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Channel: Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française….
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Prendre la main à distance sur le Raspberry Pi 3 avec VNC sur une tablette

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ap_pi3_250pxPourquoi illustrer cet article avec la lune et un appareil photo me direz vous ? A l’origine c’est une question de David, astrophotographe qui souhaite piloter depuis une tablette le Raspberry Pi en charge de commander son réflex …
En fait ça pourra servir à bien d’autres applications d’où la rédaction de cet article qui explique comment transformer votre framboise en point d’accès WiFi et vous y connecter à distance depuis une tablette, un smartphone…

Pour mettre en place le tout je me suis inspiré d’un article de Phil MARTIN que je vous conseille si vous lisez l’anglais.

Matériel et logiciels utilisés :

  • Raspberry Pi 3
  • Raspbian PIXEL edition 20160923 mise à jour
  • hostapd
  • dnsmasq
NIVEAU_avancé

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Prendre la main en WiFi sur le Raspberry Pi 3

Le cahier des charges

David utilise un télescope équipé d’un réflex pour faire des photos du ciel. Il souhaite prendre la main à distance sur le RasPi à partir d’une tablette connectée en WiFi, pour piloter le la prise de vue « comme s’il était sur le Raspberry Pi lui-même ». Il utilise DslrDashboard un logiciel qui commande le réflex via le port USB et affiche à l’écran une prévisualisation de l’image captée par le réflex.

live_view_600px

Le RasPi étant isolé au milieu du jardin, il n’y a pas lieu de prévoir une connexion filaire à Internet (sinon tout ça ne servirait à rien 🙂 ) donc pas de routage non plus pour renvoyer la connexion Internet sur le WiFi…

connection_screen_600pxPar contre il faut être en mode graphique pour afficher les informations fournies par DslrDashboard. Désolé pour les tenants du tout texte 🙂

 Comment qu’on fait ?

Un Point d’accès WiFi

telescope

Télescope – Image prise de jour… Bin oui de nuit vous n’auriez rien vu 🙂 Image http://www.webastro.net

Le télescope est placé à distance (à l’extérieur) et le réflex est connecté à un Raspberry Pi qui dirige les opérations.
Nous allons dans un premier temps créer un point d’accès WiFi sur le Raspberry Pi. J’ai utilisé un Raspberry Pi 3 avec WiFi intégré mais la solution est valable pour un autre modèle de Raspberry Pi, voire un Raspberry Pi 3 dont le WiFi a été désactivé et qui a été équipé d’une clé WiFi.

Pourquoi ? Parce qu’une clé WiFi avec une « vraie » antenne a une portée bien plus grande qu’un Pi3 avec sa toute chtite antenne 😀

ap_pi3_02

A gauche l’antenne WiFi du Raspberry Pi, c’est ce tout petit parallélépipède… La portée est forcément plus courte qu’avec une vraie antenne.

Installer hostapd

hostapd est le paquet qui permet d’utiliser le périphérique WiFi intégré au Raspberry Pi 3 comme un point d’accès. Il fonctionne également avec les clés USB reconnues par Raspbian.

On va commencer par le sempiternel et néanmoins obligatoire

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

 

Une fois la mise à jour terminée on peut installer hostapd

pi@raspberrypi:/etc $ sudo apt-get install hostapd
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances
Lecture des informations d'état... Fait
Les paquets supplémentaires suivants seront installés :
 libnl-route-3-200
Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés :
 hostapd libnl-route-3-200
0 mis à jour, 2 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 559 ko dans les archives.
Après cette opération, 1 473 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n] o

Allez soyez gentil(le) dites lui voui et validez.

Nous voilà donc avec hostapd installé. Problème : qui va gérer l’adressage du WiFi… hein ? Dans les versions actuelles de Raspian, la configuration de l’interface est gérée par dhcpcd par défaut. Nous devons lui dire d’ignorer wlan0, car nous allons le configurer avec une adresse IP statique.

 

Attention !
Si vous êtes connecté(e) au Raspberry Pi via WiFi, pensez d’abord à vous connecter via Ethernet, via le port série ou branchez un clavier. Sinon lorsque vous allez configurer le WiFi vous allez être déconnecté(e) sauvagement 🙂
raspberry_pi_ap

Access-point réalisé avec un Raspberry Pi de première génération

Ouvrez le fichier de configuration de dhcpcd avec la commande sudo nano /etc/dhcpcd.conf et ajoutez la ligne suivante à la fin du fichier:

denyinterfaces wlan0

Cette ligne doit être au-dessus des lignes concernant les interfaces que vous avez peut-être ajoutées dans dhcpcd.conf !

Maintenant, nous pouvons configurer wlan0 avec une IP statique. Ouvrez le fichier de configuration d’interface avec la commande

sudo nano /etc/network/interfaces

 

et modifiez la section wlan0 pour qu’elle ressemble à ceci:

allow-hotplug wlan0
#iface wlan0 inet manual
# wpa-conf /etc/wpa_supplicant/wpa_supplicant.conf
iface wlan0 inet static
address 172.16.0.1
netmask 255.255.255.0

Choisissez une adresse IP qui soit dans la plage des adresses privées. C’est le cas pour l’adresse que j’ai choisie : 172.16.0.1 mais vous pouvez choisir celle que vous voulez (pourvu qu’elle soit dans la plage des adresses privées). J’ai volontairement utilisé une adresse IP en 172 pour bien différencier ce réseau du réseau 192.168.x.x  de la maison.

Redémarrez dhcpcd avec la commande

sudo service dhcpcd restart

puis rechargez la configuration de wlan0 avec la commande

sudo ifdown wlan0; sudo ifup wlan0

Après ce redémarrage du réseau les nouveaux paramètres sont pris en compte, un ifconfig confirme que wlan0 a bien pris l’adresse prévue.

ifconfig_wlan0

Bon… On peut continuer et paramétrer hostapd.

Paramétrage de hostapd

ap_pi3_01

Pour utiliser notre Raspberry Pi 3 comme point d’accès, il faut configurer hostapd. Créez un nouveau fichier de configuration pour hostapd :

sudo nano /etc/hostapd/hostapd.conf

et écrivez (ou collez 🙂 ) les paramètres suivants dans ce fichier :

# Nom de l'interface WiFi que nous avons configurée
interface=wlan0

# Utiliser le pilote nl80211 avec le pilote brcmfmac
driver=nl80211

# Nom du réseau qui sera diffusé
ssid=Pi3-AP

# UUtiliser la bande 2,4 GHz
hw_mode=g

# Utiliser le canal 6
channel=6

# Activer le 802.11n
ieee80211n=1

# Activer WMM
wmm_enabled=1

# Activer les canaux en 40MHz avec un intervalle de garde 20 ns
ht_capab=[HT40][SHORT-GI-20][DSSS_CCK-40]

# Accepter toutes les adresses MAC
macaddr_acl=0

# Utiliser WPA pour l'authentication
auth_algs=1

# Exiger que les clients connaissent le nom du réseau
ignore_broadcast_ssid=0

# Utiliser WPA2
wpa=2

# Utilisez une clé pré-partagée
wpa_key_mgmt=WPA-PSK

# Mot de passe pour accéder au réseau
wpa_passphrase=raspberry

# Utiliser le chiffrage AES, au lieu de TKIP
rsn_pairwise=CCMP

Je vous sens impatient(e) de vérifier si ça fonctionne 🙂 A ce stade de l’installation on peut le faire en exécutant la commande

sudo /usr/sbin/hostapd  /etc/hostapd/hostapd.conf

 

ap_pi3_07

Capture d’écran sur smartphone en fin de configuration : ici le smartphone s’est bien connecté à PI3-AP car dnsmasq est en fonction…

Si tout s’est bien passé jusqu’à présent, vous devriez être en mesure de voir le réseau PI3-AP sur un smartphone ou une tablette !

Si vous essayez de vous y connecter vous ne recevrez pas d’adresse IP jusqu’à ce que nous mettions en place dnsmasq dans l’étape suivante. Utilisez Ctrl+C pour arrêter l’exécution de hostapd.

