerne le processus d’adaptation, on peut dire que l’essentiel de l’effort a porté sur le vignettage de la lentille et sur le réglage automatique de la balance des blancs (AWB). En plus de la correction de vignettage fixe, notre algorithme prend en charge les variations de fabrication et le vignettage propre à chaque module. Le réglage automatique de la balance des blancs est délicate, car nous devons nous assurer d’obtenir des résultats corrects sur une grande partie de la courbe de température de couleur; dans le cas de l’IMX219, nous avons utilisé des images éclairées par des sources lumineuses de 1800K [lumière rougeâtre] à 16000K [lumière bleuâtre].

Réglage de la balance automatique des blancs

Le but de la balance automatique des blancs (AWB) est de récupérer les «vraies» couleurs d’une scène indépendamment de la température de couleur de la lumière qui l’éclaire : la prise de vue d’un objet blanc devrait se traduire par des pixels blancs au soleil, ou sous un éclairage à LED, fluorescent ou incandescent. Vous pouvez voir à partir de ces paires de images avant => après que les réglages réalisés par Naush font un excellent travail dans des conditions très difficiles.

awb1_600px

Réglage automatique de la balance des blancs sous une lumière de température de couleur élevée

awb2_600px

Réglage automatique de la balance des blancs sous une lumière de température de couleur basse

Comme toujours, nous sommes redevables à une foule de gens pour leur aide lors de la conception de ces produits. Dave Stevenson et James Hughes (espérons qu’Elaine et toi profitez d’une merveilleuse lune de miel, James!) ont écrit la plus grande partie du code de la plate-forme de la caméra. Mike Stimson a conçu la carte (son deuxième produit après le Raspberry Pi Zero). Phil Holden, Shinichi Goseki, Qiang Li et beaucoup d’autres chez Sony sont intervenus à leur façon pour nous aider à obtenir l’accès à l’information dont Naush avait besoin pour régler l’ISP.

Nous sommes vraiment heureux de la façon dont la nouvelle carte caméra a évolué, et nous sommes impatients de voir ce que vous en ferez.

Sources

New 8-megapixel camera board on sale at $25

Mettez un Amiga dans votre Raspberry Pi et vice-versa

$
0
0

happiga_250pxHAPPIGA est une distribution pour Raspberry Pi basée sur une Debian qui permet de booter directement sur l’émulateur d’Amiga UAE4ARM le tout pré-configuré et optimisé. HAPPIGA permet d’émuler un Amiga 4040 AGA à fond les ballons avec plein de RAM. Une compatibilité avec Picasso96 est disponible pour avoir une résolution plus importante.
Un partage de fichier Samba est aussi mis en place pour transférer facilement ses fichiers vers l’émulateur.

Happiga : Mettez un Amiga dans votre Raspberry Pi et… vice-versa !

Erwan est Amigaïste depuis le début des années 90. Même si cette émulation ne remplacera jamais un vrai Amiga dans le cœur des puristes, le créateur d’Happiga espère que cela permettra à certains de continuer, reprendre ou découvrir cette superbe machine qu’est l’Amiga.

Il vient de publier plusieurs versions de que vous pourrez télécharger en cliquant sur le lien Happiga ci-dessous :

A noter une version spécialement conçue pour être utilisée avec BerryBoot !
HAPPIGA ne contient aucun kickstart ou fichier sous copyright.
Les sources originales d’UAE4ARM-RPI sont disponibles sur github
Toutes les modifications apportées par Erwan sont présentes dans le répertoire ~/sources/ présent dans l’image.

Ce qu’en dit Erwan

L’Amiga à toujours une place importante dans mon cœur c’est pour cela que je continue d’aller à des rassemblement Amiga tous les ans (comme le NAS) et que dans mes relations j’ai beaucoup d’amigaïstes .

Donc je voulais offrir à la communauté Amiga une nouvelle distribution basée sur « Happi Game Center » mais ne contenant que l’Amiga en direct boot et tournant sur pico-ordinateur afin d’avoir une nouvelle machine Amiga, fun et accessible financièrement. Donc voici « HAPPIGA » qui permet de faire tourner un Amiga 4040 à fond les ballons (ou les boing ball ^^) sur Rapsberry PI 2 grâce à UAE4ARM (Merci à CHIPS pour son travail)

Un Raspberry Pi dans un Amiga

Les images

happiga-04

Apparence définitive. Le tout est fonctionnel 🙂 🙂 :)

 

happiga-01

Un Rapsberry pi 3 + dissipateur thermique en céramique.

happiga-02

Une carte Keyrah V2

happiga-03

Un boitier d’Amiga 600 + Clavier : MERCI TameBest d’Amiga Impact pour le Don.

Installation

Le fichier .img s’installe de la même manière que HAPPI GAME CENTER, consultez la rubrique installation de celui-ci.

Retour au Menu

La touche F9 permet de revenir au menu

 

Vidéo

Présentation de Happiga V1.2

Une vidéo explicative pour vous aider à configurer l’Amiga

 

Conclusion

Merci Erwan pour ce développement qui va sans doute ravir les amateurs d’Amiga ! Un système clé en main pour booter directement est appréciable.

N’hésitez pas à vous rendre sur la page de Happi game Center pour faire un retour à Erwan sur votre utilisation de sa distribution 😉

Sources

 


pi-top un ordinateur portable à base de Raspberry Pi 3 (ou 2)…

$
0
0

pi-top_250pxFin 2014 je vous présentais un projet Indiegogo: pi-top. C’est un ordinateur portable tel qu’on en rencontre un peu partout.
La différence avec les autres ? C’est vous qui l’assemblez et il est équipé d’une carte mère qui n’est autre qu’un… Raspberry Pi !
Vous voulez emmener votre framboise avec vous? il est équipé comme un « vrai portable » avec écran, clavier, et touchpad (je dirai souris dans la suite de l’article 🙂 ). L’alimentation est gérée par la carte développée par pi-top et baptisée hub. Une batterie est intégrée au boîtier, elle permet une autonomie intéressante. Pi-top est distribué en France par Kubii.

pi-top un ordinateur portable à base de Raspberry Pi

pi-top_grisFinalement après avoir lu quelques articles sur le pi-top je me suis laissé tenter. Il existe en couleur grise mais ça me semble un peu trop « professionnel » et tristounet 🙂

Du coup j’ai opté pour le vert flashy (bin oui j’aime bien les couleurs qui pètent). Ça fait quand même plus ludique, surtout si vous confiez le pi-top à un enfant.

