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Channel: Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française….
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Clavier Bluetooth pour le Raspberry Pi chez Lidl

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Il y a souvent des « gadgets » chez LIDL, aujourd’hui en passant dans les rayons, j’ai vu ce clavier Bluetooth. La question qui vient à l’esprit du RaspiNaute c’est : Est-ce que ça marche sur la framboise ? Le clavier existe en Blanc et en Noir. J’ai opté pour le noir. N’écoutant que mon courage et très attaché à mon surnom d’Inspecteur Gadget,  j’ai déposé le clavier sur le tapis et réglé les 18,19€ demandés par la caissière (pardon, l’hôtesse de caisse).

Un clavier Bluetooth à 18,19€

Pas très grande la boîte, le clavier fait 28cmx10cm pour seulement 1cm d’épaisseur. Ca fait à peu près la même taille que la partie alphabétique d’un clavier classique, sans tout ce qu’il y a autour. Il comporte 64 touches avec une disposition AZERTY, comme on peut le voir au travers de la partie transparente de la boîte.

Dans la boîte on trouve le clavier (ouf !) mais aussi un (court) câble de rechargement microUSB. Le clavier est équipé d’une batterie LiPo 3,7v/500mAh qui lui confère une autonomie de 90h (sans le rétroéclairage LED. Si vous allumez les LED (mais c’est tellement joli 🙂 ) la durée de vie tombe à 4 à 10h selon la luminosité et la couleur choisie. Enfin, d’après la notice. Une LED s’allume pendant la charge et s’éteint quand la batterie est chargée. Elle clignote quand l’énergie restante devient faible.

Le clavier est à la norme Bluetooth 3.0 et utilisable avec iOS, Android et Windows. J’ai choisi comme système Android (Fn Z) et ça a fonctionné sur la framboise. Les touches « spéciales » fonctionnent normalement |  \  & etc.

La notice

Une notice (en français s’il vous plait) accompagne ce clavier. Je l’ai trouvée assez détaillée, cependant certains dessins, en particulier ceux qui concernent l’utilisation des touches) m’on semblé bien trop petit (qui a dit ça doit être l’âge 😉 ).

Il faudra passer un peu de temps à lire la notice ce genre de clavier intègre pas mal de possibilités accessibles par des combinaisons de touches.

Connexion au Raspberry Pi

J’ai fait simple. Sur le Raspberry Pi j’ai cliqué sur le logo Bluetooth.et choisi Add Device…

La fenêtre s’est ouverte. J’ai mis le clavier sous tension (on peut dire aussi je l’ai allumé, mais ça me fait toujours bizarre). Puis j’ai appuyé simultanément sur Fn et C (Fonction C). La touche C est pourvue d’un logo Bluetooth. La LED A/M a changé de couleur et est devenue bleue clignotant, signe que l’appairage devient possible. Après un moment (qui m’a semblé long) le clavier SBTB 3.0 A1 est apparu dans la fenêtre. J’ai sélectionné le clavier en cliquant sur sa ligne (elle devient bleue… Elle aussi :-D), puis cliqué sur le bouton Pair.

L’appairage nécessite la saisie d’un code sur le clavier. Il suffit de taper directement sur les touches de la rangée du haut sur le clavier, puis de valider en appuyant sur le touche Entrée.

Si vous avez saisi le bon code, la connexion entre le Raspberry Pi et le clavier s’effectue.

Après quelques secondes, le clavier est connecté. J’ai ouvert un terminal et saisi des commandes sans rencontrer de difficulté

Le rétroéclairage

Le clavier est rétroéclairé par des LED RVB qui autorisent 7 couleurs (8 avec le noir qui n’en est pas une) et deux niveaux de luminosité (3 avec l’extinction des LED 😉 ). L’effet est sympa si vous utilisez le clavier dans la pénombre. En pleine lumière… euh….

Les couleurs et niveaux de luminosité sont accessibles par des combinaisons de touches, là encore.

Conclusion

Pour 18,19€ voilà un clavier qui va rejoindre mon matériel utilisé en atelier et/ou en expo. léger, pas encombrant. C’est l’idéal pour des déplacements. Pendant que j’y étais j’ai aussi testé le clavier sur une tablette Samsung. Aucun problème pour le connecter et l’utiliser.

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Le prix semble annoncé avec une réduction de 39% pour le black friday (pourquoi on a importé ce truc ? c’est comme le lapin de Pâques  ou Halloween, ça me file des boutons !)

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mais le catalogue indique bien un prix de 18,19€, donc on doit le trouver à ce prix… Si vous optez pour ce clavier et que vous l’appréciez, n’hésitez pas à mettre un commentaire ci-dessous… Dans le cas contraire aussi 🙂

En complément, suite en particulier au retour de Dodutils sur tweeter, Effectivement ce clavier ne comporte que le minimum, touches alphabétiques et chiffres. D’autre part il semble qu’on puisse l’utiliser tout en le rechargeant (contrairement à ce que dit la notice) mais dans ce cas il ne se connecte pas …

Je n’ai pas d’actions chez LIDL, pas d’affiliation non plus !

Sources

 

Cet article Clavier Bluetooth pour le Raspberry Pi chez Lidl a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Imaginez un circuit imprimé, JLCPCB le fabrique pour 2$

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J’avais déjà eu l’occasion dans un précédent article de vous parler d’EasyEDA pour la création en ligne de Circuit imprimé. EasyEDA est une société sœur de JLCPCB qui fabrique les circuits imprimés à partir des fichiers que vous créez.

JLCPCB : Un fabricant de circuits imprimés

J’ai été en contact avec EasyEDA lors de la rédaction du premier article (début 2016).

Dans l’article j’avais dessiné un CI pour le 555 (nostalgie) puis J’avais fait fabriquer le circuit imprimé ci-dessus (PCB = Pinted Circuit Board) pour greffer un module WiFi sur un Pi Zero… et le Pi Zero W est arrivé 🙂

La qualité du circuit reçu était tout à fait correcte et professionnelle. Lorsque que mon contact chez EasyEDA a proposé de me présenter la partie fabrication des CI, en vue d’écrire un article, j’ai bien entendu accepté.

Comme d’habitude je précise que je n’ai pas d’affiliation avec JLCPCB, ni d’actions chez eux. Cet article est publié à titre d’information pour que vous ayez une idée de ce qui se passe si vous utilisez les services d’EasyEDA et/ou de JLCPCB 😉 La compensation qu’ils m’ont proposée pour cet article est la réalisation d’un CI à titre gracieux (que je n’ai pas utilisée pour le moment).

JLCPCB (Shenzhen JIALICHUANG électronique Technology Development Co., Ltd), est la plus grande entreprise de fabrication de Circuits Imprimés de Chine. Ce fabricant est spécialisé dans le prototype rapide de Circuits Imprimés et la production de petits CI.

JLCPCB a démarré sur le marché hors-Chine en juin 2017. Mais en réalité, cela avait commencé bien avant car EasyEDA fournit un service personnalisé PCB en s’appuyant sur JLCPCB. Tous les circuits imprimés confiés à EasyEDA sont fabriqués par JLCPCB dans une des quatre usines existantes.

Qui est JLCPCB

JLCPCB, le plus important fabricant de cartes de circuits imprimés en Chine, a été créé en 2003 et est une entreprise de haute technologie spécialisée dans le prototypage rapide de circuits imprimés à deux ou plusieurs couches.

Avec plus de 10 ans d’expérience dans la fabrication de PCB, JLCPCB compte plus de 290 000 clients en Chine et à l’étranger. Il reçoit plus de 8 000 commandes en ligne de circuits imprimés (prototypage et production en petite quantité) et produit plus de 5000 lots de circuits par jour.

La capacité de production annuelle est de 200 000 m² pour les divers circuits fabriqués en 1 couche, 2 couches ou multicouches.

C’est la première entreprise chinoise à mettre en place un système ERP (Enterprise Resource Planning) pour la prise de commande en ligne. JLC a signé un accord avec Alipay et Tenpay pour mettre en place un système de paiement en ligne dans le domaine des PCB. Le système ERP permet aux clients de suivre l’état du traitement de leurs commandes et de l’expédition des marchandises

Les moyens

  • 600 techniciens professionnels et expérimentés
  • 50 ingénieurs et cadres
  • deux lignes automatisées de placage de cuivre
  • quatre machines d’exposition
  • 200 testeurs de circuits
  • quatre systèmes d’AOI. (Automated optical inspection)

Les clients

Ses principaux clients travaillent dans les industries de haute technologie : modules LCD, Récepteur Satellite (DVB), système informatique, cartes pour PC, télécommunications, alimentations industrielles, instrumentation, équipements vidéo, réseaux, matériel militaire, contrôle industriel, etc.

La fabrication des circuits imprimés

Je vous emmène dans l’une des usines pour voir comment se passe la fabrication des circuits imprimés. Bon, je ne suis pas allé sur place faire les photos (j’aurais bien aimé 🙂 ), c’est JLCPCB qui m’a fourni les images… Toutes les étapes ne sont pas représentées, seules les principales sont représentées ici.

Dépôt du cuivre sur les plaques de circuit imprimé chez JLCPCB

Dépôt du cuivre sur les plaques de circuit imprimé

Les plaques de circuit brutes sont recouvertes de cuivre.

Découpe des plaques de circuit imprimé chez JLCPCB

Découpe des plaques

La fabrication démarre avec une feuille de grande dimension, de qualité industrielle standard FR4 avec une feuille de cuivre de haute qualité collée sur les deux faces. Ces stratifiés existent en épaisseurs de 0,4 0,6 0,8 1,0 1,2 1,6 et 2,0 mm. Les plaques sont découpées en panneaux de dimensions appropriées.

Création des films à partir des fichiers GERBER chez JLCPCB

Création des films à partir des fichiers GERBER

Les fichiers GERBER téléversés (uploadés) par les clients sont convertis en film et assemblés de façon optimisée pour occuper la surface d’un panneau.

Du fichier au film - fabrication de PCB chez JLCPCB

Du fichier au film

Les films obtenus vont servir à insoler les panneaux de circuit imprimés.

Perçage des circuits imprimés chez JLCPCB

Perçage des circuits imprimés

La machine de perçage charge et décharge automatiquement les panneaux.

Gravure des circuits chez JLCPCB

Gravure des circuits chez JLCPCB

Gravure des circuits

Les circuits sont ensuite fabriqués. Une grande partie des opérations est totalement automatisée. Le contrôle qualité en sortie de fabrication est automatisé et fait appel à des systèmes de vision industrielle.

Dépot du masque de soudure chez JLCPCB

Dépôt du masque de soudure

Dépot du masque de soudure chez JLCPCB

Le masque de soudure est déposé sur les circuits.

Puis le marquage se fait en sérigraphie

Séparation des PCB chez JLCPCB

Séparation des circuits imprimés par une CNC

Séparation des PCB chez JLCPCB

 

Tous les circuits imprimés sont enfin soumis à un test de connectivité électrique et à une inspection visuelle finale pour s’assurer que tout est correct, avant d’être emballés et expédiés.

Quels circuits imprimés ?

Dans le précédent article sur l’utilisation de EasyEDA, je vous avais expliqué comment créer vos circuits. EasyEDA envoie directement à JLCPCB. Maintenant vous avez tout à fait le droit de ne pas utiliser l’éditeur en ligne.

Les fichiers GERBER de Eagle, Altium, Kicad et Diptrace sont acceptés par JLCPCB. Pour info vous pouvez installer Kicad… sur un Raspberry Pi 3 🙂

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Sur Easy EDA vous trouverez une quantité de projets partagés par les utilisateurs.

J’ai, par exemple, trouvé celui-ci partagé par un créateur très actif, Rodyne :

C’est une carte pour le Raspberry Pi, lisant la température avec 4 sondes PT100 et pilotant 4 relais. l’auteur fournit une doc et les sources de ses programmes 🙂

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Le schéma est disponible, vous pouvez le modifier si vous le souhaitez.

Le circuit imprimé une fois le routage des pistes effectué. Il reste à exporter les fichiers GERBER pour pouvoir commander le circuit.

Commander un circuit imprimé

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Pour commencer

Rendez vous sur le site de JLCPCB. La page d’accueil affiche une « calculatrice » permettant de déterminer le prix de la fabrication. Choisissez le nombre de couches de votre circuit (ici j’ai choisi 2 couches) et cliquez sur le bouton Quote Now. Ceci vous amène sur la page qui permet de passer la commande. Dans le formulaire de calcul du prix, entrez simplement la taille du PCB, la quantité souhaitée, le nombre de couches et l’épaisseur de la carte.

Calcul du devis

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Sur cette page, paramétrée par défaut, vous pouvez entrer les caractéristiques souhaitées pour votre circuit. Attention lorsque vous faites des modifs, surveillez le prix en bas à droite car il est mis à jour en temps réel et si les sélections de base aboutissent à un PCB à 2$, il n’es est plus de même lorsque vous modifiez la couleur, la finition etc. Les frais de port sont offerts pour la première commande.

Les paramètres sur cette page sont déjà réglés par défaut, pour les débutants qui ne comprennent pas tous les termes techniques et les normes de production de PCB. Par exemple, les termes tels que Surface Finish, Gold Fingers, Material details, etc. peuvent être confondus par les amateurs, il est donc préférable d’éviter de modifier ces paramètres, en laissant la valeur par défaut. Un logo comportant un point d’interrogation à proximité des intitulés donne accès à des explications (en anglais).
En pratique, si vous n’avez pas de besoins particuliers, il suffira de définir la taille, le nombre de couches, la couleur, l’épaisseur et la qualité des PCB. Les autres paramètres peuvent être conservés tels quels. Lorsque la configuration est terminée, cliquez sur SAVE TO CART (Enregistrer dans le panier) en bas à droite de la fenêtre.

Commande du PCB

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Vous verrez le bouton Add your gerber file (Ajouter votre fichier Gerber) qui vous permettra d’ajouter vos fichiers Gerber ; ceux-ci devront être inclus dans un fichier zip ou rar d’une taille maximale de 4Mb.
Après le téléchargement, le fichier Gerber sera affiché (ici j’ai utilisé le circuit de mon clignotant à NE555).

La double flèche permet d’afficher les vérifications faites par le vérificateur et de savoir si celui ci a détecté un problème. Au besoin reprenez votre projet.

Pour vous assurer qu’il est correct, pour ce faire, cliquez sur « Gerber Viewer« 


S’il n’y a pas de problème cliquez sur SAVE TO CART (Enregistrer dans le panier).

Vérification et paiement

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Lorsque vous aurez vérifié, cliquez sur Checkout securely.

Adresse d’expédition

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Vous serez dirigé vers une page qui montrera les détails de l’adresse d’expédition. Remplissez les champs demandés (pour compagnie j’ai mis framboise314 🙂 et pour address line 2 j’ai mis un tiret.

Choisissez le moyen de transport DHL (plus cher mais plus rapide) ou Courrier aérien (ici j’ai pris Registered Air Mail).

En bas de la page choisissez votre moyen de paiement, Paypal ou carte bancaire. Re-vérifiez… Si c’est bon, vous pouvez passer à l’étape suivante en cliquant sur « PAY« 

Vous serez redirigé vers le moyen de paiement choisi et n’aurez plus qu’à régler votre achat.

Un exemple de carte fabriquée par JLCPCB

Pour cette fois je n’ai pas fait de commande car je n’avais pas de besoin réel. J’ai repris des infos sur la création d’un PCB trouvé sur EasyEDA : une carte pour le module audio WT588D-16P pour Arduino.

C’est un module audio qui peut être utilisé sur Arduino. Le projet est une carte interface entre un Arduino et le module. Les instructions d’utilisation sont disponibles en ligne.
Voici le circuit dessiné sur EasyEDA

L’image du fichier Gerber (à gauche) est similaire au circuit reçu (à droite)

On voit ici l’ensemble du matériel prêt à être assemblé, le module WT588D-16P est entre le PCB et les boutons poussoirs. L’examen des PCB n’a pas révélé de défauts apparents, les pistes de cuivre sont parfaites et les trous sont bien centrés sur les pastilles

.
Après avoir assemblé les différents composants et testé le prototype, l’ensemble a parfaitement fonctionné.

Autres possibilités

Stencil SMT

Si vos cartes électroniques comportent des composants SMT (CMS = Composants Montés en Surface), vous pouvez également avoir besoin du pochoir SMT pour simplifier l’application de la pâte à braser.
Ce service n’est pas toujours disponible chez d’autres fournisseurs. Chez JLCPCB un pochoir d’une surface de 28cm x 38cm revient à 9$.

Contrôle du fichier Gerber : Gerber Viewer.

JLCPCB met en ligne un visualiseur Gerber gratuit. De cette façon, vous pouvez contrôler les fichiers Gerber de vos circuits imprimés et constater comment il sera fabriqué en choisissant différentes couleurs, couches et surfaces. Le visualiseur Gerber affiche une image très proche de la carte réelle. (voir ci-dessus l’exemple de la carte WT588D)

Règles de conception simplifiées ou inexistantes

Les sociétés qui fabriquent des circuits imprimés imposent souvent un ensemble de règles de conception auxquelles le concepteur doit se conformer. Si celles-ci ne sont pas suivies, le fichier est susceptible d’être rejeté par la machine de production.
C’est pourquoi on trouve souvent sur les sites de fabrication de PCB des règles de conception. La plupart d’entre elles sont formulées d’une façon telle que les débutants sont un peu perdus…
Par exemple, une largeur de piste minimale est requise: 6 mils (0,15 mm), une distance minimale de 6 mils (0,15 mm) entre pistes, des vias (traversées) minimum. La pastille : 20mil (0.5mm) / le trou : 12mil (0.3mm) etc.
JLCPCB ne demande pas ces détails de conception avant la commande des PCB. Il acceptera simplement les fichiers Gerber et en cas de problème, vous serez contacté.

Différents fichiers GERBER acceptés

Les fichiers Gerber créés par : Eagle, Altium, Kicad et Diptrace sont acceptés. Il n’est donc pas obligatoire de passer par EasyEDA pour créer vos circuits car JLCPCB accepte les fichiers Gerber créés par tout logiciel de conception de PCB.
Il faut quand même respecter certaines règles de conception : 4 tutoriels ont été publiés pour aider les utilisateurs à créer facilement leur Gerber. Il y a des instructions pour: Altium, Eagle, Kicad et Diptrace qui sont les logiciels les plus populaires pour la conception de circuits imprimés :

Par exemple, ce le film montre comment exporter le fichier Gerber à partir du programme EAGLE (vidéo en anglais – 9mn).

Vidéo

Conclusion

Il m’a semblé intéressant de présenter cette chaine de fabrication de Circuit Imprimés, puisque JLCPCB apporte une solution globale, depuis le dessin du circuit jusqu’à sa fabrication.
Les fichiers GERBER de nombreuses provenance sont acceptés et vous pourrez peut-être créer votre circuit avec Kicad sur un Raspberry Pi pour le faire fabriquer ! Dans ce cas contactez moi pour qu’on en parle sur framboise314 🙂

Vous me direz : pourquoi présenter un fabricant chinois, alors qu’il y a aussi des fabricants en France et en Europe ? Bin… tout simplement parce que JLCPCB m’a contacté pour me proposer de la matière pour cet article… et pas les autres 😉 Donc si vous êtes un fabricant français de PCB et que vous voulez qu’on parle de vous, n’hésitez pas à nous envoyer un mail ou à utiliser les commentaires ci-dessous 🙂

Sources

Cet article Imaginez un circuit imprimé, JLCPCB le fabrique pour 2$ a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Le N°141 d’Électronique & Loisirs Magazine est sorti

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Le numéro 141 de la revue Électronique et Loisirs Magazine est disponible chez votre marchand de journaux et le restera jusqu’en mars 2018. Comme d’habitude vous retrouverez le Raspberry Pi dans ce numéro 141 d’ELM. Vous pouvez consulter le sommaire en ligne mais aussi feuilleter une grande partie de la revue avant de décider de l’acheter.

Électronique et Loisirs Magazine N° 141 – Hiver 2017

 

Reconnaissance faciale avec RaspberryPI

Cet article met en œuvre les fonctionnalités de la librairie SimpleCV afin de reconnaître les visages et les autres détails du corps humain dans des images. L’article comporte un descriptif de la façon dont l’image est analysée et se termine avec un programme qui peut reconnaître un visage et activer un relais, ou commander une alarme en présence d’inconnus. Souriez, vous êtes filmés 😉

Programmateur hebdomadaire

Cet article propose la réalisation d’un temporisateur hebdomadaire disposant d’une sortie relais, d’un clavier et d’un afficheur LCD pour les réglages des différentes fonctions. Ce système est idéal pour commander des dispositifs fonctionnant sur batteries ou panneaux solaires de 12 V. Il comprend une entrée qui permet de forcer l’état du relais lorsqu’un événement externe se produit, cela est utile, comme par exemple, pour désactiver un arrosage automatique lorsqu’il pleut…

Radio FM & lecteur MP3 USB

C’est un montage atypique que décrit cet article : il s’agit d’un récepteur FM avec un port USB sur lequel vous pouvez connecter un périphérique de stockage afin de lire vos chansons préférées au format MP3. Sa particularité réside dans le fait qu’il peut être intégré dans une voiture. Le projet source complet en langage C (s’ouvre avec MBLABX) et le programme « FM_Receiver.X.production.hex » du microcontrôleur sont disponibles en téléchargement sur le site web de la revue.

Enregistreur vocal avec PIC & EEPROM – 1 ère partie

Deux modules simples, gérés par un microcontrôleur PIC, peuvent résoudre tous les problèmes liés à l’enregistrement et à la reproduction de messages vocaux. Particulièrement adaptés aux systèmes de sécurité et d’alarme, ces modules fonctionnent de manière autonome, mais peuvent également être programmés par un PC.                                                          

Apprenez à maîtriser KiCad EDA – 1ère partie

Cet article est le premier d’un nouveau cours consacré à la découverte de KiCad EDA, un logiciel de CAO Open Source qui permet de créer et de router des cartes électroniques. Il permet la création des schémas électroniques et des circuits imprimés ainsi que les fichiers Gerber pour la fabrication. La version présentée ici tourne sous Windows mais KiCAD s’installe également sur le Raspberry Pi.