Notre configuration n’est pas encore tout à fait terminée, parce que nous devons aussi dire à hostapd où il doit aller chercher le fichier de configuration lors de son démarrage.

Ouvrez le fichier de configuration par défaut de hostpad avec la commande :

sudo nano /etc/default/hostapd

 

et trouvez la ligne

# DAEMON_CONF = ""

remplacez la  par

DAEMON_CONF = "/etc /hostapd/hostapd.conf"

Installer dnsmasq

dnsmasq est un serveur combiné DHCP et DNS qui est très facile à configurer. Si vous voulez quelque chose d’un peu plus « lourd », vous pouvez utiliser le serveur isc-dhcp-server et le paquet bind9 respectivement pour le DHCP et DNS , mais pour ce que nous avons à faire, dnsmasq fonctionne très bien.

Installez dnsmasq avec la commande habituelle

sudo apt-get install dnsmasq

Le fichier de configuration installé en même temps que dnsmasq contient une foule de renseignements sur la façon de l’utiliser (lisez-le si vous voulez aller plus loin avec dnsmasq), mais la majorité de ces paramètres est inutile pour ce que nous voulons faire. Je vous conseille de le renommer (plutôt que de le supprimer), et de créer un nouveau fichier dnsmasq.conf :

 

sudo mv /etc/dnsmasq.conf /etc/dnsmasq.conf.org
sudo nano /etc/dnsmasq.conf

Puis collez les lignes suivantes dans le fichier que vous aurez ouvert avec nano :

interface=wlan0 # Utiliser l interface wlan0
listen-address=172.16.0.1 # Specifier l adresse à écouter
bind-interfaces # Lier à l interface pour etre sur; de ne rien envoyer ailleurs
server=8.8.8.8 # Renvoyer les demandes DNS au DNS de Google
domain-needed # Ne pas router les noms courts
bogus-priv # Ne pas router les adresses privees
dhcp-range=172.16.0.50,172.16.0.150,12h # Distribuer des adresses IP entre 172.16.0.50 et 172.16.0.150 avec une duree de bail de 12 heures 

Bon… On y est presque !

Il nous reste à démarrer les services :

sudo service hostapd start
sudo service dnsmasq start

Voilà… Vous devriez pouvoir vous connecter au Raspberry Pi en utilisant le WiFi intégré.

Premiers tests du point d’accès WiFi

Déconnectez le câble Ethernet du Raspberry Pi pour les tests. Laissez connecté le câble HDMI pour le moment… Vous pouvez redémarrer le Raspberry Pi pour repartir de zéro.

Sur le Raspberry Pi ouvrez le menu de configuration du Raspberry Pi et dans l’onglet Interfaces, activez le serveur VNC :

ap_pi3_08

Vous devriez vois apparaître l’icône VNC dans la barre des tâches du Raspberry Pi, à droite. Cliquez sur cette icône pour ouvrir la fenêtre de gestion du serveur.

ap_pi3_09

Super ! L’adresse IP du serveur VNC est bien celle de notre WiFi 🙂

Sortez votre tablette, c’est le moment !

tablette

Sur votre tablette ou smartphone, installez l’appli VNC. Dans les paramètres de la tablette/smartphone, accédez au WiFi : vous voyez le point d’accès Pi3-AP (si vous ne le voyez pas c’est que vous avez raté quelque chose dans les épisodes précédent… Reprenez calmement depuis le début)

Connectez vous à l’access-point. Cette fois ça doit aller jusqu’au bout, car dnsmasq distribue une adresse IP à votre smartphone/tablette.

Allez je vous emmène directement là où ça fait mal. Ouvrez Minecraft dans le menu Jeux.

minecraft_0Mais pourquoi tant de haine ? L’écran de Minecraft reste désespérément noir 🙁 !

Réfléchissez… Bon Dieu ! Mais c’est… bien sûr ! Eh oui… certaines applications écrivent directement dans la mémoire d’image (framebuffer) pour aller plus vite et… les pixels apparaissent sur l’écran du Raspberry Pi mais pas sur l’écran distant !

Heureusement Monsieur VNC a pensé à nous et rajouté une fonction (encore expérimentale avec cette version) qui permet de récupérer le contenu du framebuffer pour l’envoyer à la machine distante. Voyons voir…

vnc_optionsRouvrez la fenêtre de VNC serveur sur le Raspberry Pi, cliquez en bas à gauche sur le bouton Plus… puis dans le menu choisissez Options > Dépannage. Vous obtenez la fenêtre ci-dessus dans laquelle vous cocherez Utiliser le mode de capture direct (expérimental). Je vous l’avais bien dit, que c’était expérimental, non ? Donc pas la peine de m’écrire pour protester si « Ça marche pas » ou « Ça marche mal » ou encore « Ça plante« …  Je n’y suis pour rien, je n’y peux rien et je ne peux rien y faire 😀

Rouvrez Minecraft :

minecraft

Et là devant vos yeux ébahis se produit un de ces miracles de la technologie moderne : L’écran de Minecraft s’affiche… Elle est pas belle la vie ?

Essais de l’access-point avec prise en main à distance

Voici arrivé le grand moment, on va tester le point d’accès pour de vrai ! débranchez tout, emmenez le Raspberry Pi au fond du jardin euh… non pas dans la cabane au fond du jardin 🙂

Branchez la batterie sur le Raspberry Pi, à moins que vous ayez le secteur ?

Réveillez la tablette ou le smartphone, connectez vous au Raspberry Pi et… quoi encore ?

ap_pi3_06Quoi ? Elle ne vous plait pas l’image que vous obtenez ? Quoique… Si on regarde de plus près, l’image de fond mesure normalement 1900×1200 pixels environ et les icônes seraient énormes dans ce cas 🙁 On va en avoir le cœur net ! Capture d’écran et sortez le double-décimètre

720x480Effectivement c’est un peu court, jeune homme ! 720 par 480 pixels… Ne serait-ce pas la résolution de la télé ? Diable, c’est comme si le Raspberry Pi  avait démarré sur la sortie composite (analogique).

Bin oui… comme le Raspberry Pi n’a pas trouvé d’écran HDMI il est passé automatiquement en analogique. Mais il y a une solution :

communication_600px

On va faire croire à la framboise qu’elle est branchée sur un écran HDMI et forcer la résolution à une valeur qui nous sied. Le Raspberry Pi va générer en interne un écran aux bonnes dimensions, qui sera envoyé à la tablette/smartphone.

Ouvrez le fichier /boot/config.txt, repérez et modifiez les lignes suivantes :

# uncomment if hdmi display is not detected and composite is being output
hdmi_force_hotplug=1

# uncomment to force a specific HDMI mode (this will force VGA)
hdmi_group=2
hdmi_mode=28

hdmi_mode=28 correspond à 1200×800 pixels. Si vous voulez une autre résolution RTFM ou utilisez une de celles-ci

hdmi_mode=9    800×600
hdmi_mode=16   1024×768
hdmi_mode=23   1280×768
hdmi_mode=28   1280×800
hdmi_mode=35   1280×1024
hdmi_mode=51   1600×1200
hdmi_mode=69   1920×1200

Alors qu’est-ce que ça donne après un redémarrage ?