Cet article va décrire d’abord ce qui se trouvait dans la boite, puis pas à pas le montage de ce boitier qui nécessite tout juste 2 clés Allen fournies avec la visserie (appelées aussi clé 6 pans mâle ou encore clé Inbus en Suisse romande). Si vous vous lancez dans l’aventure, vous aurez ainsi un guide à suivre en parallèle au guide officiel (bien fait mais un peu petit à mon goût).

 Le contenu de la boîte

P1020230

Pi-top est livré dans un carton bien rigide et de bon aloi. Décoration sobre.

P1020232

A titre de comparaison j’ai posé la boîte du Raspberry Pi 3 destiné à équiper pi-top sur la boîte de pi-top, histoire que vous ayez une idée de la taille.

P1020234

Une fois le couvercle retiré (il est garni d’une bonne couche de mousse haute densité 🙂 ) on arrive sur le premier morceau du kit : l’écran. On voit également ici le manuel de montage qui servira un peu plus tard…

P1020236

L’écran est lui-même posé sur une bonne couche de mousse. Il est protégé par un film pelable (on voit l’amorce en haut à droite de l’écran). Les charnières sont bien protégées aussi pendant le transport. Elles sont insérées dans des trous adaptés. On voit un de ces logements en haut à droite du bloc de mousse, au dessus de l’écran.

P1020237

Les charnières sont métalliques et bien protégées par une coque en plastique. On voit aussi la prise qui relie l’écran au hub monté dans pi-top. Des tampons en caoutchouc noir assurent la séparation écran-clavier. Ils sont censés empêcher que les touches ne laissent des traces sur l’écran. En principe, lors des transports j’essaye de pense à glisser une fine feuille de mousse entre l’écran et le clavier… Mais parfois j’avoue que j’oublie :(

P1020238

Une fois l’écran enlevé, on découvre sous une couche de mousse les accessoires qui serviront au montage (câbles, visserie). Dans le coffret vous ne trouverez pas de clé USB WiFi. Le Raspberry Pi 3 qui est maintenant livré avec pi-top (si vous prenez cette option) possède déjà un port WiFi intégré.

P1020240

Sous la couche de mousse précédente on trouve l’alimentation et son câble secteur à la norme française (ouf), la carte microSD ainsi qu’un adaptateur SD. A gauche la boîte contenant le « hub » c’est son nom reliant le Raspberry Pi à l’écran, à l’alimentation, aux sorties GPIO… A droite le Raspberry Pi qui animera pi-top. Dans mon cas j’ai reçu la version sans Raspberry Pi, il n’y a qu’un cache en carton.

P1020241

Allez, on continue à enlever les couches de mousse… C’est comme les couches OSI, on a l’impression que ça ne s’arrête jamais 🙂 . Cette fois on trouve le fond du pi-top. La plaque métallique que vous voyez protège la batterie qui se situe dessous. Le connecteur de batterie est le rectangle noir en haut à gauche de la plaque métallique.

P1020243

Sous le fond du pi-top des tampons caoutchouc à nouveau, pour éviter de rayer les objets sur lesquels vous poserez pi-top… On distingue également des caches se terminant par une pointe. Nous verrons plus tard qu’ils dissimulent le logement des vis de fixation du Raspberry Pi et du hub. Ces caches sont uniquement fixés par des aimants. Mais ils tiennent parfaitement en place.

P1020245

La couche de mousse protégeant le fond enlevée, on arrive enfin au clavier lui aussi parfaitement protégé par la coque en mousse rigide. L’ouverture au dessus du clavier recevra la plaque de fermeture qui laisse accès aux cartes électroniques si besoin. Cette plaque en plexi noir est sous le clavier. Elle est protégée par un papier qu’il faudra peler avant d’utiliser la plaque.

P1020247

Le clavier extrait de la boîte, il ne reste plus qu’à passer au montage du kit pi-top :)

Montage pas à pas de pi-top

pi-top est livré avec un guide de montage. Pour un fan de montage de Lego (obligé avec les enfants !) et un utilisateur forcé du mobilier suédois livré en kit la lecture de ce type de plan ne devrait pas poser de problème. Seul regret, la version papier un peu petite pour  voir les détails. Préférez la version en ligne du guide de montage beaucoup plus lisible à mon goût… Vous pouvez également télécharger le guide de montage de pi-top sur framboise314. Vous pourrez zoomer sur les pages en ligne. C’est plus compliqué avec la version papier 🙂

pi-top_livret_page001

Préparation des cartes électroniques : hub

Comme recommandé par le manuel, prenez toutes les précautions nécessaires pour protéger le matériel de l’électricité statique. Pour mémoire, le fait de toucher momentanément un châssis relié à la terre ou un tuyau de chauffage central ne sert à rien… Lorsque vous éloignez la main, le moindre mouvement renouvelle les charges et remplace celles que vous venez d’évacuer à la terre 🙂 Lisez ces quelques conseils avant de commencer

pi-top_livret_page004Le manuel indique bien la visserie à utiliser. Il s’agit ici des espaceurs qui vont éloigner les cartes du boîtier plastique. Ce sont les vis en laiton (jaunes). Il y en a 4 à monter sur la carte hub. N’en mettez pas près du logo représentant une batterie, la vis qui viendra à cet emplacement est déjà sur le châssis du pi-top. Mettez les écrous en place et serrez modérément. La tête des espaceurs est ronde à l’extérieur et filetée à l’intérieur. Attention à ce que vous faites 😉

P1020270

La carte hub équipée de ses 4 espaceurs.

Préparation des cartes électroniques : Raspberry Pi

pi-top_livret_page005Répétez l’opération sur le Raspberry Pi. Il faut également mettre en place 4 espaceurs (jaunes) ainsi que les écrous pour les fixer.

P1020293

Les espaceurs ont une tête ronde et un intérieur fileté… Pas facile à bloquer sans les abimer. Vous en avez vous des clés à pipe à tête ronde ? (nan, je rigole…)

P1020291

Certains espaceurs sont plus difficiles à mettre en place que d’autres sur le Raspberry Pi… Vous verrez, si vous avez des gros doigts !