Effet trémolo pour guitare

Cet effet guitare fait vibrer le son des cordes à travers un système optique original de modulation d’amplitude. Le montage permet la modulation du signal audio en mode triangulaire, ou en mode rectangulaire (ON/OFF), avec la possibilité d’ajuster, pour chaque onde modulante, la fréquence et la profondeur de la modulation. En plus des commandes pour l’effet, le circuit dispose d’un réglage du volume sonore qui est mis en œuvre sur l’entrée.

Cours MPLAB X IDE – 1

Nouvelle série avec ce voyage pour découvrir MPLAB X, le nouvel environnement de développement intégré développé et distribué par Microchip afin de remplacer l’environnement MPLAB IDE. C’est l’occasion d’apprendre à connaître les microcontrôleurs de la famille PIC32 de Microchip, et de passer dans la catégorie supérieure des microcontrôleurs fonctionnant en 32 bits.

Étoile de Noël

Voici une étoile de Noël innovante, utilisant la technologie « LED Neopixel ». Cette étoile est contrôlée par une carte Arduino Micro afin de réduire au minimum l’encombrement. Avec 56 LED Neopixel connectées en cascade et gérées par une carte Arduino, cette étoile de Noël à 5 branches, placée au sommet du sapin, produira une animation du plus bel effet.

Boule de Noël à changement de couleur

Voici une boule de Noël qui ornera votre sapin d’une manière originale. Elle a la particularité de changer de couleur en produisant des effets lumineux lors du passage d’une couleur à l’autre. Il s’agit d’une boule de Noël à LED autonome, elle utilise une LED RVB spéciale qui intègre un microcontrôleur et qui peut générer des effets lumineux tels que la dissolution des couleurs.

Conclusion

Les typons de circuit imprimés, les bibliothèques et les scripts sont téléchargeables sur le site de la revue, dans la rubrique… Télécharger.
ELM est une des dernières revues qui nous parle d’électronique et les 8,30€ dépensés pour Électronique et Loisirs Magazine (100 pages) vous ouvrent des portes sur des articles variés, avec la possibilité de feuilleter une partie de la revue en ligne avant de l’acheter !

Si vous ne trouvez pas la revue chez votre marchand de journaux, vous pouvez l’acheter en ligne (PayPal accepté).

Sources

 

 

Cet article Le N°141 d’Électronique & Loisirs Magazine est sorti a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Livre « Scratch et Raspberry Pi » aux Éditions ENI

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De (très) nombreux livres sur Scratch existent. En général ils fournissent le nécessaire pour démarrer avec Scratch, créer des animations, des jeux. Scratch est aussi capable d’accéder au matériel, que ce soient les broches GPIO ou des cartes d’extension. Ce livre « Scratch et Raspberry Pi » explique comment découvrir l’électronique et la robotique à travers Scratch et des composants externes.

Scratch et Raspberry Pi

S’initier à l’électronique et à la robotique par le jeu

« Scratch et Raspberry Pi » un nouveau livre que j’ai co-signé avec Sarah LACAZE sort le 7 décembre (le 14 en librairie).

La collection LA FABRIQUE des Editions ENI

Ce livre est l’un des premiers ouvrages de la nouvelle collection « LA FABRIQUE » des Editions ENI (il y a déjà eu 2 livres sur Arduino : 10 projets à réaliser et le codage avec mBlock ), destinée aux #makers, #FabLab

Cette collection s’adresse à un public de « Technophiles » de niveau Débutant à Initié. Ils pourront disposer d’un livre de référence sur une technologie ou, selon les titres, d’un livre proposant la réalisation de projets de A à Z.
Les livres de cette collection sont rédigés par des passionnés et présentent les concepts essentiels d’une technologie et la réalisation de projets. Généralement des éléments complémentaires sont disponibles en téléchargement (code des programmes, schémas, photos).

Pourquoi ce livre?

Vous souhaitez apprendre à programmer avec #Scratch ? Ce livre explique la programmation en Scratch, appliquée au Raspberry Pi. Vous y apprendrez à utiliser Scratch pour écrire des jeux mais pas que… Scratch est aussi capable de recevoir des informations de capteurs connectés au GPIO, mais il peut aussi commander LEDs, moteurs, relais…


Vous pourrez rapidement exploiter le côté simple et intuitif de Scratch pour découvrir les notions propres à tout langage de programmation (variables, boucles et même les procédures) à travers la réalisation d’un jeu vidéo. Puis, vous vous familiariserez avec les composants électroniques (capteurs et actionneurs), en réalisant vos premiers circuits.

La seconde partie du livre est consacrée à la réalisation de projets décrits pas à pas. De plus en plus complexes, ces projets associent divers composants (LED, bouton, moteur) pour réaliser des jeux interactifs, fabriquer un distributeur de bonbons ou créer une manette pour ses jeux vidéo. Le livre se termine par la découverte du potentiel créatif de trois cartes : la Pibrella et la Sense HAT qui sont spécifiques au Raspberry Pi, et la carte Makey Makey.

C’est Scratch 2 en version Scrath2GPIO qui est utilisé (installation facile et expliquée). Les capteurs sont classiques : Bouton poussoir, potentiomètre, cellule photorésistante, capteur de distance ultra son. Un chapitre consacré à la carte Sense Hat utilise le joystick et les capteurs météorologiques (pression, température et humidité).

Source tinkrlab.com

Source tinkrlab.com

Sinon il y a aussi la carte makey makey et là… les capteurs sont très variés (pommes, bananes… ) de quoi s’amuser avant le goûter !

Le contenu du livre

Voici un aperçu du contenu du livre. Vous pourrez voir la diversité des sujets abordés.

  • Présentation
  • Scratch et la programmation
  • Le Raspberry Pi
  • Scratch et Raspberry Pi
  • Installer et utiliser Stretch – la dernière version disponible de Raspbian (déc. 2017)
    Présentation de l’interface PIXEL
  • Scratch2GPIO
    L’interface de Scratch
    Les blocs de programmation
    Apprendre à programmer avec Scratch
    Jeu du perroquet
  • Matériel et composants
    Platine d’expérimentations
    Câbles
    Alimentation externe
    Résistances
    Les actionneurs (Diodes LED, Diode laser, Buzzer)
    Les moteurs (Servomoteurs, Moteurs pas à pas)
    Les capteurs (Bouton poussoir, Potentiomètre,Cellule photorésistance, Capteur de distance)
  • Les cartes additionnelles
    Carte PiBrella
    Carte Sense HAT
    D’autres cartes
  • Piloter des composants
    Les blocs
    Les ports GPIO
    Contrôler une LED (Allumer, clignotement, changer la luminosité)
    Allumer une LED avec un bouton poussoir
    Une LED RGB
    Un buzzer dans un projet
    Utiliser une diode laser
    Les capteurs (Capteur à infrarouge passif)
    Les moteurs (Servomoteur, Moteur pas à pas)
    Signalisation (Réaliser un feu tricolore, Barrière de circulation – passage à niveau)
  • Mastermind
  • Jeu de Simon
  • Fabriquer une manette de jeu
  • Distributeur de bonbons avec un servomoteur
  • Jeu de cibles avec relevage automatique
  • Programmer une voiture ( 2 moteurs courant continu)
  • Utiliser une Pi Caméra avec Scratch
  • La carte PiBrella (LEDs, buzzer, piloter un moteur pas à pas, contrôler un moteur avec un bouton)
  • La carte Sense HAT (La matrice LED, déplacer la LED avec le joystick, utiliser les capteurs météorologiques et les capteurs de mouvements)
  • La carte Makey Makey (les objets conducteurs, les objets connectés, une manette pour Pong, un jeu de Docteur Maboul)

Quelques exemples de projets

Le jeu de cible

Trois cibles doivent être touchées avec un projectile lancé à la main ou à l’aide d’un pistolet de type Nerf ou des fléchettes. Les cibles sont positionnées sur des supports qui permettent de les faire basculer lorsqu’elles sont touchées.

Un contact en bas de la cible détecte une cible basculée. Le résultat apparait sur l’écran.

Pour relever les cibles, un moteur pas à pas est utilisé. Il entraine une poulie qui tend un fil et relève les cibles automatiquement.

Les programmes et schémas sont disponibles en téléchargement, ainsi que le fichier STL permettant de fabriquer la poulie si vous avez accès à une imprimante 3D (personnelle ou en FabLab)

Vous pourrez aussi fabriquer les cibles en bois ou en impression 3D à partir de ce fichier STL qui inclut les différentes parties des cibles.

Une variante équipée d’une diode LASER et d’un module capteur de lumière est possible.

La manette de jeu

Il s’agit ici d’un grand classique style Space Invaders : un jeu de tir qui consiste à détruire à l’aide d’un canon sur des envahisseurs qui tombent du ciel. L’arrière-plan est un paysage lunaire qui a été importé depuis la bibliothèque d’origine.

On va commencer par tester le jeu avec les flèches de direction du clavier, avant de passer à la réalisation d’une manette de jeu, d’abord sur plaque de prototypage (breadboard) puis sous forme d’un « vraie » manette de jeu. Le câblage est expliqué pas à pas.

Ensuite lorsque la manette est réalisée, il est possible de jouer comme avec une console mais… ici on sait ce qui se passe 🙂

L’intérêt c’est de pouvoir ensuite modifier, adapter le jeu, s’en servir de base pour en créer un autre, ajouter des niveaux…

La voiture

Dans ce chapitre, c’est une voiture utilisant deux moteurs à courant continu qui est décrite. Elle permet de voir comment exécuter automatiquement un programme Scratch au démarrage du Raspberry Pi et donc de se passer d’écran 😉

Le moteur à courant continu (aussi appelé moteur DC) est un moteur électrique qui présente la particularité de pouvoir tourner dans les deux sens lorsqu’on inverse le sens du courant.

Pour pouvoir le contrôler on utilise un composant appelé L293D. Ce composant est un circuit intégré de type double pont-H. Cela signifie qu’il peut contrôler deux moteurs pouvant tourner dans des sens opposés.

C’est cette capacité à contrôler deux moteurs d’une manière indépendante qui est exploitée pour faire avancer/reculer et diriger la voiture à droite ou à gauche.

Le câblage du L293D est expliqué et s’il est rigoureusement respecté, permet de commander la voiture à partir de Scratch.

Celui-ci est disponible en France et est vendu par Kubii

On trouve sur le marché des châssis prévus pour ce genre de « rover », équipés de 2 moteurs, deux roues motrices et une roue « folle » à l’arrière.
Pour compléter la voiture, on pourra lui ajouter différents capteurs pour qu’elle évite les obstacles et acquérir des bases de robotique et la compréhension de ces système.

Les projets

Ces trois exemples de projets (parmi les 10 décrits dans le livre !) montrent que l’accent est mis non seulement sur le côté programmation en Scratch, mais aussi sur la réalisation de véritables jeux. Ici pas de virtuel. Les cibles bougent, les boutons commandent le canon laser et la voiture roule !

Le jeu

Bien entendu la sortie d’un livre sur Scratch et le Raspberry Pi ne pouvait pas se faire sans que les lecteurs du blog puissent en profiter.

Je vous propose donc un jeu dont les prix sont offerts par les Editions ENI et par Kubii, la boutique du Raspberry Pi !

Le jeu se déroulera du jeudi 7 décembre 2017 au jeudi 14 décembre 2017 à minuit. Il est réservé aux résidents de France métropolitaine et Corse (pour des raisons de frais d’envoi…). Seuls les commentaires ajoutés sur cette page participeront au tirage au sort (plugin Comment Contest – WordPress). Les commentaires postés après cette date ne seront pas pris en compte.

Le tirage au sort aura lieu le 15 décembre 2017 et les résultats seront publiés sur le blog. Les gagnats seront avertis par un mail envoyé à l’adresse enregistrée lors du dépôt du commentaire. Il ne sera distribué qu’un lot par personne. Les gagnants devront renvoyer avant le dimanche 17 décembre 2017 à minuit une adresse postale valide pour recevoir leur cadeau.

L’expédition des lots se fera le 18 et/ou le 19 décembre 2017. En cas de retour si un paquet n’est pas délivré, les cadeaux seront conservés au maximum 15 jours. Les adresses mail non valides qui seraient tirées au sort seront remplacées par les adresses d’une liste complémentaire, sans possibilité d’appel.

L’adresse mail que vous indiquez dans le commentaire ne sera pas diffusée, ni vendue. Elle ne sert qu’à vous contacter si vous êtes dans la liste des gagnants.

La participation au jeu vaut acceptation du règlement. Le règlement complet est disponible au format PDF en cliquant sur ce lien.

En raison de la modération manuelle, les commentaires peuvent apparaitre avec plusieurs heures de décalage… soyez patient(e)

Les lots

1er lot : livre Scratch et Raspberry Pi + carte Sense Hat

+

2ème lot : livre Scratch et Raspberry Pi + carte Makey Makey

+

3ème lot : livre Scratch et Raspberry Pi

4ème lot : Un kit robot

5ème lot : Un livre numérique Scratch et Raspberry Pi

6ème lot : une carte Pibrella

Pour participer laissez juste un commentaire en bas de cette page 🙂

Conclusion

<!-- Code crédit HTML pour Can Stock Photo --> <a href="https://www.canstockphoto.com">(c) Can Stock Photo / Dazdraperma</a>Si vous avez une nièce, un neveu, une sœur, un frère, une mamie, un papy, etc. qui veut apprendre à programmer, ce livre sort début décembre et sera un beau cadeau de Noël ? Non ? Une bonne idée aussi pour les écoles, FabLab, ou pour les animateurs qui cherchent des montages -qui fonctionnent- à proposer aux participants de leurs ateliers.

Vous trouverez le livre « Scratch et le Raspberry Pi chez Editions ENI, FNAC, Amazon

Les schémas et les programmes Scratch sont disponibles en téléchargement.

Sources

Cet article Livre « Scratch et Raspberry Pi » aux Éditions ENI a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Utiliser la caméra Pixy sur le Raspberry Pi

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Pixy est une caméra « intelligente » car elle embarque un processeur chargé d’analyser les pixels de l’image pour simplifier et accélérer la reconnaissance d’objets, particulièrement en robotique. Cet exemplaire m’a été confié par Reichelt Elektronik pour tester la possibilité de l’utiliser sur le Raspberry Pi. Comme toujours dans ce cas, le matériel ayant été offert gracieusement, cet article est classé comme

=============  Article sponsorisé ==============

Cliquez sur l’image pour avoir des détails sur les niveaux

La caméra Pixy

C’est non seulement une obligation de la loi française, mais c’est aussi une volonté de ne pas tromper le lecteur du blog en mettant en ligne des articles qui seraient en fait des publireportages… Ce n’est pas le cas ici, j’ai rédigé moi-même cet article en gardant ma liberté rédactionnelle – C’est la condition pour que le matériel soit testé. (J’ai ajouté cette remarque car j’ai déjà eu des remarques à propos d’articles sponsorisés).

Réception de la caméra

La caméra arrive dans une petite boîte en carton qui contient finalement peu de choses. La boîte n’est pas très solide mais elle était dans un carton épais qui la protégeait convenablement.

Une fois la boîte ouverte la caméra apparait, avec un bouchon de protection de l’objectif et le câble fourni pour la relier à une carte microcontrôleur.

Il y a aussi un jeu de pièces destinées à la fixation de la caméra.

Le câble de liaison avec une carte microcontrôleur est fourni. Vous trouverez les détails du câblage plus loin dans l’article.

Le tour du propriétaire

Côté pile et côté face

Par rapport à la caméra Pi et aux autres caméra, Pixy se distingue par la présence d’un microprocesseur NXP LPC4330. Grâce à lui, la caméra devient « intelligente » (fô pas exagérer quand même 🙂 ) et peut apprendre à reconnaître des objets (par leur couleur) et à fournir leurs coordonnées.On voit le microprocesseur sous l’objectif. Le capteur est un modèle OV9715 qui peut faire du 720p mais est utilisé ici en 640×400 pixels à une fréquence d’image de 50Hz.

Sous la carte on trouve la connectique, la prise d’alimentation et le bouton poussoir utilisé notamment lors de l’apprentissage.

Sur ce schéma on voit les différents connecteurs, en particulier à droite les I/O qui peuvent envoyer les informations de position des objets vers une carte microcontrôleur, et les 2 sorties pour piloter les servo-moteurs d’un système d’orientation qui est commandé par la caméra elle même, sans intervention extérieure.

Ici la caméra Pixy est connectée directement à un Arduino UNO.

Alimentation de la caméra Pixy

La caméra est alimentée par un câble mini USB (la prise est plus grosse que celle qui alimente le Raspberry Pi). Le câble USB est également utilisé pour transmettre les informations à l’ordinateur auquel la caméra est reliée.

Sur la carte de la caméra Pixy, une prise mini USB montée verticalement est destinée à recevoir la prise d’alimentation/données.

Une fois le câble USB branché, la caméra est prête à être utilisée.

La connectique

A gauche la prise destinée à recevoir le câble de liaison vers une carte microcontrôleur. A sa droite un bloc de 6 broches sur lequel viendront se connecter les servo-moteurs du pan-tilt. A l’extrême droite le connecteur un connecteur blanc pour l’alimentation de la caméra (6 à 10v)

Organisation du câble utilisé pour relier la caméra à une carte Arduino.

L’image ci-dessus indique le sens de branchement de l’alimentation.

Microprocesseur et régulateur

Sur cette image on voit le microprocesseur (U6) et à droite U2, le régulateur chargé de fournir du 5v à partir de l’alimentation si vous utilisez le connecteur blanc à l’arrière de la carte. Le circuit U4 au centre est une mémoire flash de 8M bits W25Q80BV associée au microprocesseur.

La LED RGB

La LED RGB qui équipe la caméra Pixy est utilisée pour indiquer quel est la signature couleur qui est en cours d’apprentissage. La couleur de la LED n’a pas de rapport avec la couleur de la signature, elle indique simplement un chiffre de 1 à 7. Elle peut aussi aider à régler la température de couleur si la lumière ambiante a une dominante (néon, halogène, LED). La lecture du Wiki est un bon moyen de comprendre comment elle fonctionne.

Le bouton poussoir est utilisé en conjonction avec la LED RGB pour dialoguer avec la caméra si on l’utilise non connectée à un ordinateur.

Installation sur le Raspberry Pi

On commence par Windows

La raison de ce test, c’était de voir si Pixy pouvait fonctionner sur un Raspberry Pi. Pour démarrer sur des bases connues (par Pixy) j’ai démarré par une version .exe pour Windows téléchargée sur la page des dernières releases (dernières versions). Une fois PixyMon installé sur Windows 10 (pas de souci de ce côté là), j’ai connecté la caméra (consommation mesurée maxi 200mA, ensuite ça descend vers 170mA). Un coup d’œil à la fenêtre d’aide :

et la confirmation que ce sont bien les dernières versions de PixyMon et du firmware de la caméra qui sont installées. Les numéros de versions sont affichées en haut de la fenêtre et correspondent bien à ceux de la page de mise à jour.

Voilà ce qu’on peut voir sur l’écran de PixMon. Les couleurs ne sont pas très fidèles sur cette copie d’écran. J’avais posé sur le sol un bloc de post-it jaunes et un pot plein de LEDs transparentes. Comme j’avais appris le jaune à la Pixy, elle a détecté le bloc de post-it et l’a encadré.

On continue sur le Raspberry Pi

Après avoir vérifié que PixyMon fonctionne sur Windows il faut maintenant le tester sur le Raspberry Pi et là, comme on dit à Bastia, les choses se corsent 🙁

Pourquoi ? Parce qu’il n’y a pas de version exécutable pour le Raspberry Pi, ce qui veut dire qu’il va falloir construire l’exécutable à partir des sources. C’est ce qui explique le classement de cet article en « Avancé« , car il va falloir mettre un peu les mains dans le cambouis.

Installer PixyMon sur le Raspberry Pi

Pour éviter que le programme ne « rame » et vu qu’il y a aussi de la compilation, j’ai choisi un Raspberry Pi 3 pour l’installation. La carte SD est une PNY 16Go HC1. J’y ai installé une version « fraîche » de Stretch : Raspbian-2017-11-29. La procédure d’installation est décrite sur la page « Installing PixyMon on Linux » du wiki.

Installation des dépendances

On commence par configurer le système (pour qu’il cause français et que le clavier soit en AZERTY). Après on fait la mise à jour

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

On peut ensuite commencer à installer les bibliothèques dont PixyMon a besoin :

sudo apt-get install libusb-1.0-0.dev libboost-all-dev cmake

sudo apt-get install libusb-1.0-0.dev libboost-all-dev cmake
 0 mis à jour, 106 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
 Il est nécessaire de prendre 38,2 Mo dans les archives.
 Après cette opération, 272 Mo d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
 Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

Il faut ensuite créer un dossier pour loger les fichiers de Pixy :

mkdir pixy
cd pixy

Puis télécharger les sources de Pixy depuis le github de CharmedLabs

git clone https://github.com/charmedlabs/pixy.git

git clone https://github.com/charmedlabs/pixy.git
Clonage dans 'pixy'...
remote: Counting objects: 6828, done.
remote: Total 6828 (delta 0), reused 0 (delta 0), pack-reused 6828
Réception d'objets: 100% (6828/6828), 14.37 MiB | 126.00 KiB/s, fait.
Résolution des deltas: 100% (4402/4402), fait.

Une fois les sources téléchargées, rendez vous dans le répertoire pixy puis dans le répertoire scripts.

cd pixy
 cd scripts

Lancer la compilation de libpixyusb. La bibliothèque libpixyusb fournit une interface de programmation (API) pour la communication avec la caméra Pixy via un port USB. Cela vous permet d’écrire un logiciel qui s’interface avec Pixy (comme l’application PixyMon que nous verrons ensuite).