1280x800

Voilà, vous avez maintenant un Raspberry Pi sur lequel vous pouvez vous connecter en WiFi et utiliser le mode graphique 🙂

Vidéo

 

Conclusion

J’espère qu’avec ces informations ceux d’entre vous qui souhaitez accéder en mode graphique à un Raspberry Pi auront la réponse à leurs questions.

lune_600px

Au départ c’était une question pour de l’astrophoto. Si vous avez d’autres applications n’hésitez pas à les mentionner dans les commentaires ci-dessous et pourquoi pas envoyer quelques copies d’écrans ? je les ajouterai à la suite de cet article 🙂

Sources

 

 


14 trucs à connaître pour personnaliser Raspbian PIXEL

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pixel_screenshot_01_250pxUne nouvelle version de Raspbian est sortie fin septembre 2016. Simon LONG, de la Fondation Raspberry Pi a travaillé sur cette nouvelle version depuis 2 ans et il a ajouté plusieurs nouvelles fonctionnalités. La plus visible est la nouvelle apparence du bureau, appelé PIXEL comme (Pi Improved Xwindows Environment, Lightweight = Environnement Xwindows amélioré du Pi, Léger). Fallait y penser 😆

  • Démarrer PIXEL en mode console
  • Ne plus afficher le splash creen de PIXEL
  • Remplacer le splash screen de PIXEL
  • Ajouter un moniteur de température à la barre de tâches de PIXEL
  • Changer le fond d’écran de PIXEL
  • Remettre le logo Raspberry Pi en fond d’écran de PIXEL
  • Mettre mon logo en fond d’écran de PIXEL
  • Trouver les icônes de PIXEL
  • Supprimer la mise en veille de PIXEL
  • Supprimer les boîtes d’aide de PIXEL
  • Activer le terminal administrateur dans PIXEL
  • Épingler le terminal administrateur dans la barre d’applications de PIXEL
  • Ajouter Flash à Chromium
NIVEAU_debutant

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13 trucs à connaître pour personnaliser Raspbian PIXEL

Les nouveautés de PIXEL

Il y a beaucoup de nouveautés dans l’interface utilisateur (UI), des modifications à la fois fonctionnelles et visuelles …

  • Un nouvel écran de démarrage
  • De superbes images de fond
  • Un nouveau jeu d’icônes
  • De plus grandes « poignées » pour déplacer et redimensionner les fenêtres (ça m’énerve depuis des années 🙂 )
  • Les fenêtres ont maintenant des coins arrondis
  • Un nouveau des polices pour une meilleure typographie

Je pense que la nouvelle apparence est en soi une grande amélioration et je l’apprécie beaucoup.  « Attraper » le coin d’une fenêtre pour la redimensionner a toujours été un peu plus difficile que ce que ça aurait dû être et je trouve très bien la nouvelle taille de la zone sensible.

Alors, qu’y a-t-il d’autre de neuf ?

Il y a d’autres modifications, par exemple l’utilisation de Chromium comme navigateur par défaut et la pré-installation de RealVNC. L’ajout de Chromium est une excellente nouvelle qui cela signifie que je peux utiliser un Raspberry Pi 3 pour les hangouts de Google + dont je me sers beaucoup quand je dois travailler, pour communiquer et collaborer avec d’autres personnes. Je peux maintenant le faire depuis l’atelier tout en surveillant twitter et en faisant du contôle qualité sur les Pro HATs – tout ça en utilisant le même Raspberry Pi 3. (C’est Alex qui parle 🙂 )

Je veux personnaliser PIXEL !

On aime tous personnaliser notre environnement informatique, alors comment faire avec PIXEL si vous souhaitez le modifier à votre sauce ? On pourrait dire en franglais customiser PIXEL ou faire du Tunig sur PIXEL 🙂 Comment faire ? Voici quelques conseils que j’ai regroupés montrant de quelle façon que vous pouvez modifier ou personnaliser votre PIXEL/Raspbian.

Truc 1 – Je veux démarrer en mode console, comme avant !

Si vous préférez le look rétro du Raspberry Pi avec les messages de démarrage qui défilent, plutôt que le nouvel écran de démarrage (Splash Screen), il y a deux façons d’y parvenir …

En mode graphique

config_01Utilisez l’application Raspi-config sous sa forme graphique.Ouvrez le menu, cliquez sur Préférences puis Configuration du Raspberry Pi.

config_02Dans la ligne Boot, validez vers la Console au lieu de vers le Bureau. Confirmez votre choix en cliquant sur le bouton Valider. Acceptez le redémarrage et vous verrez avec des yeux embués de larmes 🙂 réapparaître le défilé des messages au démarrage.

config_03 

Bonus
Allez, cadeau !
Avec la nouvelle version de Raspbian : PIXEL si vous avez activé VNC avec le mode capture directe vous aurez sur votre écran distant l’affichage de la console en mode texte et vous pouvez l’utiliser à distance.

config_04

Truc 2 – Je veux démarrer en mode console, comme avant !

Ahhhh je vous vois déjà venir ! Il s’est planté, il a fait un copier-coller du titre précédent et il a oublié de le modifier… Que nenni bande de mauvaises langues ! Je vous propose juste une deuxième méthode pour démarrer le Raspberry Pi… comme avant 😛
Et elle est encore plus simple : il suffit de supprimer “quiet splash” dans /boot/cmdline.txt

sudo nano /boot/cmdline.txt

config_05Dans la ligne qui s’affiche déplacez vous pour trouver quiet splash et supprimez ces 2 mots. Terminez en sauvegardant vos modifications : CTRL+X   validez avec O puis ENTRÉE

 

Attention !
Le fichier cmdline.txt ne doit comporter qu’une seule ligne !

Truc 3 – Je ne veux pas afficher le « Splash Screen » de PIXEL

Le splash screen c’est cette image qui apparait brièvement après l’initialisation du système et avant le lancement du bureau.

bootSi ce « splash screen » ne vous plait pas faites comme ci-dessus, modifiez le fichier /boot/cmdline.txt mais ne supprimez que splash 🙂

Truc 4 – Je veux mettre mon Splash Screen à moi dans PIXEL

Ahhh en fait ce n’est pas qu’il ne vous plait pas ce splash screen… Vous voudriez mettre le vôtre à la place… Effectivement pour une entreprise, une école ou pour se faire connaître sur une animation Raspberry Pi ça serait sympa !

Où qu’il est, mais où ?….

splash_origine_600pxVoilà le vrai visage du splash screen tel que vous le trouverez ici :
/usr/share/plymouth/themes/pix/splash.png
Il mesure 1024×768 pixels (cliquez sur l’image ci-dessus pour le voir en taille réelle).

L’image que vous allez mettre à la place doit s’appeler splash.png et avoir la même taille. Pour les tests je vous propose celle-ci (pub 🙂 )

splash_314

Cette image mesure 600×450 pixels… Cliquez dessus pour accéder à l’image qui a les bonnes dimensions 🙂

Je vous conseille de faire une sauvegarde du splash screen d’origine

sudo cp /usr/share/plymouth/themes/pix/splash.png /usr/share/plymouth/themes/pix/splash.png.org

Ce qui vous permettra de revenir en arrière si vous le souhaitez. Ensuite en supposant que vous ayez rangé le nouveau splash screen dans /home/pi :

sudo mv /home/pi/splash_314-2.png /usr/share/plymouth/themes/pix/splash.png

Au prochain démarrage vous verrez votre splash screen à vous sur l’écran du Raspberry PI…

config_06

Cliquez pour voir une animation GIF (20 Mo soyez patient(e) ) du démarrage avec les modifs. Désolé pour le flou par moment, la caméra n’arrive pas à faire le point sur un écran noir 🙁

Truc 5 – Je veux ajouter un moniteur de température dans la barre de tâches de PIXEL

thermometre_ecranBin oui, surtout si vous avez un Raspberry Pi 3… Des fois il a des chaleurs 🙂 On peut savoir si le CPU dépasse la température maxi lorsque le firmware affiche un thermomètre en haut à droite de l’écran.
Par précaution j’équipe mes Raspberry Pi 3 d’un radiateur. J’ai différents modèles équipés d’un double-face thermoconducteur, en aluminium ou en cuivre.

ap_pi3_01Après si on veut se rassurer, on peut décider d’afficher la température dans la barre des tâches.

Faites un clic avec le bouton droit de la souris sur la barre des tâches (celle qui est tout en haut de l’écran).

config_07Dans ce menu qui apparait cliquez sur Ajouter/Enlever des éléments du tableau de bord.

config_08Vous arrivez sur cette fenêtre qui affiche les applets présentes sur la barre des tâches. Ici on est en haut de la liste. Ça correspond à la partie gauche de la barre des tâches.