Assemblage de l’écran de pi-top sur le fond

pi-top_livret_page008Il va falloir faire pénétrer les parties métalliques de la charnière présente sur l’écran dans les logements prévus sur le fond de pi-top.

P1020249

La partie rectangulaire de la charnière de l’écran. Positionnez-la de façon qu’elle pénètre dans le logement destiné à la recevoir sans forcer.

P1020248

Le logement prévu sur le fond de pi-top pour accueillir la partie rectangulaire de la photo précédente. Lorsque cette partie se met en place, l’axe cylindrique se positionne automatiquement dans les parties circulaires situées sur la partie gauche de la charnière.

P1020251

Poussez l’écran sans trop forcer. Vu de côté ça devrait ressembler à ça.

P1020253

Et vu de derrière… à ça !

pi-top_livret_page009On va maintenant pouvoir serrer (délicatement, hein ? Pas comme des brutes ! La tête de la vis est toute ch’tite et toute fragile… Vous ne voudriez pas l’abimer 😉

P1020255

Maintenez l’alignement du fond et de l’écran pendant le serrage.

P1020258

La charnière fond/écran est maintenant terminée.

P1020260

C’est déjà pas mal, non ?

Raccordement de l’écran au hub

pi-top_livret_page012

P1020267

Sur la carte hub, repérez la prise de raccordement de l’écran.

P1020274

Présentez la prise mâle sortant de l’écran devant la prise de raccordement de l’écran sur la carte hub.

P1020276

Insérez la prise avec toute la délicatesse dont vous êtes capable. On voit au dessus de la prise le verrou qui sera rabattu ensuite.

P1020278

Rabattez le verrou pour… verrouiller la prise (on s’en serait douté 🙂 )Il doit passer sous deux ergots à droite et à gauche et vous devez l’entendre nettement s’encliqueter. Sur la photo ci-dessus il est juste posé sur les ergots et pas encore complétement clipsé.

Fixation du hub au châssis

pitop_montage_hub

Une fois la prise de l’écran verrouillée, le hub est déjà pratiquement en place.

P1020280

Repérez la prise de liaison à la batterie (vous ne verrez pas la batterie, elle est cachée sous une plaque métallique). La vis qui se trouve à côté de la prise servira à fixer le hub.

P1020281

Présentez la carte hub pour que le connecteur de la batterie soit juste en face de la partie correspondante (attention de ne pas tordre les broches!). Mettez le hub en place, appuyez bien pour enfoncer la prise de batterie.

pitop_cachesRetournez le pi-top. Ça se passe dessous maintenant. Si ce n’est pas encore fait, enlevez les caches. Il s’agit de 4 pièces en plastique, terminées par une pointe. Sortez-les bien par la pointe car la partie centrale sert de blocage et vous pourriez la détériorer. J’ai dû utiliser une pointe de cutter pour les extirper car je n’y arrivais pas avec les ongles.

P1020287

Sous le pi-top vous voyez des rainures et à travers ces rainures vous distinguez les têtes des espaceurs que vous avez mis en place sous le hub…

P1020288

Là… c’est bon, vous avez vu ?

P1020289

Vissez sans serrer (pour pouvoir ajuster) 4 vis blanches dans les 4 têtes des espaceurs du hub.

pi-top_livret_page015

P1020282

Lorsque vous avez mis le hub en place, la vis présente sur le fond de pi-top s’est mise en place dans le trou prévu à cet effet (celui qui se situe près du logo représentant une batterie).

P1020284

Il n’y a plus qu’à mettre l’écrou en place et à le serrer. Finissez de serrer les 4 vis de fixation sous le châssis.

P1020335

Comme j’ai toujours peur de masibler (on dit comme ça au Creusot) les vis en les serrant trop fort, et après avoir travaillé des années sur du matériel embarqué (avion, voitures, camions… bateaux 🙂 ) j’ai pris l’habitude de poser une goutte de vernis qui évite le desserrement sauvage des écrous. En plus la loi de Gombretin (loi de Murphy chez nos voisins Anglais) indique que l’écrou ira forcément se loger à l’endroit où il fera le plus de dégâts… Je vous rassure, sur avion on n’utilise pas le vernis à ongle, mais du fil à freiner (appelé filaf par les mécanos) qui bloque les écrous. Enfin dernière remarque : non, le vernis n’est pas celui que j’utilise, c’est de la récup ;)

 

P1020286

Au passage vérifiez que la prise d’alimentation tombe en face du trou… Pas de souci ici, c’est parfaitement centré !

Fixation du Raspberry Pi 3 au châssis

pi-top_livret_page017

P1020296

Positionnez le Raspberry Pi 3 à sa position. Préparez le cordon de liaison GPIO.

P1020294

Comme pour le hub, vissez par dessous les 4 vis blanches dans les rainures. Ne serrez pas trop fort pour pouvoir ajuster la position du RasPi en fonction de la longueur du cordon de liaison.

P1020298

Sur le Hub, repérez la prise de liaison GPIO. Remarquez en bas de cette prise la présence de détrompeurs.

P1020299

Repérez sur le cordon de liaison la prise correspondante. Le détrompage est en bas de la prise (les coins coupés).

P1020300

Mettez en place la prise côté hub. Sur le Raspberry Pi, présentez la prise comme ci-dessus. Les fils partent dans la goulotte à l’arrière de pi-top. Assurez-vous que les deux rangées de bornes sont bien positionnées et qu’il n’y a pas de décalage des bornes (RISQUE DE DESTRUCTION DU PI ET/OU DU HUB)

P1020301

Ça devrait ressembler à ça… Notez qu’en fonction de la longueur du cordon de liaison GPIO, le Raspberry Pi 3 n’est pas vraiment près du trou prévu pour le raccordement USB…

P1020304

Utilisez les colliers en caoutchouc pour bloquer le câble (encoche de gauche) ou protéger les fils d’une arête (encoche de droite, le collier n’est pas en place, les fils peuvent frotter sur le bord de l’ouverture…

P1020305

Le connecteur GPIO, côté hub.

Raccordement des prises HDMI et USB

pitop_cablesRepérez le câble HDMI.

