Quantcast
Channel: Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française….
Viewing all 1014 articles
Browse latest View live

Partager un répertoire sous Jessie avec Samba

$
0
0

raspi_partage_samba_250pxQui n’a pas pesté au moment de transférer des fichiers entre sa machine de bureau et un Raspberry Pi connecté uniquement à une prise Ethernet, voire une clé Wi-Fi USB ?
Que celui qui n’a jamais râlé me jette la première framboise ! Il est possible de créer un partage entre le Raspberry Pi et une machine Linux ou Windows rapidement, ce qui facilite le transfert de fichiers multimédia, de programmes…

Partage de répertoire avec Samba sous Jessie

On se fait une petite Samba ?

raspberry-pi-samba-shareC’est vrai que début février c’est l’époque des carnavals et que quand on parle de Samba, on pense plutôt à des cariocas emplumées dansant dans les rues de Rio. Eh bien au risque de vous décevoir ce n’est pas le sujet de cet article…
Samba est un logiciel d’interopérabilité qui permet à des ordinateurs Unix/Linux de mettre à disposition des imprimantes et des fichiers dans des réseaux Windows, en mettant en œuvre le protocole SMB/CIFS de Microsoft. (Source Wikipedia)

Attention, la mise en place de ce partage avec le mode opératoire décrit ne procure aucune sécurité. Ne l’utilisez que pour connecter un Raspberry Pi en interne à votre réseau local, surtout pas sur Internet ! Imaginez que des hackers russes ou chinois viennent dérober des infos sur votre RasPi :)

shared-folder

Rappel sur les priorités

Samba permet différents types d’autorisations. Essayez de vous rappeler ces deux petites choses à propos des autorisations UNIX/Linux et Samba.

  • Les autorisations système de Linux (rwx) sont prioritaires sur les autorisations Samba. Par exemple, si un répertoire n’a pas la permission d’écriture sous Linux, le fait d’ajouter writeable = yes dans le fichier de configuration de samba (smb.conf) ne permettra pas d’écrire dans un répertoire partagé avec Samba.
  • L’autorisation du système de fichiers est prioritaire par rapport à l’autorisation Samba. Par exemple, si un système de fichiers est monté en lecture seule, le fait d’ajouter
    writeable = yes dans le fichier de configuration de samba (smb.conf) ne permettra pas d’écrire dans un répertoire partagé avec Samba.

Gardez ces priorités en tête de nombreux RasPiNautes qui installent Samba râlent parce que « ça marche pas ! » et ils oublient les vérifications élémentaires.

raspi_partage_samba_FB

Installer Samba

Comme toujours avant une installation, pensez à faire une mise à jour du système. Ça ne peut pas faire de mal.

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

On peut maintenant passer à l’installation de Samba :

sudo apt-get install samba samba-common-bin

Par sécurité, faites une copie de sauvegarde du fichier de configuration par défaut de Samba (on ne sait jamais..) :

sudo cp /etc/samba/smb.conf /etc/samba/smb.conf.org

Bon, c’est mon habitude de garder les fichiers originaux avec une extension .org mais rien ne vous empêche de les appeler .old, .back ou… tout ce que vous voulez

samba_linux_windoq

Allez on va aller tartouiller dans le fichier de configuration de Samba : Trouvez les lignes et décommentez les (enlevez les # du début de ligne des deux dernières lignes uniquement)

# The specific set of interfaces / networks to bind to
# This can be either the interface name or an IP address/netmask;
# interface names are normally preferred
interfaces = 127.0.0.0/8 eth0
bind interfaces only = yes

Samba sera lié (bind) à la machine locale (127.0.0.0) et à l’interface eth0 (le port Ethernet du Raspberry Pi).

Maintenant rendez vous à la fin du fichier… oui, tout en bas et ajoutez :

[Partage]
comment = Partage Samba sur Raspberry Pi
path = /home/pi/partage
writable = yes
guest ok = yes
guest only = yes
create mode = 0777
directory mode = 0777
share modes = yes 
  • comment : c’est une brève description du dossier de partage. Adaptez-le à vos besoins.
  • path : c’est l’emplacement du dossier à partager. Cet exemple utilise /home/pi/partage
  • writable : les utilisateurs pourront écrire
  • guest ok : permet aux clients de se connecter au répertoire partagé sans fournir de mot de passe.
  • 0777 quand un fichier/dossier est créé, les droits appliqués permettent à tout un chacun de lire ou d’écrire. (avec le mask vous aurez rwxrw-rw- sur un fichier créé et rwxrwxrwx sur un répertoire créé). Si ça ne vous dit rien lisez cet article

Redémarrez Samba sous (Jessie):

 sudo systemctl restart smbd.service

Trouver le partage sur la machine Windows

Dans l’explorateur

samba_reseau_windowsOuvrez un Explorateur de fichiers, dans la rubrique Réseaux (à gauche) vous voyez apparaitre un ordinateur nommé… RASPBERRYPI. Cliquez sur ce nom et le partage est visible dans la fenêtre de droite.

Ouvrez le partage et… testez !

RaspberryPiSamba

Pour les tests j’ai créé des fichiers depuis la machine Windows et envoyé ensuite BigBuckBunny (le film) sur le RasPi :

transfert_samba_600px

Dans la fenêtre « Exécuter »

On peut aussi lancer la connexion depuis la fenêtre Exécuter :

samba_executerSaisissez l’adresse du RasPi suivi du nom de partage avec la syntaxe ci-dessus, vous aboutirez sur une fenêtre donnant accès au partage.

Conclusion

Avec ce partage Samba vite mis en place sur le Raspberry Pi, vous ouvrez un accès bien pratique pour faire des tests ou des transferts de données.

On peut certainement faire mieux et plus simple mais… ça marche. Si vous avez mieux, les commentaires vous tendent les bras.

A nouveau, n’utilisez ce tutoriel que si votre Raspberry Pi n’est pas connecté à Internet.

Sources


Un écran de portable pour le Raspberry Pi

$
0
0

image5_250pxMi-janvier, Serge m’avait contacté : Il aurait aimé réutiliser l’écran LCD d’un vieux PC portable DELL XPS 12. Il aurait voulu connecter cet écran mais le câble était différent de celui du port DSI…
Je lui ai demandé de regarder s’il pouvait identifier l’écran lui-même, ce qu’il a rapidement fait. c’était un modèle Toshiba 12.1 WXGA – LTD21EXPD. Avec cette info il fut possible de retrouver un kit permettant de servir d’intermédiaire entre la sortie HDMI du Raspberry Pi et l’écran dont Serge disposait.

Un écran de PC portable pour le Raspberry Pi

Le problème de Serge, réutiliser l’écran d’un PC portable HS est un classique, je lui ai donc demandé, s’il parvenait à le résoudre de rédiger un article pour les lecteurs du blog. Il a accepté et voici le compte-rendu de son aventure… Je laisse la parole à Serge.

Adaptation d’un écran de portable à un Raspberry Pi

Le contexte

Je souhaitais pouvoir utiliser l’écran LCD d’un vieux laptop DELL XPS 12 tombé en carafe. Pour l’écran, C’est un toshiba 12′ avec du LVDS https://fr.wikipedia.org/wiki/Low_Voltage_Differential_Signaling et c’est la taille que je souhaitait avoir pour mes Rasp ou en 2ème écran sur mon PC.
J’ai donc acheté sur EBay, à tout hasard, un kit carte contrôleur NT68676 à 36$, non sans avoir demandé conseils à l’ami François. Je voulais avoir le cœur net, prêt à jeter toutes les pièces de récup que je stocke depuis longtemps, si cela ne fonctionnait pas.

La livraison et le déballage

image1Livré en moins de 2 semaines, Voici le paquet.

Certes ce n’est pas du Philippe Starck, mais ca fait pour ce que cela doit faire.. une livraison <<safe>>. Tout est conditionné dans du papier à bulles. A priori il y a des câbles… Est-ce que ce sont les bons? Ça y ressemble!

image2Bref rien de palpitant… Par contre là ou ça palpite c’est qu’il n’y a pas de mode d’emploi. Je cherche donc sur Internet et je trouve le datasheet. Je n’apprends rien sur le câblage mais je découvre qu’il faut du 12V = avec le positif au centre. Je trouve également un tuto sur http://electroniqueamateur.blogspot.fr/2014/03/transformation-dun-vieil-ecran.html. Coup de chance j’ai un un vieux transfo mais pas avec la bonne connectique. 2ème coup de chance j’ai la connectique! (note de framboise314 : quand je dis que « ça peut encore servir… » personne ne me croit :) )

L’installation

image3Alors là c’est du rapide! Ne pas se tromper dans le sens du connecteur mais en fait il y a un détrompeur… J’allume (non sans avoir au préalable mis un petit coup de fer à souder pour avoir le bon connecteur pour l’alimentation. (Si pas un peu de soudure, c’est que ce n’est pas très intéressant!)

Le test

Je branche la Raspberry et hop ça démarre, l’écran bouge.. quoi que très sombre, mais vraiment très sombre.. presque noir.. noir! J’essaye d’éclaircir en utilisant le menu intégré, mais non! ça reste noir. Pourtant je vois bien l’affichage du boot et le prompt du login, mais de travers, lecture rasante, presque pas de contraste… Je pense que mon alim n’est pas suffisante. J’en sorts une vieille de 80w d’un ex PC. Re de nouveau un petit coup de fer à souder pour le connecteur ( ça commence à être rigolo). Je suis à un peu plus de 12V… Je branche mais toujours pareil : noir!
image4Là je me creuse la tête et je relis le datasheet et le tuto. Dans le tuto, il parle d’inverter pour le retro-éclairage.. Mais c’est mon problème ça! Y a pas de lumière!!! et comme je n’y connais pas grand chose, je cherche. Quand tout d’un coup je m’aperçois que sur les photos de l’inverter sur le tuto, il y a 2 fils… Ha donc ça se branche aussi sur l’écran! Je cherche donc ce qui pourrait bien être un inverter sur les restes du laptop. Il y a quelque chose qui y ressemble avec effectivement 2 fils qui vont vers l’écran.

Je branche sur mon inverter , j’essaye, et ca marche!!!

image5

Après j’ai fait un peu bricolo pour que cela soit « propre » et que l’écran soit manipulable. j’ai récupéré que la partie châssis de l’écran, et j’ai mis à la poubelle la base.
Ici la face avant avec les boutons de sélection pour le menu.

image6

Et là, la face arrière :

image7

Conclusion :

Le montage est très simple mais avec un mode d’emploi cela aurait été, en plus, facile. J’ai maintenant un « bel » écran pour ma Raspberry.
Si vous vous lancez dans l’aventure il faut bien récupérer la référence de l’écran pour commander le Kit. Elle est généralement inscrite au dos du LCD… et n’oubliez pas de brancher l’inverter!

Merci pour ce compte-rendu, Serge ! Pendant qu’on y est je vais rajouter quelques infos pour ceux qui seraient tentés par l’aventure 😉

Qu’est ce qu’on trouve sur Internet ?

Je me suis rendu dans la boutique e-qstore (publicité gratuite et totalement désintéressée !) où j’ai retrouvé un kit vidéo avec des infos :

kit_NT68676Pour 36$ vous trouvez une carte de conversion vidéo (HDMI+DVI+VGA+Audio), un inverter (chargé de fournir la haute tension à la dalle d’éclairage du LCD) et les câbles.

C’est un kit contrôleur LCD simple à utiliser qui est utilisé pour transformer un écran LCD récupéré dans un moniteur de bureau ou un PC portable. Il vous permet de réutiliser votre LCD au lieu de le jeter.

Il prend en charge la majeure partie des panneaux LCD de 12.1 « à 55 » possédant une interface LVDS et une résolution inférieure à 2048×1152. c’est un kit plug & play (tu branches, ça marche!) : pas besoin de soudure. Important : pensez à communiquer la référence de votre modèle de LCD avant de passer commande, cela permet de recevoir le kit adapté à votre besoin.

Comment trouver le numéro de modèle du LCD ? Voyez l’image ci-dessous :

Lcd_model_numberCe sont des modèles LTN154P1-L01, LP150X05(A2)(C1), LP171WP4(TL)(B1)and N154I2-L02 . Et leurs tailles sont 15.4″, 15″, 17.1″ and 15.4″

La carte Contrôleur LCD  M.NT68676.2A

NT68676_carte

La carte M.NT68676.2A est une carte de commande du moniteur, elle peut piloter des écrans  LED / LCD avec une résolution maximale de 2048×1152. Elle peut se synchroniser avec l’ordinateur automatiquement. La synchronisation requiert des signaux de synchronisation horizontale et verticale séparés. La carte peut prendre en charge simultanément le contrôle de contraste dynamique, une entrée casque et une commande de volume numérique. Elle mesure 139mmX58mmX17mm.

NT68676_connecteurs

Caractéristiques

NT68676_caracteristiques

Les inverters (alimentation de la dalle du LCD)

NT68676_inverterIl y a 3 modèles d’inverters disponibles dans les 36$. Si le modèle est différent, ce sera plus cher. Se renseigner auprès du vendeur…

Conclusion

Un grand merci à Serge pour son article qui va sûrement donner des idées à tous ceux qui ont un vieux portable qui traine ou des écrans de récup…

Si vous connaissez d’autres fournisseurs pour ce genre de matériel n’hésitez pas à les mentionner dans les commentaires ci-dessous (oui, sur framboise314 on peut mettre un lien dans le commentaire :) ).. Et si comme serge vous adaptez un écran au Raspberry Pi, pourquoi ne pas présenter votre réalisation ?

Sources

Raspian Jessie nouvelle version avec openGL

$
0
0

jessie_openGLCertains d’entre vous ont peut-être vu qu’une nouvelle version de Raspbian est disponible sur la page de téléchargement de raspberrypi.org. Elle intègre principalement des mises à jour et des corrections de bugs par rapport à l’image précédente de Raspbian Jessie – mais il y a une nouvelle fonctionnalité qui pourrait en intéresser plus d’un… Mais avant d’en arriver là, voici un résumé des autres changements.
Traduction d’un article de Simon Long paru sur le blog de la Fondation :

Raspbian Jessie : les nouveautés

Nouvelles versions des applications

Il y a de nouvelles versions de la plupart des applications standard :

  • Sonic Pi est maintenant en version 2.9. Une liste complète des changements se trouve dans la section Historique de la fenêtre Info de Sonic Pi, mais il y a surtout deux nouvelles fonctions d’effets, un nouveau système d’enregistrement, et l’inclusion de tous les articles écrits par Sam Aaron pour le magazine MAGPI dans le cadre des tutoriels en ligne.
    sonicpi
  • Scratch est maintenant en version 20160115. Cela améliore les capacités d’entrée de son, le support du kit robotique CamJam EduKit 3, du PWM de base sur le GPIO, et diverses améliorations à l’écran, y compris le redimensionnement des polices.
    ScratchBlogLogo
  • Mathematica est en version 10.3. Elle améliore la prise en compte d’un ensemble plus large de fonctionnalités décrits en détail dans « Introduction au langage Wolfram », le livre de Stephen Wolfram. Elle prend également en charge l’utilisation de la carte Sense HAT, ajoute l’interfaçage avec Arduino, et comprend de nombreuses nouvelles fonctions de Mathematica.
    wolfram-mathematica-10
  • Node-RED est maintenant en version 12.5 – cela n’ajoute aucune nouvelle fonctionnalité importante, mais corrige un certain nombre de bugs et contient quelques améliorations de performances internes.
    node-red-ui

Nouvelles versions des bibliothèques

  • WiringPi a été mis à jour en version 2.31, qui permet l’accès aux broches GPIO par des applications qui utilisent la bibliothèque, sans avoir besoin d’utiliser sudo. Pour plus de détails, voir le site WiringPi.
  • La bibliothèque RPi.GPIO Python a été mise à jour en version 0.6.1. Celle-ci inclut quelques corrections de bugs qui ont affecté la nouvelle bibliothèque GPIO Zero.
  • La plate-forme Java a été mise à jour en version 8, update 65.