Cliquez sur le bouton Ajouter en haut à droite de la fenêtre.

config_09Dans la liste qui apparait sélectionnez Moniteur de température, puis cliquez sur le bouton Ajouter en bas de la fenêtre Ajouter un … au de bord.

config_10Votre Moniteur de température se retrouve à l’extrême droite de la barre des tâches. Cliquez à nouveau sur le bouton Ajouter et sélectionnez cette fois Espace.config_12

Validez pour insérer l’espace à droite de votre moniteur de température. Cliquez sur le bouton Monter et faites monter l’espace au dessus du moniteur de température.

Ajoutez encore un espace et laissez-le cette fois tout en bas de la liste.

config_11Voilà la température de votre CPU s’affiche en haut à droite de l’écran. Vous allez pouvoir surveiller ses poussées de fièvre 🙂 Allez lancez une vidéo, pour voir ?

Truc 6 – Je veux changer le fond d’écran du bureau de PIXEL

wallpapersParce que vous ne les trouvez pas beaux les wallpapers de PIXEL ?
Ce sont des images mises à disposition par Greg Annandale, un des développeurs de la Fondation .
On y trouve des paysages, des lumières, du sable et de l’eau…
Mais on peut comprendre que vous souhaitiez afficher autre chose sur votre écran. Un peu comme les collines verdoyantes de Windows qui ont rendu malade toute une génération d’utilisateurs de l’informatique…

Mais y sont où, mais y sont où les wallpapers… la la la la… la

Pour commencer il faut savoir où ils sont rangés, les rouleaux de papier peint…

Ils sont dans le dossier   /usr/share/pixel-wallpaper

Pour modifier le fond d’écran faites un clic droit sur le fond d’écran.config_13Ce menu va s’ouvrir. Sélectionnez Préférences du bureau en bas du menu.

config_14Vous accédez à cette fenêtre. La ligne Fond d’écran vous permet de changer à volonté le fond d’écran.

Et vous faites quoi comme taille ?

Ce sont des images PNG qui mesurent 1920 x 1280 pixels . Donc si vous voulez utiliser vos propres fonds d’écran, vous savez ce qu’il faut faire 🙂

Tiens… Justement il y a quelques jours on a eu un superbe coucher de soleil sur Le Creusot… Si, si ça arrive ! du coup j’ai sorti l’appareil photo et pris une image depuis la fenêtre du bureau dans lequel je framboise…

fond_ecran_maison_600px

Cliquez pour avoir l’image en taille réelle

et une fois intégrée dans la liste et sélectionnée ça donne ceci :

pixel_screenshot_01_600pxIl est pas beau mon fond d’écran 🙂 ?

Truc 7 – J’l’aimais bien, moi, la framboise au milieu du bureau

Ah, nostalgie quand tu nous tiens… Bon je vais voir ce qu’on peut faire 🙂

Alors… l’image de la framboise qui nous intéresse se trouve ici :

/usr/share/raspberrypi-artwork/raspberry-pi-logo-small.png

On va aller la chercher avec Appearence Settings :

config_15Pour le moment c’est l’image road.jpg qui est affichée en plein écran.

config_16Cliquez sur le nom de l’image sur la ligne Picture et allez cliquer sur /usr/share/raspberrypi-artwork/raspberry-pi-logo-small.png

config_17puis juste au dessus dans Layout (à la framboise 🙂 ) choisissez Centre image on screen

config_18sinon vous aurez une framboise géante à l’écran… Mais bon ça peut vous plaire…

pixel_screenshot_03_600pxVoilà vous voici revenu(e) à votre écran habituel… Ça va mieux ?

Truc 8 – Et si je veux remplacer la framboise par mon logo en fond d’écran ?

Ahhh… ça c’est une question à moi… Quand je participe à une animation Raspberry Pi, j’aime bien avoir le logo de framboise314 en fond d’écran… (non?)

pixel_screenshot_02_600pxCommencez par copier votre logo sur le Raspberry Pi. Rangez le dans le dossier /usr/share/raspberrypi-artwork (pour rester dans la logique du système…). Vous n’avez pas de logo sous la main ? Bon… je vous offre le mien (pub 🙂 )

logo_framboise314_600px

Cliquez sur l’image pour avoir le logo en taille normale.Ce logo est l’œuvre de Quentin (Développeur Web et Mobile – Développeur Cordova – Chef de Projet (Méthode Agile)) dont vous pouvez consulter le site professionnel.

Retournez dans le menu Appearence Settings et sélectionnez votre logo, sélectionnez aussi Centre image on screen   et… admirez 😀 :

Truc 9 – Et les icônes… c’est où qu’elles se cachent ?

Vous avez sans doute remarqué que les icônes de la barre des tâches, dumenu, et du gestionnaire de fichiers ont suni une cure de jouvence. Sam Alder et Alex Carter, les esponsables de tous les dessins animés et graphiques que vous voyez le site Web de la Fondation, ont été mis à rude épreuve ces derniers mois, avec Eben qui avait un regard vigilant pour faire en sorte que chaque pixel soit exactement la bonne couleur! Il fallait quelque chose qui ait l’air professionnel pour être apprécié par les personnes qui utilisent le bureau du Raspberry Pi pour un travail sérieux, mais avec juste une touche d’espièglerie, et Sam et Alex ont fait un excellent travail.

Certaines des icônes que vous ne voyez pas sont encore plus jolies, ça vaut presque la peine d’installer des applications éducatives ou d’ingénierie juste pour que ces catégories apparaissent dans le menu… 🙂

icones_600pxToutes les nouvelles icônes sont dans ces dossiers et vous pouvez y accéder pour votre information ou pour installer des applications …

Truc 10 – On pourrait pas supprimer la mise en veille ?

Il suffit de demander 🙂

Ouvrez le fichier lightdm.conf

 sudo nano /etc/lightdm/lightdm.conf

Cherchez la section [SeatDefaults], repérez la ligne

#xserver-command=X

Enlevez le # qui se trouve en début de ligne pour activer l’envoi de commandes au serveur X et modifier la ligne comme suit :

xserver-command=X -s 0 -dpms

DPMS c’est Display Power Management Signaling = Gestion de l’alimentation du moniteur vidéo. Il faut lui dire qu’on ne veut pas de délai avant extinction du moniteur en cas d’inactivité du serveur X. C’est le rôle du -s 0, le 0 signifiant qu’on désactive la mise en veille du moniteur.

Truc 11 – J’en ai marre des boites d’aide…

config_20Chaque fois que vous passez la souris sur une icône ou un item de menu, une boîte d’information s’ouvre pour vous dire à quoi ça sert.. Si ça vous agace vous pouvez faire disparaître ces boîtes.

Ouvrez le fichier  ~/.themes/PiX/gtk-2.0/gtkrc

 

sudo nano ~/.themes/PiX/gtk-2.0/gtkrc

 

et ajoutez la ligne gtk-enable-tooltips = 0 au début du fichier :

config_21

Au prochain démarrage de LXDE vous ne verrez plus les boîtes d’aide apparaître.

Truc 12 – Activer le Terminal Administrateur

Utilisateur de Debian, j’aime bien le terminal Administrateur (chacun ses goûts). Sur une machine de test ça évite de passer par sudo, su et tout le toutim… Sauf que… Sur Raspbian Jessie il n’apparait pas dans la liste des outils.

config_22Dans Menu > Préférences cliquez sur Main Menu Editor.

config_23Sélectionnez Accessoires dans la partie gauche de la fenêtre et cochez la case en face de Root Terminal.

config_24Le terminal administrateur apparait maintenant dans le menu Accessoires.