./build_libpixyusb.sh

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/scripts $ ./build_libpixyusb.sh
 -- The CXX compiler identification is GNU 6.3.0
 -- Check for working CXX compiler: /usr/bin/c++
 -- Check for working CXX compiler: /usr/bin/c++ -- works
...
[100%] Linking CXX static library libpixyusb.a
[100%] Built target pixyusb
-- libpixyusb build complete
-- Please run 'install_libpixyusb.sh' as root to install to your system.

On peut maintenant installer la bibliothèque dans le système

sudo ./install_libpixyusb.sh

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/scripts $  sudo ./install_libpixyusb.sh
[100%] Built target pixyusb
Install the project...
-- Install configuration: ""
-- Installing: /usr/local/lib/libpixyusb.a
-- Installing: /usr/local/include/pixy.h
-- Installing: /usr/local/include/pixydefs.h

Maintenant que la bibliothèque libpixyusb est installée, on peut compiler hello_pixy qui est un bon test de l’installation, puisqu’il permet d’afficher ce que la caméra envoie sur le port série via USB.

./build_hello_pixy.sh

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/scripts $ ./build_hello_pixy.sh
mkdir: impossible de créer le répertoire « ../build »: Le fichier existe
-- The CXX compiler identification is GNU 6.3.0
-- Check for working CXX compiler: /usr/bin/c++
-- Check for working CXX compiler: /usr/bin/c++ -- works
-- Detecting CXX compiler ABI info
...
Scanning dependencies of target hello_pixy
[ 50%] Building CXX object CMakeFiles/hello_pixy.dir/hello_pixy.cpp.o
[100%] Linking CXX executable hello_pixy
[100%] Built target hello_pixy

Pour tester l’installation, il faut lancer hello_pixy.

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/build/hello_pixy $ sudo ./hello_pixy
Hello Pixy:
 libpixyusb Version: 0.4
 Pixy Firmware Version: 2.0.19
Detecting blocks...
frame 0:
frame 1:
frame 2:
frame 3:
frame 4:
frame 5:
...

Hello_pixy démarre bien et retourne son numéro de version ainsi que la version du firmware installé sur la caméra Pixy. La bibliothèque libpixyusb est donc bien installée et fonctionne. Le cache de la caméra est resté en place, aucune zone de l’image n’est détectée…

Installation de Qt

PixyMon fonctionne sous Qt, la première étape va être d’installer Qt

sudo apt-get install qt4-qmake qt4-default

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/build/hello_pixy $ sudo apt-get install qt4-qmake qt4-default
0 mis à jour, 71 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 26,6 Mo dans les archives.
Après cette opération, 106 Mo d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

puis encore quelques outils

sudo apt-get install qt4-dev-tools

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/build/hello_pixy $ sudo apt-get install qt4-dev-tools
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances       
Lecture des informations d'état... Fait
The following additional packages will be installed:
  libqt4-sql-sqlite qt4-designer qt4-doc

Dans mon cas il est resté quelques erreurs résolues par 

sudo apt-get update –fix-missing

Il faudra peut-être procéder différemment dans votre cas.

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/build/hello_pixy $ sudo apt-get update --fix-missing

Après un nouveau passage, ça semble mieux : plus d’erreur signalée 🙂 revenons dans le répertoire pixy

pi@raspberrypi:~/pixy/pixy $ ls
build  contributors.txt  doc  license.txt  misc  README.md  scripts  src
pi@raspberrypi:~/pixy/pixy $ cd scripts
pi@raspberrypi:~/pixy/pixy/scripts $ ./build_pixymon_src.sh
mkdir: impossible de créer le répertoire « ../build »: Le fichier existe
Creating build folder...
Starting build...

On peut tester si la compilation de PixyMon a donné un résultat exploitable… Pour pouvoir communiquer avec Pixy via le port USB en tant qu’utilisateur pi  (non root), il faut préalablement définir des autorisations pour Pixy en copiant le fichier pixy.rules puis on peut lancer

./PixyMon

cd ../src/host/linux/
sudo cp pixy.rules /etc/udev/rules.d/
cd ../../../build/pixymon/bin/
./PixyMon

PixyMon se lance, c’était le but de cette première mise en route. Le système ne nous a pas renvoyé de message d’insulte… on peut continuer. Fermez cette fenêtre.

Branchez la caméra Pixy sur un port USB du Raspberry Pi et relancez PixyMon.

Cliquez pour agrandir

Cette fois c’est bon ! La caméra a bien été détectée et une image est affichée. Ici c’est du mode « brut », c’est à dire que c’est l’image telle que filmée par la caméra. Il existe une autre option qui permet d’afficher l’image analysée par le processeur embarqué.

Cliquez pour agrandir

Ici en mode « cooked » (cuisiné) j’ai posé un post-it jaune sur la revue. J’ai appris cette couleur à la caméra qui superpose à l’image un rectangle encadrant le bloc de couleur jaune qu’elle a détecté.

Les images sont traitées par le microprocesseur à la cadence de 50 images par seconde. Les blocs de couleur (7 différentes) sont localisés sur l’image en temps réel et les informations concernant chaque bloc sont transmises à la carte chargée de gérer ces informations.
Ceci décharge complètement la carte destinatrice du traitement des images, puisque celui-ci est réalisé à bord de la caméra.

Caractéristiques

  • Processeur : NXP LPC4330, 204 MHz, dual core
  • Capteur d’image : Omnivision OV9715, 1/4″, 1280×800
  • Angle de prise de vue de l’objectif : 75 degrés en horizontal, 47 degrés en vertical
  • Objectif : standard M12 (différents types disponibles)
  • Consommation : 140 mA typique
  • Alimentation : USB 5V ou entrée alim. non régulée (6V à 10V)
  • RAM : 264K bytes
  • Flash : 1M bytes
  • Sortie des données : UART port serie, SPI, I2C, USB, digital, analogique
  • Dimensions : 5,3 x 5 x 3,5 cm
  • Poids : 27 grammes

Vidéos

Détection d’un faisceau laser

Vidéo de lancement sur KickStarter. On y voit les possibilités de suivi avec un pan-tilt.

Cette vidéo que j’ai réalisée lors de mes tests montre un essai de détection de couleur jaune (post-it) ainsi que les informations envoyées sur le port série par la caméra.

Conclusion

Le but de cet essai était de tester la possibilité d’utiliser la caméra Pixy sur le Raspberry Pi. Mission accomplie. La caméra fait ce pour quoi elle est prévue, détecte bien les couleurs qu’on lui a apprises et envoie les informations de position et taille attendues. Il faudra parfois agir sur les réglages pour affiner les réglages et éviter les fausses détections.

La documentation sur le wiki est abondante et très complète, mais uniquement en anglais. Il faudra compiler PixyMon sur chacune des machines sur lesquelles vous souhaitez l’utiliser. L’exécutable obtenu n’est pas transportable sur un autre Raspberry Pi… J’ai ouvert un topic à ce sujet sur le forum Pixy, mais il semble que la version utilisée pour les sources et celle de Raspbian diffèrent.

La caméra Pixy détecte des couleurs. Elle ne détecte pas des formes, des visages, des codes-barre ou des QR-codes… et ce n’est pas prévu qu’elle le fasse.

L’intérêt de cette caméra est surtout, à mon sens, dans le domaine de la robotique. Elle permet de suivre des objets. Le pan-tilt support de la caméra est directement piloté par la caméra et assure le suivi d’objets. De plus les données fournies par la caméra permettent de piloter un robot pour suivre/saisir des objets…

La caméra est proposée à 100€ par Reichelt et le pan-tilt complet à 50€ (j’arrondis les chiffres 🙂 )auxquels il faudra ajouter les frais de port.

Sources

 

 

Cet article Utiliser la caméra Pixy sur le Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

ANAVI Light pHAT contrôler un ruban de LED avec un Raspberry Pi

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La carte ANAVI Light pHAT pour le Raspberry Pi est entièrement open source. Elle permet de contrôler un ruban de LEDs RGB depuis un smartphone et accepte des capteurs de lumière, de température et de mouvement. Elle est proposée en financement participatif.Je vous avais déjà présenté deux précédentes réalisations de Léon Anavi, un ingénieur bulgare, passionné de Raspberry Pi. Il a créé la carte RabbitMAX fin 2016, destinée à l’IoT, puis la carte pHAT infrarouge pour Raspberry Pi en mars 2017.

Contrôler un ruban de LED RGB avec un Raspberry Pi et la carte ANAVI Light pHAT

Une avant première

Léon a bien voulu me confier un exemplaire de sa carte lors du lancement de la campagne de financement sur CrowdSupply.

J’ai reçu cette boîte avec un starter kit.

Après avoir enlevé la protection (à bulles d’air), on trouve le kit de démarrage de la carte Light pHAT

L’élément principal est bien entendu la carte elle même. Elle est pourvue d’une prise d’alimentation 12v pour le ruban de LEDs. Celui-ci se connecte sur un bornier à 4 emplacements. Des prises Dupont sont prévues pour connecter les divers capteurs ainsi que le détecteur PIR.

Ici le capteur que j’ai reçu avec le starter kit. Les câbles sont fournis, il est prêt à être connecté dans une des prises Dupont. Le BH1750 est le circuit à 6 pattes au dessus de l’inscription.

Il est composé d’une diode photosensible dont la sortie est numérisée et disponible sur le bus I2C.

Si vous intégrez le capteur dans un boîtier, il faut que la zone circulaire centrale reçoive la lumière.

Dans le carton il y a également un ruban de LEDs d’un mètre de long, équipé de 30 LEDs RGB.

Les fils de sortie sont déjà présents et il ne reste qu’à relier le ruban au bornier à vis pour faire les premiers tests.

Le projet Light pHAT

ANAVI Light pHAT est open hardware. La carte est prévue pour le Raspberry Pi et sert à piloter un ruban de LEDs RVB 12 V. De plus cette carte prend en charge des capteurs pour la lumière, la température, l’humidité, la reconnaissance des gestes et la détection de mouvement.

Compatible avec la solution domotique Home Assistant

ANAVI Light pHAT est  compatible avec la plate-forme domotique open source Home Assistant. Grâce à l’application open source, ANAVI Light pHAT peut être facilement intégré dans Home Assistant en tant que composant MQTT JSON Light.


ANAVI Light pHAT a été conçu en utilisant l’application gratuite et open source KiCAD. Tous les fichiers sources sont disponibles dans le dépôt GitHub. Toutes les cartes seront fabriquées à Plovdiv, en Bulgarie, où réside Léon.

La carte d’extension se met en œuvre rapidement : aucune soudure n’est requise. Un manuel d’utilisation détaillé avec les étapes requises pour utiliser ANAVI Light pHAT sur un Raspberry Pi exécutant la distribution Raspbian GNU / Linux est disponible en ligne.

A quoi ça sert ?

  • Automatisation de l’éclairage avec la plate-forme logicielle Open Source Home Assistant
  • Faire une lampe magique à faire soi-même contrôlée avec des gestes
  • Faire une décoration unique pour les vacances
  • Explorer un projet qui combine des logiciels libres et open source avec du matériel open source

Caractéristiques et spécifications

  • Bornier pour connexion du ruban de LED RGB 12 V
  • Emplacements pour connecter jusqu’à trois modules de capteurs I2C
  • Emplacement pour connecter un capteur de mouvement PIR
  • Broches UART pour le débogage
  • EEPROM avec des informations constructeur et un device tree

Compatibilité

ANAVI Light pHAT fonctionne avec le Raspberry Pi 3, le Raspberry Pi 2, le Raspberry Pi A +, le Raspberry Pi B +, le Raspberry Pi 0 et le Raspberry Pi 0 W.


La carte supporte d’origine un capteur de mouvement PIR ainsi que les modules I2C suivants:

  • BH1750 capteur pour la lumière
  • Capteur HTU21D pour la température et l’humidité
  • Capteur APDS-9960 pour la détection des couleurs et des gestes RVB


Vous pouvez également connecter n’importe quel autre capteur I2C, mais vous devrez gérer leur intégration logicielle.

Le détecteur de mouvement PIR vous permet d’allumer les lumières automatiquement quand quelqu’un passe. Le capteur de température et d’humidité pourraient être utilisés pour faire la base d’une station météo. Le capteur de détection de geste est un excellent ajout pour définir des gestes de mains personnalisés pour contrôler les lumières ou simplement pour faire une version moderne de la lampe magique d’Aladin.

Composition des kits

 
  ANAVI
Light pHAT
Starter Kit Advanced Kit Developer Kit Family Kit
ANAVI Light pHAT Oui Oui Oui Oui Oui (x4)
Ruban RGB 30xLEDs 1m
Non Oui Oui Oui Oui (x4)
Capteur de lumière (BH1750) Non Oui Oui Oui Oui (x4)
Capteur Humidité et température (HTU21D) Non Non Oui Oui Oui (x4)
Capteur gestes et couleur (APDS-9960) Non Non Oui Oui Oui (x4)
PIR Détecteur mouvement
Non Non Non Oui Oui
Debug USB => Série
Non Non Non Oui Oui

La carte ANAVI Light pHAT est incluse dans chaque kit. Le Raspberry Pi et l’alimentation 12V ne sont inclus.

Comparaison

  ANAVI Light pHAT Standard LED Controller
Ruban RGB 30xLEDs 1m Oui Oui
Télécommande IR Non Oui
Compatible Raspberry Pi Oui Non
Connectivité Internet Oui Non
Capteurs Oui (plug and play) Non
Intégration dans Home Assistant Oui Non
Open Source Oui Non

Un projet open source?

Oui, ANAVI Light pHAT est un projet hardware open source créé avec un logiciel libre et open source. La carte est conçue avec la suite de conception électronique open source KiCAD. Les schémas et typons du circuit imprimé sont disponibles sur GitHub sous licence CC BY-SA 4.0.


Des exemples d’applications open source écrites en C sont également fournis. ANAVI Light pHAT peut être facilement intégrée dans la plate-forme open source Home Assistant en tant que composant MQTT JSON Light en utilisant le démon open source ANAVI qui communique via le protocole MQTT.

Fabrication

Pour garantir une qualité constante, ANAVI Light pHAT possède un masque de soudure vert et une finition dorée. Tous les circuits imprimés sont fabriqués dans une usine locale de Plovdiv, en Bulgarie, dans l’UE. La fabrication comprend une procédure appelée «panelisation» qui regroupe un certain Nombre de PCB sur une plus grande carte appelée «panel».


L
es résistances, les transistors et les condensateurs sont montés sur chaque carte en utilisant la technologie de montage en surface (SMT). L’étape suivante, et qui prend le plus de temps, concerne les composants insérés dans des trous traversants (THT) avec soudure (brasage) manuelle des composants. Pour cette étape, afin de gagner du temps, les circuits imprimés sont séparés. Enfin, tous les circuits de chaque lot sont soigneusement testés manuellement sur un Raspberry Pi, emballés et expédiés selon le calendrier prévu pour chaque kit.

Expédition et livraison

Cette campagne de financement participatif propose la carte ANAVI Light pHAT avec une livraison gratuite dans le monde entier, via le service de courrier recommandé de la poste bulgare. Toutes les commandes seront expédiées de Plovdiv, Bulgarie. Votre kit sera emballé dans une boîte en carton individuelle et une enveloppe rembourrée pour plus de sécurité pendant le transport. Un numéro de suivi sera fourni dès que la commande a été expédiée.

Risques et défis

La carte ANAVI Light pHAT est un produit stable et open source. Un lot a déjà été produit pour vérifier que tout fonctionne bien. Bien que cela réduise considérablement les risques, la production de masse dépend encore des usines et des fournisseurs. La disponibilité des pièces peut également être un problème. Afin de fournir la carte ANAVI Light pHAT au meilleur prix, Léon travaille avec des fournisseurs fiables et une usine locale de confiance.

Les objectifs

La campagne de financement participatif a un objectif très modeste de seulement 1 $, mais si le financement atteint 1000 $ il y aura des autocollants pour tous les contributeurs, à 2500 $ sera fourni un tutoriel pas à pas pour la personnalisation d’une lampe de table IKEA GRÖNÖ avec un Raspberry Pi et la carte ANAVI Light pHAT.

Vidéo

J’ai traduit les commentaires de la vidéo. Sélectionnez les sous-titres et ils s’afficheront en français…

Conclusion

Un projet sympa pour piloter un ruban de LEDs à partir d’un Raspberry Pi et gérer des capteurs I2C. La mise de fonds minimum de 25$ (frais de port compris) en fait un projet abordable, du moins pour la version de base. A l’heure actuelle (12/12/2017) les 1000$ sont pratiquement atteints…

Sources

 

Cet article ANAVI Light pHAT contrôler un ruban de LED avec un Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Les gagnants du jeu « Scratch et Raspberry Pi »

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Merci à tous les participants au jeu (plus de 300) ! Après la clôture du jeu le tirage au sort effectué ce matin (par le plugin Comment Contest) a désigné les gagnants des lots. Voici la liste : Les gagnants seront contactés dans la matinée à l’adresse mail qu’ils ont fournie lors de l’inscription.

Résultats du jeu « Scratch et Raspberry Pi »

Vous aurez jusque dimanche soir pour communiquer l’adresse courrier à laquelle je pourrai vous envoyer les colis 🙂 A défaut le cadeau sera remis à un participant inscrit sur la liste complémentaire.

Premier lot

Cyrille
Soumis le 07 / 12 / 2017 à 9 h 37 min
Voila un livre qui donne un peu de sérieux et de concret à scratch, avec des idées de projets qui sortent de l’ordinaire


Deuxième lot

Nexen
Soumis le 14 / 12 / 2017 à 11 h 50 min
Salut François et encore merci pour ces livres ! Celui là en particulier servira à ma fille de 6 ans qui a commencé par une voiture solaire ….


Troisième lot

DEMOUILLER Murielle
Soumis le 07 / 12 / 2017 à 17 h 31 min
Slt, je participe avec plaisir ! Bonne journée !


Quatrième lot

Faye
Soumis le 07 / 12 / 2017 à 20 h 20 min
Je vois avec plaisir que votre blog est très frequenté. Pour le livre, je vois bien que mes enfants tournent autour de mes framboises, mais j’avoue que je ne sais pas trop par où commencer…. Je pense que scratch serait un bon commencement.


Cinquième lot

jonath666
Soumis le 08 / 12 / 2017 à 16 h 32 min
Bonjour et merci beaucoup pour ce chouette concours !
Je participe avec plaisir.
Bonnes fêtes de fin d’année à tous ??


Sixième lot

Dugas du Villard
Soumis le 10 / 12 / 2017 à 9 h 34 min
C’est le langage qui crée l’homme.
JDO


Bravo aux gagnants et encore un grand merci aux participants.

Surveillez le blog, je suis certain qu’il y aura d’autres jeux/concours bientôt 🙂

 

Cet article Les gagnants du jeu « Scratch et Raspberry Pi » a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

La domotique d’un fan du Raspberry Pi

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Fin 2016, Sylvain remportait le 5ème prix du concours ENI « Les idées les plus folles à réaliser avec un Raspberry Pi » grâce à sa serrure connectée. A l’époque il m’avait invité à découvrir ses réalisations. Je vous les présente dans cet article.

Les réalisations domotiques de Sylvain

C’est avec plaisir que j’ai répondu à l’invitation de Sylvain. Habitant tous les deux dans la même région Bourgogne-Franche-Comté, moins de deux heures (en voiture) séparaient nos domiciles.

Lors du concours ENI, Sylvain avait présenté une serrure connectée qui lui permettait d’ouvrir la porte sans clé, juste avec un smartphone. Mais sur place je me suis aperçu qu’il avait à son actif de (très) nombreuses réalisations tournant autour du Raspberry Pi. Je vous les présente ci-dessous, agrémentées d’une quantité de photos qui pourront éventuellement vous inspirer dans vos réalisations 🙂

Une serrure connectée

Un prototype en Lego

Le projet présenté lors du concours ENI s’insérait dans une réalisation domotique plus globale. La serrure connectée permet de se passer de la clé, celle-ci étant présente à l’intérieur de l’appartement et actionnée par un servomoteur piloté depuis un smartphone ou une page web sur un PC.

Le premier prototype de serrure, réalisé en aluminium (2104) n’a pas passé l’épreuve de la validation (et n’a pas laissé que des souvenirs en photo). S’il fonctionnait correctement sur table, une fois en place il était trop rigide pour s’adapter aux légers décalages de centrage et autres. Du coup la clé tournait mal et bloquait. Le servomoteur n’avait pas assez de couple pour entraîner la clé.

 

Premières images de la serrure automatisée en aluminium.

Le montage fonctionnait sur cette maquette mais bloquait lorsqu’il était monté sur la serrure.

Du coup pour amener de la souplesse, Sylvain a décidé de refaire sa serrure… en Lego 😉

Pour ce prototype, un embrayage Lego peut être activé par action sur la poignée de porte. Il permet de libérer le canon et d’utiliser une clé depuis l’extérieur… Juste histoire de ne pas appeler le serrurier en lui disant « mon Lego est bloqué » 😀 .

On voit sur cette photo que le premier prototype était plutôt complexe mais 100% Lego. Le Raspberry Pi était un modèle 1 (en bas de l’image).

Le modèle a évolué vers la simplification…

Ici : comment créer un contact avec des têtes de vis

Un ILS (Interrupteur à lames souples) sert de détecteur de position et permet de savoir quand la clé est alignée.

Le Raspberry Pi est devenu un modèle A+

 

Sur ces images on voit le système d’entraînement de la clé intérieure.

Le choix du canon est important. La partie située à l’ intérieur est plus longue, pour permettre le montage de la serrure et accepter son épaisseur. D’autre part le canon doit autoriser l’utilisation simultanée d’une clé intérieure et d’une clé extérieure (en cas de non fonctionnement de la serrure). Vous le trouverez sous la dénomination commerciale : cylindre débrayable sur les sites de ventes.

Une fois le « couvercle » mis en place, la serrure fait moins « techno » 😉

Finalement le modèle « définitif » a été réalisé en impression 3D. Une LED RGB donne par sa couleur une information sur l’état de la serrure.

Dans cette version le Raspberry Pi a été remplacé par un ESP2866…

Vidéo de la serrure en fonctionnement

La domotique

Dès 2006, Sylvain avait mis en place une solution domotique dans un précédent appartement. C’est un automate Siemens S7-200 qui avait été chargé de cette mission.