Correction de bugs

L’icône de volume/audio sur la barre des tâches est désormais compatible avec une large gamme de périphériques audio USB – des personnes ayant affirmé qu’il était impossible d’utiliser des périphériques audio USB comme sortie par défaut. En raison de la façon dont le système ALSA fonctionne, il est très difficile de le rendre complètement infaillible, mais la nouvelle version devrait fonctionner avec un choix beaucoup plus large de produits qu’auparavant.

alsamixer1L’éditeur de menu principal permet maintenant de créer de nouveaux menus. Dans les versions antérieures, en raison d’un problème avec la façon dont l’environnement de bureau LXDE interprétait ses fichiers de configuration, la création d’un nouveau menu faisait que tous les autres menus disparaissaient – cela devrait maintenant fonctionner correctement.

editeur_menuLe Raspberry Pi Configuration GUI et l’application raspi-config en ligne de commande proposent maintenant les options d’overclocking correctes sur tous les modèles Pi 1, Pi 2 et Pi Zéro. Il y a aussi des traductions actualisées par la communauté – un grand merci aux traducteurs!config_gui

La commande ping ne nécessite plus d’être sudo.

Raspbian Jessie : pilote openGL

Une dernière chose …

Normalement les changements ci-dessus vous seront utiles, mais Raspbian ressemblera toujours à peu près à celui qui est sorti en Novembre. Cependant la Fondation a travaillé sur autre chose dans les coulisses de cette version : ce ne sera pas intéressant pour certains utilisateurs, mais pour d’autres ce sera très utile..

Dans cette version, il y a un pilote OpenGL expérimental qui utilise le GPU pour fournir une accélération matérielle. Il est désactivé par défaut – si vous voulez l’activer, vous pouvez le trouver dans la version en ligne de commande raspi-config, sous la rubrique Avanced Options-> GL driver. En raison des exigences en terme de mémoire, il ne fonctionnera pas sur les anciens Pi 1 ou sur les récents Zéro Pi qui ont 512 Mo de mémoire ou moins – il ne fonctionnera qu’avec le seul Raspberry Pi 2. (raspi-config ne permet l’activation que sur un Raspberry Pi 2 ; Notez que si vous l’activez sur un Raspberry Pi 2 et que vous passez ensuite cette carte SD dans un Raspberry Pi Pi 1 ou Zéro, le Raspberry Pi ne démarrera pas.)

Si vous ne souhaitez pas utiliser cette option, le système n’offre pas le support OpenGL, mais il utilise un moteur de rendu logiciel très lent, ce qui rend les applications OpenGL même les plus élémentaires à peu près inutilisable. La version utilisant l’accélération matérielle est beaucoup plus rapide, et quelques jeux OpenGL sont  jouables sur le Raspberry Pi de façon tout à fait correcte.

glxgears : la démo

Comme démonstration rapide de l’effet du pilote, essayez d’installer le paquet mesa-utils avec la commande

sudo apt-get install mesa-utils

Cela installe un programme de démo OpenGL simple appelé glxgears qui montre trois roues dentées en action. Pour l’exécuter, tapez

glxgears

Avec le moteur de rendu logiciel standard, le programme tourne à environ 23 images par seconde, scintille beaucoup, et ne montre pas réellement les couleurs correctes. Si vous essayez à nouveau avec le nouveau pilote openGL activé, il fonctionne à une fréquence de rafraîchissement de l’écran de 60 images par seconde, sans scintillement et les couleurs sont correctes.

glsgears

T’as pas un jeu ?

Ces engrenages rotatifs sont très bien :) , mais ils ne sont pas très passionnants, non ? Alors que diriez-vous d’essayer de vrais jeux ? Un des plus populaires est Neverball – essayez-le !

neverball

sudo apt-get install neverball

Ce jeu à peine jouable avec le rendu logiciel, devient superbe et vraiment jouable avec ce nouveau pilote openGL…

Sinon essayez Oolite, qui est assez similaire à un autre jeu – ELite – dont ceux d’entre nous qui ont un certain âge (et même un âge certain 😉 ) se souviendront avec émotion.

oolite

sudo apt-get install oolite

Il existe d’autres jeux et applications OpenGL disponibles dans apt – pour les trouver, tapez :

apt-cache search opengl

Avertissement : C’est du bêta-test !

Gardez bien à l’esprit que c’est une version expérimentale du pilote qui est mise à la disposition de la communauté en tant que bêta-test ; il est encore un peu instable, il y aura inévitablement quelques problèmes graphiques, et il ne faut pas s’attendre à ce que tous les programmes OpenGL fonctionnent parfaitement. Il a aussi quelques effets secondaires, notamment il faudra modifier la façon dont les fenêtres normales et les menus sont affichés. Pour cette raison, nous vous conseillons de n’activer le pilote que si vous en avez l’utilité pour un programme spécifique; si vous ne savez pas si vous devez ou non l’utiliser, ne l’utilisez pas !

A noter également que ce pilote expérimental peut empêcher l’utilisation de la Caméra Raspberry Pi et le support de la lecture vidéo, ainsi peut-être que d’autres fonctionnalités du GPU.

Comment je l’installe openGL ?

Une image de Jessie complète et un programme d’installation NOOBS sont disponibles à partir de la page Téléchargements du site de la Fondation.
Si vous utilisez l’image actuelle de Jessie, elle peut être mise à jour vers la nouvelle version en exécutant :

sudo apt-get update
sudo apt-get dist-upgrade
sudo apt-get install raspi-gpio

Pour ajouter le pilote GL expérimental, il faudra aussi lancer :

sudo apt-get install xcompmgr libgl1-mesa-dri

panneau_danger_80px

Si vous voulez essayer le pilote openGL expérimental,
il est recommandé de sauvegarder votre carte SD.

Video

Conclusion

Une nouvelle version est toujours un événement. Elle amène des corrections et mises à jour mais aussi souvent, il faut bien le reconnaître, de nouveaux bugs.

Celle-ci est très prometteuse car le pilot openGL quand il sera finalisé ouvrira la porte à l’utilisation du GPU sous-utilisé du Raspberry Pi. A nous les jeux (enfin à vous, moi je ne joue pas) mais surtout les programmes de modélisation 3D sur Raspberry Pi… yessss

opencad

Après la démonstration de Pascal hier soir au FabLab Utopi du Creusot, j’ai essayé openSCAD sur le Raspberry Pi 2 :

openscadVous voyez ici un cube intersecté (ah bon, il existe pas ce mot ?) par une sphère et évidé de 3 cylindres… Mais bon je ne sais pas si cette version d’openSCAD utilise openGL, en tout cas le déplacement du solide obtenu est un peu… lente (et je suis gentil :) )

Comme toujours, vos commentaires sur cette nouvelle version sont les bienvenus.

Merci à David de m’avoir signalé la sortie de cette mise à jour 😉

Sources

Another new Raspbian release

Retour vers… le passé

$
0
0

retour_minitel_virus_250pxCoup sur coup et en deux jours le passé vient de me rattraper !
D’abord avec amontaron (Alex) qui me signale sa page parlant du Minitel qui permet de connecter un Raspberry Pi sur ce terminal que j’ai utilisé depuis ses débuts !
Ensuite je trouve Le Virus Informatique ce matin dans les rayons de mon dealer de revues informatiques…

Rattrapé par le passé !

Le Minitel

On va commencer par le Minitel qui a été le Terminal Informatique équipant la plupart des foyers et des entreprises de 1980 à 2012 !). D’abord annuaire en ligne, il apporta bientôt d’innombrables services et devint même… rose ! ce qui participa énormément à son succès…

Et puis vint Internet, plus rapide, plus universel, moins cher (mais tout aussi surveillé 😉 ). Et notre Minitel termine sa carrière sur une étagère, au fond d’un placard ou dans un grenier…

La résurrection

priseMais, se disent certains, puisque c’est un terminal, pourquoi ne pas l’utiliser en tant que tel ? Il dispose d’une prise péri-informatique qui autorise la connexion directe à la vitesse de 4800 bits/s bien suffisante pour l’utiliser comme terminal texte. C’est une prise DIN (la même que celle qui équipait le clavier et… le lecteur de K7 audio des premiers PC – les vrais). Il faut juste prévoir un petit circuit électronique pour adapter les niveaux…

MinitelEtRasp_m

http://blog.uggy.org/?post/2015/02/22/Minitel-et-Raspberry

Connecter le Raspberry Pi

Vous découvrirez dans les sources en bas de cet article, les adresses des blogs mentionnés sur le site http://canal.chez.com  faites y un tour pour découvrir toutes les astuces pour réutiliser un Minitel qui dort dans un coin.

itWorks_resized

http://blog.uggy.org/?post/2015/02/22/Minitel-et-Raspberry

videotexVous trouverez sur le site d’Alex mntl.ti qui permet d’utiliser le Minitel.

Cette dernière version ajoute quelques nouveautés par rapport a ce qui est intégré d’office dans Linux (export TERM=minitel1b-80) par exemple :
export TERM=m1b-nb : pour obtenir midnight commander en 40 colonnes avec les filets minitels !
tput flash : pour obtenir un bip silencieux sur minitel en flashant la ligne 0 (cf. screen(1) par exemple).
export TERM=m1 ; tput rs2 : animation pour effacer l’écran …
les touches de fonctions en PAD-X3 …etc…
Il y a aussi un support pour les terminaux « minitel » anglais : viewdata (prestel).

Il reste un serveur Minitel !

Bon, il ne fonctionne pas en permanence, mais depuis l’arrêt de tous les services officiels en 2012, E.D.T.A est le seul serveur qui réponde encore aux sollicitations de Minitels.

Comment se connecter à E.D.T.A. aujourd’hui en 2016 ?
Parfois, E.D.T.A. refonctionne en émulation ( lire l’excellent article d’x0r sur le sujet ) :

  • en couleurs (!),
  • avec la souris (!),
  • très rapide ou bien plus rapide qu’à l’époque (!),
  • en multi-voies (4 actuellement contre 3 à l’époque),
  • avec de nouvelles pages (QRCodes, photos, image 3D, Multiplan…),
  • éventuellement en crypté (SSL),
  • et même dans la rue depuis votre smartPhone ou tablette …

Pour se connecter ? Tous les détails techniques soit :

  • Un émulateur minitel (Windows, Linux, Mac, Java) ou…
  • Un minitel relié par sa prise péri-informatique ou…
  • Un simple telnet (y compris depuis un smartPhone – iPhone notamment).

J’y arrive pas !!!  suivez ces liens purement Web :

  1. Galerie E.D.T.A. d’images videotex
  2. E.D.T.A. Accès Telnet $ telnet edta.hd.free.fr 1808

MoiMiniMerci Alex :)

Parcourez les blogs dont les adresses figurent en bas de page pour en savoir plus.

 

Vidéo

J’ai choppé un Virus !

Ça c’était ce matin… Je déambule sans but devant les rayons de mon point presse préféré et je me retrouve plongé des années en arrière ? Rêves-je ou dors-je ?

Mais non, c’est bien lui, tel le Phoenix renaissant de ses cendres ! Revoici le Virus Informatique…

Damned ! J’ai acheté et lu TOUS les numéros, depuis le premier !!!

Virus27La revue a du commencer à sortir en… 1997 (oui presque 20 ans ! dites moi si je me trompe) et était surtout connue pour la périodicité farfelue de sa publication. Un coup j’te vois, un coup j’te vois pas !

Le Virus informatique a cessé plusieurs fois de paraître avant de… réapparaître dans les kiosques. Mais à chaque fois c’était un régal de feuilleter le numéro de Virus ! (Non, je vous vois venir ! pas seulement pour les bellaminettes qui décoraient les pages ! quoique… :) )

Et revoilà le Virus Informatique ! Toujours au même prix : 2€ ! (oui seulement). Bien entendu pour ce prix là ne vous attendez pas à trouver du papier glacé et des images haute résolution. Vous aurez en main une revue en papier type papier journal d’une trentaine de pages (32 exactement)…

virus_tablette

Ah oui et ça non plus ça n’a pas changé ! IL N’Y A PAS DE PUBLICITÉ dans le Virus… mais PAS DU TOUT ! Ce qui donne à la rédaction une totale liberté éditoriale. On pourrait dire que Virus Informatique c’est un peu le « poil à gratter » de l’informatique. Ils vous disent ce qu’ils pensent sans cachotteries et sans avoir peur qu’un annonceur leur retire sa pub !

Garni de dessins de plusieurs illustrateurs, les pages de Virus amènent plein d’infos qu’on ne trouve pas ailleurs ! (voir l’explication plus haut :) )

virus_27_bandeauAllez, si vous apercevez le Virus chez votre marchand de journaux, prenez le en main et feuilletez-le…  juste 2 euros (il coûte combien le café que vous allez prendre ?).

Vous m’en direz des nouvelles !

N’hésitez pas, hein, ravi ou déçu par cette revue, laissez un commentaire, ça permettra aux auteurs d’avoir un retour sur leur production :)

Un dernier clin d’œil à Bruno Bellamy  qui lorsque sa page twitter a atteint les 1789 abonnés a fêté l’événement de façon révolutionnaire, en dessinant une… sans culotte :)

Conclusion

Un plongeon dans le passé très sympa avec le Minitel et le Virus. Je pense que les plus jeunes d’entre-vous se demandent de quoi on parle ici … vous avez dit … Minitel ? Mais ces deux rubriques vont évoquer des souvenirs pour les autres. Ceux qui sont comme le temps : plus vieux (désolé j’ai pas pu résister)

Sources

Terminfo pour Minitel

Le site d’amontaron

Un terminal pour le RasPi avec un Minitel

Minitel comme terminal Linux

A Minitel story

Utiliser un Minitel comme terminal Linux

Forum Raspberrpi.org (en)

Virus Informatique

 

La fin du téléphone de pépé

$
0
0

s63_250pxOrange annonce qu’il va progressivement mettre fin au Réseau Téléphonique Commuté (RTC), ce qui marquera la fin du téléphone analogique fixe traditionnel.
Vous me direz pourquoi « téléphone de pépé » ? Eh bien quand mon père est né, en 1922, le téléphone avait déjà plus de 40 ans…
La fin du RTC ne signifie pas la fin du réseau cuivre, au contraire : il servira à remplacer la technologie obsolète avec un service téléphonique en VoIP, couplé ou non à un accès à internet.

La fin du Réseau Téléphonique Commuté

En France il y a encore près de 13 millions de lignes RTC, soit un peu plus d’un tiers du total des lignes téléphoniques.

Pour continuer à utiliser une ligne fixe, il faudra obligatoirement s’équiper d’une box DSL (qui se connecte sur la prise murale existant. Mais si le RTC va être arrêté, les services ADSL vont continuer à utiliser la paire de cuivre pour téléphoner, se connecter à Internet ou regarder la télé. Seulement la moitié des foyers français disposent d’une box. Pour les autres il reste quelques années pour faire le saut : s’équiper d’une box ou ne plus pouvoir téléphoner ! (note de framboise314 : zut j’ai pas de box, juste un routeur :( ). « Il n’est pas possible de maintenir un mille-feuille technologique« , souligne Benoît Loutrel, directeur général de l’Autorité des télécoms (Arcep).

Orange s’attaque très tôt à cette migration car il devra prévenir les usagers au moins cinq ans avant d’arrêter le RTC. L’entretien du RTC devient un casse-tête : pour que ce réseau fonctionne, il faut d’un côté un téléphone et de l’autre un commutateur. «Les commutateurs sont des équipements vieillissants, datant des années 1970. Les équipementiers télécoms n’en produisent plus», explique Benoît Loutrel. Cela fait des années que la maintenance est faite en cannibalisant des équipements qui ne sont plus utilisés.

A la fin de 2018 il deviendra impossible d’obtenir une nouvelle ligne, ensuite Orange devra annoncer la fin du support RTC par zone et attendre 5 ans avant d’arrêter le service. Les premières zones ne devraient donc pas être impactées avant 2021.

Les entreprises doivent commencer à envisager de remplacer le matériel utilisant la technologie RTC : fax, alarme, supervision, télésurveillance, lignes d’ascenseur…

« Orange explique que cet arrêt résulte du fait que la pérennité de son réseau téléphonique historique pourrait être remise en cause d’ici quelques années. En effet, les équipements et composants spécifiques à ce réseau deviennent obsolètes et des difficultés croissantes d’entretien apparaissent du fait de l’abandon de cette technologie par les équipementiers. Son exploitation excessive entrainerait donc des risques de dysfonctionnements, voire de coupures de service, importants » a expliqué dans un communiqué l’ARCEP.  (Source orange.info)

Retour sur l’histoire du téléphone

De tous temps les hommes ont communiqué. Un tas de moyens ont été utilisés : tam-tam, cornes, sifflements, signaux de fumée ont d’abord véhiculé les informations à transmettre.