Pour les plus curieux on trouve le terminal administrateur dans /home/pi/.loca:/share/applications :

config_31

Truc 13 – Mettre le terminal administrateur dans la barre de tâches

Sous Debian j’ai aussi l’habitude de faire un glisser-déplacer du terminal administrateur et de le poser à portée de main dans la barre des taches… Ici… ça ne fonctionne pas 🙁

Voyons comment ajouter un lanceur d’applis pour le terminal administrateur dans la barre d’applications, cette zone où il y a déjà le gestionnaire de fichiers, le terminal, Mathematica et Wolfram.

Faites un clic droit avec la souris dans cette zone (par exemple sur le lanceur du terminal).

config_26Dans le menu qui s’ouvre, cliquez sur Barre de lancement d’applications Settings.

config_28Et voici la fenêtre de gestion de la barre de lancement d’applications. Par exemple pour ajouter la calculatrice si vous vous en servez souvent, ouvrez la catégorie Accessoires, cliquez sur Calculator puis sur le bouton Ajouter et vous retrouvez la calculatrice dans la liste des lanceurs et… dans la barre d’applications. Super !

Euh… ouais super ! mais il est où le terminal administrateur ? Zut il n’est pas dans les accessoires ! Mais au moins vous avez vu comment ajouter n’importe quelle appli dans la barre d’applications.

Pour le terminal administrateur on va se le faire à la mano…

config_25Ouvrez le fichier /home/pi/.config/lxpanel/LXDE-pi/panels/panel et cherchez cette partie du fichier :

 

Plugin {
  type=launchbar
  Config {
    Button {
      id=pcmanfm.desktop
    }
    Button {
      id=lxterminal.desktop
    }
    Button {
      id=wolfram-mathematica.desktop
    }
    Button {
      id=wolfram-language.desktop
    }
  }
}

Auquel on va rajouter un bouton pour lancer le terminal administrateur :

Button {
    id=gksu.desktop
}

Après modification vous devriez avoir ceci :

config_29Et si on regarde dans la barre d’applications :

config_30On a bien ajouté le terminal administrateur. Mais maintenant que vous savez faire vous pourrez ajouter ce que vous voulez à la barre d’applications 😀

Truc 14 – Ajouter le plugin FLASH dans Chromium sur PIXEL

La Fondation vient d’annoncer (12 oct. 2016) la disponibilité de Flash pour Chromium.

adobe-flash-player-logoPour l’installer c’est tout simple :

sudo apt-get update
sudo apt-get install rpi-chromium-mods

Il faudra autoriser l’utilisation du plugin Flash

flash1_600px

et vous pouvez naviguer sur des pages ayant du contenu Flash et visualiser ce contenu :

flash3_600pxflash2_600px

Conclusion

On trouve souvent que le système avec lequel on travaille/s’amuse/passe trop de temps ne répond pas vraiment à toutes nos attentes. Avec Linux (donc avec Raspbian) il est possible d’adapter le système à nos besoins/envies. Ce n’est pas toujours immédiat mais en cherchant un peu de nombreuses possibilités sont offertes.

Dites vous toujours que si vous pensez à une modification, vous n’êtes sans doute ni le premier ni le dernier à y avoir pensé et que ça doit exister « quelque part« . Reste à trouver ce « quelque part« .

Avec ces quelques options vous pourrez déjà commencer à adapter votre système mais il y en a plein d’autres à explorer. Si vous trouvez des « trucs », des « Tips » ou des « Tweaks » n’hésitez pas à les partager dans les commentaires ci-dessous 🙂 même un simple lien vers un forum ou un blog offrant une solution sera le bienvenu.

C’est sur le blog d’Alex Raspi.tv que j’ai trouvé une partie des trucs de cet article.

Sources

Pixel Tips and Tweaks – how to Tweak Aspects of the new Raspbian Skin

Enseignants inscrivez votre classe… Direction : l’espace !

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prx_missionx_defi-lune_250pxLe CNES, par l’intermédiaire de son service Éducation Jeunesse, propose aux enseignants et aux jeunes une série d’initiatives liées à la mission Proxima de Thomas Pesquet.
L’astronaute français, dont les parents sont enseignants, ne cache pas son enthousiasme à l’idée de partager son expérience avec les jeunes et de les intéresser à son programme scientifique.
Cet article est paru sur le site du CNES je me suis permis de le reprendre pour informer tous ceux qui pourraient être intéressés 🙂

Astro-Pi : Codage informatique

Qu’est-ce qu’Astro Pi ?

Astro Pi est le nom  donné  aux 2 ordinateurs présents dans l’ISS qui sont spécialement adaptés à des usages éducatifs. Basés sur l’ordinateur miniature Raspberry Pi, ils  sont équipés d’un dispositif spécial, le Sense HAT.

raspi_sensehat_600px

Le Sense HAT permet de mesurer l’humidité, la température, la pression, les déplacements et même de détecter les radiations, le tout en utilisant uniquement les boutons et la manette, comme pour un jeu vidéo ! Chaque Astro Pi est  équipé d’un appareil de capture d’images particulier. Izzy peut « voir » grâce à une caméra infrarouge et Ed grâce à une caméra plus classique.

prx_astropi_600px

En quoi consiste le challenge ?

prx_astro_pi_logo_web_300pxTout d’abord, il faudra apprendre un maximum de choses sur l’ISS et l’activité des astronautes. Une fois ces connaissances acquises, vous pourrez proposer un plan de mission qui permettra peut-être à votre classe d’être sélectionnée et de remporter un kit Astro Pi. Une fois sélectionnée, l’équipe devra relever un défi scientifique lancé par Thomas Pesquet. Votre solution à ce défi sera un programme Python, écrit et testé grâce au kit Astro Pi !  Les plus jeunes programmeront initialement en Scratch. L’ESA et le CNES enverront les meilleurs programmes à Thomas Pesquet quand il sera près d’Ed, dans l’ISS, et transmettront à la classe les résultats des expériences sélectionnées.

thomas_pesquet250pxDans le kit Astro Pi, vous trouverez un ordinateur Astro Pi à assembler.

Le kit contient notamment le Sense HAT et les 2 caméras, même si elles ne  seront pas utilisées pour le challenge organisé cette année. L’ESA et le CNES fourniront toutes les ressources pédagogiques nécessaires pour apprendre à programmer des expériences scientifiques avec Astro Pi.

Cela pourrait être également l’occasion d’avoir d’autres idées pour l’utiliser en classe. Les enseignants auront aussi la possibilité de participer à un atelier et à des formations en ligne, dont les dates seront communiquées prochainement.

Sense HAT

sense_hat_browser_600px

Vous pouvez déjà commencer maintenant à utiliser le Sense HAT grâce au simulateur en ligne.

iss1_600px

Qui peut participer ?

Les élèves du CM1 à la seconde provenant de tous les Etats membres de l’ESA. La classe s’inscrit comme une seule équipe, avec l’encadrement d’au moins un enseignant.

Comment s’inscrire ?

Le challenge est organisé en 2 phases. Lors de la 1ere phase, les équipes s’inscrivent  et soumettent leurs plans de mission. Cette 1ere phase se termine le 1er novembre 2016. Dans la seconde phase, Thomas annoncera le défi et les équipes sélectionnées recevront un kit Astro Pi et écriront leurs meilleures solutions. Cette seconde phase se déroulera du 15 novembre 2016 au 28 février 2017.

Toutes les équipes françaises doivent s’inscrire via ce site, en téléchargeant et complétant le formulaire à envoyer à : education.jeunesse@cnes.fr, objet : AstroPi.

Calendrier du challenge

Lancement du challenge européen Astro Pi : 04/10/16

Phase 1 – Inscription et envoi des plans de mission : 4/10/16 – 1/11/16

Sélection des équipes : 02/11/16 – 14/11/16
Annonce des équipes sélectionnées et du défi, publication des ressources pédagogiques et distribution des kits Astro Pi aux écoles sélectionnées : 15/11/16

Phase 2 – Découverte d’Astro Pi et programmation des solutions au défi : 15/11/16 – 28/02/17

Dernier jour pour envoyer les programmes : 28/02/17
Sélection des meilleurs programmes pour l’ISS : 01/03/17 – 14/03/2017
Annonce des programmes sélectionnés pour l’ISS  : 15/03/17
Publication des résultats (après expérience dans l’ISS : 15/05/17

Voir aussi l’annonce du Challenge sur le site de l’ESA.