Le câblage

Par la suite Sylvain a repensé son installation domotique lors de son arrivée dans ce nouvel appartement (en 2011). Tout le câblage a été pensé en fonction d’une installation possible de domotique. Mais sans réellement savoir s’il allait le domotiser réellement.

Le but initial en 2014 était de gérer le confort de l’appartement, chauffé en électrique. Il souhaitait tenir compte de l’inertie thermique pour gérer les heures de mise en route du chauffage.

Pour faciliter le câblage et garder l’ordre des fils, Sylvain a utilisé des… barrettes de Lego ! Comme quoi ça sert à tout ces petites choses.

La partie câblage

Le câblage a été fait COMPLÈTEMENT en étoile. Chaque point d’éclairage, prise ou interrupteur a été ramené à l’armoire électrique. Tout le câblage est prévu pour pouvoir repasser le câblage en « classique » très rapidement, pour un dépannage ou comme c’est le cas actuellement si l’appartement est vendu et que l’acquéreur ne souhaite pas conserver la centrale domotique.

La centrale domotique

Même si cela complique un peu le câblage, on conserve la possibilité de revenir en arrière à tout moment. Le système de commande est composé de 32 relais (2 cartes de 16). Les 15 interrupteurs répartis dans l’appartement sont des modèles Schneider pouvant fonctionner de façon classique (non domotique : Allumé/Éteint) ou, par simple ajout d’un ressort, en boutons poussoirs bien pratiques pour la domotique.

Une des contraintes de la copropriété est de ne pas modifier le circuit du portail ou son circuit électrique. C’est le téléphone visible sur la droite de la centrale domotique qui sert d’interphone et permet de déclencher l’ouverture du portail. Il existe aussi une télécommande par radio.

Pour réaliser l’ouverture sans modification du circuit, Sylvain a choisi de déporter une télécommande (modifiée) et de lui envoyer l’information d’ouverture générée par le Raspberry Pi.

Du coup il devient également possible d’ouvrir le portail à partir d’un smartphone.

La centrale domotique

La conception de la centrale est telle qu’une personne non avertie (invité, femme de ménage…) utilise les interrupteurs de façon classique. Elle appuie sur un poussoir et le point d’éclairage correspondant s’allume. Facile.

En fait le programme de Sylvain gère les clics et en particulier le multi-clic. Le programme en C teste si l’appui est supérieur à 150ms.

Premier prototype de la centrale domotique

Pour l’utilisateur averti tout devient différent. Avec un appui long, 2 ou 3 appuis il peut gérer des ensembles de lampes. Par exemple, le salon comporte 5 points d’éclairage. Un appui long sur un des interrupteurs lorsqu’on quitte le salon, éteint tous les éclairages qui se trouvent après ce point. 1 appui allume la lampe 1, 2 appuis allument la lampe 2, etc. On peut donc gérer « normalement » les lampes ou les gérer de façon « intelligente » via la centrale domotique.

La centrale domotique en détails

Utilisation d’un RAM Disk

Sylvain a choisi d’écrire lui-même les programmes de sa domotique. Il a choisi de travailler en RAM Disk pour éviter les soucis liés au nombre limité d’écritures sur les cartes SD.

Il a choisi de commander les scénarios tout simplement avec des fichiers. Si un scénario existe dans le dossier prévu, il est exécuté… tout simplement

 

Sylvain développe actuellement une centrale domotique pour une maison (répartition sur 2 étages + gestion du sous sol) comme vous le verrez dans la suite de cet article.

Couplage de plusieurs Raspberry Pi

Dans ce cas, le choix d’utiliser un RAM Disk facilite l’utilisation de plusieurs Raspberry Pi. Il suffit de monter un RAM Disk dans l’arborescence de l’autre Raspberry Pi (et vice versa) pour partager facilement les informations via le réseau et synchroniser les événements (allumer la lampe du couloir à l’étage du bas quand on descend d’un étage, éteindre toutes les lampes de la maison lorsqu’on sort…).

Ici l’info est envoyée à tous les Raspberry Pi, sans API. On note juste une légère latence, sans inconvénient dans la vie courante.

La latence est lié à la gestion du multi-clic. On doit forcément attendre qu’il n’y ait plus de clic possible pour actionner le relais d’où la (légère) latence dans le fonctionnement de la centrale domotique de l’appartement.

L’exploitation des informations

Sylvain utilise incron qui est le diminutif de inotify crontab qui signifie table de planification. inotify est un mécanisme du noyau Linux qui fournit des notifications concernant le système de fichiers. Il intervient lorsqu’un fichier apparaît dans un répertoire.

Par exemple, s’il existe un fichier nommé mp3, lancer la lecture d’un morceau en mp3, s’il existe un fichier talk, lance la lecture en synthèse vocale d’un texte… Il devient possible de commander une action simplement en créant le fichier « qui va bien ».

L’API Google

Sylvain a choisi de coupler sa domotique avec l’API Google. Son programme en C dialogue avec l’API Python. Le programme en Python gère un agenda « domotique » doté d’une passphrase spécifique.

Toutes les 5 minutes, une tâche cron appelle le programme Python et s’il existe un événement dans l’agenda (avec un nom spécifique), le programme crée un fichier dans le RAM Disk.

Par exemple, s’il existe dans l’agenda entre 14h et 17h un événement appelé ChauffageSalon, le programme Python crée un fichier de numéro de scénario chauffage dans le RAM Disk. Ce fichier qui apparaît sera vu par le programme en C qui activera le chauffage. A la fin de l’événement, le fichier est supprimé par le programme Python. Le programme en C constate la disparition du fichier chauffage et arrête donc le chauffage…

Autre exemple : une femme de ménage intervient dans l’appartement. L’autorisation d’ouverture de la porte est un événement inscrit dans l’agenda Google. Durant cet événement un fichier est créé dans le RAM Disk pour autoriser l’ouverture de la porte. En dehors des heures autorisées, la femme de ménage ne peut pas ouvrir la porte.

Cette organisation permet de déclencher facilement des actions, en créant un fichier dans le RAM Disk du Raspberry Pi. Cela peut-être fait avec un programme en n’importe quel langage…

Consommation électrique

Les radiateurs commandés par fils pilotes

Les radiateurs sont commandés par fils pilotes. Cela nécessite 2 relais par radiateur + une diode 1N4007 sur chaque relais. cela permet de gérer le chauffage à partir des fils pilotes. Il vaut mieux utiliser si possible des relais statiques pour éviter le claquement des ordres confort -1 et confort -2.

Le suivi de consommation

La centrale domotique permet aussi le suivi en temps réel de la consommation.

Cliquez pour agrandir

Sylvain a utilisé pour cela les cartes spécifiques pour Raspberry Pi de suiviconso.fr. On voit les pics de consommation (points rouges) fournis par le compteur électrique, qui n’ont rien à voir avec la puissance moyenne calculée. En effet, les radiateurs modernes commutent avec une période de hachage de 15 secondes. (courbe ci-dessous).

Au pire si les mesures sont faites quand les radiateurs sont à l’arrêt, on peut avoir l’impression qu’il n’y a pas de consommation 🙁 Vous en saurez plus en lisant cet article de Sylvain sur Google+. Au départ, la puissance consommée était basée sur le relevé ci-dessus, avec un calcul pour transformer les valeurs relevées en valeurs réelles. Sylvain a d’ailleurs participé à la modification du logiciel de suiviconso.fr qui donnait des résultats erronés.

Cliquez pour agrandir

Sur cette courbe on voit bien le hachage des radiateurs avec leurs pointes de consommation. L’installation « confort » utilise également des capteurs de température sans fil (DS18B20 sur RFXCom) et de pression (BMP180).

La nouvelle centrale domotique

Le premier étage

Pour équiper la maison en cours de préparation, la centrale domotique a évolué et la nouvelle version va gérer 2 étages plus le sous-sol (avec un Raspberry Pi par étage, donc 3 au total !), les volets (24), les radiateurs, l’éclairage, le confort etc…

Là encore tous les câblages sont prévus en étoile pour que la centrale domotique puisse absolument tout gérer mais qu’on puisse revenir « facilement » à une installation standard si besoin.

Voici quelques images commentées des travaux en cours

Au premier étage de la maison, la centrale domotique est opérationnelle.

Centrale domotique du premier étage. Le Raspberry Pi est abrité dans un boîtier officiel. A sa gauche les cartes E/S puis l’alimentation.

Gros plan sur les relais et le Raspberry Pi.

Les cartes d’extension E/S et l’alimentation

Commande des radiateurs par fil pilote.

L’installation du premier étage est pratiquement opérationnelle.

Le deuxième étage

A cet étage l’installation est juste démarrée. La centrale est en préparation comme le montrent les images ci-dessous.

Les cartes d’extension sont des cartes ABElectronics qui étendent le bus (MCP23017).

Chaque carte fournit 32 E/S en 5v, ce qui va permettre de piloter les nombreux relais de l’installation.

Préparation du câblage pour le deuxième étage de la maison.

Le module sera ensuite intégré directement dans l’armoire électrique ci-dessous.

Au premier plan la partie câblage, au second plan la partie destinée à recevoir la centrale domotique.

il y a encore quelques fils à relier… 🙂

Le câblage de ce deuxième étage s’achève… (17/12/2017). Voici ce que ça donne maintenant. On voit l’évolution 😉

La partie « brassage » de l’installation, avec l’arrivée de tous les fils en étoile.

La centrale domotique est en place.

Une fois les capots remis, il ne restera que les caches à clipser et l’ensemble aura un cachet très professionnel !

Le programme

Le programme C du second étage est à votre disposition et téléchargeable, ainsi que les fichiers nécessaires à sa compilation.

Vu le fonctionnement par création locale de fichier il n’y a pas de faille sur l’extérieur. Une faille pourrait exister dans la partie php ou ssh ou python. Sylvain préfère donc ne pas publier ces parties de sa centrale domotique. Les makefiles ont été générés par la version d’essai de Visual GDB qui est très utile pour la mise au point. Il permet de mettre des points d’arrêt sur un PC Windows dans un programme qui s’exécute sur le Raspberry Pi

La gestion de la porte du garage

Ici c’est un module complet avec alimentation 220V destiné à gérer le portail du garage. La caméra utilise simplement MotionEye. Par la suite Sylvain devrait ajouter la possibilité de recevoir l’image de la personne qui sonne.

C’est dans ce bloc d’ouverture de la porte de garage que le Raspberry Pi Zero et ses deux relais seront intégrés.

La caméra RpiEye

La caméra PiEye est un projet que Sylvain a expérimenté, modifié et remis à dispositions sur Thingiverse. C’est un « mix » de deux autres projets, RPI-Pi_Eye et Raspberry-P-Eye (vidéo ci-dessus) auxquel Sylvain a ajouté son « grain de sel » en remplaçant les roues dentées imprimées par des pièces de Lego dont il disposait et dont il connait la qualité.

L’idée est de déplacer la caméra du Raspberry Pi comme le caméléon déplace son œil.

Il faut créer un support de caméra qui prend la forme d’un œil de caméléon, l’objectif venant se positionner derrière le trou.

Les déplacements sont assurés par 2 servomoteurs actionnant un différentiel. L’action simultanée ou inversée des servomoteurs assurent l’orientation.

Dans la version actuelle, les deux servomoteurs sont placés de chaque côté du support. Sylvain réfléchit à une version dans laquelle les deux servomoteurs seraient côte à côte pour déduire l’encombrement.

Un petit morceau de trombone chauffé rentre dans l’axe pour assurer un bon centrage et permettre la rotation en différentiel. Les axes noirs sont chauffés au briquet pour les coller à l’axe du servomoteur.

 

Vue en gros plan du support de caméra et des pièces Lego.

La lampe Ikea

J’avoue ne pas être un visiteur acharné des magasins de meubles scandinaves… Dans celui de Dijon où je suis passé dans la semaine j’ai quand même photographié cet objet qui est une lampe.(Photos ci-dessus Ikea Dijon 13/12/2017) Les deux tirettes qui pendent sous la lampe permettent de l’ouvrir et de la fermer.

Sylvain en a installé une de ces lampes dans la chambre de son fils.

Mais en y regardant de plus près les tirettes ont disparu !

Et pourtant la lampe s’ouvre et s’éclaire ???

La solution de l’énigme réside à l’intérieur de la lampe ou les pièces Lego ont encore frappé 🙂 et où un servomoteur à rotation continue s’est vu confier l’ouverture et la fermeture de la lampe.

En même temps l’ampoule classique a été remplacée par un Ruban de Led dont le boitier de commande normalement piloté par infrarouge a été modifié pour accepter un pilotage en PWM depuis un Raspberry Pi dédié qui commande aussi le servomoteur. Le ruban de Led fournit suffisamment de lumière mais a le mérite d’offrir toute une palette de couleurs. Le tout étant bien entendu pilotable par la centrale domotique.

La caméra avec objectif à monture C

Pour assurer la surveillance, Sylvain utilise une caméra Pi (qui a dit « c’est normal » ? 🙂 ).

Si l’intérieur du boîtier du Pi Zero et de la caméra semble classique (il y a bien quelques vis en plus…)

La face avant réserve quelques surprises. Pour tout vous dire Sylvain travaille sur des systèmes de vision industrielle. C’est pour cela qu’il a choisi d’équiper sa caméra d’un objectif avec une monture de type C.

Ici le boîtier du Pi Zero avec l’adaptateur de monture C (en bleu) et sous la caméra le support pour fixer la caméra sur un pied photo.

Objectif démonté, on voit que c’est une bague métallique destinée au montage d’un objectif à monture C qui est maintenue par l’adaptateur imprimé en 3D (serrage élastique).

L’objectif d’origine de la caméra a été démonté (il faut parfois forcer un peu pour le dévisser). Le capteur est à nu et peut (comme sur un réflex numérique) être pollué par des poussières qui feront apparaître une tâche sur l’image.

L’adaptateur imprimé en 3D est lui aussi téléchargeable sur Thingiverse. Vous y trouverez aussi d’autres images que celles que j’ai prises.

Les premières télécommandes par smartphone

Au commencement la terre était une grosse boule de feu 😉 Eh bien le commencement pour Sylvain ce fut une demande de son frère qui souhaitait ouvrir son portail non plus avec une télécommande mais avec son smartphone… Pas simple de modifier la télécommande, en plus c’était bien de la garder en secours…

Les premiers essais ont démarré avec un Raspberry Pi, un servomoteur et la télécommande. Le Raspberry Pi reçoit un ordre et fait tourner l’axe du servomoteur. La came (ici en carton, plus tard en bois) vient appuyer sur le bouton de la télécommande et… le portail s’ouvre !

Le montage, où le bloc télécommande est absent, a été installé dans une boîte à chaussures… Une caméra (visible en haut de la boîte) gère aussi un jeton d’authentification. Si le servomoteur tourne dans l’autre sens, la came déclenche le jeton et envoi la photo du code par mail.
La petite Led rouge est aussi synchronisée pour apporter juste la lumière nécessaire à l’image.

Conclusion

On voit encore une fois la flexibilité du Raspberry Pi et la grande diversité des solutions qu’il apporte.
J’ai passé une excellente journée avec Sylvain qui m’a présenté en détail toutes ses réalisations avec démonstrations à la clé (surtout pour la serrure 😉 ). Malgré la modestie dont il fait preuve, ses réalisations montrent un talent de maker touche à tout (et ce n’est pas péjoratif).
De la mécanique à l’électronique en passant par la programmation, sa fréquentation du Raspberry Pi lui a permis de découvrir et d’explorer avec succès de nombreux domaines.
Il a souhaité présenter ses réalisations avec l’arrière pensée qu’elles pourraient inspirer certains d’entre vous. Si c’est le cas, n’hésitez pas à le lui dire dans les commentaires ci-dessous.
Merci à Sylvain et à sa compagne pour leur accueil et peut-être à bientôt pour un autre reportage quand le domotique de la maison sera terminée 😉

Trêve des confiseurs

Cet article marque l’entrée dans la trêve des confiseurs. Après plusieurs mois intenses de réalisations et de rédaction, Framboise314 va marquer une petite pause jusqu’à début janvier.

En attendant de vous retrouver, je vous souhaite de passer une bonne fin d’année et de découvrir plein de Raspberry Pi au pied du sapin !! Si vous débutez avec le Raspberry Pi, pensez à parcourir l’ebook gratuit pour bien démarrer avec votre framboise.

Sources

 

Cet article La domotique d’un fan du Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Ordinateur de Bord pour Voiture de Collection avec un Raspberry Pi

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Jonathan est passionné de (vieilles) voitures – on dit « de collection » – mais aussi électronicien. Pourquoi ne pas ajouter un ordinateur de bord à un véhicule ancien ? Avec un Raspberry Pi, bien sûr 🙂 … Je lui laisse volontiers la parole.

Ordinateur de bord à base de Raspberry Pi pour voitures de collection

Présentation et contraintes

Quand on est électronicien de métier, et qu’on aime bricoler sa voiture de collection le week-end, on arrive parfois à faire des trucs sympas… pour le challenge.

Les voitures modernes sont gavées d’électronique, et ont en particulier un ordinateur de bord qui supervise tout plein de capteurs compliqués. Et pourquoi ne pas en réaliser un pour voiture de collection ? Les puristes de la collection vont hurler, mais je ne suis pas un puriste. Cependant, j’éviterai les modifications irréversibles de la voiture.

Les contraintes sont nombreuses, surtout dans une vieille voiture, on a quelques contraintes sévères. Il n’y a aucun appareil électronique dans ce genre de véhicule, c’est une conception qui remonte à l’époque des lampes. Autrement dit, le 12 V peut faire n’importe quoi, il peut bouger entre 7~8 V quand on démarre et 18 V, voire plus, sur des à-coups lors de certaines transitions. Côté mécanique, Le moteur vibre, c’est un faible mot pour évoquer la joie de rouler avec ces anciennes voitures. ça tape, ça secoue. Ces contraintes mécaniques entraînent un choix de connecteurs robuste (pas des barrettes comme les cartes de démo qu’on trouve à pas cher dans le commerce). La configuration se fait avec des gouttes de soudures, et non pas des cavaliers.

Architecture

 

 

L’architecture du projet ordinateur de bord pour voiture de collection, s’appuie sur un Raspberry Pi qui pilote des « modules » sur Bus CAN.

Cliquer pour agrandir

Le synoptique détaillé, visible ci-dessus est disponible en ligne : rpi_overview.pdf

Pour cela, j’ai besoin de cartes spécifiques en plus du Raspberry Pi :

  • Les cartes « Modules CAN » sur bus CAN que j’installe dans la voiture de collection, et qui peuvent être loin du Pi.
  • La carte interface Pi qui sera sur le port GPIO du Pi et qui embarque tout ce qui manque au pi pour être embarqué dans une voiture.

Carte Mezzanine

La page de la carte Mezzanine

Les fonctions

Compte tenu du contexte embarqué et des manques du Raspberry Pi, il fallait que le Raspberry Pi soit doté des fonctions suivantes :

  • Une alimentation 12V – 5V robuste pour les conditions de l’embarqué
  • Une gestion du On/Off de la carte Raspberry Pi et de ses périphériques : Coupure d’alimentation automatique pour ne pas vider la batterie, coupure d’alimentation des cartes distantes.
  • Une horloge sauvegardée (RTC)
  • Un accès au bus CAN pour piloter les modules d’E/S.
  • Une possibilité de générer des alarmes sonores.
  • Connectique renforcée : Pas de connexion vers l’extérieur avec des barrettes, que du bornier à visser à cage rectangulaire type Phoenix. Les connecteurs sont les composants les plus chers du projet !

Chaque fonction existe indépendamment, sauf la gestion d’alimentation qui en général se contente d’une seule entrée sur le +12V après contact (+12APC). Je voulais que mon ordinateur de bord soit alimenté directement sur la batterie (après le fusible accessoire) mais démarre avec le +12APC, et que les modules CAN démarrent avec le Raspberry Pi.

Ci-dessus : prototypage de la carte Mezzanine

Pourquoi développer une carte ?

Au départ, je ne voulais pas développer cette carte. Mais j’ai été étonné de ne pas trouver de carte réunissant ces fonctions. Je ne vois pas comment embarquer un Raspberry Pi sans lui adjoindre au moins une RTC, une alimentation et une gestion d’alimentation sur la même carte.

Chaque fonction existe séparément, sauf l’auto-maintien. Le développement était donc rapide. N’étant pas un spécialiste du Linux, j’ai bien pris soin de choisir des composants pour lesquels les drivers existent déjà !

L’installation logicielle n’a rien de particulier. Il faut configurer le Raspberry Pi (Raspbian Jessie dans mon cas) pour pouvoir piloter le Bus CAN avec un MCP2115, et l’horloge RTC avec le DS3231. Rien d’insurmontable. Pour le buzzer, il est piloté par une broche du GPIO, donc c’est facile à utiliser.

L’auto-maintien de l’alimentation

Reste l’auto-maintien de l’alimentation. Lorsqu’on tourne la clé de la voiture (ou  qu’on appuie sur le bouton), le Raspberry Pi démarre. L’auto-maintien utilise le signal TXD de l’UART qui est au repos à à 1. Lorsque la CPU du Raspberry Pi s’éteint (de manière logicielle), le signal TXD tombe à 0. J’ai donc utilisé ce signal avec une temporisation de 3 secondes environ pour maintenir l’alimentation de mon Raspberry Pi et des modules CAN.

L’alimentation est basée sur un LM5970D, elle peut délivrer 1A continu (en fait plutôt 1,3A…), avec des pics bien au-delà, et j’ai ajouté une bonne capacité derrière !

La tension d’entrée doit être entre 8 et 28V, de quoi couvrir les fluctuations des alimentations des vieilles voitures ! J’ai bien sûr ajouté quelques protections avec un fusible et une diode Transil à 30V, on ne sait jamais…

Carte Acquisition

La page de la carte Acquisition

La carte d’acquisition

Dans une voiture moderne on peut récupérer énormément d’informations en se branchant au bus CAN de la voiture (connecteur OBD). Certaines cartes du commerce pour le Raspberry Pi existent d’ailleurs dans ce sens. Ici, la voiture date de 1973, donc le bus CAN, comment dire, il faudra le tirer moi-même et installer les capteurs moi-même ! Le choix du bus CAN se fait pour les mêmes raisons qu’en vrai : robuste, facile et pas cher !