A l’ère technologique ils ont été remplacés par le télégraphe de Chappe, le télégraphe et enfin par le téléphone exploité commercialement dès 1877 !

histoire_telecoms_miniature_600pxTrès vite on s’aperçut de la nécessité de gérer les connexions entre les abonnés. C’est ainsi que naquirent les centraux téléphoniques manuels.

demoiselles_600pxslide0117_image031-300x183À ses débuts, le réseau téléphonique était entièrement manuel. L’appel d’un correspondant était effectué par la procédure suivante :

  • l’abonné décroche le combiné de son téléphone,
  • cette action provoque la chute d’un volet annonciateur au central, parfois l’allumage d’un voyant,
  • une opératrice répond à l’abonné, note le numéro du correspondant à appeler :si le correspondant dépend du même central, la connexion avec l’abonné se fera en « local »,
    sinon, l’opératrice appelle une autre opératrice chargée du central de rattachement de la personne appelée.

Le bouton d’appel a été progressivement remplacé par une magnéto dont le rôle est de produire une tension électrique destinée à faire chuter le volet annonciateur du central. L’avantage par rapport au bouton d’appel est la suppression d’une des piles présentes chez l’abonné dont l’entretien était particulièrement coûteux.

Ce système manuel est resté en fonctionnement dans les campagnes françaises jusqu’en… 1979 :)

Le nombre d’abonnés croissant rapidement on dut ensuite faire appel aux centraux automatiques qui réalisaient les commutations à l’aide de dispositifs électro-mécaniques.

strowger_600px

Le Strawger inventé par un entrepreneur de pompes funèbres (!) permit d’automatiser les centraux automatiques. Le même inventeur est à l’origine du cadran téléphonique rotatif à 10 chiffres.

strowger2_350pxL’évolution se fit ensuite vers des commutateurs crossbar qui ne sont rien d’autre que des matrices réalisées électro-mécaniquement.

crossbar_600px

Ensuite les matrices ont été intégrées à des systèmes électroniques qui remplacèrent petit à petit les centraux électro-mécaniques…

caa_Photographie C. R-V. Paris Beaujon_600px

Photographie-C.-R-V.-Paris-Beaujon

Malgré tous ces changements il est toujours possible de raccorder un téléphone RTC sur une ligne reliée à un central Orange et… ça fonctionne. Bin… c’est tout ça qui va s’arrêter.

s63_600pxSi vous voulez en savoir plus visitez le site de Claude Rizzo qui est une mine d’or.

Conclusion

Après la télévision analogique, c’est le RTC qui va disparaître au profit du tout IP. Progrès diront certains… mmmouais le jour où il n’y a plus de courant… il n’y a plus de téléphone puisque la box est éteinte :( Ça fait rien, t’as pas un portable ?

Ou alors le réseau du fournisseur d’accès est planté… bin t’as plus de téléphone non plus…

Bon vous l’avez compris, je vais le regretter le RTC, j’ai travaillé sur la téléphonie il y a une trentaine d’année. D’abord chez PERITEL (nan pas la prise ! c’était un fabricant de péritéléphonie) puis chez Matra Telecom. J’y suis revenu il y a maintenant quelques années comme formateur, en particulier sur les PABX.

OK le rapport est lointain avec le Raspberry, mais ceux qui ont une installation domotique raspberrienne reliée à le ligne de téléphone vont devoir commencer à y songer…

J’ai ressorti à l’occasion de ce nouveau « retour vers le passé » deux vidéos que j’ai mises en ligne. Il y en a une sur la Naissance du Téléphone, et une autre sur 150 ans de télécommunications. Ce sont des K7 que j’avais numérisées ce qui explique la qualité…

Vidéos

Sources

Vers la fin progressive du téléphone fixe analogique (RTC)

 

 

Le Raspberry Pi 3… pour bientôt ?

$
0
0

raspberry-pi-3_250pxAlors que les précédentes sorties des cartes de la famille Raspberry Pi avaient été couvertes par un secret plutôt bien gardé, il semble que des fuites au sujet du Raspberry Pi 3 annoncent sa prochaine sortie.
Equipé d’un processeur Broadcom BCM2837 le petit jeune de la famille devrait garder des caractéristique similaires à son frangin PI2, auxquelles s’ajouteront la compatibilité 64 bits mais aussi le WiFi et le Bluetooth.

RASPBERRY PI 3… Pour bientôt ?

magpi_raspi3et si on regarde de plus près :

raspberry-pi-3_FB4

Il y a eu quelques fuites laissant entendre que le Raspberry Pi 3 était sur les rails. c’est d’abord la FCC (qui réglemente aux Etats-Unis la mise sur le marché d’appareils équipés de circuits radio) qui a enregistré un Raspberry Pi 3.

raspberry-pi-3_FB7raspberry-pi-3_FB6

Et puis le revendeur CPC (GB) a sorti un catalogue où figure le Raspberry Pi 3 émoticône smile ainsi que ses accessoires dédiés !

raspberry-pi-3_FB3
Il est mentionné que le RasPi 3 serait équipé d’un Broadcom BCM2837 un quatre coeurs ARM v7 cadencés à 1,2 GHz et compatible 64 bits. Ce serait une évolution 64 bits du BCM2836 qui équipe le Raspberry Pi 2. L’alimentation devrait permettre de fournir 2,5A sur les ports USB, ce qui éliminera un point faible du RasPi 2. La partie WiFi/Bluetooth repose sur un Broadcom BCM43143, celui là même qui est présent dans l’adaptateur USB WiFi officiel. Ceci devrait faciliter la mise en œuvre du WiFi :)

Le site CNX-software indique les nouveautés (composants et antenne) !

raspberry_pi3_top

raspberry_pi3_bottom
Le prix serait équivalent de celui du Raspberry Pi 2. Le premier Raspberry Pi avait été lancé un 29 février (bin oui, il y a tout juste 4 ans…).

Et si on fait une recherche sur Google voilà ce qu’il ressort pour le site de Kubii :

raspberry-pi-3_FB5

La fondation va peut-être nous la rejouer en sortant le Raspberry Pi 3 lundi ? Affaire à suivre…

Merci à Maxty01_be et à Renaud pour les infos.

Sources

 

 

Raspberry Pi 3 : il est sorti le 29 février 2016 à 8h00

$
0
0

raspitv_250pxLes nombreuses fuites avaient laissé présager son arrivée.
C’est chose faite ce matin avec l’annonce de la sortie du Raspberry Pi 3 sur le blog de raspberrypi.org.
Pour le quatrième anniversaire de la sortie du premier Raspberry Pi voici donc le Raspberry Pi 3 avec comme nouveauté principale le WiFi qui est intégré à la carte.

Raspberry Pi 3 : Le voici !

raspitvraspberry_pi3_top

blog_raspberry

pimoroniPlus d’infos dans la journée…

Video

 

Sources

Raspberry Pi 3 on sale now at $35

https://shop.pimoroni.com/

 

Raspberry Pi 3 : Quoi de neuf, docteur ?

$
0
0

raspberry_pi_3_250pxIl est arrivé le tout nouveau Raspberry Pi 3.  Après un week-end d’attente, on se doutait bien qu’il allait sortir le 29 février, jour anniversaire de la sortie du premier modèle…
Bingo ! Le voici.
Pour ceux qui vont lui trouver tous les défauts du monde, je veux juste rappeler le but de cette carte : L’ÉDUCATION ! Le Raspberry Pi a été conçu pour mettre à disposition des enfants un nano-ordinateur leur permettant de découvrir l’informatique et l’écriture des programmes. Même si son utilisation a abouti à des projets plus universels, ne râlez pas si l’USB n’est que de l’USB2. Ne tempêtez pas si l’Ethernet n’est qu’à 100Mbits par seconde. Ne soyez pas fâché(e) si l’Ethernet et l’USB partagent le même circuit. Ne hurlez pas s’il n’y a que 1Go de RAM !

Demandez vous plutôt ce que vous pouvez faire avec cette petite merveille qui reste très abordable financièrement pour les performances qu’elle propose.

Pour vous présenter la nouvelle framboise, j’ai emprunté (avec son accord) les informations publiées par Dominique sur le blog arduino103. Merci Dominique :)

Un Raspberry Pi 3 tout nouveau

pi3-withboxDéjà le Pi2 avait révolutionné le monde de la framboise avec son processeur 4 cœurs. Que pouvait-on attendre de plus ? Le Pi3 apporte encore quelques nouveautés, en particulier au niveau de la communication avec le WiFi intégré.

pi3-frontpi3-back

Support du WiFi et du Bluetooth

pi3-news-WiFi_600pxLe support WiFI 802.11.b/g/n est assuré par le chipset BCM43143 et l’antenne céramique est intégrée à la carte (en haut à gauche sur la photo ci-dessus). Le support Bluetooth est en version 4.1 (Bluetooth Low Energy). Si BLE est très économique en énergie, son principal intérêt concerne ses spécifications Bluetooth nettement moins restrictives.

Un processeur plus puissant de 33%

pi3-news-SoC_600pxLe nouveau processeur du Raspberry Pi 3 à toujours 4 cœurs mais en 64 bits, il y aura donc sans doute une nouvelle version de Raspbian… et il faudra certainement créer une nouvelle carte SD.

Une meilleure gestion de la puissance

pi3-news-PowerMngt_600px

Il y a encore peu d’informations à ce sujet mais selon la Fondation, le Raspberry Pi 3 dispose d’une meilleure gestion de l’énergie sur la carte. Cela devrait permettre également d’utiliser des périphériques USB plus gourmands.
Bon nombre de Makers apprécieront le fait de pouvoir brancher un disque dur externe (même un 3 1/2″) sans être confrontés à une mise en protection de l’interface USB parce qu’elle ne peut pas fournir le courant nécessaire à votre périphérique

ALIM-5V-2.5A-mUSB-EU 01La Fondation recommande l’utilisation d’une alimentation 5V 2.5 A pour le Raspberry Pi 3. En effet il faut aussi alimenter le WiFi (les pointes de courant pouvant atteindre 2 ampères par intermittence).

Un nouveau modèle de connecteur microSD

Comme sur le Raspberry Pi Zero, la Fondation a abandonné le connecteur push-push (celui qui encliquetait la carte quand on la poussait dedans, puis la libérait quand on poussait dessus une nouvelle fois). Il a été remplacé par un push-pull qui tient simplement la carte par friction. Il faut tirer dessus pour la ressortir.

Les LED déplacées

pi3-news-LEDs_600pxCe qui fait que si votre boîtier n’est pas transparent, vous ne les verrez plus clignoter. Si vous voulez voir vos LED clignoter sur votre Raspberry Pi 3, il faudra vous tourner vers le nouveau boîtier officiel pour le Raspberry Pi 3.

Déplacement des bornes RUN

pi3-news-Run_600pxRarement utilisées ces deux bornes permettent de faire un RESET (réinitialisation) de votre Raspberry Pi sans débrancher l’alimentation.

Les caractéristiques

  • Processeur ARMv7 Broadcom BCM2837 – 4 Cœurs – 64 bits
  • Fréquence d’horloge de 1.2GhMHz (+33% par rapport au Pi 2)
  • Port Ethernet 10/100
  • 1GB RAM (toujours)
  • WiFi intégré à la carte 802.11 b/g/n (BCM43438)
  • Bluetooth Low Energy intégré à la carte (BCM43438)
  • HDMI 1.3a
  • Une alimentation de 2.5 Ampères est vivement conseillée pour ce modèle

Vidéo

 

Source


Raspberry Pi et radioamateur : carte relais et radioastronomie

$
0
0

Platine_SVXLINK_250pxC’est Pascal (F1ULT) qui m’a signalé ces deux articles parus sur le site radioamateur.org.
Comme beaucoup d’adptes de la technologie, les radioamateurs ont adopté la framboise et la mettent à toute les sauces !
Deux applications récentes sont une carte de pilotage de relais radioamateur et la réception radio-astronomique.

Carte de commande de relais radioamateur à base de Raspberry Pi

Un relais radioamateur ? C’est quoi ?

C’est un ensemble composé d’un émetteur et d’un récepteur, fonctionnant sur des fréquences différentes.

relais_dstar

Relais D-star (numérique) des Vosges – http://www.ra88.org

Les relais sont généralement situés sur des points hauts (pour augmenter la portée).

1546401Un radioamateur se connecte au relais et il peut alors contacter des correspondants distants ou qui seraient inaccessibles car masqués par le relief. Le relais renvoie également à chaque correspondant des informations sur la façon dont il reçoit le signal…

Et le Raspberry Pi là dedans ?

Eh bien il faut toute une logique pour gérer la connexion des utilisateurs, leur renvoyer des informations sous forme de tonalités ou sous forme vocale, commuter les différentes fonctions, surveiller les tensions et températures…

Tobias, un radioamateur suédois (SM0SVX) a créé un logiciel de gestion de relais radioamateur : Svxlink. Il permet d’assurer le pilotage de postes radio pour en faire un relais radio interactif et vocal. Ce logiciel existe depuis quelques années et a vu son essor avec la possibilité de l’installer sur une carte Raspberry Pi, équipée d’entrées et sorties.
Une équipe de radioamateurs français (Juan F8ASB et Christian F5UII) a développé une carte d’interface pour SVXLINK.

svxcard_fonctions_1.1_600px

Cliquez pour agrandir

Leur motivation principale est de donner un coup de jeune au réseau français de relais analogiques grâce aux possibilités offertes par le Raspberry Pi couplé à la carte SVXLink. Cela concerne par exemple l’interconnexion de différents relais, la diffusion de bulletins d’information et l’interactivité avec les utilisateurs.

Ceci devrait logiquement d’augmenter la fréquentation des relais ainsi que les échanges entre OM (Old Man = radioamateur). Ceci reste complémentaire des réseaux numériques, à développer également.
Les créateurs du projet aimeraient qu’il devienne un vrai projet open-source avec des idées partagées et des collaborations élargies. La partie hardware est finalisée et elle permet maintenant d’envisager le développement du logiciel.

Platine_SVXLINK_600px

La carte SVXLink

Elle fait quoi cette carte SVXLink, en fait ?

La carte permet de gérer de nombreuses fonctions : elle permet de raccorder les postes radio émetteurs et récepteurs et de les isoler galvaniquement, les potentiomètres permettent de régler les niveaux audio, un convertisseur analogique permet le relevé de tensions. Ceci facilite la mesure des niveaux de réception pour faire connaître à l’utilisateur du relais à quel niveau de signal il arrive à l’entrée du relais.

Il y a même « un chien de garde »: même si un système fonctionnant sous Linux est très stable, il est là pour assurer la sécurité en évitant tout blocage en émission du relais lors d’un éventuel plantage (risque de dextruction de l’émetteur).

Quels développements sont envisagés ?

L’équipe a une foule d’idées… D’ailleurs certaines sont déjà fonctionnelles mais pas encore publiques. En voici quelques unes :

  • une station météo locale qui fait la lecture des relevés du site
  • l’accès télécommandable (par DTMF par exemple) à d’autres relais distants (grâce au pilotage d’une voie en Intercom)
  • un écran tactile permettant d’afficher des informations de synthèse et informations détaillées du fonctionnement permettant de commander par exemple un arrêt de maintenance préalablement annoncé vocalement sur le relais.
  • des statistiques d’utilisation du relais et de ses modules (nombre de QSO via HF et Echolink)
  • une interface Web distante pour paramétrer et visualiser le statut du relais
  • la possibilité par une activation sécurisée d’un mode de fonctionnement d’urgence. Il permet d’informer les utilisateurs de l’exploitation temporaire du relais par les services de secours (balise vocale régulière d’information).

On peut se procurer cette carte SVXLink Card ?

Logo-SVXLinkCard2-300x211.gifPour permettre au plus grand nombre de se lancer dans l’aventure toutes les étapes de la mise en œuvre sont détaillée sur un site internet très complet. Et pour la partie électronique, c’est pareil, le montage est proposé comme un tutoriel, ou un roman photo, étape par étape. Le site de documentation est continuellement complété au fur et à mesure du développement. Il est actuellement traduit en anglais et prochainement en allemand. Une méthode d’installation plus facile est en cours de création et une liste de diffusion par email est active pour toutes questions.

Vous pouvez vous procurer une carte nue, les composants nécessaires, et une carte son USB avec ses câbles, en participant à une commande groupée.
Pour réserver, rendez-vous simplement sur https://shop.f5uii.net, tout y est expliqué. Ce site est également en anglais et en allemand.

Comment les aider ?

Quelques OM français et un américain sont déjà intégrés à l’équipe. L’essentiel des échanges se fait via internet bien-sûr. Dernièrement, Christian F8GHE a rejoint le groupe et s’occupe de la traduction du site de documentation en anglais. Avis aux candidats pour d’autres langues.
Mais vous pouvez également participer si vous êtes motivé(e) et compétent(e) dans un des domaines techniques comme l’électronique, la programmation en python, bash, ou en technologie internet (php, SGBDR, jquery, json, …).