ARISS : des radiomateurs en liaison avec l’ISS

ariss_logo_250pxCe programme offre aux jeunes l’opportunité de dialoguer directement avec un astronaute à bord de la station spatiale internationale avec l’aide des radioamateurs. Une conversation ARISS dure normalement une dizaine de minutes, ce qui correspond au temps que met l’ISS à survoler une zone donnée, et durant lequel le contact radio est possible depuis l’orbite.Retour au sommaire

Pendant ce temps, les élèves peuvent poser des questions à l’astronaute sur sa vie et son travail dans l’espace. Parmi les établissements retenus suite à l’appel à projets lancé par le programme ARISS, le CNES a motivé et soutenu certains établissements français impliqués  dans un projet de classe lié à l’espace. Il s’agit des établissements suivants :

  • Collège Les Maristes, Toulouse (liaison prévue en décembre 2016)
  • Lycée Léon Blum, le Creusot (liaison prévue au printemps 2017) 🙂
  • ollège Martine Faucher, Allasac (liaison prévue au printemps 2017)
  • Ecole des 3 Palétuviers, Saint-Georges, Guyane (liaison prévue au printemps 2017)

EXO-ISS : des expérimentations de jeunes

Le service Education Jeunesse du CNES a lancé début 2015, auprès des étudiants et lycéens, un appel à propositions d’expériences pédagogiques à tester en conditions de micropesanteur. Trois expériences éducatives ont été sectionnées. Regroupées sous l’acronyme EXO-ISS, elles font désormais partie des 7 expériences françaises préparées et suivies par le CADMOS, au CNES à Toulouse. Des kits d’expérimentation conçus par l’ESA seront proposés dès octobre et distribués par le CNES courant janvier aux établissements français qui en auront fait la demande. lls permettront à d’autres élèves de suivre l’activité de Thomas Pesquet depuis le sol et de comparer leurs résultats avec ceux de l’astronaute français.

CERES : études de la croissance des graines

prx_ceres01_600px

Photo Lycée Léon Blum Le Creusot

Le lycée international Charles de Gaulle de Dijon (21), le lycée Léon Blum du Creusot (71) (framboise314 est basé au Creusot 🙂 ) et le lycée Pierre Paul Riquet de Saint-Orens (31) ayant proposé des expérimentations sur des graines, le CNES a demandé aux enseignants de mener un travail collectif pour la mise au point d’un projet unique sur la problématique de la germination des plantes, en l’occurrence celle de graines de moutarde, de lentilles et de radis, sélectionnées car elles respectaient les critères requis : germination rapide, croissance verticale, résistance au stockage de longue durée.

Thomas Pesquet devra les arroser et prendre des photos à intervalles réguliers pour étudier le processus de germination dans l’espace. Au sol, des élèves du primaire au lycée utiliseront le même type de graines et suivront les mêmes procédures, puis ils compareront leurs résultats à ceux de Thomas Pesquet. Ils apprendront ainsi quels sont les effets de la micropesanteur sur la croissance végétale.

CRISSTAL : la croissance des cristaux à l’épreuve de la micropesanteur

prx_crisstal_600px

Photo CRM/CNRS

CATALISS : influence de la micropesanteur sur la réaction enzymatique

cataliss_600px

Photo Lycée Lachenal Annecy

Les enzymes sont des biocatalyseurs de réactions chimiques.  Elles sont indispensables au fonctionnement cellulaire et notamment à la digestion. L’activité des enzymes est-elle favorisée par la gravité ? Les élèves du lycée Lachenal d’Annecy (74) ont mis au point un dispositif qui permettra peut-être de répondre à cette question.

Thomas Pesquet disposera de deux seringues : l’une contenant une gélatine de protéines et l’autre contenant de la pepsine diluée dans un liquide acide. La pepsine est l’une des principales enzymes qui décomposent les protéines dans notre estomac. Thomas Pesquet injectera la solution de pepsine dans la gélatine et prendra des photos à intervalles réguliers pour montrer comment les enzymes cassent la protéine en micropesanteur.

Conclusion

L’ESA et le CNES ouvrent aux écoles, collèges et lycées français la voie de l’espace. J’ai repris cet article parce que notre framboise fait partie du programme !

Si on vous demande « Mais à quoi ça peut servir, ton truc » vous aurez des éléments de réponse !

thomas_pesquet

Sources

Watchdog pour mon Raspberry Pi

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chien_de_gardeCet article à pour but de décrire les différentes étapes pour installer un watchdog sur votre Raspberry Pi. En effet il existe beaucoup d’articles (très peu en français) et certains ne fonctionnent pas (ou plus).

En d’autre termes : j’ai galéré pour l’installer, alors autant faire partager mon expérience.

Mais d’abord c’est quoi un « Watchdog » ?

 

NIVEAU_confirmé

Cliquez pour avoir la définition des niveaux.

 

C’est quoi un « Watchdog » ?

Un Watchdog : ou comme beaucoup l’auront compris un « Chien de garde ». Est un mécanisme qui permet de vérifier que votre système n’est pas défaillant. Et réagir (ou pas) s’il y a défaillance. En terme plus simple, pour notre cas, faire redémarrer automatiquement le Raspberry Pi si ce dernier est planté.

Bref lui dire « Tu te plantes, et bien redémarre tout seul !« 

Ce système, qui nous est accessible via les standards Linux va vous être décrit ci-dessous.

Je vois déjà les commentaires du genre. « Mais un Raspberry Pi, ça plante jamais… et un Linux encore moins« . Certes, mais deux raisons à cela : d’une part ce qui peut faire « planter » nos Raspberry Pi, ce sont souvent les programmes que nous avons réalisés (boucle infinie oubliée, les « stack overflow », et j’en passe…). Et d’autre part, si votre Raspberry Pi se situe au fin fond du Morvan à plus d’une heure de route et qu’il ne répond plus. Ou qu’en pleine tempête de neige votre génial portail automatique, construit à base de Raspberry Pi, vous ignore…. Vous serez bien content qu’il se soit débrouillé tout seul pour redémarrer. Et dans ce cas là un bon redémarrage ne fait pas de mal. Je pense aussi aux portiers automatiques (sonnette / interphone / ouverture gâche) de certaines immeubles qui utilisent des Raspberry Pi : Sans cette option les conséquences sont non négligeables.

 Installation du Watchdog

Là ce sont des commandes de base que vous connaissez tous, au moins pour la première :

# Installation du paquet
sudo apt-get install watchdog
# Lancement de l'application au démarrage de l'OS
sudo update-rc.d watchdog enable

Configuration du Watchdog

C’est là que cela devient compliqué. En effet le Watchdog tout seul ne fonctionne pas. Il va falloir le paramétrer.

# Installation du paquet de configuration
sudo apt-get install watchdog chkconfig
sudo chkconfig watchdog on
sudo /etc/init.d/watchdog start

Et modifier les fichiers de configuration :

sudo nano /etc/watchdog.conf

Décommenter les lignes suivantes :

watchdog-device = /dev/watchdog
interval = 4
realtime = yes
priority = 1

CTRL+X pour sortir et sauvegarder avec ‘Y’ (ou ‘O’)

sudo nano /etc/systemd/system.conf

Décommenter les lignes suivantes :

RuntimeWatchdogSec=14

CTRL+X pour sortir et sauvegarder avec ‘Y’ (ou ‘O’)

Configuration du Kernel

Non ce n’est pas un gros mot et comme vous voyez ce n’est pas fini.

Ici on va configurer le Kernel pour faire en quelque sorte une sonde qui va être exposée au Watchdog. Bref donner à manger au toutou.