Je crée donc une carte d’acquisition avec quelques sorties aussi. Il y a 2 approches : soit faire plusieurs petites cartes avec peu d’entrées-sorties, soit faire une plus grande carte ou j’utilise au maximum les possibilités du processeur que je mets en œuvre. Comme mon prototype était réalisé avec un unique module de 32 entrées sorties, je repars sur une carte généreusement pourvue. Ça permet aussi d’optimiser les coûts (une seul alim, un seul micro, etc…)

Pour le micro justement, j’évite les PIC et les ATMEGA … ils commencent à avoir la barbe bien blanche quand même. Je me base sur le STM32, qui est un micro pas cher, puissant, gavé de périphériques, qui ne consomme (presque) rien, bref vraiment destiné à l’embarqué. La version STM32F103 basé sur un Cortex M3 dispose du CAN intégré, et est suffisamment puissant pour mon application.

Caractéristiques de la carte

Les caractéristiques générales de la carte sont :

  • L’alimentation 12V – 3,3V robuste est la même que celle de la carte Mezzanine… mais en 3,3V
  • Un accès au bus CAN.
  • Connecteur UART pour des petites manips et pour le debug.
  • Nombreux points d’accès au GND (Masse) et au 12V sur les connecteurs d’entrées-sorties.
  • Connectique renforcée. Pas de connexion vers l’extérieur avec des barrettes (sauf l’UART), que du bornier à visser à cage rectangulaire type Phoenix. Encore une fois : Les connecteurs sont les composants les plus chers du projet !
  • Toutes les entrées sont filtrées.

Un peu de filtrage… 😉

Les entrées/sorties

Côté Entrées-Sorties :

  • 4 entrées compteurs / fréquencemètres avec anti-rebond logiciel paramétrable. Une entrée dispose d’un filtre passe-bas du 2nd ordre à 234 Hz (soit 7000 tours/min sur un 4 cylindres) suivi d’un réjecteur de composante continue. Elle est prévue pour recevoir le signal très bruité du rupteur.
  • 4 entrées tout ou rien (0/1)
  • 6 entrées analogiques 12 bits, configurées pour mesurer jusqu’à 18,8 V, soit une précision de 4,5 mV.
  • 4 sorties PWM 0,3A jusqu’à 5000 Hz, qui permet de piloter par exemple un servomoteur, une LED, etc…
  • 4 sorties tout ou rien autorisant 2,5 A par sortie…

Je ne détaille pas le programme embarqué. L’ADC fonctionne en DMA, les compteurs et le protocole de communication sur Interruption.
Lorsque la carte est sur le bus CAN, elle occupe 16 adresses à partir de son adresse de base. 7 « gouttes » de configuration permettent de brancher jusqu’à 128 cartes… de quoi voir venir.

Je suis passé de ça…

…à ça, et ça en fait plus !
(oui bon le câblage n’est pas fini !)

Application Python

Maintenant qu’on sait à quoi ressemble l’électronique, on peut s’atteler au programme. Pour le choix du langage, c’est surtout le besoin d’efficacité qui compte. Donc python.

J’ai pensé le programme comme étant personnalisable, il y a donc beaucoup de fichiers de configuration, des capteurs à l’interface graphique. Il est possible de rajouter un capteur ou bouton en quelques minutes. L’appli est architecturée autour des variables de la voiture (à surveiller ou à asservir)

Finalement, le programme fait environ 2000 lignes de code en Python, ce n’est pas si énorme 😉

Capteurs

Le choix des capteurs est aussi très contraint par le milieu du vieux tas de ferraille.

  • Débitmètre : un débitmètre qui résiste à l’essence, avec une résolution de 8000 impulsion par litre, soit 8 impulsions par ml… l’ordre de grandeur de la consommation est 1 ml/seconde.
  • Compte-tours : un filtre passe bas du second ordre suivi d’un passe haut du premier ordre sur le signal du rupteur qui est très bruité avec des pics très hauts (~200 V)
  • Tachymètre : un ILS de compteur de vélo, pas cher et efficace.
  • Tension batterie : un fil, le pont diviseur est sur la carte acquisition.
  • Tension de la jauge : idem. La conversion en litres est purement logicielle.
  • Capteur de température moteur : une CTN dont j’ai implémenté la courbe dans le logiciel.
  • Capteur de température extérieure : idem.
  • Entrée frein de parking… un simple fil
  • Entrée veilleuses allumées… un simple fil aussi.

ci-dessus : débitmètre

Ci-dessus : tachymètre sur la sortie de boite de vitesse.

Conclusion

Et en plus, ça marche. Les alarmes m’évitent des soucis (genre vider la batterie pour cause de veilleuses allumées), l’affichage de la conso me permet d’optimiser ma conduite, etc. Le gain ne s’est pas fait attendre !

Côté communication, c’est assez amusant de voir les gens bouche bée devant l’affichage des variables. James Bond n’a qu’à bien se tenir !

Comme tout projet abouti doit être partagé, je me suis dit que certains auront la même envie dans leur tas de rouille. Et voici donc un article pour partager mon savoir faire. N’hésitez pas à me contacter si vous avez des questions ou une envie d’électronique compliquée dans un milieu merdique – pardon, on dit contraint !

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Ah oui ! L’ordinateur doit bientôt être monté dans une Lotus de 74 !

Cet article Ordinateur de Bord pour Voiture de Collection avec un Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Scratch et Raspberry Pi : S’initier à l’électronique et à la robotique par le jeu

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De (très) nombreux livres sur Scratch existent. En général ils fournissent le nécessaire pour démarrer avec Scratch, créer des animations, des jeux. Scratch est aussi capable d’accéder au matériel, que ce soient les broches GPIO ou des cartes d’extension. Ce livre « Scratch et Raspberry Pi » explique comment découvrir l’électronique et la robotique à travers Scratch et des composants externes. (Sorti début décembre 2017)

Scratch et Raspberry Pi

S’initier à l’électronique et à la robotique par le jeu

« Scratch et Raspberry Pi » un nouveau livre que j’ai co-signé avec Sarah LACAZE est sorti le 7 décembre (disponible le 14 en librairie).

La collection LA FABRIQUE des Editions ENI

Ce livre est l’un des premiers ouvrages de la nouvelle collection « LA FABRIQUE » des Editions ENI (il y a déjà eu 2 livres sur Arduino : 10 projets à réaliser et le codage avec mBlock ), destinée aux #makers, #FabLab…

Cette collection s’adresse à un public de « Technophiles » de niveau Débutant à Initié. Ils pourront disposer d’un livre de référence sur une technologie ou, selon les titres, d’un livre proposant la réalisation de projets de A à Z.
Les livres de cette collection sont rédigés par des passionnés et présentent les concepts essentiels d’une technologie et la réalisation de projets. Généralement des éléments complémentaires sont disponibles en téléchargement (code des programmes, schémas, photos).

Pourquoi ce livre?

Vous souhaitez apprendre à programmer avec #Scratch ? Ce livre explique la programmation en Scratch, appliquée au Raspberry Pi. Vous y apprendrez à utiliser Scratch pour écrire des jeux mais pas que… Scratch est aussi capable de recevoir des informations de capteurs connectés au GPIO, mais il peut aussi commander LEDs, moteurs, relais…


Vous pourrez rapidement exploiter le côté simple et intuitif de Scratch pour découvrir les notions propres à tout langage de programmation (variables, boucles et même les procédures) à travers la réalisation d’un jeu vidéo. Puis, vous vous familiariserez avec les composants électroniques (capteurs et actionneurs), en réalisant vos premiers circuits.

La seconde partie du livre est consacrée à la réalisation de projets décrits pas à pas. De plus en plus complexes, ces projets associent divers composants (LED, bouton, moteur) pour réaliser des jeux interactifs, fabriquer un distributeur de bonbons ou créer une manette pour ses jeux vidéo. Le livre se termine par la découverte du potentiel créatif de trois cartes : la Pibrella et la Sense HAT qui sont spécifiques au Raspberry Pi, et la carte Makey Makey.

C’est Scratch 2 en version Scrath2GPIO qui est utilisé (installation facile et expliquée). Les capteurs sont classiques : Bouton poussoir, potentiomètre, cellule photorésistante, capteur de distance ultra son. Un chapitre consacré à la carte Sense Hat utilise le joystick et les capteurs météorologiques (pression, température et humidité).

Source tinkrlab.com

Source tinkrlab.com

Sinon il y a aussi la carte makey makey et là… les capteurs sont très variés (pommes, bananes… ) de quoi s’amuser avant le goûter !

Le contenu du livre

Voici un aperçu du contenu du livre. Vous pourrez voir la diversité des sujets abordés.

  • Présentation
  • Scratch et la programmation
  • Le Raspberry Pi
  • Scratch et Raspberry Pi
  • Installer et utiliser Stretch – la dernière version disponible de Raspbian (déc. 2017)
    Présentation de l’interface PIXEL
  • Scratch2GPIO
    L’interface de Scratch
    Les blocs de programmation
    Apprendre à programmer avec Scratch
    Jeu du perroquet
  • Matériel et composants
    Platine d’expérimentations
    Câbles
    Alimentation externe
    Résistances
    Les actionneurs (Diodes LED, Diode laser, Buzzer)
    Les moteurs (Servomoteurs, Moteurs pas à pas)
    Les capteurs (Bouton poussoir, Potentiomètre,Cellule photorésistance, Capteur de distance)
  • Les cartes additionnelles
    Carte PiBrella
    Carte Sense HAT
    D’autres cartes
  • Piloter des composants
    Les blocs
    Les ports GPIO
    Contrôler une LED (Allumer, clignotement, changer la luminosité)
    Allumer une LED avec un bouton poussoir
    Une LED RGB
    Un buzzer dans un projet
    Utiliser une diode laser
    Les capteurs (Capteur à infrarouge passif)
    Les moteurs (Servomoteur, Moteur pas à pas)
    Signalisation (Réaliser un feu tricolore, Barrière de circulation – passage à niveau)
  • Mastermind
  • Jeu de Simon
  • Fabriquer une manette de jeu
  • Distributeur de bonbons avec un servomoteur
  • Jeu de cibles avec relevage automatique
  • Programmer une voiture ( 2 moteurs courant continu)
  • Utiliser une Pi Caméra avec Scratch
  • La carte PiBrella (LEDs, buzzer, piloter un moteur pas à pas, contrôler un moteur avec un bouton)
  • La carte Sense HAT (La matrice LED, déplacer la LED avec le joystick, utiliser les capteurs météorologiques et les capteurs de mouvements)
  • La carte Makey Makey (les objets conducteurs, les objets connectés, une manette pour Pong, un jeu de Docteur Maboul)

Quelques exemples de projets

Le jeu de cible

Trois cibles doivent être touchées avec un projectile lancé à la main ou à l’aide d’un pistolet de type Nerf ou des fléchettes. Les cibles sont positionnées sur des supports qui permettent de les faire basculer lorsqu’elles sont touchées.

Un contact en bas de la cible détecte une cible basculée. Le résultat apparait sur l’écran.

Pour relever les cibles, un moteur pas à pas est utilisé. Il entraine une poulie qui tend un fil et relève les cibles automatiquement.

Les programmes et schémas sont disponibles en téléchargement, ainsi que le fichier STL permettant de fabriquer la poulie si vous avez accès à une imprimante 3D (personnelle ou en FabLab)

Vous pourrez aussi fabriquer les cibles en bois ou en impression 3D à partir de ce fichier STL qui inclut les différentes parties des cibles.

Une variante équipée d’une diode LASER et d’un module capteur de lumière est possible.

La manette de jeu

Il s’agit ici d’un grand classique style Space Invaders : un jeu de tir qui consiste à détruire à l’aide d’un canon sur des envahisseurs qui tombent du ciel. L’arrière-plan est un paysage lunaire qui a été importé depuis la bibliothèque d’origine.

On va commencer par tester le jeu avec les flèches de direction du clavier, avant de passer à la réalisation d’une manette de jeu, d’abord sur plaque de prototypage (breadboard) puis sous forme d’un « vraie » manette de jeu. Le câblage est expliqué pas à pas.

Ensuite lorsque la manette est réalisée, il est possible de jouer comme avec une console mais… ici on sait ce qui se passe 🙂

L’intérêt c’est de pouvoir ensuite modifier, adapter le jeu, s’en servir de base pour en créer un autre, ajouter des niveaux…

La voiture

Dans ce chapitre, c’est une voiture utilisant deux moteurs à courant continu qui est décrite. Elle permet de voir comment exécuter automatiquement un programme Scratch au démarrage du Raspberry Pi et donc de se passer d’écran 😉

Le moteur à courant continu (aussi appelé moteur DC) est un moteur électrique qui présente la particularité de pouvoir tourner dans les deux sens lorsqu’on inverse le sens du courant.

Pour pouvoir le contrôler on utilise un composant appelé L293D. Ce composant est un circuit intégré de type double pont-H. Cela signifie qu’il peut contrôler deux moteurs pouvant tourner dans des sens opposés.

C’est cette capacité à contrôler deux moteurs d’une manière indépendante qui est exploitée pour faire avancer/reculer et diriger la voiture à droite ou à gauche.

Le câblage du L293D est expliqué et s’il est rigoureusement respecté, permet de commander la voiture à partir de Scratch.

Celui-ci est disponible en France et est vendu par Kubii

On trouve sur le marché des châssis prévus pour ce genre de « rover », équipés de 2 moteurs, deux roues motrices et une roue « folle » à l’arrière.
Pour compléter la voiture, on pourra lui ajouter différents capteurs pour qu’elle évite les obstacles et acquérir des bases de robotique et la compréhension de ces système.

Les projets

Ces trois exemples de projets (parmi les 10 décrits dans le livre !) montrent que l’accent est mis non seulement sur le côté programmation en Scratch, mais aussi sur la réalisation de véritables jeux. Ici pas de virtuel. Les cibles bougent, les boutons commandent le canon laser et la voiture roule !

 

 

Conclusion

<!-- Code crédit HTML pour Can Stock Photo --> <a href="https://www.canstockphoto.com">(c) Can Stock Photo / Dazdraperma</a>Si vous avez une nièce, un neveu, une sœur, un frère, une mamie, un papy, etc. qui veut apprendre à programmer, ce livre sort début décembre et sera un beau cadeau de Noël ? Non ? Une bonne idée aussi pour les écoles, FabLab, ou pour les animateurs qui cherchent des montages -qui fonctionnent- à proposer aux participants de leurs ateliers.

Vous trouverez le livre « Scratch et le Raspberry Pi chez Editions ENI, FNAC, Amazon

Les schémas et les programmes Scratch sont disponibles en téléchargement.

Cet article reprend en partie un article publié en novembre.

Sources

Cet article Scratch et Raspberry Pi : S’initier à l’électronique et à la robotique par le jeu a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Deux livres pour votre Arduino aux Éditions ENI

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Les Éditions ENI ont lancé fin 2017 une nouvelle collection appelée « LA FABRIQUE« . Cette collection comprend actuellement 3 ouvrages : le livre « Scratch et Raspberry Pi » que j’ai cosigné avec Sarah LACAZE, et deux livres sur l’Arduino. Je vous les présente ici.

Deux livres Arduino dans la collection « LA FABRIQUE »

Arduino : S’exercer au prototypage électronique

Arduino : S'exercer au prototypage électronique

La présentation de l’éditeur

Ce livre sur la carte électronique Arduino a pour objectif d’apprendre au lecteur une démarche générique de prototypage électronique en vue de l’aguerrir à la conception et au pilotage de ses propres projets complets. Il s’adresse à toute personne ayant déjà une première approche de la carte Arduino et désireuse d’en approfondir ses connaissances. Avoir des bases en électronique et quelques notions de programmation est un plus pour tirer pleinement profit de ce livre.

Au fil des chapitres, l’auteur présente dix projets à réaliser nécessitant l’utilisation et l’intégration de différents composants et circuits capteurs et actionneurs. Ces projets touchent à des domaines aussi variés que l’art numérique, la science, les loisirs créatifs, l’éducation, la robotique ou le design. Ils offrent un panorama de ce qu’il est possible de faire avec une carte Arduino. Le lecteur pourra ainsi réaliser un synthétiseur thérémine, un jeu de mémorisation musicale, un système d’arrosage automatique, un oscilloscope, un robot suiveur de ligne, une lampe multicolore pilotée en Bluetooth, une station météo Wi-Fi, un télémètre à ultrasons, un robot autonome hexapode ou encore un dispositif d’affichage utilisant la persistance rétinienne.

L’ensemble de ces projets, à la difficulté graduelle, permet un apprentissage à deux niveaux. Du point de vue matériel, le lecteur sera notamment en mesure de décrypter une fiche technique de composant (datasheet) lui permettant de comprendre ses contraintes d’utilisation et ses méthodes de commandes. Du côté de la programmation, le lecteur sera confronté à l’utilisation et à la création de bibliothèques, à la manipulation de fonctions spécifiques, à l’interfaçage avec différents composants matériels ou encore à l’analyse et au traitement de signaux provenant de capteurs.

À la fin de ce livre, le lecteur sera ainsi en mesure de se lancer dans la création de ses propres projets créatifs avec Arduino. 

10 projets à réaliser

Ce premier livre présente 10 projets créatifs à réaliser soi-même :

  1. Synthétiseur thérémine
  2. Jeu de mémorisation musicale
  3. Système d’arrosage automatique
  4. Oscilloscope minimal
  5. Robot suiveur de ligne
  6. Lampe multicolore pilotée en Bluetooth
  7. Station météo Wi-Fi
  8. Télémètre à ultrasons
  9. Robot autonome hexapode
  10. Dispositif d’affichage utilisant la persistance rétinienne

Je dois dire que je retrouve l’esprit du livre « Scratch et Raspberry Pi », avec des projets bien réels qui sont traités de bout en bout. Vous trouverez dans le livre (et en téléchargement en fournissant votre adresse mail) aussi bien les schémas que les programmes développés dans les différents chapitres.

Le système d’arrosage automatique

Voici par exemple un extrait de quelques pages du chapitre sur le système d’arrosage automatique

Chaque projet est décrit dans le détail, que ce soient les composants utilisés

ou les programmes à réaliser pour faire fonctionner le montage.

Cablage du système d'arrosage automatique en ligne vous trouverez les schémas et plan de câblage

et pour certains projets des éléments pour mieux comprendre les composants utilisés (ici la documentation du TIP120 utilisé par l’auteur pour commander la mise en route de la pompe d’arrosage).

Conclusion

j’ai beaucoup aimé ce livre de Cédric DOUTRIAUX qui sera sans doute le bienvenu dans les FabLab et les collèges, pour aider les débutants à découvrir l’Arduino.

Parmi les 10 projets chacun/chaque groupe peut en choisir un qui lui convienne. J’adhère à cette méthode des projets qui permettent de découvrir, au travers des nombreuses illustrations, la réalisation de bout en bout.

Les programmes sont fournis en téléchargement et facilitent la mise en route, même si je pense qu’il est plus intéressant de les rentrer à la main. Pourquoi, me direz-vous, se contraindre à les saisir au clavier quand ils sont déjà tout faits ?

Fastoche ! Quand on saisit soi-même on fait (presque) toujours des erreurs ! Et c’est à partir de ces erreurs qu’on apprend. On apprend à rechercher le point virgule qui manque, la ligne qu’on a oubliée, la variable qu’on a mal orthographiée ou dans laquelle on a remplacé une majuscule par une minuscule… etc.

Quand on est capable de retrouver son (ses) erreur(s) -et parfois c’est très long, croyez moi 😉 – on commence à comprendre le programme et l’écriture de l’auteur. La programmation c’est un peu comme les romans… Il y a des auteurs agréables « à lire », et d’autres qui sont confus et ch… On peut aussi commencer à écrire ses propres programmes. En général ils ne fonctionnent pas du premier coup, mais on trouve pourquoi…

Inversement, utiliser le programme déjà fait, fourni par l’auteur est un bon moyen de tester le fonctionnement du projet. Mais si vous en restez là, il faut savoir que vous aurez peu appris. Vous saurez téléverser un programme dans l’Arduino. c’est déjà pas mal, mais ce n’est pas cela qui importe le plus… Enfin, c’est juste mon avis 😉

Arduino : Apprenez à coder avec mBlock

La présentation de l’éditeur

Ce livre sur Arduino a pour objectif de transmettre au lecteur les ressources nécessaires pour apprendre à programmer une carte Arduino avec le langage visuel mBlock. Il s’adresse autant au néophyte qu’à l’informaticien souhaitant réaliser des projets de plus en plus élaborés tout en limitant l’apprentissage d’un langage informatique et en démythifiant les principes d’électronique et de mécanique.

Dans la première partie du livre, les concepts de développement avec mBlock sont détaillés. Qu’il s’agisse de revenir à l’origine de la programmation visuelle, de faire le lien entre les algorithmes et les blocs, d’utiliser les bibliothèques de scripts de mBlock ou encore d’en étendre les fonctionnalités en détaillant la démarche de réalisation d’extensions, l’auteur livre au lecteur les bonnes pratiques qui lui permettront de développer un programme de qualité professionnelle et de faciliter ainsi sa mise au point.

La seconde partie du livre se concentre sur la concrétisation de projets à réaliser avec Arduino en revenant également sur quelques notions fondamentales d’électronique et de mécanique. L’auteur y traite de plusieurs approches de réalisation selon que l’on utilise des platines (shields) déjà prêtes, comme la carte ESP8266, ou que l’on recycle ou achète des composants. Dans le courant de l’IoT, il propose également un pas-à-pas pour réaliser un projet créatif et donne les clés d’utilisation de mBlock pour programmer et administrer un objet connecté.

Pour finir, la dernière partie présente une approche d’enseignement de la programmation pour Arduino avec mBlock. L’auteur choisit de traiter cet enseignement par une approche ludique de la robotique, résultant du triptyque informatique/électronique/mécanique et tirée de son expérience.