Le Raspberry Pi et la radio-astonomie

Toujours dans le domaine de la radio, les radioastronomes amateurs construisent divers équipements afin de recevoir, écouter et/ou afficher des signaux provenant de sources spatiales. Certains ont fait des expériences les clés bon marché RTL-SDR (des récepteurs radio destinés à l’origine à regarder la TV sur un ordinateur).

test-setup600px

Cliquer pour agrandir

Avec ce projet l’auteur veut « essayer de recevoir des émissions radio du Soleil ainsi que celles de Jupiter et son satellite Io. Il souhaite construire une station radio automatique, connectée au cloud comme un matériel IoT (Internet of Things ou Internet des Objets) que n’importe quel amateur pourra dupliquer facilement, rejoignant le projet dans un effort de collaboration scientifique afin de facilement partager les spectrogrammes des émissions reçues. « 

Mario Cannistrà pense qu’il est très facile de recevoir les tempêtes provenant du Soleil, mais aussi de Jupiter et Io (un de ses satellites) qui produisent des émissions HF. Il est possible de recevoir des émissions de radio à partir de sources spatiales sur différentes fréquences et la bande HF (entre 3 et 30 MHz) aussi bien pour le Soleil que pour Jupiter. Beaucoup d’autres fréquences peuvent être surveillés (jusqu’à 1,7 GHz) avec ces dongles radio, mais il se concentrer sur la bande HF avec ce projet.

overall_design_600px

cliquer pour agrandir

Les émissions de Jupiter peuvent être reçues entre 18 et 24 MHz, même si l’ensemble des émissions couvre en fait une bande plus large. L’atmosphère de la Terre arrête ou fausse de diverses manières les autres émissions. La plupart des études qui ont été faites l’ont été sur 18, 20,1 ou 22,2 MHz.
Vous pouvez lire toute l’histoire de la découverte des tempêtes de radio de Jupiter et Io sur le site Radio Jove NASA. Sur le même site, vous trouverez la description d’un très bon récepteur radio dédié sur 20,1 MHz.
La fréquence d’accord n’est pas très critique puisque les tempêtes radio peuvent être reçues sur l’ensemble du spectre HF. Les émissions sont produites directement par Jupiter et par des interactions avec certains de ses satellites (Io, Europe et Ganymède). Les champs magnétiques en jeu sont si forts qu’ils sont responsables de formation d’Aurores sur l’atmosphère de Jupiter (comme illustré ci-dessous par Hubble) :

aurore_jupiter

Sur le Raspberry Mario fournit un script python nommé jpredict.py qui fournit des prédictions de tempêtes au format texte. C’est la réécriture en python d’un programme QBasic ancien trouvé sur un site web. Sur cette page figurent également de bonnes explications sur la théorie ainsi que les instructions pour construire une antenne dipôle repliée.

radio_astron_devicesCette installation permet à Mario de partager avec d’autres radio-astronomes amateurs les données recueillies.

Le résultat de ce projet :

UTC20160131062223-Jupiter-17.000M-25.000M-4000-i1s-g35-e30mVous en saurez plus en lisant l’article d’origine de Mario.

Vidéo

 

Sources

Carte relais radioamateur

Radioastronomie

 

 

Gagnez des bons d’achat au jeu-concours Conrad Tekkie

$
0
0

conrad_tekkie_250pxVous combinez parfaitement la passion de la technique et la maîtrise de l’électronique ?
Alors vous êtes un vrai Tekkie !
Testez vos connaissances techniques et mettez votre savoir-faire à l’épreuve !
Répondez correctement à 10 questions, et tentez de remporter 100€ en bon d’achat lors du tirage au sort !

Conrad, Tekkie depuis 1923 !

Multi spécialiste de la vente de produits techniques, technologiques et électroniques, Conrad est le partenaire des professionnels et passionnés les plus exigeants.

Mesure, énergie & environnement, outillage & soudage, kits & module, composants électroniques, automatisme… 500 000 références, 2 500 grandes marques et toute l’information technique pour inventer, innover et concrétiser vos idées.

quizz_600px

Bricoleurs, amateurs de technologie, inventeurs : bienvenue dans l’univers Tekkie de Conrad.

Tekkie ? Késako ?

Dérivé phonétique du terme anglais « tech(nical) » ou « technician », Tekkie désigne un utilisateur ou un inventeur passionné par la technique et les avancées technologiques. Certains Tekkies ont fait de leur passion leur métier et travaillent, par exemple, comme ingénieur ou développeur de programmes.

Peu utilisé jusqu’à présent, ce terme devient le signe de ralliement de tous les clients, collaborateurs et partenaires Conrad.

Il rappelle à chaque instant que la passion de la technique, et la volonté de permettre à chacun d’inventer, innover et réaliser ses projets, sont ancrés dans l’ADN de Conrad depuis sa création en 1923.

Testez vos connaissances techniques !

Vous combinez parfaitement la passion de la technique et la maîtrise de l’électronique ?

Alors vous êtes un vrai Tekkie ! Testez vos connaissances techniques et mettez votre savoir-faire à l’épreuve !

Des notions sur les micros ordinateurs jusqu’aux connaissances sur l’intensité électrique, c’est le quiz pour les passionnés de technique !

On gagne quoi ?

Le Jeu concours est doté de la façon suivante :

  • 5€ de réduction sur le total remisable de la commande dès 45€ d’achats pour les participants ayant coché la case Newsletter et n’étant pas encore abonné à la newsletter Conrad.
  • 2 chèques cadeaux d’une valeur de 100€ TTC pour les deux gagnants suite au tirage au sort sur l’ensemble des joueurs du concours ayant 10 bonnes réponses sur 10.

Comment ça se passe ?

Vous vous connectez 24h sur 24 sur l’adresse : http://www.conrad.fr/ce/fr/content/tekkie ou sur https://www.facebook.com/conrad.fr , puis vous cliquez sur l’application «Tekkie’s Quiz».

  • Vous pouvez jouer autant de fois que vous le souhaitez
  • Le jeu concours se déroule du 29 février à 10h jusqu’au 29 avril à14h
  • Une première dotation sera automatiquement offerte pour chaque participant ayant coché la case « Newsletter » et n’étant pas encore abonné à la newsletter Conrad
  • Les tirages au sort se déroulent comme suit (voir règlement en ligne) : les lots mis en jeu concours feront l’objet d’un tirage au sort sur l’ensemble des joueurs du concours ayant 10 bonnes réponses sur 10.

Vidéo

 

Conclusion

Bonne chance à tous !

Sources

Lien vers Quiz -> bit.ly/Quiz-Tekkie

Lien vers la vidéo -> bit.ly/video-Tekkie

Une interface web simple pour piloter des LED avec HTML5 et Python sur le Raspberry Pi

$
0
0

image_01_250pxUn bel article que nous devons à Bruno Il pris comme base deux articles publiés sur le blog et s’en est inspiré pour créer un système « simple » qui met quand même en œuvre des fonctionnalités avancées… Je lui laisse la parole :
C’est sur framboise314 que j’ai trouvé ces deux descriptions. La première signée TheFreeElectron concerne l’interface web qui permet de piloter facilement 8 sorties GPIO du Raspberry Pi.
La seconde est une application de cette interface, réalisée par rleddington. Elle permet de piloter facilement 8 prises secteur à partir de votre smartphone. Je vous propose de la modifier et d’utiliser uniquement la librairie python GPIO.

Ce tutoriel se limitera au langage Python et plus précisément à la librairie RPi.GPIO.

L’électronique

La partie électronique n’a rien de spécial, elle ne comporte que 8 LED avec leur résistance de protection… La seule partie délicate est de bien relier chaque LED à la bonne broche sur le GPIO du Raspberry Pi.

Le GPIO (General Purpose Input/Output = Entrée/Sortie pour un Usage Général) sont des broches d’entrée/sortie permettant au Raspberry PI de communiquer avec des périphériques extérieurs. Ces broches peuvent assurer différentes fonctions mais sont uniquement de type numérique :

image_02

  • Entrée/Sortie Numérique (Tout ou Rien).
  • Bus SPI.
  • Bus I2C.
  • Bus Série (UART).
  • PWM.
  • et les broches d’alimentation : GND, 3,3V et 5V
image_03_600px

Cliquez pour agrandir

Pour ce qui est des résistances, elles devraient valoir 1,5kΩ pour une diode LED rouge HLMP-K150

Calcul UR=Vs-VLED=3,3-1,6= 1,7 V avec IF=1mA -> R=UR/IF= 1700Ω

Utilisation de la bibliothèque GPIO

Le choix se porte sur du Python car ce langage de programmation est celui retenu à l’origine pour le développement sur le Raspberry PI et il est proche des langages de programmation comme le C mais avec sa propre syntaxe, ceci facilitera malgré tout son apprentissage et le 2eme avantage est que la librairie RPi.GPIO est déjà installée sur le Raspbery PI si ce dernier est à jour où si vous utilisez une version de la distribution Raspbian de 2016.

Pour vérifier et connaitre la version installée tapez la commande à l’invite de commande:

pi@raspberry - $ find /usr | grep -i gpio

Toutefois si vous souhaitez utiliser la dernière version, tapez au niveau de l’invite de commande la commande suivante pour installer la librairie :

pi@raspberry - $ sudo apt-get install raspi-gpio

 

La librairie RPi.GPIO

 

La librairie Python RPi.GPIO nécessite d’être en ROOT (super utilisateur) ou d’en posséder les droits (SUDO) pour utiliser le GPIO. Avec la nouvelle distribution « Jessie » de Raspbian le problème ne se pose plus puisqu’un simple utilisateur peut accéder au GPIO (PI par exemple) mais actuellement travaillant avec un Rasberry PI2 sur « Wheezy » (ancienne distribution) il me sera nécessaire de faire précéder les commandes Python par sudo.

Plusieurs possibilités existent, vous pouvez exécuter vos commandes Python soit:

  • En ligne de commande Python.
  • Avec un script Python.
  • A partir d’une page WEB en PHP qui appel un script Python.

Accès au GPIO par ligne de commande

Cette manière est surtout utilisée lorsque l’on est en cours de développement pour tester une partie des commandes ou pour l’apprentissage de façon à comprendre la réaction d’une commande particulière.

Interpréteur Python avec les droits du Super Utilisateur

Tapez la commande sur l’invite de commande :

pi@raspberry - $sudo python3

Apparait la version de Python et l’invite de commande Python représentée par 3 chevrons : >>>

Si vous souhaitez sortir de l’interpréteur de commandes Python tapez sur l’association des touches CTRL+D

Importer la librairie RPi.GPIO

Pour utiliser les commandes de la librairie RPi.GPIO il faut dans un premier temps importer la librairie avec la commande :

>>> Import RPi.GPIO as GPIO

Choix de la désignation des broches BCM (N° de broche du microcontrôleur) ou Connecteur GPIO :

GPIO.setmode(GPIO.BCM) ou GPIO.setmode(GPIO.BOARD)

Il est plus simple de choisir le connecteur, exemple pour le GPIO 0 le numéro broche du connecteur est 11

 

Commandes des broches d’entrée/sortie TOR (Tout ou Rien):

Les commandes suivantes permettent de gérer des entrées/sorties TOR (Tout Ou Rien).

Définir le sens d’une broche

Il est nécessaire avant d’utiliser une broche de définir le type d’utilisation c’est-à-dire soit une entrée soit une sortie avec la commande suivante :

Sortie : GPIO.setup(11, GPIO.OUT)
ou
Entrée : GPIO.setup(11, GPIO.IN)

 

Réinitialiser la configuration d’une broche ou de l’ensemble du GPIO

Il est conseillé de réinitialiser la configuration des broches ou de l’ensemble du GPIO à la fin d’un script pour finir proprement Pour réinitialiser une broche, il faut mettre entre les parenthèses le N° de la broche concernée.

GPIO.cleanup(11)

Pour réinitialiser l’ensemble du GPIO, il ne faut rien mettre en les parenthèses.

GPIO.cleanup()

Imposer un état logique sur une sortie

Une des commandes les plus utilisées est celle permettant de fixer un état logique Haut ou Bas sur une sortie de façon à commander un périphérique. La syntaxe générale de la commande imposant un niveau logique sur une sortie est :

Sortie à « 1 » : GPIO.output (11, GPIO.HIGH) ou GPIO.output (11, 1)

Sortie à « 0 » : GPIO.output (11, GPIO.LOW) ou GPIO.output (11, 0)

Lire l’état logique d’une entrée

Les systèmes doivent tenir compte de stimuli extérieurs, il est donc nécessaire de pouvoir lire les broches en entrée. La syntaxe générale permettant de lire l’état d’une broche qu’elle soit en entrée ou en sortie est :

GPIO.input (11) -> Variable = GPIO.input (11)

Python Shell

La fenêtre python Shell s’ouvre permettant de tester les lignes de commande une après l’autre et de vérifier le résultat mais il est possible de regrouper ces lignes dans un fichier. Dans le fichier fifi.py ajoutez la ligne suivante en entête pour qu’il puisse être interprété comme du python3 : #!/usr/bin/env python3

image_04_600px

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Vous allez tester vos lignes avec le Shell (fenêtre de droite) puis les copier dans fichier (fenêtre de gauche) si elles fonctionnent correctement.

Puis sauvegarder votre fichier :

image_05Donner les droits à votre fichier

pi@raspberry - $ sudo chmod 777 /home/pi/titi/fifi.py 

Droits 777 : correspond à rwxrwxrwx (soit tous les droits) :

La commande ls –l exécutée dans le répertoire où se situe le fichier permet de lister les fichiers et leurs droits.

image_06Testez votre programme ainsi si vous êtes dans son répertoire :

image_07Sinon il faut taper son chemin absolu : /home/pi/titi/fifi.py

Pour exécuter de n’importe où votre programme, on va le copier dans un répertoire particulier, pour connaitre l’ensemble des répertoires ou votre programme peut-être stocké et exécuté sans avoir à préciser son chemin taper :

image_08_600px

Cliquez sur l’image pour l’agrandir

Chaque chemin proposé est séparé par « : », on va choisir /usr/local/bin, on copie le fichier dans ce répertoire

image_09On peut simplifier l’écriture du fichier en supprimant son extension .py. Pour cela effectuez la commande suivante, ainsi le fichier devient exécutable sans extension :

image_10Taper le nom du fichier sous n’importe quel dossier :

image_11Exécution du script python au démarrage :

image_12Puis placer le nom du programme avec son chemin : /home/pi/titi/fifi.py & (entre fi et exit 0)

image_13Sauvegardez le fichier avec « Ctrl+o » puis valider en tapant sur « ENTREE » et fermez l’éditeur avec « Ctrl+x ».

Installation du SERVEUR apache voir ce lien

Accès au GPIO à partir d’un site WEB en PHP

Introduction

Vous allez découvrir comme gérer le GPIO et exécuter des commandes Pythons à partir d’une page WEB qui est écrite en langage PHP. Dans le PHP il existe des commandes permettant d’exécuter des programmes externes et de récupérer des données renvoyées par ces derniers.

image_01

Droits super utilisateur au Serveur APACHE

Cette bibliothèque ne peut être utilisée qu’en super utilisateur (root) ou avec la commande « sudo ».
Il faut paramétrer le Raspberry pi pour que le serveur apache2 (www-data) puisse exécuter des commandes système linux.
Ouvrir le fichier suivant :

pi@raspberry - $ sudo nano /etc/sudoers

Limiter les privilèges de www-data uniquement à certains fichiers, ici ecriture.py, lecture.py pour la suite de notre application.

image_14_600px

Cliquer pour agrandir

Les programmes en python pourront être exécuté à partir d’un site WEB avec les commandes PHP EXEC() et SYSTEM().
Du côté de Python il existe une librairie système permettant de gérer entre autre le passage d’arguments. Il faut donc l’importer au début du programme Python au niveau des autres librairies importées (RPi.GPIO et tempo).

Import sys

Ensuite il ne reste qu’à récupérer les arguments, ces derniers sont stockés dans une variable système argv de type tableau. Ce tableau contiendra une case de plus que le nombre d’arguments passés en PHP. En effet la 1ere case contient le nom du programme (ici le fichier Python) à qui sont passés les arguments.

Syntaxe

sys.argv[0] contient le nom du programme Python destinataire des arguments.
sys.argv[1] contient le 1er argument passé en PHP et ainsi de suite.