Création d’un nouveau fichier

sudo nano /etc/modprobe.d/bcm2835_wdt.conf

Qui contient les lignes suivantes :

alias char-major-10-130 bcm2835_wdt
alias char-major-10-131 bcm2835_wdt

CTRL+X pour sortir et sauvegarder avec ‘Y’ (ou ‘O’)

Édition du module avec ajout de lignes :

sudo nano /etc/modules

Ajout de la ligne suivante :

bcm2835_wdt

Et lancement de notre nouvelle sonde :

sudo modprobe bcm2835_wdt
sudo service watchdog restart

Après tout cela vous aurez compris qu’un redémarrage s’impose.

 

Remarque
bcm2835_wdt  fait visiblement référence à un composant du Raspberry Pi 2 et Pi 3. Ce composant semblait être différent sur la version Pi 1 d’où mes problèmes pour trouver des tutos à jour.

Test du Watchdog

A cette étape le watchdog est donc démarré et scrute toute les 14 secondes.
Si la commande /dev/watchdog ne reçoit pas de signal au bout de 14 secondes, le Raspberry Pi redémarre.

Pour tester on va lancer un truc de hackeur pour planter notre Raspberry.

Il s’agit d’un « forkbomb« . Suite de commandes infinies qui se terminent jamais.

 :(){ :|:& };:

Personnellement j’ai lancé cette commande et il ne se passait rien alors j’ai testé, retesté etc.

En fait la commande marchait mais le Raspberry Pi est stable et ne plante pas facilement. Il fallait juste être patient. En effet il faut bien parfois jusqu’à 3 à 4 minutes avant que le « forkbomb » plante réellement le Raspberry Pi.

Ça y est vous avez votre chien de garde à l’affût d’un plantage de votre framboise préférée.

Sources

Le Village des Sciences – Le Creusot – 15 octobre 2016

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village_sciences_250pxCe samedi 15 et dimanche 16 octobre, la Communauté Urbaine Creusot-Montceau et Le Grand Chalon organisaient le Village des Sciences. Se déroulant alternativement une année au Creusot, une année à Chalon-sur-Saône, c’est un moment privilégié pour découvrir les possibilités offertes par les sciences et technologies.
Sont présents les acteurs du monde de l’éducation : Fab Labs, Lycées et Universités, mais aussi des associations,  et entreprises de la région.

Le village des Sciences au Creusot – 15 octobre 2016

nao_250pxJ’ai profité de ce Village des Sciences pour aller à la recherche de Raspberry Pi et d’Arduino… Eh bien figurez vous que j’en ai trouvé !
Je vous invite à une visite en image de ce salon particulier qui met la science et la technologie à portée de tous. Vu le nombre d’enfants présents et très intéressés, nul doute que des vocations sont nées…Vous retrouverez tous les exposants dans le programme en ligne.

Visite en images

niepce

On commence par les robots Nao. Il y en avait plusieurs sur le village. Celui-ci est du Lycée Nicéphore Niepce de Chalon. Vous en retrouverez un en démo dans une vidéo plus bas dans cet article…

nao_600px

Il a un air tout gentil ce Nao, non ? C’est celui de l’Université du Creusot

officiels_robot

Lors de la visite des élus, une démonstration d’un robot mobile

robot_apprentissage

C’est celui-ci qui est à l’œuvre sur l’image précédente. La carte est un remake d’Arduino adapté à la robotique

arduino_wifi

Arduino toujours avec un ESP12 pour communiquer en WiFi

arduino

Un Arduino Uno en démo

cropped-logo__creux

fablab_chalon_bracelet3d

Un bracelet lumineux réalisé par le Fab Lab de Chalon à base d’Arduino. Réalisation pour une troupe de théâtre.

fablab_chalon_raspi

Rigola ce Raspberry Pi « Bidon » autonome grâce à une batterie – Fab Lab de Chalon

christian_fab_lab_chalon_3d

Chistian du Fab Lab de Chalon – Sur la même image le modèle et son impression 3D après un scan

fablab_chalon_3d

Quelques réalisations en impression 3D du Fab Lab de Chalon. Au fond un Arduino équipé d’un capteur de C02 affiche la qualité de l’air ambiant sur un écran OLED… et un peu de pub pour framboise314 🙂

logo_utopi_400px

imprimante3d

Fab Lab UtoPi du Creusot – Démonstration d’impression 3D. Le public jeune et nombreux repart avec des petits objets imprimés sous leurs yeux (requins, jetons de caddie…)

fablab_utopi1

Fab Lab UtoPi du Creusot il n’y a pas que les jeunes à s’intéresser à l’impression 3D

explication

Robot « Araignée » réalisé entièrement au Fab Lab UtoPi du Creusot. Pattes en impression 3D, Arduino aux commandes. A votre avis qui explique à qui 😀

table_tactile

Table tactile ici avec Scratch. Bon après si tu mets ça dans la cuisine tu hésites quand même à poser une casserole dessus 😉

robot_presence02

Gros succès également pour ce robot de téléprésence qui sillonnait le village. Vous le retrouverez dans la vidéo un peu plus bas…

robot_presence01

On se parle, on se voit… c’est pas de la visiophonie ça ? Si en plus vous rajoutez des roues vous obtenez un robot de téléprésence…

radioclub_f6kjs

L’équipe des radioamateurs de F6KJS, le Radio Club du bassin Minier, faisait des QSO (contacts) en phonie et en CW (morse) depuis le stand et depuis l’esplanade de la Nef.

prof

Gros succès pour Philippe et ses allures de savant fou qui a su captiver un nombreux public avec des expériences très variées et toujours spectaculaires

safran_disque2

La SNECMA (Safran) exposait des maquettes de réacteurs permettant de comprendre le fonctionnement de ces engins

safran_disque3

Toujours sur le stand de la SNECMA sont présentées ces pièces réalisées par l’usine du Creusot. Ce sont des disques qui accueillent les ailettes situées à l’intérieur des réacteurs. Précision, équilibrage et perfection sont les mots clés de ces disques.

safran_disque1

D’autres modèles de disques qui équipent les réacteurs de nombreuses marques…

onzeplus

onzeplus_02_300Mention spéciale à 11PLUs et à ses bornes Mélo. Ces bornes équipent plus de 1000 maisons de retraite et diffusent de la musique à la demande. Plusieurs milliers de titres sont au programme et les résidents peuvent l’utiliser comme un MP3 diffusant la musique de leur choix.
Au départ il avait été envisagé d’équiper ces bornes avec un Raspberry Pi 🙂 mais les premières générations de framboise manquaient un peu de… pêche pour les applications.
11PLUS a alors abandonné le Raspberry Pi pour se tourner vers des cartes plus performantes.

on<a href=

Pour utiliser la borne Mélo, il suffit de choisir une chanson dans le catalogue et de taper son numéro sur le cadran.

onzeplus_01_600px

Cliquez pour voir l’intégralité de l’image

11Plus a réalisé une vidéo de promotion de la borne Mélo, entièrement tournée avec les résidents d’une maison de retraite 🙂  Je vous laisse regarder 🙂 Attention, ça décoiffe


ludion

Démonstration du ludion… Attention, la pression monte !

foursolaire

Démonstration de four solaire – IUT du Creusot

maizena

Marécage à la Maïzena… On pouvait tremper les mains et même traverser en courant 🙂

demo

Très concentré l’auditeur …

drone

Drone « maison » en bois découpé au laser

blum_iss_02

Je vous ai gardé pour la fin le projet du Lycée Léon Blum du Creusot qui non content de participer à une expérience de croissance de graines en apesanteur va contacter l’ISS au printemps prochain, ce qui est l’occasion de voir comment piloter les antennes pour suivre l’ISS lors de son passage. L’antenne est à l’arrière plan.

Vidéo

Cette vidéo est une compilation de la visite du Village des Sciences du Creusot, vous y retrouverez en particulier une démo d’électromagnétisme très intéressante !