 

P1020309

Le câble HDMI. On ne peut pas se tromper! C’est écrit dessus :)

P1020312

P1020311

Connectez le câble HDMI des deux côtés (ça fonctionne mieux comme ça;) )

 

P1020315

Pareil pour le câble USB…

P1020318

Connectez le câble USB

P1020316

C’est bien avancé…

P1020339

Le Raspberry Pi a aussi été « vernis »…

P1020385

Connectez la clé USB. Ne vous inquiétez pas si la vôtre est différente de celle-ci. La prise USB qui se trouve sous la clé USB, on le branche tout de suite après…

P1020389

Connexion du clavier de pi-top

 pitop_clavierpngLa partie clavier comporte 2 connecteurs : un connecteur USB qui ramène les infos clavier/souris vers le Raspberry Pi et un connecteur reliant le hub au bouton A/M ainsi qu’à la LED indiquant la mise sous tension (fixe) et la charge (pulsant).

P1020331

Câble de liaison clavier/souris <=> Raspberry Pi

P1020319

La partie clavier avant montage.

P1020320

La prise clavier/souris est ici à l’extrême droite de la photo.

P1020323

C’est celle-ci !

P1020332

Connectez la prise de liaison USB <=> Clavier

P1020333

La même en gros plan ;)

P1020327

Celle-ci c’est la prise vers le poussoir/voyant Arrêt/Marche.

P1020328

Elle se situe là !

P1020324

Câble de liaison hub <=> Poussoir/Voyant A/M

P1020334

Mettez en place les câbles sur la partie clavier. Le connecteur clavier/souris est fin et fragile… Attention lors du montage. Ne connectez pas les câbles tout de suite, vous le ferez à l’étape suivante.

Mise en place du clavier de pi-top

pi-top_livret_page023

P1020400

Présentez le clavier pour l’amener à sa position définitive.

P1020345

Repérez les encoches dans lesquelles la plaque du clavier va venir se loger. En même temps cela va bloquer la charnière de l’écran. Ici le côté droit.

P1020346

Et là le côté gauche…

P1020343

Amenez la plaque du clavier en position. Ici à droite…

P1020341

Et là à gauche…

P1020349

Avant d’aller plus loin branchez les câbles. Le câble de liaison au poussoir A/M

P1020357

Ainsi que le câble USB du clavier. Attention, je vous rappelle qu’à l’autre bout la prise est juste enfoncée et qu’elle n’est pas verrouillée. Ne tirez pas trop sur ce câble…

pi-top_livret_page025

P1020351

Les vis de la partie inférieure de pi-top ont une tête en forme de boule. C’est cette particularité qui va permettre de monter le clavier en le clipsant, sans tournevis.

P1020353

Sur cette image du clavier vu de dessous, on voit les emplacements dans lesquels les vis du châssis qui ont une tête en forme de boule vont se clipser (en haut de l’image).

Poussez la plaque du clavier dans les encoches vues plus haut.

P1020405

Vérifiez que les boules sur les vis sont bien en face des logements destinés à les recevoir.

P1020404

pi-top_fermeture

P1020354

Appuyez sur la plaque supérieure pour la clipser sur la tête des vis… On n’est plus très loin du but. Votre pi-top devrait ressembler à ça.

P1020367

Préparez l’alimentation.

pitop_prise_alim

A ce niveau un regret… Pourquoi ne pas avoir choisi une alimentation avec une prise standard, la même qu’on trouve sur tous le PC… Là on a un modèle (KENIC KE-33) qui se trouve, certes mais beaucoup moins courant ! (courant, électricité… ça va, vous suivez encore ?)

P1020370

Connectez le cordon de l’alimentation sur le hub.

P1020369P1020368

Mise en place de la plaque de fermeture de pi-top

pi-top_livret_page027

P1020359

Sortez la plaque de fermeture, protégée par son papier. Vous pouvez maintenant ôter précautionneusement le papier (pour ne pas rayer la plaque).

P1020360

Le logo pi-top est gravé en relief dans la plaque :)

P1020362

Ce ressort dans la glissière (au dessus du hub) est destiné à bloquer la plaque.

P1020363

La plaque est munie d’une encoche correspondant au ressort de la glissière.

P1020364

Glissez la plaque dans son logement. Poussez-la à fond pour qu’elle se verrouille. Pour la retirer il suffit de la faire glisser dans l’autre sens.

P1020407

La plaque de fermeture en position.

Mise en place de la carte microSD sur le Raspberry Pi 3

P1020383

Sortez la carte microSD et son adaptateur SD. Je vous conseille d’en faire une copie avec Win32DidkImager avant de vous en servir ;)

P1020391

Glissez la carte dans le connecteur du Raspberry Pi (vous comprenez pourquoi la plaque de fermeture coulisse ?). Pour ma part j’ai choisi de démarrer la première fois sous Raspbian Jessie.

Première mise sous tension de pi-top

P1020372

Bouton A/M de pi-top

Le bouton A/M de pi-top est multi fonction… Il est muni d’une LED. Lorsque vous mettez la batterie en charge, cette LED pulse pour indiquer la charge de la batterie.

Mise sous tension

  • Appuyez 1 à 2 secondes : pi-top démarre

Mise hors tension

  • Appuyez 2 à 3 secondes : le Raspberry Pi est informé que vous voulez éteindre pi-top et il exécute la commande. pi-top s’éteint « proprement »
  • Avec la souris sélection Shutdown et validez
  • Arrêt forcé : appuyez 5 à 6secondes. Vous risquez de corrompre les données présentes sur la carte SD. pi-top s’éteint brutalement.
P1020376

La LED sous le bouton poussoir est allumée

P1020374

Appuyer sur le bouton poussoir

P1020392

Tout va bien ça démarre. Oh Zut ! j’avais oublié de vous dire que j’ai fait quelques essais « en l’air » pour tester avant le montage définitif ;)

Remise en place des caches sous pi-top

P1020397 - Copie

Lorsque tout fonctionne, retournez pi-top et remettez les caches en place. Faites attention, au milieu du châssis, les caches s’emboitent en quinconce

P1020380

Vous pouvez maintenant enlever la pellicule de protection de l’écran. Votre pi-top est prêt pour le service…

Conclusion

Nous voici arrivés au terme de ce premier article décrivant le montage de pi-top. Vous avez pu remarquer que c’est à la porté de tout un chacun. Il ne nécessite pas d’outillage particulier (les clés Allen nécessaires sont fournies de toute façon).