Au terme de la lecture de ce livre, vous serez ainsi en mesure d’exploiter les possibilités offertes par la programmation d’une carte Arduino avec mBlock, que ce soit dans un cadre individuel ou lors d’ateliers pédagogiques.

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/technologies-et-sciences-des-ingenieurs/documentation/didacticiels-tutoriels/des-blocs-scratch-convertis-en-code-arduino-887217.kjsp

Projets robotiques, créatifs et scientifiques

  • Développement et codage
  • Algorithmes et blocs
  • Étendre les fonctionnalités de mBlock
  • Applications à quelques petits projets
  • Conseils de Pro
  • Un peu d’électronique et de mécanique bien utile
  • Les objets connectés et l’Internet des objets (IoT)
  • Un beau projet pédagogique et créatif avec mBlock
  • Les projets pédagogiques et scientifiques
  • Une approche ludique par la robotique
  • Didactique de la programmation et apprentissage du numérique
  • Utiliser ce livre en s’adaptant à son public : des élèves aux « makers »

Utiliser mBlock

Dominique MOLLARD, l’auteur de ce livre, présente d’abord mBlock, dérivé de Scratch ainsi que d’autres outils de programmation utilisables avec l’Arduino.

Il explique ensuite comment étendre les possibilités de mBlock en mettant en œuvre les extensions disponibles sur le site de mBlock, avant d’appliquer ces connaissances à quelques petits projets, en particulier à base d’ESP8266.

Vous verrez par exemple comment piloter un moteur avec un pont en H, un servomoteur, gérer des capteurs de distance, lumière, son, température… On découvre également comment utiliser un accéléromètre et un gyroscope.

Conseils de pro

  • Définir des fonctions et des procédures
  • Adopter une règle de nommage des variables et des objets (et s’y tenir !)
  • Gérer les versions de code
  • L’assemblage et l’intégration
  • Tester et détecter les bugs avant l’exécution : une check-list avant décollage
  • Tracer et commenter les algorithmes et le code
  • Ne jamais supposer que le microcontrôleur ou l’ordinateur sait quelque chose…
  • Penser au pire, développer pour le meilleur
  • Autres proverbes utiles d’Henry Ledgard
  • Un exemple de problème : le rebond des boutons poussoirs et des détecteurs de contacts
  • Cent fois sur le métier remettre son ouvrage

Dans ce chapitre que je trouve très utile, l’auteur vous donne nombre de « ficelles » que la plupart (mais pas tous) des développeurs ont intégré, parfois à l’insu de leur plein gré 😉 Elles ne peuvent que vous simplifier la vie , enfin, surtout la vie future de vos programmes…

Les objets connectés

Ce chapitre aborde le sujet d’actualité que sont les objets connectés avec un Arduino au cœur du système. Il s’agit ici de récupérer des valeurs lues par un capteur DHT11, et de les afficher, tout en les mettant à la disposition des utilisateurs via une page web.

Un projet pédagogique et créatif avec mBlock

Il s’agit ici de créer un système capable de réagir à la présence d’une personne et à sa proximité. Différents capteurs mesurent l’approche d’une personne par une détection volumétrique (ultrasons), thermique (infrarouge/ température) ou de contact. En fonction de la distance, un objet est éclairé de différentes couleurs, un son retentit, un servomoteur découvre une photo, et enfin un fil à mémoire de forme est chauffé et fait apparaître une forme nouvelle.

Les projets pédagogiques et scientifiques, la robotique

Ici l’auteur évoque un certain nombre de projets qu’il est possible de mettre en œuvre avec mBlock. On pourra par exemple commander le déclenchement d’un flash pour capturer le mouvement d’une balle de ping-pong lancée avec un servomoteur ou réaliser des mesures destinées à la création d’une station météorologique.

Ce chapitre explique également comment créer un robot suiveur de ligne, ou encore refaire l’expérience de Galilée pour montrer que deux billes de densité différente tombent à la même vitesse :

Conclusion

C’est dans le douzième et dernier chapitre de cet ouvrage que l’auteur indique l’objectif de ce livre  (je cite p.305) :
« Cet ouvrage peut compléter les connaissances de l’enseignant et lui donner des idées de réalisations ou de projets à mener au cours de l’année scolaire. Les projets scientifiques. par exemple, peuvent être menés en liaison avec les cours de physique ou de Sciences de la Vie et de la Terre [SVT].

L’intérêt de mBlock est dans la simplification du codage qui pourra s’appuyer sur la pratique de Scratch pour l’apprentissage de l’algorithmique. Les montages et les scripts pourront être préparés à l’avance et mis au point…« 

A mon avis, pour utiliser ce livre il faut déjà d’être « fait les dents » sur l’Arduino et savoir réaliser un montage. Certains projets sont décrits avec un schéma et un plan de montage sous Fritzing, mais pour d’autres c’est une description comme celle-ci (p.147) : « …le bus I2C peut être utiiisé pour connecter un magnétomètre [une boussole, compass en anglais] via les ports SCL et SDA auxiliaires repérés par les ports XCL et XDA sur le circuit GY-521… » . Pour un néophyte ça me semble un peu difficile à aborder sans des connaissances préalables.

Conclusion générale

Avec ces deux ouvrages parus dans la collection « LA FABRIQUE » les Editions ENI mettent à disposition des amateurs d’Arduino une sorte de fusée à deux étages.

  • Le premier étage « Arduino : S’exercer au prototypage électronique » est plutôt destiné à des débutants qui, après avoir découvert l’Arduino et son écosystème, souhaitent aller plus loin et passer à la réalisation de projets plus concrets et aboutis. Ils y trouveront matière à réalisation et pourront adapter les propositions de l’auteur à leurs besoins.
  • Le second étage « Arduino : Apprenez à coder avec mBlock » nécessite (à mon avis) d’avoir déjà une base plus solide et plus étendue, que ce soit en programmation, en électronique ou simplement en sciences… Je le verrai plus utilisé par des animateurs de FabLab, des enseignants de matières scientifiques… Pour exemple, l’enregistrement du déplacement d’une balle rebondissante (p.263) ou « le quaternion et les angles d’Euler » (p.149) s’ils peuvent intéresser un enseignant, n’auront pas une importance vitale pour qui souhaite automatiser l’ouverture de la porte de son poulailler 😉 Par contre pour mettre au point des TP ou créer des projets pédagogiques, ce livre est tout à fait approprié.

A vous de jouer (avec l’Arduino) maintenant. Si vous lisez ou utilisez ces deux livres, n’hésitez pas à laisser vos commentaires ci-dessous et à donner votre avis.

Sources

 

Cet article Deux livres pour votre Arduino aux Éditions ENI a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Les vainqueurs du concours « Scratch et Raspberry Pi »

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Les gagnants du concours « Scratch et Raspberry Pi » organisé sur le blog en décembre 2017 ont reçu leur lot entre Noël et Nouvel An. Plusieurs d’entre-eux ont envoyé des photos illustrant la réception des cadeaux…

Les photos des gagnants du jeu « Scratch et Raspberry Pi »

Premier lot

Cyrille
Soumis le 07 / 12 / 2017 à 9 h 37 min
Voila un livre qui donne un peu de sérieux et de concret à scratch, avec des idées de projets qui sortent de l’ordinaire

Cyrille m’a envoyé cette photo avec un message : « Merci pour ces chouettes lots qui seront pleinement utilisés au fablab de Montagny-près-Louhans« .
Cyrille intervient les mercredi après-midi au FabLab  pour des ateliers d’électronique, ainsi qu’avec les jeunes de l’atelier Arduino.
Le FabLab dispose d’un matériel intéressant, et comme nous ne sommes séparés que par une heure en voiture, j’ai proposé à Cyrille de le rencontrer quand il le voudra…


Deuxième lot

Nexen
Soumis le 14 / 12 / 2017 à 11 h 50 min
Salut François et encore merci pour ces livres ! Celui là en particulier servira à ma fille de 6 ans qui a commencé par une voiture solaire ….

Christophe habite Saint-Chamond dans la Loire. Il m’a envoyé ces images prises lors du déballage de son lot. J’espère que sa fille de 6 ans s’amusera bien avec la carte makey-makey qui offre plein de possibilités de jeux 🙂


Quatrième lot

Faye
Soumis le 07 / 12 / 2017 à 20 h 20 min
Je vois avec plaisir que votre blog est très frequenté. Pour le livre, je vois bien que mes enfants tournent autour de mes framboises, mais j’avoue que je ne sais pas trop par où commencer…. Je pense que scratch serait un bon commencement.

Guillaume, qui a gagné le rover offert par Kubii, habite Argol dans le Finistère. Il n’a pas tardé à l’assembler et à m’envoyer ces images. Sur la première photo on voit la dédicace rédigée par Sarah et moi sur un papier couleur framboise déniché par Sarah 🙂


Sixième lot

Dugas du Villard
Soumis le 10 / 12 / 2017 à 9 h 34 min
C’est le langage qui crée l’homme.
JDO

Yves habite Frontenas dans le Rhône. Il a remporté une carte Pibrella. Petite par la taille mais pleine de possibilités quand on la connecte sur un Raspberry Pi.
J’ai comme l’idée qu’Yves est fan de Star Wars ? Sinon pourquoi citer Missa Jar Jar Binks

Conclusion

Merci encore à tous les participants à ce jeu. Désolé de ne pas avoir pu faire plus d’heureux, et bon amusement avec les lots pour ceux qui ont gagné 😉

Cet article Les vainqueurs du concours « Scratch et Raspberry Pi » a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Le Raspberry Pi entre à l’IUT du Creusot

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Cette année grâce à Olivier Aubreton, Directeur du département GEII de l’IUT, les 66 étudiants entrés en première année (sept. 2017) ont reçu un Raspberry Pi en dotation et ont suivi une formation pour l’utiliser.

Bien entendu le Raspberry Pi n’était pas absent de l’IUT du Creusot (71). Au côtés de l’Arduino il permettait déjà aux étudiants de développer des projets depuis plusieurs années. 

Le Raspberry Pi en force à l’IUT du Creusot

Cliquez pour lire l’article

L’information est passée dans le Journal de Saône et Loire le jeudi 11 janvier 2017. Vous pouvez lire l’article en cliquant sur la miniature ci-dessus.

Une initiation au Raspberry Pi

Profitant du fait que j’habite Le Creusot, Olivier m’a sollicité pour animer des séances d’initiation au Raspberry Pi étalées sur 6 semaines. Au programme, la découverte de LINUX, la programmation en ligne de commande et le développement avec Qt, que les étudiants utilisent par ailleurs. J’ai animé ces séances avec Jean-Pierre (projets RaspiFouine et PoulaGeek).

Le programme de formation

 Chaque séquence dure 2 heures, mais comme les étudiants gardent leur Raspberry Pi, ils peuvent continuer à travailler en dehors de ces périodes, s’ils le souhaitent 🙂

Les travaux pratiques consistent à allumer une LED (le « Hello world » du hardware), mesurer une température en 1-wire avec un DS18B20, faire tourner un servomoteur.

Les documents sont disponibles en ligne

Cliquez pour accéder à la page GEII

Bien entendu les cours sont en CC-BY-NC-SA et vous pouvez les consulter en ligne. Vous n’aurez pas les explications préliminaires et l’assistance en temps réel, mais ça peut vous permettre de démarrer.
Une distribution avec Qt préinstallé est également disponible en téléchargement au début de la page. Elle est prévue pour une carte 8Go. Vous pourrez l’installer sur une carte de plus grande capacité si vous voulez, mais pas sur une plus petite (4Go ou certaines cartes 8Go un peu étriquées en nombre d’octets).

Cette distribution vous évitera de devoir réinstaller complètement l’ensemble des dépendances. Pensez tout de même à commencer par faire une mise à jour.

Vidéo

Cette vidéo montre un des derniers exercices réalisés.

Conclusion

Après cette découverte du Raspberry Pi, les GEII première année ont travaillé sur un projet de serrure. Un code est saisi au clavier. Si le code est bon, le servomoteur débloque le porte. Si le code est faux la porte reste fermée.
Ces projets (actuellement en cours de présentation 01/2018) montrent que la plupart des étudiants sont à même de réaliser un projet simple avec le Raspberry Pi. Certains ont agrémenté le fonctionnement en ajoutant des LED qui indiquent l’état de la serrure, ou encore un buzzer pour signaler un code vrai ou faux.

N’hésitez pas à déposer vos commentaires ci-dessous, ils seront les bienvenus.

 

 

Cet article Le Raspberry Pi entre à l’IUT du Creusot a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Création d’un FabLab à MÂCON

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Christophe s’est lancé dans la création d’un FabLab pour la Ville de Mâcon. Il souhaite que des personnes, passionnées d’électronique, de machines à commande numériques, etc, et qui seraient intéressés pour monter ce FabLab avec lui le rejoignent!

CRÉATION D’UN FABLAB A MÂCON

Christophe a l’appui de la MBA (Mâconnais Beaujolais Agglomération), qui serait prête à financer du matériel et un local. Si vous habitez Mâcon et sa région et que ce FabLab vous intéresse, prenez contact avec Christophe sur creation.fablab.macon@gmail.com

Et comme je ne suis qu’à une heure de Mâcon… Je viendrai saluer le nouveau FabLab avec plaisir (si vous m’invitez )

Qu’est-ce qu’un FabLab ?

Fablab, de la contraction de Fabrication Laboratory, laboratoire de fabrication en français, est un lieu ouvert au public mettant à la disposition de ce dernier un arsenal de machines et d’outils utilisés pour la conception et la réalisation d’objets de toutes sortes. La population ciblée se démarque par la richesse de ses profils : on y trouve aussi bien des entrepreneurs qui souhaitent passer plus vite du concept au prototype que des designers/artistes, des étudiants désireux d’expérimenter et d’enrichir leurs connaissances pratiques en électronique ou en design que des citoyens retraités à l’âme de « bidouilleur ». (d’après archibat.com)

Les personnes qui fréquentent les FabLab sont aussi appelées  makers, bricoleurs ou fabricœurs  🙂

Le cahier des charges

Selon Les Cahiers de l’Innovation, pour porter l’appellation officielle FabLab, l’atelier doit nécessairement:

  • être ouvert au public gratuitement ou en échange de services bénévoles (formation, animation, entretien, etc.)
  • déclarer adhérer et souscrire à la Charte des FabLabs
  • participer activement au réseau international des FabLabs, et non pas agir en vase clos, en échangeant et partageant des connaissances, l’état d’avancement des recherches, des designs, des plans, des codes, des logiciels, etc.
  • partager avec le reste du réseau un ensemble d’outils, de matériaux et de processus communs pour faciliter les échanges, l’entraide et la collaboration. 

 

Cet article Création d’un FabLab à MÂCON a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

J’ai testé pour vous : Batterie Externe Dodocool 20100 mAh

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J’avais testé il y a quelque mois un powerbank Dodocool (batterie externe) de 10000mAh. Dodocool m’a envoyé ce powerbank de 20100mAh. (jusqu’où s’arrêteront-ils ?). La capacité de ce produit est intéressante pour alimenter un Raspberry Pi ou un Arduino en autonomie.

Dodocool ayant proposé de m’envoyer ce powerbank nouvellement sorti pour le tester, cet article vous est donc proposé avec la mention :

============= Article sponsorisé =============

Dodocool propose à nouveau un code réduction pour cet article aux lecteurs de framboise314. Et comme d’habitude je n’ai pas d’affiliation avec Amazon et je ne touche rien sur les ventes.

Cliquez pour avoir la définition des niveaux.

Powerbank Dodocool de 20100mAh

La dernière fois que j’avais accepté un test de batterie externe, j’avais une idée derrière la tête. Je voulais voir s’il cette batterie pouvait alimenter un Raspberry Pi tout en étant rechargée. C’est également un premier pas vers à une installation solaire autonome. La batterie de 10000mAh ne supportait pas la charge et la décharge simultanée. Mon correspondant chez Dodocool m’a affirmé que ce modèle pouvait fonctionner de cette façon.

Du coup j’ai accepté de tester cette batterie pour vérifier si c’est utilisable de cette façon.

On déballe

Comme d’habitude dans ce genre d’article, on va commencer par le début 🙂 à savoir la réception du paquet. Un emballage à bulles protecteur comme il se doit, …dans lequel j’ai trouvé une pochette en plastique (scellée)… dans laquelle j’ai trouvé une boîte en carton rigide… dans laquelle j’ai (enfin) trouvé le fameux powerbank.

A l’ouverture de cette boîte on découvre la batterie, qui occupe toute la boîte. La partie basse dissimule deux câbles et la notice est dans le fond de la boîte.

C’est tout ce qu’il y a dans cette boîte.

 

Les LED de charge

4 LED indiquent l’état de charge de la batterie par tranche de 25%. Lors de la charge, la LED correspondant à l’état de recharge clignote, les LED « inférieures » sont allumées fixe.
Le bouton situé près des LED permet de mettre la batterie en fonction. Les LED s’allument alors pour indiquer l’état de charge de l’accumulateur.

La notice

Fournie en plusieurs langues, elle comporte une partie en français que voici.

Le point qui m’intéressait et sur lequel j’avais interrogé mon contact apparait dans les conseils : Ne pas recharger le smartphone pendant la recharge du powerbank. Apparemment d’après lui, cela concerne l’utilisation simultanée en charge/décharge sur le port USB-C… J’ai donc décidé de tester la possibilité d’utiliser cette batterie en situation.

La réponse de Dodocool :

« The power bank supports charging via Type-C port, meanwhile releasing power via USB-A port(with two cables). But not to use the battery while charging via Type-C port at the same time. « 
« Le bloc d’alimentation peut se recharger via le port USB-C, tout en fournissant une alimentation via les port USB-A (avec deux câbles). Mais il ne faut pas utiliser la batterie simultanément pendant la charge via le port USB-C.« 

Le powerbank

Ses dimensions

C’est un bloc à bord arrondis à peu près de la taille d’un étui à lunettes : 18 x 6,6 x 2,3 cm. Le boîtier est en alliage d’aluminium, léger et résistant, l’ensemble pèse moins de 500g. Les batteries sont de type Li-Po.

La face avant

A gauche la prise USB-C PD qui peut être utilisée pour charger la batterie ou alimenter/charger un appareil externe. Au centre les 2 prises de charge USB compatibles AIQ (la déclinaison Dodocool de PowerIQ qui adapte la charge à l’appareil et améliore les performances).

Sur la droite le bouton poussoir de mise en fonctionnement du powerbank, et d’affichage de l’état de charge sur les 4 LED blanches situées sous les prises USB.

Les tests

Le chargeur n’étant pas livré avec le powerbank (Dodocool préconise son chargeur DC58 qui est un modèle 45W). N’ayant pas reçu ce chargeur, je me suis rabattu sur le chargeur de mon Galaxy S8 qui dispose d’une prise USB-C :

Le chargeur utilisé pour les tests et l’appareil de mesure chargé de relever les paramètres d’alimentation, en charge et en décharge.

Le chargeur Samsung peut sortit 9v/1,67A (15W) ou 5v/2A (10w).

J’ai d’abord procédé à une charge complète du powerbank.

La tension de sortie du chargeur vaut 5,04v et le courant consommé varie de 1,2 à 1,4A. Pendant la charge, la LED correspondant à l’énergie stockée clignote. Par exemple si la batterie est chargée à 50%, les deux LED inférieures sont allumées fixement et la troisième LED clignote.

Après la recharge complète, j’ai branché un Raspberry Pi sur lequel sont reliés en USB un clavier, une souris et… un récepteur SDRplay RSP2pro acheté chez Passion-Radio. Pourquoi un récepteur me direz-vous? Pour recevoir la télémétrie du satellite PicSat et tester la compilation du logiciel de réception/décodage pendant sa phase de développement.

Avec le récepteur, le Raspberry Pi consomme près de 800mA. Il a fonctionné pendant 7 jours (uptime) De temps en temps je voyais que la batterie avait baissé car la LED 100% clignotait, mais elle indiquait aussi que le chargeur était en action. J’ai laissé fonctionner sans m’en occuper et il n’y a eu aucun souci d’alimentation durant cette semaine, même en débranchant temporairement le chargeur du secteur. Mais….

Une tension de sortie un peu faible

Seul reproche que je ferai à ce powerbank pour une utilisation avec le Raspberry Pi : la tension de sortie à 5,04 volts est un peu faiblarde. Du coup…

L’affichage du petit éclair jaune indique une sous-tension au niveau de l’entrée du Raspberry Pi…

Pour une utilisation « normale » je préconiserai l’insertion d’un petit élévateur de tension (up-converter) à découpage pour remonter un poil la tension appliquée au Raspberry Pi. Vers 5,10 ou 5,15 volts devrait convenir. Celui-ci, trouvé sur un site de vente en ligne accepte une tension d’entrée de 2 à 24v et le potentiomètre règle la sortie (supérieure à la tension d’entrée) jusque 28v. L’efficacité annoncée est de 93% et le courant maxi de 2A…

Caractéristiques

  • Boîtier : Alliage d’aluminium
  • Couleur des LED : Blanc
  • Batterie Lithium
  • Capacité : 20100mAh sous 3.6V (72.4Wh)
  • Interfaces : 2 sorties USB Type-A, 1 prise USB Type-C (entrée et sortie)
  • Entrée USB Type-C : Tension continue 5V / 3A, 9V / 2A, 12V / 2A, 14.5V / 1.5A, 20V / 1.5A (Max.)
  • Sortie USB Type-C : Tension continue 5V / 3A, 9V / 3A, 12V / 3A, 14.5V / 3A, 20V / 2.25A (Max.)
  • Sortie USB-C PD : 45W (Max.)
  • Sorties USB Type-A : Tension continue 5V / 2.4A (Max.) sur chaque sortie
  • Temps de rechargement : Approx. 3 heures (en utilisant un adaptateur secteur comportant un port USB-C compatible PD fournissant 30W ou plus), Note: Le temps de rechargement varie en fonction du modèle de l’adaptateur utilisé.
  • Garantie : 18 mois
  • Longueur du câble Micro-USB / USB : 30cm
  • Longueur du câble USB-C / USB-C : 30cm
  • Dimensions : 188 x 66 x 23,4 mm (L * l * H)
  • Poids : 486g

Conclusion

Une batterie qui va pouvoir alimenter un Raspberry Pendant des heures ça peut servir !