Droits des fichiers Python

Copier : sur /usr/local/bin les deux fichiers python « lecture.py » et « ecriture.py » puis donner les droits suivants

pi@raspberry - $ sudo chmod 777 /usr/local/bin/lecture.py
pi@raspberry - $ sudo chmod 777 /usr/local/bin/ecriture.py

Tester les deux fichiers avec la broche 11 en passant les arguments.

image_15Placer vos fichier web

Utiliser WinSCP en SSH

image_16
Copier sur /var/ www l’ensemble des fichiers (sans oublier les droits) du zip
Le langage client (exécuté sur votre machine) HTML5 et langage serveur PHP

Conclusion

Nous gérons les entrées sorties avec des scripts Python.

Remarque importante : pour des processus complexes, la méthode préconisée est la suivante :
Ecrire un programme Python indépendant (exécuté par exemple au démarrage du Raspberry Pi) qui gère le processus comme sur un microcontrôleur de façon autonome. Avec la méthode suivante nous allons procéder de la sorte.

GESTION DE MULTIPLES PROCESSUS:

Nous voulons pouvoir partager des données entre plusieurs programmes Python qui tournent au même moment car nous aurons un processus principal qui gère le GPIO et une application web qui va lancer grâce aux instructions PHP SYSTEM() et EXEC() des scripts Python, afin qu’il n’y ai qu’un unique programme qui effectue la gestion du GPIO, nous définirons une zone mémoire commune afin de transmettre des données entre différents processus. Nous ne sommes plus obligés de donner des droits au serveur Apache.

Méthodologie

Création d’un fichier texte (led.txt) qui sera lancé par les différents scripts Python et placé dans une zone mémoire RAM dont l’accès en écriture/lecture par ces différents scripts Python sera extrêmement rapide.

Copier ce fichier dans le répertoire: /usr/local/bin/led.txt (3 octets).

Lui donner les droits complets :

pi@raspberry - $ sudo chmod 777 /usr/local/bin/led.txt

On remplira au préalable ce fichier par un nombre de caractères qui définira la taille de la zone mémoire réservée :
Exemple : fichier led.txt

image_23La taille du fichier est de 3 octets.
On va donc réserver une zone mémoire de 3 octets, un tableau de 0 à 2 (tableau de 3 cases).
Attention chaque case à une valeur numérique entre 0 et 255 (1 octet)

Copier dans le répertoire /usr/local/bin les deux fichiers python « lececri.py » et « g_gpio.py » puis donner les droits

pi@raspberry - $ sudo chmod 777 /usr/local/bin/lececri.py
pi@raspberry - $ sudo chmod 777 /usr/local/bin/g_gpio.py

Mettre en tache de fond le script principal au démarrage ou lancer en local avec sudo g_gpio.py

image_17image_18Vous pouvez tester vos fichiers python : broche 11 ici j’ai choisi comme argument 0->broche 11, 1->broche 12,….
Je lance deux fenêtres et je mets en tâche de fond g_gpio.py puis je teste avec lececri.py

image_19_600px

Cliquez sur l’image pour agrandir

Explication sur les deux fichiers, ils partagent une zone mémoire identique si l’un modifie cette zone, le processus de l’autre fichier est modifié :

Ici dans le processus principal, j’effectue une boucle infinie et je teste la broche sélectionnée par lececri.py et lui renvoie l’état de cette sortie sélectionnée.

Mes deux fichiers sont correctement installés je peux mettre en route mon application web avec mes nouveau fichiers index.php et gpio.php

Taper la commande ps -aux | more dans une autre fenêtre console qui va lister tous les processus lancés sur le système (appuyer sur la touche entrée pour faire défiler la liste).

image_20

image_21_600px

Cliquez sur l’image pour agrandir

Nous pouvons observer dans la deuxième colonne le numéro représentatif du PID de chacun des processus. Pour arrêter le processus vous pouvez utiliser la commande kill. Ainsi la commande suivante demandera au processus 3294 de s’arrêter :

image_22

 

Conclusion

Vous pouvez gérer des processus complexes, des robots en wifi avec motion et pwm, i2c …
A titre personnel je gère un capteur i2c de température ds1621 en Python et un robot deux roues avec interface WEB sans aucune difficulté.

Deux versions sont disponibles sous forme d’archive, une version de base et une version utilisant mmap, une librairie qui va allouer une zone fixe de mémoire RAM à un fichier «mapage».

Merci Bruno pour cette description très détaillé et la mise à disposition des fichiers qui permettront à ceux qui sont intéressés de démarrer en douceur :)
framboise314

Sources

Atelier Raspberry Pi au FabLab du Creusot

$
0
0

tiddlybot_250pxC’est jeudi 3 mars 2016 qu’à l’invitation des membres du FabLab du Creusot, j’ai eu le privilège d’animer une soirée Raspberry Pi.
Après une présentation du Raspberry Pi 2 et du Raspberry Pi Zero (j’avais reçu mes Raspberry Pi 3 dans la matinée et ça faisait un peu juste pour les intégrer :) ) j’ai donné des exemples d’utilisation réelle du Raspberry Pi dans le monde de l’informatique et de l’industrie. Parmi les exemples d’utilisation du Raspberry Pi figurait le Projet Raspifouine (piège à fouine avec Raspberry Pi et capteur infrarouge)

raspifouineNous avons consulté en direct raspiblog.fr un Raspberry Pi qui envoie une image d’une salle serveur (toutes les 5 secondes) avec une caméra PiNoIR (infrarouge) ainsi que la température de la pièce (surveillance de la clim)

raspiblog_1Un autre Raspberry Pi répond également sur raspiblog.fr, mais celui-là reçoit les signaux ADS-B émis par les avions à proximité du Creusot (71) et les affiche en temps réel. Ces informations sont également envoyées à FlightRadar24.

raspiblog_2Pour finir la présentation, Jean-Pierre s’est connecté sur son poulailler PoulaGeek, également géré par un Raspberry Pi.

poulageekLe PoulaGeek est équipé de 2 caméras USB, dont une orientable (avec un servo). Cela permet de vérifier que toutes les poules sont rentrées et de voir s’il y a des œufs ou des poules en couvade.
Les températures intérieures et extérieures sont disponibles.
Un programme en Python calcule quotidiennement l’heure de lever et de coucher du soleil (à partir des coordonnées géographiques du poulailler :) ). Cela permet de gérer l’ouverture/fermeture de la porte automatiquement ainsi que l’allumage d’un ruban de LED.
Jean-Pierre a actionné la porte à distance pour montrer son fonctionnement et celui du système de verrouillage qu’on voit sur l’image ci-dessus. Je cite JP : « … même avec un pied de biche le renard ne pourra pas ouvrir la porte 😉 « .
On espère une description de cette réalisation bientôt sur framboise314 (hein, JP)…

Les participants se sont ensuite répartis sur les Raspberry Pi. Certains avaient amené leur propre framboise. Les autres ont pu découvrir les réalisations que j’avais amenées et mises à leur disposition.
Il y avait au choix :

  •  Film HD (Bick Buck Bunny) tournat sur HDMIPI
  • Un analyseur de spectre avec écran intégré PiTFT+ 3,5 « 
  • Récepteur ADSB avec sa clé RTL-DSR et son antenne
  • Lecteur NFC avec LED’s
  • Macroscope avec caméra à objectif interchangeable (Raspi 2)
  • Journal Lumineux Raspi 1 rev 2
  • Pirate Box (Raspi 2)
  • GPS réalisé avec un Raspberry Pi 3 (reçu le matin même)
  • Robot  Tiddlybot programmation Graphique (semblable à Scratch) équipé d’un RasPi A+
  • Pizero en démo avec ses adaptateurs HDMI et USB

tiddlybotLe robot autonome TiddlyBot a eu un certain succès et on l’a vu se balader sur la table… oups comment ça s’arrête ce machin??? :( éviter des obstacles grâce à son capteur à ultrason et il a même fait un peu de musique… enfin, on va appeler ça comme ça :)

analyseur_spectreOn voit ici Claude en train de brancher l’analyseur de spectre dont l’antenne (au milieu de l’image) permettra de recueillir et d’afficher les signaux de stations FM locales…

framboiseUne approche du Raspberry Pi qui a permis aux membres du FabLab de découvrir les nombreuses possibilités offertes par la gamme des cartes à la framboise. Il faut quand même se souvenir qu’il y a une limite à l’utilisation du Raspberry Pi :

imaginationJ’espère que cette présentation donnera des idées, plein d’idées aux membre du FabLab du Creusot et que bientôt nous verrons éclore … (nan pas les oeufs de poules de JP) de nombreux projets utilisant notre petite framboise.

Liens

Visite au FabLab UtoPi du Creusot

 

 

Électronique et Loisirs Magazine : Le N°134 est sorti

$
0
0

ELM134_couverture_250pxLe numéro 134 de la revue Électronique et Loisirs Magazine est disponible chez votre marchand de journaux et le restera jusque début juin 2016.
Raspberry Pi et Arduino sont encore au rendez-vous dans ce numéro 134 d’ELM. Vous pourrez ajouter jusque 64 E/S à votre Raspberry Pi, doter votre Arduino d’une carte GSM et piloter des moteurs avec ce même Arduino…

A l’approche de Pâques, ELM vous propose d’équiper votre imprimante 3D d’une extrudeuse à chocolat. De quoi réaliser œufs et cocottes en chocolat et en 3D !

Je vous invite à parcourir le sommaire de cette revue dont je vous rappelle que vous pouvez consulter le sommaire en ligne mais aussi feuilleter une grande partie de la revue avant de décider de l’acheter.

Électronique et Loisirs Magazine N°134

ELM134

La mise en œuvre des alimentations de puissance – I

ALIM-ISuite aux nombreuses demandes des lectrices et lecteurs, cet article en deux parties vous propose d’étudier la mise en œuvre et la réalisation des différents étages constituant l’alimentation dont tout circuit électronique a besoin pour fonctionner. Sont analysées les exigences en termes de tension, de courant, de dissipation et de refroidissement. Cet article, se limite à l’étude des circuits les plus communs afin de réaliser des alimentations de type linéaire, les alimentations à découpage seront abordées dans la deuxième partie de cet article que vous trouverez dans le prochain numéro 135 d’Électronique et Loisirs Magazine.

alimentation

Carte d’extension I2C 64 I/O pour RaspberryPi

ET1093Dans cet article découvrez comment réaliser une carte d’extension pour RaspberryPi composée de 64 sorties sur relais et de 64 entrées numériques, l’ensemble est piloté par le bus I2C. La carte décrite dans cet article dispose de 8 entrées et 8 sorties. L’état de chacune des 8 entrées est visualisé par une LED. Chacune des 8 sorties pilote un relais qui peut être connecté à des charges externes. Chaque sortie est dotée d’une LED pour visualiser l’état du relais. Pour gérer les entrées/sorties de la carte c’est le bus I2C qui est utilisé. L’adresse de chaque carte est configurable au moyen d’un commutateur DIP switch à 3 positions, de manière à connecter et gérer un maximum de 8 cartes simultanément, chacune avec une adresse différente. Cela permet d’étendre les capacités du RaspberryPi jusqu’à un total de 64 entrées et 64 sorties pouvant être pilotées individuellement.

ET1093_max

Réduisons la facture d’électricité !

ET766Ce montage éteint automatiquement et complètement tous les appareils laissés en veille, de façon à éviter une surconsommation sournoise qui peut sembler infime, mais ne l’est pas ! Vous éviterez ainsi des factures d’électricité « salées ». L’un des moyens pour réduire la consommation est de débrancher du réseau électrique les appareils électroniques qui restent en veille. Plus précisément les chaînes Hi-Fi, les téléviseurs, les décodeurs satellite et/ou TNT, les box et leur décodeur, les lecteurs de DVD, les PC. Les tests ont révélé en particulier que la consommation des différentes box ADSL avec leur décodeur est particulièrement élevée…

ET766_max


Cours Arduino : 4ème partie

Arduino-4Dans cette quatrième partie du Cours Arduino, vous apprendrez comment gérer différents actionneurs et en particulier un servomoteur pour modélisme, un moteur pas à pas et un moteur à balais à l’aide de simples routines. Les servomoteurs d’un modèle réduit, sont utilisés pour déplacer certaines pièces mécaniques d’un modèle comme la direction pour une voiture ou les volets pour un avion.

cours_Arduino
Carte GSM pour ARDUINO

Arduino-GSMComme annoncé dans le « Cours Programmez avec Android – 6 » de la revue 133, voici un article sur la carte d’interface GSM pour Arduino Uno, Duemilanove ou similaires permettant de gérer les SMS et les appels vocaux. Dans ces pages, vous apprendrez à réaliser une carte d’extension GSM pour carte de type Arduino, qui vous permettra de développer des applications dans le monde de la téléphonie mobile. À savoir la gestion, l’envoi et la réception de SMS, mais aussi l’émission de tonalités pour effectuer le contrôle à distance par exemple d’un accès Internet ou pour fournir des services de données en utilisant une connexion GPRS.

Arduino-GSM_max

3DRAG : imprimez avec du chocolat !

3DRAG-14Dans cet article est décrite la manière de remplacer la tête d’impression (l’extrudeuse) de la 3DRAG par une seringue motorisée et un système de chauffage, afin d’imprimer (créer) toutes sortes d’objets de différentes formes avec un goût succulent. Par exemple des œufs de Pâques personnalisés en chocolat, des gâteaux et tout ce que votre imagination vous suggère.

 

3DRAG_max

Programmez avec Android : 7ème partie

COURS_ANDROIDDans ce dernier cours, vous apprendrez à créer un Widget Android grâce auquel vous pourrez contrôler et surveiller des dispositifs distants connectés à la carte d’extension GSM pour Arduino décrite dans ce même numéro, et cela directement à partir de l’écran de votre smartphone. Vous pourrez aussi appliquer les mêmes principes à la carte GSM/GPRS/GPS pour RaspberryPi décrite dans le numéro 133 d’Electronique et Loisirs Magazine.

Veilleuse LED sur secteur

MK181Grâce à l’utilisation d’une LED bleue dans ce montage, la consommation de cette veilleuse est réduite au maximum. Elle fonctionne sur le réseau électrique 230 VAC. Comment savoir si une ligne électrique est sous tension ou un appareil en cours de fonctionnement ? Le plus simple sur le réseau de distribution électrique domestique est d’utiliser une ampoule qui doit fonctionner sous 230 VAC…

MK181_max

Une pub pour framboise314

framboise314A noter à la page 92 une page de pub pour framboise314. Tous les supports sont mentionnés, le livre, la vidéo, mais aussi les lieux de rencontre de la communauté Raspberry Pi que dont le blog (version desktop et smartphone) ainsi que le forum.

Merci à Électronique et Loisirs Magazine pour son soutien à framboise314 !

Conclusion

ELM est une des dernières revues qui nous parle d’électronique. En comparaison (mais non ce n’est pas comparable) avec d’autres revues qui coûtent près de 13€ et qui s’ingénient à nous resservir du réchauffé sous forme d’articles déjà plusieurs fois publiés… les 7,50€ dépensés pour Électronique et Loisirs Magazine vous ouvrent des portes sur des articles inédits comme le montage d’une carte interface pour le GSM avec l’Arduino. Les schémas et circuits imprimés sont fournis ou une carte d’extension pour votre Raspberry Pi.
En plus les typons de circuit imprimés, les bibliothèques et les scripts sont téléchargeables sur le site de la revue, dans la rubrique… Télécharger.

Ajoutez 2 ports USB à votre Raspberry Pi Zero avec SHOE HUB

$
0
0

diableco_usb-shoe_14_250pxc’est sur KickStarter que j’ai trouvé ce projet espagnol pour le Raspberry Pi Zero. Ce (tout) petit Raspberry Pi a la puissance de ses prédécesseurs mais manque cruellement de ports pour connecter clavier, souris ou encore clé WiFi…
SHOE HUB rajoute des ports USB mais ne nécessite pas de connexion particulière car il est muni de picots qui viennent établir les contacts nécessaires sur la carte Raspberry Pi Zero…

Projet SHOE HUB sur Kickstarter

Par défaut, le Raspberry Pi Zero, est livré avec un seul port micro USB, vous forçant à utiliser beaucoup de fils et adaptateurs ou même un HUB USB traditionnel (qui sont bien plus grands que le Pi Zero lui-même) rendant l’ensemble du dispositif plus volumineux que les modèles précédents (B, B+, Pi 2) et avec une multitude de câbles. Si vous voulez une connexion Wi-Fi avec le Raspberry Pi, vous perdez le seul port USB disponible :( .