Vous pourrez l’équiper d’un Raspberry Pi 2 mais franchement vu les performances du RasPi 3 il n’y a pas à hésiter longtemps.

C’est une machine qu’on ne peut pas vraiment qualifier de « bon marché » (290€) mais pour les inconditionnels du Raspberry Pi (et j’en connais), elle permet d’emporter avec soi son nano-ordinateur préféré (1,5Kg le pi-top, 1,9 Kg avec l’alim). Le RasPi 3 avec son WiFi intégré ouvre de nombreuses portes pour des connexions faciles. La batterie m’a permis d’utiliser pi-top une dizaine d’heure en utilisation m’a semblé impressionnante mais ce n’étaient pas des tests objectifs 😉

L’écran de 13,3″ est confortable à l’utilisation, j’ai travaillé sur un projet sus EasyEDA sans problème. pi-top est fourni avec CEEDUniverse, un jeu multijoueur en ligne disponible sur la carte SD/microSD fournie. Il permet (en anglais) d’apprendre à coder et à construire des circuits en s’amusant !

Ce portable est disponible en France chez Kubii.

Les plus :

  • Avoir un ordinateur, un vrai à base de Raspberry Pi
  • Emmener son Raspberry Pi partout et pouvoir montrer ses capacités
  • La durée de vie de la batterie (à confirmer par des mesures plus précises mais pi-top a fonctionné de 9h du matin à 17h sans problème sur batterie)
  • Le système d’exploitation personnalisé (mais je l’ai fait tourner sous Raspbian aussi 🙂 )
  • Le poids de l’ensemble
  • Le silence… Pas de turbine de refroidissement ici 🙂
  • Le montage en kit qui est gratifiant quand on a terminé l’assemblage

Les moins :

  • La puissance limitée par rapport à un portable/ultra d’un prix voisin
  • Le port GPIO accessible via le hub n’est pas standard (j’en reparlerai dans un autre article)
  • Le choix d’une prise secteur non-standard pour l’alimentation
  • La batterie propriétaire non remplaçable
  • Les soucis d’inscription en ligne à partir de pi-top, un peu agaçants
  • Le clavier QWERTY (on s’y fait à la longue et ça devient vite un régal pour la programmation 😀 )
  • Pas de son… pour les vidéos et les jeux ça peut servir
    J’ai commandé un petit ampli à base de LM386, ça fera sans doute l’objet d’un ptit article 😉

Vidéo

 

Sources

 

 

Donnez la parole à votre Raspberry Pi

$
0
0

parole_250pxParfois les choses se télescopent comme dirait un astronome… Hier à Nevers un des visiteurs (radioamateur) sur les Premières Rencontres Nationales du Raspberry Pi prépare un relais (radio) et m’a demandé si le Raspberry Pi pouvait générer des messages. Les messages ne peuvent pas être enregistrés car il faut par exemple retourner la puissance du signal reçu ou la température… Sinon il faudrait enregistrer une quantité de messages… importante.

Synthèse vocale sur le Raspberry Pi

Vendredi j’avais acheté le numéro 193 de Linux Magazine France. Or ce numéro contient un article intitulé : « Il ne lui manque que la parole… ».

Profitant de cette aubaine, j’ai rebranché un Raspberry Pi (bin oui j’avais emmené tous mes joujoux à Nevers 🙂 ) et une enceinte. Juste pour le fun (loi de Gombretin oblige) j’avais fait tourner en boucle Big Buck Bunny sur HDMIPI pendant 2 jours en non stop, avec le son et cette enceinte. Arrivé à Nevers je rebranche le tout, je lance le film et pas de son ! bin oui ! Gombretin et Murphy se sont ligués contre moi. Pas moyen de récupérer le son. Là je viens de tout rebrancher. Devinez ? hihihi ça fonctionne ! Je suis vert 🙁

Bon revenons à nos moutons.

SVOX Pico TTS

La lecture de l’article (très intéressant) de Linux Magazine France m’a fait tester SVOX Pico TTS.

L’installation ne pose pas de problème particulier. Après les sempiternels

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

on passe à l’installation du synthétiseur vocal :

sudo apt-get install libttspico-utils

Et puis… c’est tout. C’est prêt

Un premier test : Vas y, cause

L’installation de Pico TTS  ajoute un utilitaire destiné à générer un fichier .wav à partir du texte :

pico2wave   -w   helloworld.wav    "Hello world, happy new year, my tailor is rich oups "

Bon, si vous avez d’autres idées pour la phrase, ne vous gênez pas 🙂

Voilà on obtient un fichier .wav avec une vois qui a quand même un fort accent américain…

Do you speak français ?

Non, sérieux… Vous imaginez un relais radioamateur français qui vous répond avec un accent du Michigan ? Voyons voir s’il est possible d’arranger ça. On peut régler la langue du synthétiseur. Il y a peu de langues disponibles

Le seul moyen d’avoir la liste des langues est d’en utiliser une qui ne figure pas dans la liste.

pi@raspi-7p-officiel:~/parole $ pico2wave -l fr-BE -w "Allez, une fois"
Unknown language: fr-BE
Valid languages:
en-US
en-GB
de-DE
es-ES
fr-FR
it-IT

Usage: pico2wave <words>
-w, --wave=filename.wav     Write output to this WAV file (extension SHOULD
be .wav)
-l, --lang=lang             Language (default: "en-US")

Help options:
-?, --help                  Show this help message
--usage                 Display brief usage message

Bon, on voit qu’il n’y a ni le Mandarin, ni le serbo-croate mais au moins on trouve le français ! il faudra utiliser fr-FR pour que le RasPi s’exprime dans la langue de Molière.

On teste ?

pico2wave  -l  fr-FR  -w  framboise.wav  "Bienvenue sur framboise trois quatorze !"