Côté négatif (pour l’utilisation avec un Raspberry Pi) il y a la tension d’alimentation un peu limite qui imposera l’utilisation d’un convertisseur DC/DC.

Du côté positif on a une taille qui permet de l’inclure dans un montage sans trop de peine. La batterie reste légère malgré une coque la coque métallique grâce à l’aluminium.

Cette batterie pourra fournir de l’énergie (une trentaine d’heure ou moins en fonction de ce que le Raspberry Pi alimentera) lorsque vous voudrez utiliser un Raspberry Pi sans fil à la patte et (mais elle est faite surtout pour ça 🙂 ) recharger votre tablette ou votre smartphone en cas de besoin.

Le point le plus intéressant avec ce modèle est la possibilité de recharger la batterie pendant que le circuit externe consomme du courant. A tester comme batterie d’UPS (alimentation non interruptible = uninterruptible power supply) pour le Raspberry Pi si vous mettez en place un système à fonctionnement permanent, voire une alimentation solaire avec des panneaux délivrant du 5v sur une prise USB… Il faudra affiner le bilan énergétique dans ce cas.

La batterie est vendue 59,99€ lors de l’écriture de ces lignes. Dodocool offre aux lecteurs de framboise314 un code promo pour ce produit, dont la date d’utilisation est limitée du 30 janvier au 5 février 2018. avec le code B0776P46R3 (Le prix baissera de 59.99 à 35.99€)

Comme d’habitude vos remarques et commentaires sont les bienvenus.

Sources

 

Cet article J’ai testé pour vous : Batterie Externe Dodocool 20100 mAh a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....


Concours du robot le plus déjanté de la Galaxie !

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À vos Raspberry Pi et autres nano-ordinateurs : pendant 4 mois, petits et grands sont invités à créer un robot unique et atypique ou original et prototypique pour participer à l’élection du robot le plus décalé jamais imaginé !

Concours de Robot !

Jusqu’au 25 mai, tous les mini cyborgs, R2D2 2.0 et bras mécaniques distributeurs de bonbons seront inspectés avec soin par un jury de spécialistes : Sarah Lacaze, formatrice Scratch, et François Mocq AKA Framboise314, blogueur et amateur de framboises, co-auteurs du livre « Scratch et Raspberry Pi« 

Enfants et adultes peuvent participer individuellement ou rejoindre le concours en groupe, au nom d’un Fablab, d’une classe ou d’une école. Les participants devront tous envoyer une courte description de leur robot ainsi qu’une vidéo qui le montre en action à lafabrique@eni.fr
Notre partenaire Kubii offre aux participants 5 % de réduction à partir de 50 € d’achat avec le code FABRIQUE2018
Partagez vos créations sur les réseaux sociaux avec #LaFabriqueTonRobot

Pour en savoir plus

 Comment participer ? 

Les participants devront envoyer, avant le 25 mai, une courte description de leur robot ainsi qu’une vidéo (via Wetransfer ou lien Youtube) qui le montre en action à l’adresse lafabrique@eni.fr.

Et pour se procurer le matériel nécessaire, notre partenaire Kubii offre aux participants 5 % de réduction à partir de 50 € d’achat avec le code FABRIQUE2018 !

Partagez vos créations sur les réseaux sociaux avec #LaFabriqueTonRobot

Les prix à gagner pour les Fabriqueurs de moins de 13 ans :

  • 1er prix : Starter Kit Raspberry Pi 3 Budget Kubii et toutes les nouveautés La Fabrique pendant 1 an
  • 2e prix : lots de livres La Fabrique
  • 3e prix : livre La Fabrique « Scratch et Raspberry Pi »
  • Le prix Ecole : atelier maker avec François Mocq et Sarah Lacaze
  • Le prix développement durable : tous les livres La Fabrique en version numérique pendant 1 an

Les prix à gagner pour les Fabriqueurs de plus de 13 ans :

  • 1er prix : Starter Kit Raspberry Pi 3 Budget Kubii et toutes les nouveautés La Fabrique pendant 1 an
  • 2e prix : lots de livres La Fabrique
  • 3e prix : livre La Fabrique « Scratch et Raspberry Pi »
  • Le prix « FabLab » : atelier maker avec François Mocq et Sarah Lacaze
  • Le prix « développement durable » : tous les livres La Fabrique en version numérique pendant 1 an

De plus, les créateurs des robots sélectionnés pourront publier leur tutoriel sur la chaîne Youtube officielle de La Fabrique ! Les gagnants seront annoncés le 8 juin par les membres du jury : François Mocq et Sarah Lacaze.

Classe

vous êtes enseignant et souhaitez faire participer vos élèves ? Votre classe peut concourir pour tenter de gagner un atelier de robotique avec notre jury qui se déplacera dans votre école pour l’occasion ! Envoyez-nous un mail à lafabrique@eni.fr : La Fabrique offre des cadeaux de lancement aux classes qui se lancent dans le projet !

Pour participer l’enseignant peut envoyer tous les projets (descriptions et vidéos) par mail. Tous les robots participeront au concours individuellement et collectivement, au nom de la classe.

Fablab

comme pour les classes, vous pouvez participer à plusieurs, au nom de votre Fablab en envoyant un mail avec tous les projets (descriptions et vidéos). Tous les robots participeront au concours individuellement et collectivement, sous les couleurs de votre Fablab.

Particulier

pour participer, il vous suffit d’envoyer directement votre description et votre vidéo à l’adresse indiquée !

La Fabrique est la nouvelle collection des Editions ENI, entièrement dédiée à l’univers des Makers et Fabriqueurs, ces technophiles passionnés du « Do It Yourself » qui inventent des objets, robots ou jeux vidéo en alliant informatique et électronique. La collection propose deux types d’ouvrages : les livres de référence sur une technologie et les livres proposant la réalisation de projets de A à Z. Les niveaux de complexité varient selon les livres, afin que débutants et spécialistes puissent trouver l’ouvrage qui leur correspond.

Règlement du concours sur demande : lafabrique@eni.fr

Source

Cet article Concours du robot le plus déjanté de la Galaxie ! a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Utiliser Arduino à l’école : un cours gratuit

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Ce cours sur Arduino est publié pour la communauté Arduino d’Edurobot.ch. Il s’agit d’une ressource éducative libre, sous licence CC BY-NC-SA. L’utilisation gratuite de ce cours dans le cadre d’une formation payante est tolérée. (mise à jour le 31 janvier 2018)

Cours Arduino à l’école

Mise à jour - 31 janvier 2018
Le cours Arduino à l’école a été mis à jour. Le voici dans la version 4.3 de février 2018. Au menu: des corrections, l’ajout de nouveaux exercices avec la photorésistance, le bargraphe et l’affichage 8 digits. Et surtout, tout ce qu’il faut pour construire en classe une petite station météo.

Les écoles publiques, les associations et les FabLab peuvent demander gratuitement une version Word de ce document, afin de l’adapter plus aisément à leurs besoins.

Le cours est particulièrement adapté pour l’apprentissage des bases de l’électronique et du code informatique. Il s’agit d’un bon complément aux Thymio et aux Lego Mindstorms.

Cliquer pour télécharger le PDF

Le contenu du cours

Destiné à l’apprentissage de l’Arduino, ce cours inclut également les bases d’électronique nécessaires à la mise en œuvre de différents composants (LED et résistances)

 

 

 

Télécharger les codes

Les codes du livre sont à télécharger sur le site :

Conclusion

Pour tous ceux qui souhaitent découvrir Arduino, pour les enseignants qui l’utilisent en classe, ce livre de Frédéric Genevey est un excellent point de départ et un travail remarquable mis à disposition de la communauté Arduino.

Permettre aux écoles publiques, associations et FabLab d’obtenir gratuitement une version Word de ce document, afin de l’adapter plus aisément à leurs besoins est un PLUS ! 🙂

 

======== Complément d’information du 6 novembre 2017 ========

Dyox, un fidèle du blog signale dans les commentaires qu’Il y a en ce moment DevDuino sur KickStarter pour ceux qui souhaite explorer le monde arduino. Ce projet est présenté par Alexandre Pailhoux.

Et en plus c’est français !
Son explication en bon français :

Et sa chaine YouTube avec pleins d’exemples : https://www.youtube.com/channel/UCVqx3vXNghSqUcVg2nmegYA!

DevDuino est une carte compatible Arduino entièrement redessinée. Il a été remodelé et amélioré avec beaucoup de fonctionnalités indispensables.

DevDuino est non seulement une bonne solution open source pour tous ceux qui veulent entrer dans le monde de l’électronique embarquée, mais elle a également été conçue pour être un assistant quotidien dans le prototypage rapide, l’évaluation des capteurs et le débogage.

Le projet a déjà un ENORME succès puisqu’il a récolté 24 174 € sur 8 000 € prévus et… il vous reste jusque fin novembre 2017 si vous voulez participer.

Sources

Cours « Arduino à l’école »

 

Cet article Utiliser Arduino à l’école : un cours gratuit a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Enceinte HiRes Audio bluetooth Dodocool DA150 et Raspberry Pi

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La disponibilité sur du matériel grand public de la norme Hi-Res Audio, qui rapproche le son numérique du son analogique, méritait un passage via le Raspberry Pi. C’est chose faite avec le test de cette enceinte Dodocool DA150. Vous trouverez également dans cet article des infos sur la norme Hi-Res Audio.

Intéressé par la mention Hi-Res Audio apparaissant sur cette enceinte, j’ai demandé à mon contact chez Dodocool de m’en envoyer une pour pour la tester sur Raspberry Pi, cet article vous est donc proposé avec la mention :

============= Article sponsorisé =============

Dodocool propose un code réduction pour cet article aux lecteurs de framboise314. Et comme d’habitude je n’ai pas d’affiliation avec Amazon et je ne touche rien sur les ventes.

Cliquer pour avoir la définition des niveaux

Enceinte Dodocool HiRes-Audio DA150 sur le Raspberry Pi

La norme HiRes-Audio

La Japan Audio Society (JAS) a défini la norme Hi-Res Audio. Cette norme s’applique aux appareils analogiques et numériques. Elle définit les performances minimales de ces appareils, pour qu’ils enregistrent ou reproduisent des fichiers audio en haute résolution.

Les appareils répondant à cette norme sont identifiés par le logo ci-contre.

 

Les fréquences en Hi-Res Audio

Alors que la norme Hi-Fi imposait que les appareils reproduisent fidèlement les fréquences comprises entre 20Hz et 20KHz, La norme Hi-Res étend cette plage de fréquence à 40KHz. La norme indique :

Analogique

  • Microphone (réponse dans les hautes fréquences) : 40 kHz ou plus
  • Amplification (réponse dans les hautes fréquences) : 40 kHz ou plus
  • Enceinte / casque (réponse dans les hautes fréquences) : 40 kHz ou plus

Numérique

  • Formats d’enregistrement : fichiers FLAC, WAV 96 kHz / 24 bits ou plus
  • Interfaces entrée/sortie : 96 kHz / 24 bits ou plus
  • Formats lisibles : fichiers FLAC / WAV 96 kHz / 24 bits ou plus
  • Pour les appareils d’enregistrement à disque dur, soit FLAC soit WAV
  • Traitement du signal : 96 kHz / 24 bits ou plus
  • Conversion N/A : 96 kHz / 24 bits ou plus

Quels appareils ?

La norme Hi-Res Audio correspond donc à tous les équipements analogiques pouvant enregistrer et/ou reproduire une plage de fréquence au moins égale à 40KHz (Micro, casque, enceinte…), ainsi que tous les équipements numériques pouvant traiter et/ou convertir les signaux codés en 24 Bits à une fréquence minimum de 96 kHz.

Quels signaux ?

 

 

Si on est pointilleux, on voit sur ces courbes que le Hi-Res Audio est un cran au dessus dans la reproduction des sons. Seuls les musiciens ou audiophiles pourront nous donner leurs impressions qui restent souvent subjectives, en fonction de l’enregistrement, de l’appareil de lecture, de l’ampli, des enceintes et… du lieu d’écoute. Pas simple !

Quels fichiers ?

Il n’y a pas à proprement parler de type de fichiers High Res pour l’audio, mais plusieurs : FLAC, WAV, ALAC, AIFF, DFF, DSF… Pour appartenir à la classe Hi-Res, ils doivent être encodés en 24 Bits (sauf pour les formats DSD dérivés du SACD, dont le fonctionnement sur 1 Bit est différent).

Attention, arnaque!
Méfiance sur le web : certains fichiers qu’on présente comme Hi-Res sont parfois des CD ré-encodés avec un échantillonnage et un bitrate supérieurs… Ils ne présentent aucun intérêt et sont parfois vendus bien cher…

Tout ça… pour ça !

Bon, si on reste plus terre à terre, l’oreille du -jeune- humain (qui ne s’est pas flingué les tympans avec la zique issue de son smartphone ou de son lecteur MP3) perçoit les sons jusque 20KHz. Après, avec l’âge, ça se dégrade et la fréquence maxi diminue. Si en plus vous fréquentez assidument les boîtes de nuit ou les concerts de hard rock, si vous bossez dans un milieu ambiant bruyant… ça ne peut qu’empirer. Du coup, comme « Les Numériques« , on peut se poser la question de la pertinence de cette norme. Après c’est un peu comme le 4K, on adhère ou pas… Ici ce n’est pas le sujet et je laisse les plus ronchons que moi disserter là dessus 😉

L’enceinte Dodocool DA150 Hi-Res Audio

Déballage

L’enceinte est arrivée bien emballée dans une enveloppe costaude. Une fois celle-ci enlevée est apparue une boîte en carton épais, un coin était un peu abîmé (à droite) mais rien de dramatique.

Dans la boîte l’enceinte est elle même enveloppée dans un sachet à bulles qui la protège des chocs.

Pas de souci de ce côté là non plus, le matériel est en bon état.

Au fond de la boîte le (fin) manuel utilisateur et la carte de garantie. La petite boîte blanche sur la droite contient la dragonne et le câble.

La dragonne est en caoutchouc (silicone ?) épais elle se monte sur l’enceinte avec des boutons.

Montage de la dragonne

Pas besoin d’outil, le montage est simple .

Une fois en place, la poignée est fixée solidement à l’enceinte et reste mobile.

L’ensemble est agréable, pas trop lourd et esthétique (enfin, c’est juste mon avis 🙂 )

Présentation de l’enceinte DA150

 

L’enceinte mesure une vingtaine de centimètres de côté pour 50mm d’épaisseur environ.

Sur la face avant  3 « boutons ». Pour régler le volume ou passer à la chanson suivante on utilise les boutons +  et  . Le bouton o   permet de prendre un appel ou de mettre en pause.

A l’arrière une plaque regroupe l’interrupteur A/M, la prise de rechargement et les connecteurs.

  On peut insérer une carte micro SD ou une clé USB comportant de la musique enregistrée. Il est également possible de raccorder l’enceinte via un cordon jack 3,5mm.

Les haut-parleurs

  L’enceinte comporte deux haut parleurs et son volume permet d’obtenir des basses intéressantes pour une taille réduite. J’ai l’habitude, mais je suis toujours époustouflé par le volume de basses que les constructeurs atteignent aujourd’hui avec un volume aussi réduit…

La notice

Comme beaucoup de notices jointes à des appareils de provenance asiatique, celle-ci comporte une version française traduite « à la hache », ou alors avec un logiciel de traduction des années 1980… je ne sais pas. Enfin, avec un peu de perspicacité et quelques essais, on arrive à s’en sortir.

Les caractéristiques

  • Modèle : Dodocool DA150
  • Couleur : Gris foncé
  • Matériau : Alliage d’aluminum et plastique
  • Bluetooth version V4.1 – profils supportés HFP, HSP, A2DP, AVRCP
  • Fréquences : 2.402GHz – 2.480GHz
  • Portée : jusqu’à 10m
  • Puissance Max : 2 x 3W
  • Plage de fréquences : 20Hz – 45kHz
  • Haut-parleurs : 2 haut-parleurs à large bande
  • Sensibilité du microphone : -40 dB±3dB
  • Batterie : Intégrée 3.7V/1200mAh lithium
  • Écoute musicale, conversation téléphonique : jusqu’à 6 heures
  • Tension de rechargement :  5V continu
  • Courant de charge : 450mA ± 50mA (Indiqué par une LED rouge en face avant)
  • Port de rechargement : Micro-USB
  • Temps de rechargement : Environ 4 heures
  • Capacité micro SD maxi :  jusque 32Go
  • Capacité clé USB maxi :  jusque 32Go
  • Dimensions :  180 x 120 x 50 mm
  • Poids : Environ 620g

Connecter l’enceinte Dodocool DA150

A un smartphone

Avant de passer aux choses sérieuses, j’ai choisi de tester l’enceinte DA150 en la connectant à mon téléphone (Samsung Galaxy S8).

A la mise sous tension de l’enceinte une LED bleue clignote sous le bouton central pour vous inviter à connecter l’enceinte.

Sur le smartphone Android, l’enceinte apparait dans les appareils détectés par le système. Cliquez (tapotez) sur le nom de l’enceinte.

Android lance la procédure d’appairage.

L’enceinte DA150 est appairée avec le S8.

Tapotez sur le nom de l’enceinte pour terminer la connexion. L’enceint fait entendre quelques notes et à partir de ce moment vous pouvez l’utiliser pour écouter de la musique ou répondre au téléphone, grâce au microphone qui est intégré.

Quand vous réglez le volume à partir du téléphone, c’est un logo Bluetooth qui figure à côté du curseur.
Pas de souci pour connecter l’enceinte au téléphone et écouter de la musique. Les titres présents sur mon téléphone sont en MP3, ou proviennent d’un site de streaming. La qualité de la musique est correcte mais ne permet pas de tester le Hi-Res… (à ma connaissance)

A un Raspberry Pi

Pour tester la lecture de fichiers Hi-Res, j’ai choisi de confier la tâche à un Raspberry Pi 3, comme il se doit.

Après le démarrage de l’enceinte et le clignotement de la LED bleue, cliquez sur le logo BlueTooth dans la barre supérieure de Raspbian Stretch, et sélectionnez Add Device :

Après un moment la liste des dispositifs Bluetooth à proximité s’affiche.

Passez la souris sur la ligne de l’enceinte DA150. Son adresse MAC s’affiche.

Cliquez sur la ligne pour appairer l’enceinte.

L’appairage se lance

Lorsqu’il est terminé Cliquez sur OK pour connecter l’enceinte DA150

La connexion avec le Raspberry Pi est complète. Pour envoyer le son vers le Bluetooth, faites un clic droit sur l’icône du Haut-parleur dans la barre supérieure, puis sélectionnez dodocool-DA150 dans la liste qui s’affiche.

Cliquez pour agrandir

J’ai téléchargé de la musique Hi-Res (gratuite) et utilisé Audacious pour la lire. Pour installer Audacious :
sudo apt-get audacious

Cliquez pour agrandir

La lecture des fichiers FLAC et AIFF se passe bien. Le son est riche, les percussions ressortent nettement et les graves sont profondes pour une enceinte de cette taille. La lecture de vidéo sur YouTube fonctionne également avec un son de qualité tout à fait convenable.
Ce n’est pas de la Hi-Res sur des enceintes de monitoring de studio (à ce prix là il ne faut pas rêver…)  mais pour un usage portable ou pour des démos Raspberry Pi, cette enceinte sera la bienvenue.

Conclusion

Cette enceinte reproduit l’audio Hi-Res avec une bonne qualité sonore allant normalement au-delà de la qualité des MP3s et même des CDs. Il faut cependant utiliser des fichiers enregistrés en Hi-Res pour bénéficier de cette qualité. Elle dispose de plusieurs emplacements pour des cartes ou clé USB mais elle est surtout compatible avec le Raspberry Pi sur lequel elle se connecte sans difficulté. La portée testée avec un Pi 3 reste classique, un peu moins de 10 mètres en intérieur (cloisons en placoplatre).

La batterie au lithium 1200mAh intégrée, assure près de 6 heures de lecture (ça dépend du volume sonore 🙂 ). Elle peut se recharger (avec le câble USB)  pendant l’écoute de musique.

Pour les accros au téléphone, un microphone intégré permet de téléphoner en mains libres, et ainsi de ne pas perdre d’appel. Lors d’un appel, la musique s’arrête automatiquement

Au jour où j’écris ces lignes (01/02/2018) l’enceinte DA150 est vendue 31,99€. Le code promo pour une remise de 30% est  9C4F6I8O . Il est valable jusqu’au 6 février 2018 sur ce lien :   http://amzn.to/2Fl90Jf

Sources

 

 

Cet article Enceinte HiRes Audio bluetooth Dodocool DA150 et Raspberry Pi a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Scratch et Raspberry Pi : S’initier à l’électronique et à la robotique par le jeu

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De (très) nombreux livres sur Scratch existent. En général ils fournissent le nécessaire pour démarrer avec Scratch, créer des animations, des jeux. Scratch est aussi capable d’accéder au matériel, que ce soient les broches GPIO ou des cartes d’extension. Ce livre “Scratch et Raspberry Pi” explique comment découvrir l’électronique et la robotique à travers Scratch et des composants externes. (Sorti début décembre 2017)

Scratch et Raspberry Pi

S’initier à l’électronique et à la robotique par le jeu

“Scratch et Raspberry Pi” un nouveau livre que j’ai co-signé avec Sarah LACAZE est sorti le 7 décembre (disponible le 14 en librairie).