2 ports USB supplémentaires

Vous pouvez résoudre ces problèmes avec le SHOE HUB pour le Raspberry Pi Zero : il ajoute 3 ports USB, l’un d’eux est interne et les deux autres sont accessibles sur les bords de la carte.

diableco_usb-shoe_02Le carte SHOE HUB est conçue pour s’intégrer dans un boîtier en laissant à l’intérieur de celui-ci le port interne : pourquoi voudriez-vous de débrancher la clé Wifi?

diableco_usb-shoe_14diableco_usb-shoe_28

SHOE HUB se monte sans fils, sans soudure

Le montage de SHOE HUB ne nécessite pas de fils, pas de compétence particulière et aucune connaissance en électronique : il suffit de monter les vis et les entretoises pour solidariser les deux cartes et le Raspberry Pi zéro utilisera les nouveaux ports USB.

diableco_usb-shoe_38Pour faciliter l’utilisation du Raspberry Pi Zero, un des ports USB est au format microUSB et peut remplir une double fonction : prise d’alimentation et entrée/sortie de données. En d’autres termes, il peut être utilisé comme les ports existant d’origine sur le Raspberry Pi Zéro nommés « USB » et « IN PWR ».

Ce qu’amène SHOE USB

  • Ajoute des ports USB 2.0 à l’unique port USB du RasPi zéro
  • 2 ports USB 2.0 format standard + 1 micro USB
  • Un port USB interne pour ajouter le Wifi, le Bluetooth ou quoi que ce soit que vous considérez comme indispensable.
  • Accès complet aux ports GPIO (le SHOE USB n’utilise aucun port GPIO)
  • Format ultra compact : votre Raspberry zéro n’augmente pas de taille
  • Ne nécessite pas d’installation de pilote, d’overlay… Assemblez et ça fonctionne.

Les périphériques USB communs se logent dans le port interne. Pour le compartiment intérieur, il faut utiliser des clés d’une largeur inférieure à 16mm (maximum 19mm) et qui surplombe de moins de 10 mm le haut du connecteur USB.

diableco_usb-shoe_36

REMARQUE : le port nommé « USB » sur le Raspberry Pi Zero est inopérant lorsque la carte SHOE HUB est connectée dessus. Il est recommandé d’alimenter l’ensemble du système par l’intermédiaire du SHOE HUB via le port micro USB (l’alimentation via la prise « IN PWR » du Raspberry Pi Zero est également possible).

Photos

diableco_usb-shoe_17

diableco_usb-shoe_21

diableco_usb-shoe_27

diableco_usb-shoe_35

Vidéo

Conclusion

Ce projet KickStarter est bien parti puisqu’il est déjà financé… Sur les 1500 € prévus, il a atteint 2642€ au moment où j’écris ces lignes.

Si vous avez un projet à base de PiZero étudiez les possibilités de cette carte SHOE HUB…

Pour ma part je participe à hauteur de 35€ pour la carte et le boîtier en impression 3D. Il reste quelques exemplaires de la SHOE HUB à 25 ou 26€. Sinon comptez 27€…

Vous avez jusqu’au 22 Mars 2016 pour participer.

Sources

SHOE USB for Raspberry Pi Zero now on Kickstarter

 

 

Une webcam pour nichoir à base de Raspberry PI 2 pilotée par une interface web

$
0
0

mesange_charbonniere_250pxLorsque Pascal (bozo31) m’a proposé cet article, il était surtout axé sur superbes images de mésanges que ce projet lui a permis de réaliser. Pour ma part c’est surtout l’utilisation de la caméra et les divers usages qu’il en fait qui ont attiré mon attention. Je suis persuadé que nombre d’entre vous en tireront profit.
C’est d’ailleurs cette partie « visualisation en streaming » qui lui a pris le plus de temps, mais Pascal voulait une possibilité de « temps-réel« , une possibilité d’enregistrement en commandant le début et la fin tout en continuant de regarder, et profiter du ralenti. D’où les 3 modes suivants :

  • 1296 x 972 à 25 images/seconde en utilisant Gstreamer : latence 115ms mais sans enregistrement possible,
  • 1296 x 972 à 25 images/seconde en utilisant VLC avec enregistrement mais latence d’environ 2s,
  • 640 x 480 à 90 images /seconde en utilisant Gstreamer, avec visualisation sur le PC à 25 images/s et enregistrement en même temps du fichier brut h264 pour conversion ultérieure en mp4 et à 25 images/s.

Merci Pascal de partager ce projet avec les lecteurs de framboise314. Je te laisse la parole 😉

 

Mon projet, mes choix

L’an passé j’avais installé une caméra IP dans un nichoir où vient s’installer chaque année un couple de mésanges charbonnières. Je fus si satisfait de suivre la nichée que j’ai décidé de remplacer cette caméra par une autre en haute résolution mais sans atteindre les prix élevés de celles du commerce. Les tests de caméra à objectif interchangeable publiés par François m’ont décidé à adopter cette solution.

camera_rehausse

D’où les choix suivants :

  • Câble Ethernet pour relier le nichoir au PC (entre 25 et 30m en passant par les combles) servant aussi à l’alimentation,
  • Visualisation de jour et de nuit,
  • Possibilité de transmission « temps-réel » , possibilité d’enregistrement en commandant le début et la fin tout en continuant de regarder, et profiter du ralenti (prise de vue à 90 images/seconde),
  • Interface web pour les commandes.

La description de l’installation de cette caméra dans un nichoir est sur le forum 1bec2ailes.

Le matériel

L’élément de départ est un Raspberry Pi2,

Caméra no-IR à objectif interchangeable

camera_waveshareIl s’agit du modèle F de Waveshare avec objectif de 3,6mm ouvrant à f/1,8. Le support d’objectif est vissé sur la plaquette du capteur CMOS ce qui permet de le remplacer par un filtre coupe infrarouge commutable.

Filtre coupe-IR commutable et circuit intégré L 293 D

plaquette-a

Cliquer pour agrandir

J’ai trouvé le modèle « IR-CUT MTV Lens Mount » en découvrant que monture MTV ou M12 c’est pareil. L’écartement des écrous de montage de ce filtre est de 20 mm alors que l’écartement du support d’objectif de la caméra est de 18 mm il faut donc limer le circuit imprimé sans abimer de piste ou composant.

Un premier essai avec le filtre vissé a montré que la lentille ne pouvait pas être réglée assez près du capteur et que de la lumière passait sur le côté et arrivait jusqu’au capteur. Il m’a fallu « sculpter » la base du filtre pour qu’il s’ajuste parfaitement sur le circuit imprimé par dessus certains composants.

filtre-a

Cliquer pour agrandir

Puis j’ai fixé le tout sur une plaquette de plexiglas :

camera-recto-a

Caméra côté recto / Cliquer pour agrandir

camera-verso-a

Caméra côté verso /Cliquer pour agrandir

La commande du filtre qui nécessite un passage de courant continu dans un sens et dans l’autre, est confiée à un des 2 ponts en H intégrés dans le circuit L 293 D.

LED blanches, LED infrarouges et circuits intégrés ULN 2803A

L’éclairage est assuré le jour par 6 LED en lumière blanche (Luckylight 5-05000 WS) commandées individuellement et la nuit par 12 LED en proche infrarouge (Osram SFH 487P, longueur d’onde de 880 nm) commandées 2 par 2. Elles sont alimentées en 5V et l’interfaçage avec le GPIO est réalisé par des darlingtons intégrés dans 2 circuits ULN 2803A.

Alimentation

alim-a

Cliquer pour agrandir

1= alimentation secteur /courant continu 12 à 24V, 40W sortie réglée à 22V
2 = convertisseur continu/continu sortie réglée sur 5V

Un kit de coupleurs PoE passifs permet l’alimentation en courant continu sur les 2 paires libres du câble Ethernet de 30 mètres. Comme il est bon marché sa résistance est assez élevée : 12 ohm aller/retour.
La consommation de l’ensemble est au minimum de 250mA, 410mA avec la caméra en fonction sans diode allumée et de 550mA au maximum. Le courant passant dans le câble Ethernet est d’environ 220mA.

Premiers essais et mise au point du streaming

essai-a

Cliquer pour agrandir

Les premiers essais ont été réalisés sur platine d’essai et avec un « banc optique » de mon cru et de longueur égale à la profondeur du nichoir.

A ce stade l’accès au Pi2 depuis le PC a été fait en ssh et l’envoi des commandes à la console.

Commande des LED et du filtre

Le montage est le suivant :

schéma-a

Cliquer pour agrandir

Les 2 condensateurs électrochimiques sont des 220 µF / 25V.
Les résistances ont été ajustées pour fournir un courant d’environ 20mA ; R-jour = 180 ohm ; R-nuit = 56 ohm.

J’ai commandé les GPIO et vérifié le bon fonctionnement du filtre et des LED grace à gpio l’utilitaire en ligne de commande inclus dans WiringPi  après installation sur le Raspberry Pi 2.

Retransmission vidéo

Pour une retransmission avec très peu de retard Gstreamer est tout indiqué. Par contre pour un enregistrement commandable tout en continuant de regarder, VLC est plus adapté mais introduit une grande latence.

Streaming temps réel

Sur le Raspberry il est lancé par l’exécutable cam-temps-reel :

raspivid -w 1296 -h 972 -fps 25 -b 5000000 -t 0 -o - | gst-launch-1.0 fdsrc do-timestamp=true ! video/x-h264,width=1296,height=972,framerate=25/1 ! h264parse ! rtph264pay pt=96 config-interval=5 ! udpsink host=<adresse IP du PC> port=5010 alsasrc device=plughw:1 do-timestamp=true ! audioconvert ! avenc_ac3 ! rtpac3pay ! udpsink host=<adresse IP du PC> port=5012

L’option do-timestamp=true est indispensable pour éviter que la latence n’augmente au fil du temps.
Pour connaitre le chiffre correspondant au micro pour « device=plughw: » utiliser la commande arecord -l . Dans mon cas elle renvoie

**** Liste des Périphériques Matériels CAPTURE ****
carte 1: Device [USB PnP Sound Device], périphérique 0: USB Audio [USB Audio]
Sous-périphériques: 0/1
Sous-périphérique #0: subdevice #0

Sur le PC le flux audio et vidéo est restitué par l’exécutable temps-reel :

gst-launch-1.0 -v udpsrc port=5010 ! application/x-rtp,media=video,payload=96,encoding-name=H264,clock-rate=90000 ! rtph264depay ! avdec_h264 ! autovideosink sync=false udpsrc port=5012 ! application/x-rtp,media=audio,clock=44100,encoding-name=AC3,clock-rate=44100 ! rtpac3depay ! ac3parse ! avdec_ac3 ! pulsesink sync=false

Il est préférable de lancer « temps-reel » avant de lancer la caméra,

Au cas où vous ne souhaitez pas utiliser le son il est impératif de retirer ces pipelines :

  • de « alsasrc » à « port=5012« 
  • de « udpsrc port=5012 » à « sync=false« 

Sinon Gstreamer ne se lancera pas sur le Pi2 et vous n’aurez ni son (normal ! ) ni vidéo :(

La latence obtenue est de 115ms à 117ms avec de temps en temps des valeurs autour de 150ms.

t-reel-a

Cliquer pour agrandir

Streaming avec enregistrement possible

Il est commandé sur le Pi2 par l’exécutable cam-enreg :

cvlc 'v4l2:///dev/video0:chroma=h264:width=1296:height=972:fps=25' --input-slave=alsa://hw:1,0 --volume=1024 --sout '#transcode{acodec=mp3,ab=128,channels=1,samplerate=44100}:http{mux=ts,dst=:5010}'

Ensuite sur le PC il suffit d’ouvrir VLC et de lire le flux réseau en entrant :
adresse IP du Pi2:5010

La latence est de quasiment 2 secondes.

Streaming pour ralenti

Ici le son n’est pas transmis et pour profiter de l’effet de ralenti il faut d’abord enregistrer sur le PC le flux filmé à 90 images par seconde pour ensuite visualiser toutes ces images à une cadence normale de 25 images/s.
L’exécutable sur le Pi2 est cam-ralenti :

raspivid -w 640 -h 480 -fps 90 -t 0 -o - | gst-launch-1.0 -e fdsrc ! udpsink host=<adresse IP du PC> port=5010

Sur le PC c’est ralenti (mon PC tourne sous Linux) :

#! /bin/bash
cd /home/pascal/Raspberry/Ralentis (ligne à modifier selon votre cas)
for i in `ls`
do
echo $i
done
echo
echo "Entrer le nom du fichier sans extension"
read FICHIER
echo
echo "Maintenant \"Moteur\" pour lancer l'enregistrement"
echo
echo "Après arrêt de cet enregistrement-ci et avant d'en commencer un nouveau, stopper ce script puis relancer le."
echo
echo
gst-launch-1.0 udpsrc -v port=5010 ! tee name=t ! queue ! filesink location=$FICHIER.h264 t. ! video/x-h264, width=640, height=460, framerate=25/1 ! h264parse ! avdec_h264 ! autovideosink sync=false

Il affiche les fichiers déjà présents et demande le nom du nouveau fichier à enregistrer. Puis il lance Gstreamer avec 2 branches (tee) : l’une enregistrant le flux brut h264, l’autre affichant ce flux à vitesse normale donc sans effet de ralenti pour savoir s’il est toujours intéressant de continuer à enregistrer.

Attention ! il est indispensable de lancer cet exécutable avant de mettre la caméra en route afin que la toute première trame h264 envoyée par le Raspberry Pi 2 soit bien enregistrée.

Le flux brut h264 n’est pas directement utilisable par les lecteurs vidéo. Il faut le transcoder, Pour ce faire j’utilise x264-10bit en ligne de commande en étant dans le répertoire du fichier enregistré :

x264h-10bit -o <nom.mp4> <nom.h264> --input-res 640x480

Le réglage par défaut des autres options convient, en particulier la cadence de 25 images/s. On peut vérifier que la durée de lecture du mp4 est plus de 3 fois supérieure à celle de l’enregistrement.

chronoCette vidéo du chronomètre en ligne au millième de seconde a été enregistrée au ralenti. Elle dure 45 secondes mais le chrono n’arrive qu’à 10s (j’ai gardé la montée du curseur pour démarrer le chrono) et on peut lire les dixièmes de seconde.

Augmentation de la profondeur de champ

diaph-1-a

Cliquer pour agrandir

Je me suis aperçu qu’aux distances de mise au point pour un nichoir la profondeur de champ était insuffisante. Aussi j’ai confectionné un diaphragme. La contre-partie est que le capteur reçoit moins de lumière.
Le support d’objectif a été dévissé du filtre coupe-IR pour un repérage le plus précis possible du centre optique.

Caméra avec diaphragme inséré mais sans l’objectif.

Mais ce diaphragme triangulaire était difficile à centrer et obligeait à totalement enlever les vis. Le diaphragme définitif s’insère par le haut en dé-serrant juste les vis.

diaph-a

Cliquer pour agrandir

diaph-2-a

Cliquer pour agrandir

Le trou a un diamètre de 1,5mm ce qui pour la focale de 3,6mm de cet objectif fait une ouverture de f/2,4.

Gain et contre-partie sont bien visibles ci-dessous : à gauche sans le diaphragme, à droite avec.

profond-champ-a

Cliquer pour agrandir

profond-champ-diaph-a

Cliquer pour agrandir

L’interface web

Principe

L’interface est partagée en 2 cadres indépendants, l’un pour commuter le filtre et allumer/éteindre les LED, l’autre pour choisir un des 3 modes de visualisation et le lancer.

Elle est écrire en HTML et PHP, avec toute la mise en forme dans une feuille de style CSS.
Pour la conservation des valeurs des variables utiles je trouvais très lourd l’utilisation d’une base de données dans ce cas précis. Comme toute commande passe par le clic sur une zone de saisie de formulaire il m’est venu l’idée d’utiliser la possibilité de cacher de telles zones tout en leur affectant une valeur. Par exemple pour la variable etat1 concernant la LED blanche 1 :

<input type="hidden" name="etat1" value="<?php echo $etat[1] ?>">

Commande des LED et du filtre coupe-IR

C’est le fichier led.php qui s’en charge grâce à la fonction exec( ) de PHP qui lance /usr/local/bin/gpio avec les paramètres voulus.
Au premier appel et seulement à celui-là la variable $_POST est vide ce qui permet d’exécuter les initialisations : GPIO utilisés mis en sortie, diodes éteintes et filtre coupe-IR inserré.
Je n’ai pas estimé utile de tester l’état des GPIO car chaque commande a un effet visuel facile à vérifier.