Cela génère un fichier framboise.wav qu’on peut écouter :

pi@raspi-7p-officiel:~/parole $ omxplayer -o local framboise.wav                Audio codec pcm_s16le channels 1 samplerate 16000 bitspersample 16
Subtitle count: 0, state: off, index: 1, delay: 0
have a nice day

Sortir le son directement sur le jack audio

C’est une peu contraignant de devoir créer un fichier .wav à chaque fois, puis de l’écouter avec omxplayer.
Comme tout bon informaticien, je suis un « bon » fainéant. Je ne vais pas refaire des dizaines de fois la même suite de commandes. J’applique le principe : « Si tu dois écrire plus de deux fois les mêmes commandes, écris un script »
La revue Linux Magazine France propose un script qui fonctionne très bien.
J’ai créé un fichier dit.sh

nano dit.sh

Ajoutez ces lignes dans le fichier, enregistrez le (CTRL X)

#!/bin/bash
pico2wave -l fr-FR -w /tmp/test.wav "$1"
aplay -q /tmp/test.wav
rm /tmp/test.wav

Le fichier .wav est créé de façon temporaire, lu, puis supprimé. $1 représente la phrase que vous passerez en paramètre sur la ligne de commande.

Rendez le programme exécutable.

sudo chmod 755 dit.sh

Si vous ne voyez pas à quoi ça sert, lisez l’article sur les droits Linux, indispensables si vous voulez savoir comment modifier les droits des fichiers et répertoires…

Réglage du volume

La sortie peut sembler un peu faible, vous pouvez modifier le niveau sonore en réglant le volume. Non, non, ne cherchez pas le bouton qu’il faut tourner, on est en ligne de commande !

amixer sset 'PCM' 95%

Vous pouvez aller jusque 100%… après le « bouton » se bloque 🙂

Quelques tests

 ./dit.sh "La température est de douze virgule six degrés "
 ./dit.sh "Votre signal arrive esse sept sur le relais "
 ./dit.sh "Désolé F1GYT, le relais est actuellement en maintenance "

 

Juste pour vous amuser essayez « La température est de 6,8°C » ou encore « La distance est de 35km », « vous pesez 97kg » (ouais je sais…), « le RaspberryPi pèse environ 45g et coûte 40€ », « le disque dur pidrive a une capacité de 314Mo », « nous sommes le 1/5/2016 », « il est 22h30 » etc…
Pico TTS lit parfaitement ces phrases avec les unités 🙂

Et si voulez lire le manuel (si, si, c’est bien, RTFM) il est disponible en ligne.

 

Conclusion

Un grand merci à Linux Magazine France dont je vous conseille la lecture. Vous y trouverez également les informations pour installe X11VNC ou encore les bases du QR Code.

De nombreuses applications utilisent la synthèse vocale, mais c’est souvent intégré à des distributions ou à des applications. Dans le domaine de la robotique, de la domotique ou de l’alarme vous pouvez avoir besoin de donner la parole à votre framboise. Vous avez ici les bases pour rendre votre RasPi bavard. N’en abusez quand même pas, au bout d’un moment on n’a qu’une envie… Débrancher le haut -parleur 😉

Il faut parfois jongler avec l’orthographe pour arriver à obtenir le son voulu mais ce n’est pas trop compliqué (pour les fois où j’ai eu à le faire). Je trouve le son d’une qualité tout à fait acceptable pour une voix synthétique. N’hésitez pas à dire ce que vous en pensez dans les commentaires 🙂

Pour répondre à la question posée hier à Nevers : Oui, en plus de gérer le fonctionnement du relais, pourquoi ne pas confier à un Raspberry Pi la génération des messages de service ?

Sources

Mini Maker Faire de Lyon 28 et 29 mai 2016

$
0
0

MFL_250pxVenez célébrer l’imagination, la créativité, la science, l’ingéniosité, le talent, la connaissance et le partage en participant à la 1ère Lyon Mini Maker Faire.
Maker Faire est un mouvement international regroupant artisans, inventeurs, artistes, étudiants et ingénieurs autour de la culture Do it yourself (DIY = Faîtes le vous-même ou encore fézitoimême).

C’est quoi un maker ?

Si vous ne le savez pas (encore) je vous invite à lire l’article que j’avais écrit pour Makers Time, la revue distribuée début mai 2015 à la  première Maker Faire de Paris 🙂

MakerFaire-byMathildeViana16

« Si vous vous êtes déjà fait traiter de « Sacré bidouilleur », « Super bricoleur », si on vous a dit que vous aviez « des mains en or » et qu’en plus vous aimez partager vos trouvailles, vos inventions… Alors vous êtes sans doute un « Maker » qui s’ignore ! » – framboise314

Maker Faire de Lyon

affiche_MFL_01

Comment la Maker Faire arrive à Lyon ?

flyer_MFL_01

Elle été amené à Lyon par Maxime Vallet, fondateur de la société Evotion, le projet est coproduit par You Factory, et soutenu par Leroy Merlin et le Pôle Pixel.

MFP15_Darnel LINDOR_Darnel LINDOR-379

Et si vous exposiez ?

MFP15_Darnel LINDOR_Darnel LINDOR-262

L’appel aux makers, c’est à dire l’ouverture des inscriptions pour les créateurs souhaitant exposer leurs réalisations, sera ouvert le 23 mars, et l’annonce officielle des makers exposants aura lieu le 15 mai.

MFP15_Darnel LINDOR_Darnel LINDOR-385

L’événement se veut familial et accessible à tous. Au programme ateliers, présentations et conférences autour de thèmes très variés tels que la robotique, l’impression 3D ou encore les loisirs créatifs.

Mini Maker Faire Saint-Malo_Darnel LINDOR-30Final

MFL_FB

Toute les infos utiles pour vous rendre à Lyon Mini Maker Faire !

Mini Maker Faire Saint-Malo_Darnel LINDOR-78Final

QUAND ?

les 28 & 29 mai 2016

20140622_150409

Où ?

Pôle Pixel
24 rue Emile Decorps
69100 VILLEURBANNE

HORAIRES :

10h00 – 18h00

BILLETTERIE

A venir très prochainement…

Besoin de plus d’infos ?

N’hésitez pas à contacter l’organisation : contact@makerfairelyon.com

MFL_logo

Gagnez une entrée sur framboise314.fr

La Maker Faire de Lyon offre cinq places (sous forme de code à rentrer dans la billetterie) pour vous permettre d’assister à cette première.