La collection LA FABRIQUE des Editions ENI

Ce livre est l’un des premiers ouvrages de la nouvelle collection “LA FABRIQUE” des Editions ENI (il y a déjà eu 2 livres sur Arduino : 10 projets à réaliser et le codage avec mBlock ), destinée aux #makers, #FabLab…

Cette collection s’adresse à un public de “Technophiles” de niveau Débutant à Initié. Ils pourront disposer d’un livre de référence sur une technologie ou, selon les titres, d’un livre proposant la réalisation de projets de A à Z.
Les livres de cette collection sont rédigés par des passionnés et présentent les concepts essentiels d’une technologie et la réalisation de projets. Généralement des éléments complémentaires sont disponibles en téléchargement (code des programmes, schémas, photos).

Pourquoi ce livre?

Vous souhaitez apprendre à programmer avec #Scratch ? Ce livre explique la programmation en Scratch, appliquée au Raspberry Pi. Vous y apprendrez à utiliser Scratch pour écrire des jeux mais pas que… Scratch est aussi capable de recevoir des informations de capteurs connectés au GPIO, mais il peut aussi commander LEDs, moteurs, relais…


Vous pourrez rapidement exploiter le côté simple et intuitif de Scratch pour découvrir les notions propres à tout langage de programmation (variables, boucles et même les procédures) à travers la réalisation d’un jeu vidéo. Puis, vous vous familiariserez avec les composants électroniques (capteurs et actionneurs), en réalisant vos premiers circuits.

La seconde partie du livre est consacrée à la réalisation de projets décrits pas à pas. De plus en plus complexes, ces projets associent divers composants (LED, bouton, moteur) pour réaliser des jeux interactifs, fabriquer un distributeur de bonbons ou créer une manette pour ses jeux vidéo. Le livre se termine par la découverte du potentiel créatif de trois cartes : la Pibrella et la Sense HAT qui sont spécifiques au Raspberry Pi, et la carte Makey Makey.

C’est Scratch 2 en version Scrath2GPIO qui est utilisé (installation facile et expliquée). Les capteurs sont classiques : Bouton poussoir, potentiomètre, cellule photorésistante, capteur de distance ultra son. Un chapitre consacré à la carte Sense Hat utilise le joystick et les capteurs météorologiques (pression, température et humidité).

Source tinkrlab.com

Source tinkrlab.com

Sinon il y a aussi la carte makey makey et là… les capteurs sont très variés (pommes, bananes… ) de quoi s’amuser avant le goûter !

Le contenu du livre

Voici un aperçu du contenu du livre. Vous pourrez voir la diversité des sujets abordés.

  • Présentation
  • Scratch et la programmation
  • Le Raspberry Pi
  • Scratch et Raspberry Pi
  • Installer et utiliser Stretch – la dernière version disponible de Raspbian (déc. 2017)
    Présentation de l’interface PIXEL
  • Scratch2GPIO
    L’interface de Scratch
    Les blocs de programmation
    Apprendre à programmer avec Scratch
    Jeu du perroquet
  • Matériel et composants
    Platine d’expérimentations
    Câbles
    Alimentation externe
    Résistances
    Les actionneurs (Diodes LED, Diode laser, Buzzer)
    Les moteurs (Servomoteurs, Moteurs pas à pas)
    Les capteurs (Bouton poussoir, Potentiomètre,Cellule photorésistance, Capteur de distance)
  • Les cartes additionnelles
    Carte PiBrella
    Carte Sense HAT
    D’autres cartes
  • Piloter des composants
    Les blocs
    Les ports GPIO
    Contrôler une LED (Allumer, clignotement, changer la luminosité)
    Allumer une LED avec un bouton poussoir
    Une LED RGB
    Un buzzer dans un projet
    Utiliser une diode laser
    Les capteurs (Capteur à infrarouge passif)
    Les moteurs (Servomoteur, Moteur pas à pas)
    Signalisation (Réaliser un feu tricolore, Barrière de circulation – passage à niveau)
  • Mastermind
  • Jeu de Simon
  • Fabriquer une manette de jeu
  • Distributeur de bonbons avec un servomoteur
  • Jeu de cibles avec relevage automatique
  • Programmer une voiture ( 2 moteurs courant continu)
  • Utiliser une Pi Caméra avec Scratch
  • La carte PiBrella (LEDs, buzzer, piloter un moteur pas à pas, contrôler un moteur avec un bouton)
  • La carte Sense HAT (La matrice LED, déplacer la LED avec le joystick, utiliser les capteurs météorologiques et les capteurs de mouvements)
  • La carte Makey Makey (les objets conducteurs, les objets connectés, une manette pour Pong, un jeu de Docteur Maboul)

Quelques exemples de projets

Le jeu de cible

Trois cibles doivent être touchées avec un projectile lancé à la main ou à l’aide d’un pistolet de type Nerf ou des fléchettes. Les cibles sont positionnées sur des supports qui permettent de les faire basculer lorsqu’elles sont touchées.

Un contact en bas de la cible détecte une cible basculée. Le résultat apparait sur l’écran.

Pour relever les cibles, un moteur pas à pas est utilisé. Il entraine une poulie qui tend un fil et relève les cibles automatiquement.

Les programmes et schémas sont disponibles en téléchargement, ainsi que le fichier STL permettant de fabriquer la poulie si vous avez accès à une imprimante 3D (personnelle ou en FabLab)

Vous pourrez aussi fabriquer les cibles en bois ou en impression 3D à partir de ce fichier STL qui inclut les différentes parties des cibles.

Une variante équipée d’une diode LASER et d’un module capteur de lumière est possible.

La manette de jeu

Il s’agit ici d’un grand classique style Space Invaders : un jeu de tir qui consiste à détruire à l’aide d’un canon sur des envahisseurs qui tombent du ciel. L’arrière-plan est un paysage lunaire qui a été importé depuis la bibliothèque d’origine.

On va commencer par tester le jeu avec les flèches de direction du clavier, avant de passer à la réalisation d’une manette de jeu, d’abord sur plaque de prototypage (breadboard) puis sous forme d’un “vraie” manette de jeu. Le câblage est expliqué pas à pas.

Ensuite lorsque la manette est réalisée, il est possible de jouer comme avec une console mais… ici on sait ce qui se passe 🙂

L’intérêt c’est de pouvoir ensuite modifier, adapter le jeu, s’en servir de base pour en créer un autre, ajouter des niveaux…

La voiture

Dans ce chapitre, c’est une voiture utilisant deux moteurs à courant continu qui est décrite. Elle permet de voir comment exécuter automatiquement un programme Scratch au démarrage du Raspberry Pi et donc de se passer d’écran 😉

Le moteur à courant continu (aussi appelé moteur DC) est un moteur électrique qui présente la particularité de pouvoir tourner dans les deux sens lorsqu’on inverse le sens du courant.

Pour pouvoir le contrôler on utilise un composant appelé L293D. Ce composant est un circuit intégré de type double pont-H. Cela signifie qu’il peut contrôler deux moteurs pouvant tourner dans des sens opposés.

C’est cette capacité à contrôler deux moteurs d’une manière indépendante qui est exploitée pour faire avancer/reculer et diriger la voiture à droite ou à gauche.

Le câblage du L293D est expliqué et s’il est rigoureusement respecté, permet de commander la voiture à partir de Scratch.

Celui-ci est disponible en France et est vendu par Kubii

On trouve sur le marché des châssis prévus pour ce genre de “rover”, équipés de 2 moteurs, deux roues motrices et une roue “folle” à l’arrière.
Pour compléter la voiture, on pourra lui ajouter différents capteurs pour qu’elle évite les obstacles et acquérir des bases de robotique et la compréhension de ces système.

Les projets

Ces trois exemples de projets (parmi les 10 décrits dans le livre !) montrent que l’accent est mis non seulement sur le côté programmation en Scratch, mais aussi sur la réalisation de véritables jeux. Ici pas de virtuel. Les cibles bougent, les boutons commandent le canon laser et la voiture roule !

 

 

Conclusion

<!-- Code crédit HTML pour Can Stock Photo --> <a href="https://www.canstockphoto.com">(c) Can Stock Photo / Dazdraperma</a>Si vous avez une nièce, un neveu, une sœur, un frère, une mamie, un papy, etc. qui veut apprendre à programmer, ce livre sort début décembre et sera un beau cadeau de Noël ? Non ? Une bonne idée aussi pour les écoles, FabLab, ou pour les animateurs qui cherchent des montages -qui fonctionnent- à proposer aux participants de leurs ateliers.

Vous trouverez le livre “Scratch et le Raspberry Pi chez Editions ENI, FNAC, Amazon

Les schémas et les programmes Scratch sont disponibles en téléchargement.

Cet article reprend en partie un article publié en novembre.

Sources

Cet article Scratch et Raspberry Pi : S’initier à l’électronique et à la robotique par le jeu a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

Deux livres pour votre Arduino aux Éditions ENI

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Les Éditions ENI ont lancé fin 2017 une nouvelle collection appelée “LA FABRIQUE“. Cette collection comprend actuellement 3 ouvrages : le livre “Scratch et Raspberry Pi” que j’ai cosigné avec Sarah LACAZE, et deux livres sur l’Arduino. Je vous les présente ici.

Deux livres Arduino dans la collection “LA FABRIQUE”

Arduino : S’exercer au prototypage électronique

Arduino : S'exercer au prototypage électronique

La présentation de l’éditeur

Ce livre sur la carte électronique Arduino a pour objectif d’apprendre au lecteur une démarche générique de prototypage électronique en vue de l’aguerrir à la conception et au pilotage de ses propres projets complets. Il s’adresse à toute personne ayant déjà une première approche de la carte Arduino et désireuse d’en approfondir ses connaissances. Avoir des bases en électronique et quelques notions de programmation est un plus pour tirer pleinement profit de ce livre.

Au fil des chapitres, l’auteur présente dix projets à réaliser nécessitant l’utilisation et l’intégration de différents composants et circuits capteurs et actionneurs. Ces projets touchent à des domaines aussi variés que l’art numérique, la science, les loisirs créatifs, l’éducation, la robotique ou le design. Ils offrent un panorama de ce qu’il est possible de faire avec une carte Arduino. Le lecteur pourra ainsi réaliser un synthétiseur thérémine, un jeu de mémorisation musicale, un système d’arrosage automatique, un oscilloscope, un robot suiveur de ligne, une lampe multicolore pilotée en Bluetooth, une station météo Wi-Fi, un télémètre à ultrasons, un robot autonome hexapode ou encore un dispositif d’affichage utilisant la persistance rétinienne.

L’ensemble de ces projets, à la difficulté graduelle, permet un apprentissage à deux niveaux. Du point de vue matériel, le lecteur sera notamment en mesure de décrypter une fiche technique de composant (datasheet) lui permettant de comprendre ses contraintes d’utilisation et ses méthodes de commandes. Du côté de la programmation, le lecteur sera confronté à l’utilisation et à la création de bibliothèques, à la manipulation de fonctions spécifiques, à l’interfaçage avec différents composants matériels ou encore à l’analyse et au traitement de signaux provenant de capteurs.

À la fin de ce livre, le lecteur sera ainsi en mesure de se lancer dans la création de ses propres projets créatifs avec Arduino. 

10 projets à réaliser

Ce premier livre présente 10 projets créatifs à réaliser soi-même :

  1. Synthétiseur thérémine
  2. Jeu de mémorisation musicale
  3. Système d’arrosage automatique
  4. Oscilloscope minimal
  5. Robot suiveur de ligne
  6. Lampe multicolore pilotée en Bluetooth
  7. Station météo Wi-Fi
  8. Télémètre à ultrasons
  9. Robot autonome hexapode
  10. Dispositif d’affichage utilisant la persistance rétinienne

Je dois dire que je retrouve l’esprit du livre “Scratch et Raspberry Pi”, avec des projets bien réels qui sont traités de bout en bout. Vous trouverez dans le livre (et en téléchargement en fournissant votre adresse mail) aussi bien les schémas que les programmes développés dans les différents chapitres.

Le système d’arrosage automatique

Voici par exemple un extrait de quelques pages du chapitre sur le système d’arrosage automatique

Chaque projet est décrit dans le détail, que ce soient les composants utilisés

ou les programmes à réaliser pour faire fonctionner le montage.

Cablage du système d'arrosage automatique en ligne vous trouverez les schémas et plan de câblage

et pour certains projets des éléments pour mieux comprendre les composants utilisés (ici la documentation du TIP120 utilisé par l’auteur pour commander la mise en route de la pompe d’arrosage).

Conclusion

j’ai beaucoup aimé ce livre de Cédric DOUTRIAUX qui sera sans doute le bienvenu dans les FabLab et les collèges, pour aider les débutants à découvrir l’Arduino.

Parmi les 10 projets chacun/chaque groupe peut en choisir un qui lui convienne. J’adhère à cette méthode des projets qui permettent de découvrir, au travers des nombreuses illustrations, la réalisation de bout en bout.

Les programmes sont fournis en téléchargement et facilitent la mise en route, même si je pense qu’il est plus intéressant de les rentrer à la main. Pourquoi, me direz-vous, se contraindre à les saisir au clavier quand ils sont déjà tout faits ?

Fastoche ! Quand on saisit soi-même on fait (presque) toujours des erreurs ! Et c’est à partir de ces erreurs qu’on apprend. On apprend à rechercher le point virgule qui manque, la ligne qu’on a oubliée, la variable qu’on a mal orthographiée ou dans laquelle on a remplacé une majuscule par une minuscule… etc.

Quand on est capable de retrouver son (ses) erreur(s) -et parfois c’est très long, croyez moi 😉 – on commence à comprendre le programme et l’écriture de l’auteur. La programmation c’est un peu comme les romans… Il y a des auteurs agréables “à lire”, et d’autres qui sont confus et ch… On peut aussi commencer à écrire ses propres programmes. En général ils ne fonctionnent pas du premier coup, mais on trouve pourquoi…

Inversement, utiliser le programme déjà fait, fourni par l’auteur est un bon moyen de tester le fonctionnement du projet. Mais si vous en restez là, il faut savoir que vous aurez peu appris. Vous saurez téléverser un programme dans l’Arduino. c’est déjà pas mal, mais ce n’est pas cela qui importe le plus… Enfin, c’est juste mon avis 😉

Arduino : Apprenez à coder avec mBlock

La présentation de l’éditeur

Ce livre sur Arduino a pour objectif de transmettre au lecteur les ressources nécessaires pour apprendre à programmer une carte Arduino avec le langage visuel mBlock. Il s’adresse autant au néophyte qu’à l’informaticien souhaitant réaliser des projets de plus en plus élaborés tout en limitant l’apprentissage d’un langage informatique et en démythifiant les principes d’électronique et de mécanique.

Dans la première partie du livre, les concepts de développement avec mBlock sont détaillés. Qu’il s’agisse de revenir à l’origine de la programmation visuelle, de faire le lien entre les algorithmes et les blocs, d’utiliser les bibliothèques de scripts de mBlock ou encore d’en étendre les fonctionnalités en détaillant la démarche de réalisation d’extensions, l’auteur livre au lecteur les bonnes pratiques qui lui permettront de développer un programme de qualité professionnelle et de faciliter ainsi sa mise au point.

La seconde partie du livre se concentre sur la concrétisation de projets à réaliser avec Arduino en revenant également sur quelques notions fondamentales d’électronique et de mécanique. L’auteur y traite de plusieurs approches de réalisation selon que l’on utilise des platines (shields) déjà prêtes, comme la carte ESP8266, ou que l’on recycle ou achète des composants. Dans le courant de l’IoT, il propose également un pas-à-pas pour réaliser un projet créatif et donne les clés d’utilisation de mBlock pour programmer et administrer un objet connecté.

Pour finir, la dernière partie présente une approche d’enseignement de la programmation pour Arduino avec mBlock. L’auteur choisit de traiter cet enseignement par une approche ludique de la robotique, résultant du triptyque informatique/électronique/mécanique et tirée de son expérience.

Au terme de la lecture de ce livre, vous serez ainsi en mesure d’exploiter les possibilités offertes par la programmation d’une carte Arduino avec mBlock, que ce soit dans un cadre individuel ou lors d’ateliers pédagogiques.

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/technologies-et-sciences-des-ingenieurs/documentation/didacticiels-tutoriels/des-blocs-scratch-convertis-en-code-arduino-887217.kjsp

Projets robotiques, créatifs et scientifiques

  • Développement et codage
  • Algorithmes et blocs
  • Étendre les fonctionnalités de mBlock
  • Applications à quelques petits projets
  • Conseils de Pro
  • Un peu d’électronique et de mécanique bien utile
  • Les objets connectés et l’Internet des objets (IoT)
  • Un beau projet pédagogique et créatif avec mBlock
  • Les projets pédagogiques et scientifiques
  • Une approche ludique par la robotique
  • Didactique de la programmation et apprentissage du numérique
  • Utiliser ce livre en s’adaptant à son public : des élèves aux « makers »

Utiliser mBlock

Dominique MOLLARD, l’auteur de ce livre, présente d’abord mBlock, dérivé de Scratch ainsi que d’autres outils de programmation utilisables avec l’Arduino.

Il explique ensuite comment étendre les possibilités de mBlock en mettant en œuvre les extensions disponibles sur le site de mBlock, avant d’appliquer ces connaissances à quelques petits projets, en particulier à base d’ESP8266.

Vous verrez par exemple comment piloter un moteur avec un pont en H, un servomoteur, gérer des capteurs de distance, lumière, son, température… On découvre également comment utiliser un accéléromètre et un gyroscope.

Conseils de pro

  • Définir des fonctions et des procédures
  • Adopter une règle de nommage des variables et des objets (et s’y tenir !)
  • Gérer les versions de code
  • L’assemblage et l’intégration
  • Tester et détecter les bugs avant l’exécution : une check-list avant décollage
  • Tracer et commenter les algorithmes et le code
  • Ne jamais supposer que le microcontrôleur ou l’ordinateur sait quelque chose…
  • Penser au pire, développer pour le meilleur
  • Autres proverbes utiles d’Henry Ledgard
  • Un exemple de problème : le rebond des boutons poussoirs et des détecteurs de contacts
  • Cent fois sur le métier remettre son ouvrage

Dans ce chapitre que je trouve très utile, l’auteur vous donne nombre de “ficelles” que la plupart (mais pas tous) des développeurs ont intégré, parfois à l’insu de leur plein gré 😉 Elles ne peuvent que vous simplifier la vie , enfin, surtout la vie future de vos programmes…

Les objets connectés

Ce chapitre aborde le sujet d’actualité que sont les objets connectés avec un Arduino au cœur du système. Il s’agit ici de récupérer des valeurs lues par un capteur DHT11, et de les afficher, tout en les mettant à la disposition des utilisateurs via une page web.

Un projet pédagogique et créatif avec mBlock

Il s’agit ici de créer un système capable de réagir à la présence d’une personne et à sa proximité. Différents capteurs mesurent l’approche d’une personne par une détection volumétrique (ultrasons), thermique (infrarouge/ température) ou de contact. En fonction de la distance, un objet est éclairé de différentes couleurs, un son retentit, un servomoteur découvre une photo, et enfin un fil à mémoire de forme est chauffé et fait apparaître une forme nouvelle.

Les projets pédagogiques et scientifiques, la robotique

Ici l’auteur évoque un certain nombre de projets qu’il est possible de mettre en œuvre avec mBlock. On pourra par exemple commander le déclenchement d’un flash pour capturer le mouvement d’une balle de ping-pong lancée avec un servomoteur ou réaliser des mesures destinées à la création d’une station météorologique.

Ce chapitre explique également comment créer un robot suiveur de ligne, ou encore refaire l’expérience de Galilée pour montrer que deux billes de densité différente tombent à la même vitesse :

Conclusion

C’est dans le douzième et dernier chapitre de cet ouvrage que l’auteur indique l’objectif de ce livre  (je cite p.305) :
Cet ouvrage peut compléter les connaissances de l’enseignant et lui donner des idées de réalisations ou de projets à mener au cours de l’année scolaire. Les projets scientifiques. par exemple, peuvent être menés en liaison avec les cours de physique ou de Sciences de la Vie et de la Terre [SVT].

L’intérêt de mBlock est dans la simplification du codage qui pourra s’appuyer sur la pratique de Scratch pour l’apprentissage de l’algorithmique. Les montages et les scripts pourront être préparés à l’avance et mis au point…

A mon avis, pour utiliser ce livre il faut déjà d’être “fait les dents” sur l’Arduino et savoir réaliser un montage. Certains projets sont décrits avec un schéma et un plan de montage sous Fritzing, mais pour d’autres c’est une description comme celle-ci (p.147) : “…le bus I2C peut être utiiisé pour connecter un magnétomètre [une boussole, compass en anglais] via les ports SCL et SDA auxiliaires repérés par les ports XCL et XDA sur le circuit GY-521…” . Pour un néophyte ça me semble un peu difficile à aborder sans des connaissances préalables.

Conclusion générale

Avec ces deux ouvrages parus dans la collection “LA FABRIQUE” les Editions ENI mettent à disposition des amateurs d’Arduino une sorte de fusée à deux étages.

  • Le premier étage “Arduino : S’exercer au prototypage électronique” est plutôt destiné à des débutants qui, après avoir découvert l’Arduino et son écosystème, souhaitent aller plus loin et passer à la réalisation de projets plus concrets et aboutis. Ils y trouveront matière à réalisation et pourront adapter les propositions de l’auteur à leurs besoins.
  • Le second étage “Arduino : Apprenez à coder avec mBlock” nécessite (à mon avis) d’avoir déjà une base plus solide et plus étendue, que ce soit en programmation, en électronique ou simplement en sciences… Je le verrai plus utilisé par des animateurs de FabLab, des enseignants de matières scientifiques… Pour exemple, l’enregistrement du déplacement d’une balle rebondissante (p.263) ou “le quaternion et les angles d’Euler” (p.149) s’ils peuvent intéresser un enseignant, n’auront pas une importance vitale pour qui souhaite automatiser l’ouverture de la porte de son poulailler 😉 Par contre pour mettre au point des TP ou créer des projets pédagogiques, ce livre est tout à fait approprié.

A vous de jouer (avec l’Arduino) maintenant. Si vous lisez ou utilisez ces deux livres, n’hésitez pas à laisser vos commentaires ci-dessous et à donner votre avis.

Sources

 

Cet article Deux livres pour votre Arduino aux Éditions ENI a été publié en premier sur Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française.....

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