Commande de la caméra

Il s’agit ici de camera.phpexec( ) lancera l’exécutable pour le mode choisi mais aussi l’arrêtera en appelant la commande shell killall qui stoppe un processus en le désignant par son nom.

Préparation du Raspberry

Il tourne sous Raspbian wheezy (version 7.8).
Comme serveur PHP j’ai installé lighttpd en suivant le tutoriel de Captain Bodgit. Un nouvel utilisateur est créé : www-data, mais sans les droits de l’utilisateur pi. Cela pose problème pour l’exécution des commandes envoyées par l’interface d’où les adaptations suivantes :
– mettre www-data dans les groupes users, audio, video et gpio

pi@raspberrypi ~ $ sudo usermod -G users,audio,video,gpio

– rendre www-data propriétaire des exécutables cam-temps-reel, cam-enreg et cam-ralenti, sans oublier de les rendre effectivement exécutables

pi@raspberrypi ~ $ sudo chmod 777 /var/www/cam-temps-reel /var/www/cam-enreg /var/www/cam-ralenti
pi@raspberrypi ~ $ sudo chmown www-data /var/www/cam-temps-reel /var/www/cam-enreg /var/www/cam-ralenti

– lui permettre d’utiliser la commande killall (en fait sudo killall) par ajout de cette ligne dans /etc/sudoers
www-data ALL=NOPASSWD: /usr/bin/killall

Résultat

Je n’ai pu utiliser cette interface qu’avec Firefox avec lequel tout fonctionne bien. Voici une capture d’écran :

interface-web-a

Cliquer pour agrandir

Réalisation pratique

Les composants sont soudés sur une platine d’essai au pas de 2,54mm.

circuit-recto circuit-verso

L’intégration dans le nichoir est décrite dans le forum 1bec2ailes rubrique « construction et aménagement pour les oiseaux ».

Les fichiers

Dans le Raspberry :
– à placer dans le répertoire /var/www :
index.php, led.php, camera.php, style.css, cam-temps-reel, cam-enreg, cam-ralenti >> télécharger ici
– à placer dans le répertoire /var/www/img (à créer) tous les fichiers de cette archive >>
télécharger ici
– dans le PC à placer dans le répertoire de votre choix :
temps-reel et ralenti >>
télécharger ici

Conclusion

Un grand merci à Pascal pour cette réalisation qui servira sans doute aux amoureux des oiseaux mais également à tous ceux qui souhaite transmettre (streamer) des images et des sons à partir d’un Raspberry Pi

 Sources


MRPi1, petit robot open Source à base de Raspberry Pi A+

$
0
0

robot_MRPi1_250pxMace Robotics est une jeune entreprise Française de Robotique implanté près de Rennes.
L’entreprise développe le robot MRPi1, un robot basé sur une carte Raspberry Pi A+.
C’est Nicolas qui m’a contacté pour me parler de ce produit. Voilà la présentation de ce robot Made in France.

MRPi1 robot miniature à base de Raspberry Pi A+

Made in France

logo_MaceRoboticsIl faut tout d’abord que je vous dise que ce robot est conçu et fabriqué en France. La conception entière (mécanique et électronique) a été faite par Mace Robotics. La fabrication est également totalement réalisée en France !

C’est quoi le MRPi1 ?

MRPi1 est un petit robot mobile basé sur une carte low cost Raspberry Pi A+). Il est très facile à programmer et personnalisable. Il inclut de nombreux capteurs, accéléromètre 3 axes, température, proximités et des capteurs de lumière. De plus, il est équipé d’un haut-parleur et d’une communication Wifi permettant de le contrôler à distance. Sa petite taille vous permet de facilement le programmer sur une table de bureau.

MRPi1 utilise un système d’exploitation basé sur Linux. Il intègre des outils de synthèse vocale. Il est possible de lui ajouter des accessoires matériels. Sa petite taille facilite l’expérimentation, même sur un bureau. Il se recharge sur un port USB standard.

La carte inférieure est équipée d’un microcontrôleur STM32F407 qui communique avec le Raspberry Pi et qui prend en charge les fonctions du robot.

mrpi1_pc_1_600px

Cliquer pour agrandir

C’est pour qui ?

MRPi1 est un robot programmable pour l’enseignement des sciences du numérique. Il peut aussi intéresser les makers et la recherche.

Qu’est-ce qu’il peut faire ?

Beaucoup de choses !

  • Se déplacer,
  • Navigation autonome avec gestion des obstacles,
  • Contrôle avec un smartphone, PC et tablette.
  • Peut suivre une ligne,
  • Se déplacer dans un labyrinthe,
  • Parler, jouer de la musique,
  • Contrôle d’équipement à distance,
  • Traitement d’images : reconnaissance visuel, …
  • Ajout de capteurs, …
mrpi1_pc_2_600px

Cliquer pour agrandir

Qu’est-ce qu’il faut pour programmer MRPi1 ?

Pour programmer ce robot, il suffit d’un PC  avec une connexion Wifi.
La connexion se fait en Wifi et le robot se programme à distance.

Comment recharger la batterie du robot ?

Vous avez seulement besoin d’un câble USB pour recharger la batterie. Il suffit de le brancher à un port USB d’ordinateur avec un câble mini-USB.

Quels langages de programmation sont utilisables ?

Python, C,  Java, … sont utilisables pour programmer le robot.

Quelles sont les futures extensions ?

  • Une station de rechargement
  • Des pinces
  • Des capteurs de distance 360°

Les spécifications

Matérielles

  • CPU : Raspberry Pi model A+,
  • Microcontrôleur : STM32F407 (168Mhz)
  • Batterie : Li-Po 3,7V 2000 mAh (rechargeable via le port USB),
  • Deux moteurs CC avec encodeurs,
  • Wifi,
  • 6 capteurs de proximité infrarouge,
  • 1 capteur de température,
  • Accéléromètre 3 axes,
  • 6 capteurs de lumière,
  • Switch,
  • Haut-parleur,
  • 10 Leds,
  • Pi Camera,
  • TV récepteur (récepteur pour télécommande),
  • Connecteur extension (I2C et SPI)
  • 1 bouton On/off + 1 bouton switch reset
robot_MRPi1_600px

Cliquer pour agrandir

Logicielles

  • API   C et Python
  • OS : Raspbian adapté
    • configuration en access point wifi,
    • Synthétiseur »text to speech »,
    • Serveur web lighttpd,
  • Exemples d’utilisation de l’API …
mrpi1_presentation_600px

Cliquez pour agrandir

Taille et poids

  • 10 x 10 x 7 cm
  • Poids : 200 g

Systèmes d’exploitation compatibles

  • Windows : oui
  • Linux : oui
  • Mac Os : oui

Vidéos

.De nombreuses vidéos de présentation montrent MRPi1 en action, je ne résiste pas au plaisir de toutes vous les montrer :

Présentation de MRPi1

Un peu de foot

Éviter les murs

Les déplacements

Il fait aussi réveil matin :)

Utilisation de la synthèse vocale

Commande en WiFI avec un smartphone

 

Conclusion

Un petit robot français à base de Raspberry Pi qui promet des moments passionnants.

Une campagne de crowdfunding (financement participatif) devrait débuter au mois d’avril. Je vous tiendrai au courant du lancement :)

Le prix définitif pour le kit complet n’est pas encore fixé mais devrait être légèrement supérieur à 200 €.

  • Carte de contrôle (microcontrôleur 168 Mhz)
  • Carte Raspberry pi + clé wifi
  • micro-sd avec OS adapté
  • moteurs avec encodeurs
  • câbles
  • mécanique
  • Batterie LiPo

Sources

 

Un Drone quadricopter avec un Raspberry Pi 2 et Navio+

$
0
0

mypidrone_animKevin et Philippe se sont lancés dans ce projet : Un drone piloté par un Raspberry Pi 2 et équipé d’une carte contrôleur Navio+. Ce sont deux anciens membres du club de WissousModelisme  de 2006 à 2011, et ils mettent toutes leurs compétences et leur passion des modèles volants dans ce projet.
Tout est publié, tout est partagé !

myPiDrone un drone quadricopter à base de Raspberry Pi

Le matériel

tarot_iron_man_650_600pxtarot-iron-man-650_ouvert_600pxtarot-iron-man-650_replié_600pxtarot-iron-man-650_platine_600px

Tarot 650 : Un châssis en fibre de carbone entièrement repliable

raspi2_600px.jpg

Raspberry PI 2 : Est-il encore besoin de présenter la framboise ?

Navio_600px

NAVIO+ : Navio + est une version améliorée du shield pilote automatique Navio conçu pour le Raspberry Pi A +/B +. Cette carte HAT remplace plusieurs contrôleurs embarqués facilitant le développement et améliorant la robustesse de vos projets. Navio+ étend la connectivité du RasPi et permet le contrôle du déplacement de tous types de robots : voitures, bateaux, avions, multirotors. Navio+ est équipé d’un récepteur GPS MIO et/Glonass/Beidou.
* Raspberry Pi non inclus
AMÉLIORATIONS
Navio + est équipé d’un module M8N (GPS/Glonass/Beidou) permettant de connaître avec exactitude la position du drone.

taranis

TARANIS X9D : Le Taranis X9D de FR-SKY est un émetteur 16 voies 2.4Ghz avec télémétrie intégrée. Son firmware est open source, c’est dire que vous pouvez pouvez le télécharger et le modifier (à vos rsiques et périls :) ). Vous le trouverez sur le site du fabricant : http://www.frsky-rc.com . Le logiciel OpentTX companion compatible Windows, Mac, Linux vous permet d’éditer, de sauvegarder et de partager vos modèles, ainsi que de simuler les configurations de votre modèle. Pour en savoir plus, rendez-vous sur : OpenTX

A ce matériel, pour obtenir myPiDrone, il faut ajouter l’imagination et l’ingéniosité de Kev&Phil 😉

Combien ça coûte ?

  • Tarot Iron Man 650 pliable 3 K Fiber de carbone Quad Copter cadre TL65B01 ~$90
  • TURNIGY Plush 30amp Speed Controller ~$15 X 4
  • Turnigy Multistar 3525-850Kv 14Pole Multi-Rotor Outrunner   ~32$ X 4
  • Multistar High Capacity 3S 5200mAh Multi-Rotor Lipo Pack ~30$
  • Hobbyking Slowfly Propeller 10×4.5 Blue 4pcs + orange  $5 X 2
  • FrSky 2.4GHz ACCST TARANIS X9D PLUS and X8R Combo Digital Telemetry Radio System (Mode 2) ~$300
  • FrSky SBUS to CPPM Converter/ SBUS to CPPM Decoder ~$20
  • APM MavLink to FrSky SmartPort Converter ~$26
  • Turnigy™ TSS-10HM DS Micro Servo 2.2kg / 0.12sec / 10g X 3 (camera gimbal)
  • Raspberry Pi 2 Type B ~$40
  • Raspberry Pi Module Caméra 5MP ~$20
  •  TP-Link TL-WN722N ~$8 X 4
  • NAVIO+ = Navio+ board + Wire pack + GPS/GNSS antenna + Power module ~$167

Ces prix relevés lors de la conception de myPiDrone peuvent bien entendu différer aujourd’hui. Ils suivent le cours du $ et peuvent différer selon le fournisseur.

Connectique globale :

mypidrone_materiel_600px

Cliquer pour agrandir

Connexion SBUS X8R vers NAVIO+ port CPPM et convertisseur télémétrie MAVLink/FfSky

mypidrone_ECS_600px

Connectique ESC / Moteurs

mypidrone_install2_600px

Cliquer pour agrandir

Logiciels embarqués

  • ArduCopter envoi sur la radio 3DR via le port série NAVIO+ /dev/ttyAMA0 à 57600 baud (à configure avec apmplanner2 dans la listes des paramètres SERIAL0 BAUDRATE = 57 à la place 115)
  • ArduCopter envoi sur udp:127.0.0.1:14550 vers mavproxy.
  • MAVProxy renvoi ensuite vers le convertisseur MAVLink/FrSky connecté sur le port USB /dev/ttyUSB0 à 57600 baud et controle le RPI2 à l’aide du module MyPiModule (voir chapitre suivant)
  • La video capturée par raspivid est envoyée à tx pour une transmission en wifibroadcast. Pré-requis Mise en oeuvre du Wifibroadcast pour la Vidéo

Montage de la caméra

mypidrone_montage_cameraLa caméra charger de retransmettre la vidéo au sol est stabilisée par 3 servos.

mypidrone_camera_anim

Et ça donne ça !

Photos

Quelques photos de cette superbe réalisation. Vous pouvez cliquer dessus pour les agrandir…

mypidrone_UC_600px mypidrone_telecommande_600px mypidrone_Tarot650_600px mypidrone_install_600px mypidrone_dessus_600px mypidrone_cote_600px

Vidéo

 

Conclusion

Une belle réalisation mettant en œuvre le Raspberry Pi. De plus tout est publié et partagé, ce qui met à disposition de la communauté Raspberry Pi la totalité des scripts réalisés et utilisés par Kev&Phil ! Il suffit de vous rendre sur la page github du projet myPiDrone et sur la page du site myPiDrone (en Français et en Anglais) pour vous en rendre compte.

J’ai demandé à Kévin à qui était destinée cette réalisation. Sa réponse : « Je dirais que cette réalisation s’adresse à des personnes surtout familières avec Linux avant le stade d’expert, et avec quelques notions d’électronique. En suivant nos différents articles, il est quand même possible à une personne n’ayant pas les connaissances de réaliser ce projet, nous sommes aussi ouvert à toutes questions pour aider ces personnes.« 

Si vous vous lancez dans cette réalisation, n’hésitez pas à laisser commentaires et photos en bas ce cette page :)

Sources

 

Open Bidouille Camp de Courthézon le 26 mars 2016

$
0
0

obc84_250pxL’OPEN Bidouille Camp est un évènement sur le partage, la mutualisation et l’échange de savoir-faire alliant différents domaines.
C’est un moment libre d’accès qui entend favoriser les échanges et susciter la créativité autour d’ateliers pratiques, amusants. (prix libre)

Open Bidouille Camp obcx84

OPEN

Comme dans logiciel libre, partage de connaissances, libre de droits, codes sources. Il signifie que cet événement est ouvert à tous et nous concerne tous.

BIDOUILLE

Comme dans faire par soi-même (DIY=fézitoimême), détourner de son usage, bricoler, apprendre, fabriquer, expérimenter, imaginer.

CAMP

Parce qu’on s’installe sur la place publique, on va à la rencontre des gens, on fait ensemble en ateliers dans ce bivouac organisé. Tout le monde est invité à participer, à aider, à faire.
L’Open Bidouille Camp x84 est un évènement autour du partage et l’échange de savoir-faire, dans la mouvance des FabLab et MakerSpace, où le public est invité à découvrir, participer, tester, expérimenter, faire, créer, bricoler, recycler… autour d’une cinquantaine d’ateliers pratiques, animations, conférences, projections, spectacles interactifs.

obc84_affiche_600px

Différents acteurs (des associations, des entreprises, des startups, des institutions, des particuliers, et le public) vont interagir par l’apprentissage, la fabrication et le partage.
L’événement est lancé par le Collectif Cour_Tech_Zone, MakerLab de Courthézon, créateur culturel, motivé par le mouvement international des « Makers » et désireux de le faire connaître au plus grand nombre en proposant des ateliers et démonstrations.