Pour participer il suffit de laisser un commentaire en indiquant si vous souhaitez participer au tirage au sort. L’idée c’est de distribuer ces 5 entrées à des lecteurs de framboise314.fr qui peuvent se rendre à Lyon les 28 & 29 mai. Si vous ne pouvez pas y aller vous pouvez laisser un commentaire en indiquant que vous ne participez pas 🙂

La date du tirage sera indiquée ultérieurement (mais bon, ce sera avant la Make Faire 😉 )

Sources

Infos

J’ai testé pour vous : La caméra v2 du Raspberry Pi : 8 mégapixels

$
0
0

camera_v2_250pxElle est arrivée en fin de semaine passée. La caméra Raspberry Pi v2 avec sa définition de 8 mégapixels est pleine de promesses. Je l’ai installée sur mon stand aux Premières Rencontres Nationales Raspberry Pi de Nevers.
La première fois que je l’ai mise sous tension, sur mon établi, elle filmait ma « troisième main » et j’ai juste fait waouuu !
A Nevers en contre jour elle s’est bien comportée mais il y a avait un je ne sais quoi de David Hamilton dans les images… (mais si David Hamilton, le gars qui nettoyait son objectif avec une tranche de pâté 🙂 )

Premiers essais de la caméra 8 mégapixels Raspberry Pi v2

Un banc test vite fait

Pour faciliter les tests j’ai fabriqué « vite fait » un « banc test » avec un bout de carton plume, un cutter et quelques gouttes de colle cyanoacrylate.

banc_test_face_ar

Le « banc test » un Raspberry Pi 2 et deux emplacements de caméras

banc_test_face avant

La face avant du « banc test »

Images de la caméra ancien modèle 5Mpx

On commence par l’ancienne caméra. Les images ci-dessous sont en plein format cliquez dessus pour les agrandir.

5M_01_600px

Cliquez pour agrandir

5M_02_600px

Cliquez pour agrandir

Et pour mieux se rendre compte un petit crop (un morceau d’image découpé dans l’image en taille réelle et présenté tel quel – 600×450 px environ)

crop_5M_02

Un crop dans l’image de la caméra 5 Mpx

La même chose en 8 Mpx

8M_02_600px

Cliquer pour agrandir

8M_01_600px

Cliquer pour agrandir

Et là je me suis dit, j’ai de la buée sur les lunettes, ou quoi ?
Un coup de zoom sur l’image confirme la première impression, d’où l’effet Hamilton dont je parlais au début. Vérification faite, pas de buée sur les lunettes … Alors d’où vient cette impression de « pas net » ?

Réglé sur l’infini ?

Un test rapide, je dirige la caméra vers le rideau qui garnit la fenêtre par laquelle je filme l’extérieur et…

crop_8M_03_-ààpx.

Boudiou à une trentaine/quarantaine de centimètres (j’ai pas mesuré) c’est net !

Et si le coupable c’était…

objectif_camera_v2Lui ! L’objectif de la caméra. Se pourrait-il qu’il ait été mal réglé à la fabrication ?
Normalement il doit plus ou moins être réglé en usine sur l’hyperfocale c’est à dire que l’image devrait être nette environ de 1m à l’infini. Ça n’a pas l’air d’être le cas ici. Cette caméra a du passer à côté du banc de réglage 🙂
Je m’empare d’une petite pince et j’attaque la bête. Après plusieurs dérapages (il n’y a pas beaucoup de prise) l’objectif tourne. Je mets l’image en preview (prévisualisation) et depuis la fenêtre avec un œil sur l’écran, une main pour tenir la pince, l’autre pour bloquer la caméra… je règle au mieux en tournant l’objectif.

Nota : Si vous avez une source pour trouver l’outil adapté à ce type d’objectif, je suis preneur

Avec l’objectif réglé

Attention, je le redis, je n’ai pas réglé l’objectif de façon parfaite, j’ai fait au mieux. J’ai fait une estimation pour que l’image me semble nette sur l’écran (à plus d’1,50m). Il faudra que je revienne sur le réglage, mais franchement avec une pince, monseigneur, c’est la galère…

8M_apres reglage_obj_600px

Caméra 8Mpx après réglage de l’objectif « à la louche »

crop_8M_02_cadre.

La zone sélectionnée pour le « crop » – c’est la photo prise avant réglage de l’objectif

crop_8M_04.

On voit que le réglage du focus de l’objectif n’est pas encore parfait, mais quand même l’amélioration de l’image est conséquente.

Vidéo

 

Conclusion

Ma première réaction était juste, l’image de cette caméra est meilleure que celle de l’ancienne caméra v1 (encore heureux !). Le fait que j’ai démarré la caméra sur mon établi et qu’elle filmait alors un objet proche a masqué le déréglage de la mise au point. Je n’ai pas eu de chance avec mon objectif mal réglé, mais ça a vite été rattrapé.

mire1

Je vais peaufiner le réglage en filmant une mire et normalement tout va rentrer dans l’ordre. J’espère avoir fait partie de ceux qui ont « essuyé les plâtres » et que les autres utilisateurs de la caméra n’auront pas ce genre de souci qui se règle quand même aisément.

mire2

Sources

Camera Module v2

PXFmini, un pilote pour votre Drone

$
0
0

PXFmini_01_250pxLorsque Marta, la Responsable des ventes de Erle Robotics m’a contacté, je n’avais jamais entendu parler de cette société. Cette entreprise est située à Bilbao, au Pays Basque espagnol.
Le produit que la société voulait présenter sur framboise314 s’appelle PXFMini. Il  s’agit « tout simplement » d’un auto-pilote pour drones ou autres véhicules, conçu pour le Raspberry Pi.

PXFMini, un pilote pour votre drone

 pfxmini_boite

Présentation de la carte PXFMini

La PXFmini est une carte d’extension  de « Pilote Automatique » pour le Raspberry Pi qui vous permet de créer un pilote automatique prêt-à-voler. Elle supporte Dronecode.

PXFmini-1_600px

Cette carte a été conçue spécialement pour le Raspberry Pi zéro, mais elle est également compatible avec les cartes suivantes:

– Raspberry Pi
– Raspberry Pi 2
– Raspberry Pi Zero
– BananaPi
– Orange Pi
– Odroid-C1
– Odroid-C1+

Le PXFmini comprend un connecteur, les entretoises et la visserie nécessaires pour le fixer au Raspberry Pi Zero.

PXFmini_raspi_600px

A gauche PXFMini sur un Raspberry Pi Zero, à droite sur Raspberry Pi 3

Si vous envisagez de fixer le PXFmini à d’autres nano-ordinateurs prévoyez d’utiliser un connecteur comme le SSQ-120-02-T-D.

Les capteurs et la connectique de la PXFMini

La carte PXFmini pèse 15 grammes et intègre toute l’électronique nécessaire pour pouvoir se connecter à la plupart des composants existants pour drones grâce à ses ports I2C et UART.

PXFmini_intro2_600px

La carte PXFmini comprend un accéléromètre 3 axes, un gyroscope 3 axes, une boussole numérique 3 axes, un capteur de pression, un capteur de température et un ADC.

Dimensions de la PXFMini

PXFmini_intro2_dimensions_600px

Elle est équipé des nouveaux connecteurs JST GH (adoptés par la Fondation Droncode).

Caractéristiques de la PXFMini

PXFmini_caracteristiques

Un drone avec PXFMini

Vous trouverez la description d’un drone construit avec la carte PXFMini sur Hackster.

drone_PXFminiConstruit autour d’un FPV250 de HobbyKing ce drone est piloté par un Raspberry Pi Zero et par la carte PXFMini.

L’assemblage des deux cartes est décrit ci-dessous, ainsi que dans une vidéo :

pxfmini_assemblage_pizero

Une fois ces opérations réalisées et le système d’exploitation Installé, il ne reste qu’à faire voler le drone.

FPV250Pensez quand même à sécuriser la carte microSD, avec les vibrations d’un drone, même bien équilibré, ça me fait un peu peur de la voir juste insérée dans le connecteur 😯  .

et voilà le résultat :

 

Les accessoires

Erle Robotics propose toute une gamme d’accessoires pour accompagner ses drones, ça va du GPS au LIDAR en passant par la caméra de positionnement…

erle-gps2

GPS + compas

new_compass

GPS + compas + accessoires de montage

lidar_rangefinder

Lidar

PX4FLOW

Caméra de positionnement

etc…

Alimentation

L’alimentation peut se faire de 3 façons :

PXFmini_Power_modes_ESC

Alimentation par l’ESC

PXFmini_Power_modes_powermodule

Alimentation par le Power Module développé par Erle Robotics

PXFmini_Power_modes_USB

Alimentation classique par le port micro USB

Connectique

PXFmini_Components

Malgré sa (toute petite) taille, la PXFMini propose un grand nombre de connecteurs. Il y a déjà les 8 sorties PWM auxquelles s’ajoutent une prise d’alimentation,  2 ports I2C et un port UART équipés des connecteurs JST GH.

On peut relier les divers périphériques sur ces ports :

Hardware_telemetry

Connexion d’un émetteur de télémétrie

Hardware_GPS

Connexion d’un GPS-compas

Schémas de PXFMini en open source

PXFmini_OpenDesign_600pxLes schémas de la carte sont disponibles sur le site Erle Robotics. Très pratique pour comprendre comment fonctionne la carte. Par contre ne cherchez pas les circuits imprimés, Erle Robotics a préservé sa fabrication en préférant ne pas les diffuser.

PXFmini_schema_600px

Par contre les OS à base de Debian et patches RT (Real Time) ne sont disponibles que pour les clients qui en font la demande. Je vous rassure c’est tout à fait Normal comme l’indique cette citation du site Debian : « Quand nous utilisons le mot « libre » (« free » en anglais), nous nous référons à la liberté du logiciel, et non au fait qu’il ne coûte rien.« 

La licence est disponible ici.

Conclusion

Un auto-pilote intéressant pour tous ceux qui se lancent dans la construction d’un drone. J’aurais aimé tester le produit (mon drone aussi !) mais la politique d’Erle Robotics (que je comprends très bien) est de ne fournir un produit en test qu’aux participants à leur forum :

« Dear François,
I’m glad to hear you have interest in our PXFmini, unfortunately we do not give away material without previous contributions.
Feel free to jump into our forum and introduce yourself and what you can add to the community.
I’ll be happy discussing whether we can send you a unit or not after reviewing your contributions.
Regards,
Víctor
CTO & Co-Founder« 

De fait, je n’ai pas trop le temps de participer au forum d’Erle Robotics et il me semble que pour aider les demandeurs, il est bien d’avoir pu auparavant tester et utiliser le produit 🙂

Quoiqu’il en soit cet auto-pilote couplé à un Raspberry Pi Zero devrait être à même d’offrir des performances étonnantes. A espérer qu’il trouvera un distributeur en France…

Autres produits d’Erle robotics

J’ai bien entendu parcouru le site d’Erle Robotics et découvert une large gamme de produits (parfois un peu chers à mon goût) :

Erle-Brain 2

erle_brain2

Erle-Brain2_Specs

Cliquez pour aller sur la page de Erle-Brain2

Construit autour d’un Raspberry Pi équipé d’une carte additionnelle, ce « Cerveau » propose une solution complète pour piloter un engin volant, dans moins de 100g.

Erle-Copter

ErleCopter_W1

Un quadcopter équipé ici d’un Erle-Brain2 sans caméra

Erle-Hexacopter

ErleHexa_W3

Un hexacopter équipé ici d’un Erle-Brain2 avec caméra

Erle-Spider

ErleSpider_W1

Une araignée robot costaude

Erle-Rover

ErleRover_W4

Un véhicule terrestre équipé d’un Erle-Brain2 sans caméra

Conclusion

Erle-Robotics propose une large gamme de robots et de systèmes de contrôle, tous compatibles entre eux. A mon avis les tarifs pratiqués les destinent plus aux chercheurs et expérimentateurs en robotique qu’aux amateurs passionnés et peu argentés.

L’utilisation de noyau Linux intégrant les fonctionnalités temps réel ouvre des perspectives intéressantes pour le contrôle d’engins mobiles.

Si vous avez utilisé un de ces produits, n’hésitez pas à mettre un commentaire en bas de cette page pour dire ce que vous en pensez…

Sources

Viewing all 1015 articles
Browse latest View live