Les différentes thématiques abordées

Les nouvelles technologies (imprimante 3d, nano-ordinateurs, open source, robotique, …)

Des FabLabs

Lab d’Aix-périmentation et Bidouille (Aix) / AviLab (Avignon) / Avenir 84 (Avignon) / Le FabTruck (Roussillon)

obc84_fabtruck

ERM-Fab&Test

Une marque de ERM-Automatismes qui conçoit, réalise et commercialise des systèmes et prestations d’étude techniques dans le domaine des équipements didactiques, de la robotique, des techniques de fabrication (FabLabs), de l’énergie et de l’industrie. (Carpentras)

obc84_ERM

Les petits Débrouillards

Une association de médiation scientifique et d’éducation populaire. (Avignon et PACA)

obc84_debrouillards

Le développement durable (recyclage, innovation, écocitoyenneté, économie circulaire, …)

Algopack®

Propose une solution alternative au plastique, une matière rigide à base d’algues, 100% biodégradable.
Mr Lucas Rémy vient de Saint-Malo pour donner une conférence sur l’OBC x84.
Les MUGS de l’OBC x84 sont en plastique d’Algues.

obc84_mugs

Association E4

Expertise Écologique, Éducation à l’Environnement – valorisation et préservation de l’environnement et de la biodiversité par l’expertise écologique, la sensibilisation, l’éducation, la recherche et la gestion. (Aix-en-Provence)

obc84_E4

L’économie collaborative (plateforme internet, monnaie locale …)

PremProject

Un réseau social pour les entrepreneurs. Il intègre des outils de gestion de projet, de travail collaboratif et de partage de projet. (Startup, Avignon)

obc84_prem

OuiShare

Une communauté, un accélérateur d’idées et de projets dédié à l’émergence de la société collaborative (Communauté Internationale)

obc84_ouishare

Les nouvelles formes de culture artistiques et sportives (spectacles vivants, sport urbain …)

Collectif Freesson

Un acteur précurseur des arts/cultures numériques et musiques électroniques en Vaucluse et région PACA. (Châteauneuf de Gadagne)

obc84_fresson

Collectif Freedom-Gravity

Un collectif de jeunes personnes, sportifs, artistes, ayant pour but le partage multidisciplinaire de diverses façons. (Arles, Avignon, Courthézon)

obc84_freedom

Vous pourrez retrouver des créateurs « Do It Yourself », Makers, Bidouilleurs réunis dans une ambiance festive et collaborative à la Salle Polyvalente et au Théâtre de la Roquette de Courthézon. De nombreuses inventions, ateliers, conférences, projections, et spectacles sur la base du « Do it Yourself » y seront présentés sur différents sujets : cuisine, jardinage, électronique, informatique, citoyenneté, développement durable, jeux, logiciels libres, récup, anti-gaspillage, sport, musique …obc84_flyer_600px
L’Open Bidouille Camp x84 célèbre le « faites-le-vous-même », la science et la technologie, la robotique, l’artisanat moderne et la culture artistique actuelle.

Sources

 

EasyEDA : Dessinez vos circuits imprimés en ligne

$
0
0

easyEDA_titre_250pxEasyEDA est un outil de CAO pour l’électronique (EDA= Electronic design automation) gratuit pour les particuliers et fonctionnant dans un navigateur web, donc sans installation.
Il a été conçu pour permettre aux amateurs d’électronique, aux ingénieurs, aux professeurs, aux élèves ingénieurs… d’accéder facilement et gratuitement à la CAO électronique. Avec EasyEDA la conception, la simulation de fonctionnement et la création du circuit imprimé (PCB) se font dans votre navigateur.

============== Article sponsorisé ==============

EasyEDA une CAO électronique gratuite en ligne

Fonctionnalités de EasyEDA

Voici comment EasyEDA présente son appli de création de circuit imprimé en ligne.

Saisie simple de schémas

easyEDA_presentation_600px

Cliquer pour agrandir

Dessinez des schémas rapidement dans le navigateur en utilisant les bibliothèques disponibles. Les mises à jour seront appliquées automatiquement.

Simulateur de circuits

easyEDA_developpement_600px

Cliquer pour agrandir

Vérifiez des circuits analogiques, numériques et mixtes avec sous-circuits et modèles SPICE !

Conception de circuits imprimés sur le web

easyEDA_conceptio_600px

Cliquer pour agrandir

Avec plusieurs couches, des milliers de blocs, vous pourrez toujours travailler rapidement et agencer vos cartes de manière fluide.

Le flux de production avec EasyEDA

easyEDA_organigrammeVous trouverez ci-dessous les différentes étapes appliquées à la création d’un clignotant à base de 555…

Essais de EasyEDA en réel

logo_easyEDA2

Appli Google Chrome

Lorsque EasyEDA m’a contacté pour me proposer d’écrire cet article, j’ai bien entendu voulu tester cette application avant d’accepter la proposition. EasyEDA est disponible gratuitement dans la boutique Chrome. easyEDA_chrome_01Une fois l’appli installée si on affiche les applis (taper dans la barre d’adresse de chrome : chrome://apps)

easyEDA_chrome_02 et qu’on clique sur l’appli EasyEDA, on aboutit sur le site web d’ EasyEDA :

easyEDA_chrome_03_600px

Cliquer pour agrandir

Sur la gauche les symboles que vous sélectionnerez simplement en cliquant dessus. Dans la partie droite vous pouvez choisir de dessiner un schéma ou directement un PCB (circuit imprimé).

Choix d’un circuit à dessiner

Pour un vieil ancien électronicien comme moi, il fallait trouver un circuit simple à mettre en œuvre pour tester l’utilisation de cette appli web. Et pourquoi pas un bon vieux 555 ? J’en ai mis à toutes les sauces au cours de ma carrière, il sera encore de la partie cette fois-ci :)

easyEDA_555_simu2_600px

Cliquer pour agrandir (http://www.ohmslawcalculator.com/555-astable-calculator)

et on sortira sur une LED, juste pour « voir »…

Dessin du schéma

Très simple à utiliser l’interface déjà vue un peu plus haut. Sélectionnez un composant dans la colonne de gauche en cliquant dessus. Déplacez la souris dans la fenêtre de saisie. Cliquez, vous déposez un composant. Cliquez encore, vous en déposez un autre… La barre espace et la touche R permettent de faire tourner les composants. Les numéros s’incrémentent automatiquement. Voici ci dessous le schéma que j’ai réalisé.

easyEDA_555_schema_600px

Cliquer pour agrandir

Simulation du circuit

easyEDA_simuSi vous regardez le schéma, vous verrez que j’ai ajouté deux sondes volProbe1 et volProbe2. Il est possible de lancer la simulation en cliquant sur l’icône représentant un jogger puis Run the Document.

Il faudra régler les paramètres pour pouvoir observer les courbes produites par le simulateur. Après quelques tâtonnements, le résultat de la simulation apparait.

easyEDA_555_simu_600px

Cliquer pour agrandir

On voit bien la charge/décharge du condensateur ainsi que la sortie du montage. Pour mieux observer le résultat j’ai agrandi l’image en jouant sur le temps (µs/div).

easyEDA_555_simu3_600px

Cliquer pour agrandir

Si vous regardez le calculateur de 555 un peu plus haut, vous verrez que la période devrait valoir 15,385 µs… pas mal, non ?

easyEDA_PCBUne fois le fonctionnement vérifié, en cliquant sur l’icône de la carte de circuit imprimé vous lancez la création du circuit imprimé.

La première étape est la génération du chevelu (net en anglais) où les composants sont reliés par des fils directs.

easyEDA_555_pcb1A partir de ce chevelu, déplacez les composants sur la carte en fonction de vos contraintes de placement (ici je n’en avais pas :) )

easyEDA_555_pcb2easyEDA_PCBrouteBon… on commence à voir à quoi va ressembler le circuit… Il faut maintenant activer le routage des pistes.

On clique sur l’icône représentant des pistes de circuit imprimé et c’est parti. Une première fenêtre vous demande des infos sur la taille des pistes. Vous pouvez aussi éviter de router certaines pistes comme la masse par exemple, si vous prévoyez un plan de masse… Dans un premier temps validez simplement en cliquant sur RUN.

easyEDA_PCBroute1

easyEDA_PCBroute2Avec le schéma du 555 le routage ne prend que quelques secondes… ce ne sera certainement pas le cas avec un schéma plus complexe.

easyEDA_555_pcb3La couleur des pistes indique si elles sont au dessus ou en dessous du circuit.

easyEDA_555_pcb5_600px

On peut rajouter des pistes, changer la largeur, déplacer certaines pistes en cliquant sur les points actifs, par exemple j’ai décalé celle qui passe sous R4 et qui me semblait trop proche de la pastille. J’ai aussi fait faire un demi-tour à la LED D1 (en bas à droite) car les pistes se croisaient. Dans ce cas il faut relancer le routage et on perd le dimensionnement des pistes modifiées. Il faut donc lorsqu’on entreprend de retoucher les largeurs de pistes s’assurer que tous les composants ont correctement positionnés !

On peut insérer une image, un logo sur le circuit imprimé :

easyEDA_logo

Les différentes couches de la carte sont affichées selon un code de couleurs. Ici la couleur jaune indique qu’on visualise la sérigraphie, le marquage du circuit.

easyEDA_logo_600px

Cliquer pour agrandir

On peut enfin afficher une vue photographique du circuit pour se faire une idée de ce à quoi il va ressembler.

easyEDA_photview

Des exemples plus évolués

Bon, d’accord, mon circuit à base de 555 n’est pas très représentatif… Il m’a permis de tester le déroulement des opérations et de vérifier le fonctionnement de cet outil gratuit.

Bien entendu avec un peu de patience (et beaucoup plus d’expérience) on peut produire des circuits tout à fait professionnels dont plusieurs exemples sont accessibles sur le site :

easyEDA_exemples

easyEDA_switch_4ports_600px

Switch 4 ports – Cliquer pour agrandir

 

easyEDA_titre_600pxUne carte STM32 :

projet_stm32_600px

Cliquer pour agrandir

projet_stm32_PCB_600px

Cliquer pour agrandir

projet_stm32_PCBrouge_600px

Cliquer pour agrandir

projet_stm32_PCBsilk_600px

Cliquer pour agrandir

Utiliser les modules open source

EasyEDA contient également des bibliothèques de composants qui vous permettent d’intégrer directement les composants de plusieurs vendeurs :

easyEDA_browse1easyEDA_browse2easyEDA_browse3Pour illustrer cela j’ai choisi un module équipé de LED (SeeedStudio) qu’il est ainsi possible d’intégrer à un montage :

easyEDA_led_selection_600px

Cliquer pour agrandir

easyEDA_led_schema600px

Cliquer pour agrandir

easyEDA_led_schema2_600px

Cliquer pour agrandir

easyEDA_led_pcb

EasyEDA possède une bibliothèque riche de milliers de composants électroniques (pour schémas, pour circuits imprimés et pour la modélisation) et des dizaines de milliers d’exemples de schémas ! Tout le monde peut utiliser cette bibliothèque et l’enrichir. On peut aussi importer des schémas faits dans Altium, Eagle et KiCad et les éditer dans EasyEDA.

On y trouve l’Arduino sous toutes ses formes par exemple le R3 :

easyEDA_arduino

Créer le circuit imprimé

easyEDA_fabricationQuand vous êtes satisfait(e) de votre circuit, l’icône Fabrication Output vous dirige vers la page sur laquelle vous pourrez au choix télécharger les fichiers Gerber (si vous souhaitez les faire fabriquer par un autre fabricant) ou poursuivre votre réalisation en commandant le circuit imprimé chez EasyEDA .

easyEDA_Gerber

Tutoriel

Un tutoriel très complet (en anglais) décrit les opérations nécessaires à l’utilisation d’EasyEDA. Un ebook en ligne décrit quant à lui l’utilisation du simulateur.

Le tutoriel est complété par des vidéos qui expliquent les opérations, par exemple la création de schéma :

On peut aussi créer des schémas très professionnels :

projet_at89s51_600px

Cliquer pour agrandir

Vidéo

Conclusion

logo_easyEDAAu cours de mes essais qui ont duré plusieurs heures, EasyEDA s’est montré stable, fiable et relativement facile à maîtriser car il est assez intuitif. Un regret quand même, c’est que quand on a routé et retouché les largeurs pistes une modif qui oblige à relancer le routage… oblige à reprendre les largeurs de pistes. Pas grave si on a un petit circuit comme le mien. Un peu plus embêtant si on a une carte très chargée !

La disponibilité d’un grand nombre de modules en open source est un plus non négligeable, ainsi que l’accès à des milliers de projets partagés comme les horloges ou les contrôleurs de vitesse

La disponibilité d’un tutoriel et d’un ebook sur la simulation (en anglais) facilitent la prise en main de cette appli en ligne.

Entièrement gratuit pour les particuliers, étudiants… EasyEDA vous coûtera une vingtaine de dollars par mois si vous l’utilisez à titre professionnel (https://easyeda.com/pricing).

Si vous utilisez EasyEDA, n’hésitez pas à faire un retour sur les avantages/inconvénients que vous trouvez à cette appli, les commentaires en bas de la page sont faits pour ça !

Sources

 

 

Des MOOC pour les makers !

$
0
0

mooc_arduino_250pxUn MOOC c’est un « Massive Open Online Course ». On peut traduire ça par « cours en ligne ouvert et massif« . C’est un cours pas une conférence ou un reportage diffusé sur internet, gratuit et libre d’accès. L’inscription sur les différentes plateformes de MOOC est entièrement gratuite. Cela ne signifie pas pour autant que le contenu délivré sur ces plateformes soit libre de droit. D’une manière générale, il ne peut être ni réutilisé, ni rediffusé sans le consentement des auteurs. Le nombre d’inscrits par cours peut varier de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers de participants. En général tous les inscrits n’ont pas forcément l’intention de suivre l’enseignement du début jusqu’à la fin, et seule un petite proportion d’étudiants est véritablement active.

Les MOOC de MinesTelecom

mooc_minestelecom

Programmer un objet avec Arduino

Ce MOOC est le premier volet du parcours La Fabrication Numérique.

mooc_fabrication

Contenu du MOOC

  • Apprenez à programmer un objet en utilisant l’électronique et le développement Arduino issu des FabLabs !
  • Grâce à ce MOOC, vous pourrez rapidement programmer et construire un objet interactif après avoir acquis les connaissances de base en électronique et en développement informatique.
  • Vous serez capable de programmer un Arduino, un petit ordinateur utilisé dans les FabLabs pour rendre les objets intelligents.
  • Vous collaborerez entre apprenants, échangerez avec les experts de ce MOOC et apprendrez à devenir un vrai « maker » !
  • Ce cours s’adresse aux curieux et aux passionnés du numérique de tous âges souhaitant découvrir les technologies que l’on trouve dans les FabLabs.

mooc_arduino

À la fin du MOOC, vous serez capable de…

  • Programmer un microcontrôleur Arduino
  • Interfacer Arduino avec des capteurs analogiques et numériques (bouton poussoir, capteurs de lumière, de bruit, de présence, de pression…)
  • Utiliser une librairie logiciel (pour contrôler des moteurs, des prises lumières, du son…)
  • Décoder les concepts clés du prototypage issus des Fablabs (apprentissage par l’exemple, prototypage rapide…)

Prérequis

Des notions en développement informatique seraient un plus.

Kit de démarrage

L’acquisition d’un kit de démarrage pour pouvoir réaliser les exercices pratiques est optionnelle. Il vous sera possible de suivre le cours sur un simulateur proposé dans le MOOC.

Date de démarrage du MOOC

Les inscriptions à ce MOOC seront closes le 5 mai 2016. Le cours débute le 31 mars 2016 et se termine le 12 mai 2016.

L’effort estimé est d’environ 2 h/semaine. Inscription ici

Fabriquer un objet connecté

mooc_objet

Contenu du MOOC

Ce MOOC est le deuxième volet du parcours La Fabrication Numérique.

  • Que se passe-t-il quand les objets se connectent à Internet ? Découvrez les mécanismes et les protocoles pour connecter un objet à Internet ou connecter des objets entre eux.
  • Vous utiliserez les technologies issues des FabLabs pour fabriquer “Nelson”, un petit objet intelligent et autonome, contrôlé par votre smartphone ou votre ordinateur.
  • Vous apprendrez également à re-programmer votre objet à l’infini pour l’adapter à vos besoins.
  • Rejoignez la communauté des bidouilleurs et des inventeurs de ce MOOC, inscrivez-vous !

À la fin du MOOC, vous serez capable de…

  • Schématiser l’architecture et les protocoles de communication entre les objets et Internet.
    Identifier le chemin de la donnée d’un capteur physique jusqu’à son traitement dans une application web.
  • Construire un objet connecté à Internet (basé sur Arduino) capable d’interagir avec d’autres objets.

Prérequis

Des notions en électronique et en développement informatique sont nécessaires pour suivre ce MOOC. Pour cela, nous vous invitons à suivre le MOOC introductif Programmer un objet avec Arduino, issu du parcours La Fabrication Numérique.

Kit de démarrage

L’acquisition d’un kit de démarrage pour pouvoir réaliser les exercices pratiques est optionnelle (détaillé très prochainement). Il vous sera possible de suivre le cours sur un simulateur proposé dans le MOOC.

Date de démarrage du MOOC

La date de fin d’inscription à ce MOOC est fixée au 9 juin 2016. Le cours débutera le 12 mai 2016 et durera jusqu’au 9 juin 2016

L’effort estimé est de 2 à 3 h/semaine. Inscription ici

Conclusion

Sources

 

Viewing all 1014 articles
Browse latest View live