 

Conclusion

Une bonne cuvée que ce Village des Sciences 2016. Dommage qu’il n’ait pas intégré la semaine du Codage, ce qui aurait pu donner l’occasion aux nombreux jeunes présents de découvrir cette activité… Peut-être une prochaine fois ?

village_sciences_fb

Sources

Programme PDF

Fablab utopi Le Creusot
http://utopifablab.wixsite.com/utopifablab

Fablab chalon-sur-Saône
http://fablab-chalon.fr/

Village des Sciences
http://www.villagedessciences.fr/

Université Le Creusot
campus https://www.facebook.com/campus.sud.bourgogne/

Pi in Black

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logo_piinblack_250pxLe kit Pi-In-The-Box annoncé par la fondation Raspberry Pi à l’occasion des dix millions de Raspberry Pi vendus est une idée vraiment géniale. Pour nous les frenchies il souffre d’un GROS DÉFAUT: Son clavier est en QWERTY et son livre en anglais. Dominique de chez MCHobby ne comprenant pas pourquoi les Francophones restent la 15ème roue du carrosse… loin derrière tous les autres, a imaginé ce kit tout de noir vêtu.

Pi In Black : Tout en noir, et en français

piblack_300px

Le Pi-In-Black est une alternative Francophone avec un clavier AZERTY et tout le matos en noir, un kit très stylé… d’où son nom.

C’est un kit qui permet de découvrir le Raspberry-Pi et devrait convenir aux écoles et autres collectivités.

Qu’y a-t-il dans ce kit ?

pi-in-black-aka-pi-in-the-box-francais

  • Un Raspberry Pi 3 avec sa connectique WiFi et Bluetooth
  • Une alimentation Pi 3 officielle en noir
  • Un boîtier Pi 3 Officiel en noir et anthracite
  • Un clavier AZERTY FR confortable incluant un pavé numérique.
    Découvrir la programmation sans pavé numérique manque singulièrement de confort… C’est pourquoi Dominique a opté pour un clavier avec pavé numérique.

pi-in-black-aka-pi-in-the-box-francais_clavier

  • Une souris optique USB (1000 dpi) … dans son superbe Tux noir et anthracite! (voir Photo).

pi-in-black-aka-pi-in-the-box-francais_souris

  • Une carte Noobs de 16 Go pour Pi 3
  • Un câble HDMI 1m en noir
  • Une enceinte Bluetooth en noir et anthracite – de qualité supérieure 5W (800mAh) – directement compatible avec le Pi-3 sous Raspbian. Elle a un excellent rendu audio mono, et offre des basses époustouflantes pour sa taille. Si en plus vous la placez sur un élément capable de faire caisse de résonance (ex: un meuble creux), vous obtiendrez un rendu audio assez exceptionnel.

Conclusion

Voilà un kit original par le choix de la couleur et la fourniture de tout ce qui est nécessaire pour démarrer rapidement. Il ne manque que l’écran pour commencer à expérimenter avec le Raspberry Pi 🙂

logo_piinblack_600px

Sources

Spirit-Rover : Robot d’apprentissage Raspberry Pi + Arduino

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spirit_rover_250pxDans la mouvance du Raspberry Pi et d’Arduino de nombreux projets de robots éducatifs voient le jour.
En voici encore un, proposé sur Kickstarter, qui a réuni pas moins de 171 000 $ pour un objectif de 30 000$ !
Spirit-Rover est destiné à l’apprentissage et à l’enseignement. Le robot est équipé de trois processeurs différents, construit avec des composants de haute qualité, et il a une forme qui rappelle celle du Rover Spirit posé sur Mars depuis janvier 2004.

Spirit Rover : apprentissage système et programmation

spirit_rover3spirit_rover4

Spirit est une plate-forme robotique complète. Il fournit un support aussi bien aux débutants en codage qu’à ceux qui sont impliqués dans la recherche en robotique avancée.

spirit_rover2

  • Apprendre et développer vos connaissances en Python
  • Apprendre et développer vos compétences en C/C++ Arduino
  • Apprendre et mettre en application la vision par ordinateur
  • Concevoir vos propres missions autonomes de robot
  • Apprendre et développer des compétences avancées en Linux

spirit_rover5

Trois processeurs sur un Robot

Le robot Spirit Rover comprend trois processeurs différents, tout comme beaucoup d’autres robots avancés que vous trouverez sur le marché. Vous apprendrez comment ces systèmes fonctionnent.

spirit_rover7Un Raspberry Pi traitera la plus grande partie des calculs. Bien qu’il soit facultatif, c’est un ordinateur puissant, capable de faire beaucoup de choses en même temps. Le Raspberry Pi est équivalent au processeur qui se trouve à l’intérieur d’une tablette ou d’un petit ordinateur portable.

spirit_rover8

Un processeur compatible Arduino peut être utilisé seul ou conjointement avec le Raspberry Pi. C’est le même processeur que l’on trouve sur la carte Arduino UNO (et il exécute le même code!).

spirit_rover15

Un processeur PIC Microchip gère le traitement de bas niveau sur le robot. C’est lui qui est en charge de l’envoi de signaux d’impulsion aux servos, de la lecture des capteurs de lumière, et de la gestion du système d’alimentation. Son code est pré-chargé. Normalement, vous n’aurez pas à modifier ce code, mais il est encore ouvert et hackable si vous voulez le personnaliser.

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La Robotique comme plate-forme d’apprentissage

Le robot Spirit Rover a été conçu pour être utilisé pour l’enseignement, l’apprentissage, le hacking, et la recherche. Spirit Rover est fait pour ceux qui viennent de se lancer dans la programmation ou la recherche d’automatisation robotique.

Spirit Rover combine les deux environnements d’apprentissage de code les plus populaires : le Raspberry Pi, et l’Arduino. Ils sont ici réunis sur une plate-forme unique, facilement utilisable et modifiable.

On peut commencer par des tâches simples comme la lecture d’un capteur de lumière et le changement de la couleur d’une LED, puis évoluer vers des sujets plus avancés. Vous apprendrez comment les robots utilisent la navigation inertielle pour trouver leur chemin, et la vision par ordinateur pour identifier les objets et les obstacles. Vous apprendrez également les méthodes de la communication que les sous ensembles des robots utilisent pour communiquer entre eux.

27 lumières NeoPixel style RGB

spirit_rover8a

spirit_rover9

Spirit Rover a de la personnalité ! Il comporte 27 lumières LED RGB de type « NeoPixel » qui peuvent être réglées individuellement à la couleur ou à la luminosité que vous aimez. Cela inclut la lumière des «yeux» (qui sont en fait les éléments d’un télémètre à ultrasons), 12 LED garnissent chaque aile, et une LED est sur la carte mère. Elle peut être utilisée pour indiquer un état ou toute autre chose que vous souhaitez afficher.

Vision par ordinateur

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En utilisant la caméra du Raspberry Pi, vous pouvez commencer à apprendre comment fonctionne la vision par ordinateur! Vous avez probablement vu des exemples, et ça semble assez compliqué ? En fait c’est plutôt facile à comprendre.

Pince rétractable

spirit_rover10

Le Rover Spirit possède un servo de pince qui fonctionne bien pour manipuler de petits objets autour de la zone de travail. La pince et l’objet peuvent être observés avec la caméra de Spirit.

Gyroscope et Accéléromètre – Navigation Inertielle

spirit_rover14Le Rover comporte un Accéléromètre 3 axes et un Gyroscope 3 axes. Ces capteurs peuvent être utilisés pour détecter la rotation et le mouvement dans toutes les directions. Cela permet au robot d’effectuer une « navigation inertielle » pour se déplacer sur des distances spécifiques et faire des virages précis.

Réseau sans fil

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Le Rover supporte différentes options de communication sans fil qui peuvent être combinées.

Assemblé à partir d’un kit

spirit_rover12

Le Rover Spirit est livré en kit à monter soi-même. Il ne nécessite que quelques outils de base. Toutes les parties électroniques des cartes sont montées, il n’y a donc pas de soudure à faire. Le matériel et les pièces nécessaires sont dans le kit.

Synoptique

spirit_rover13

Le Rover Spirit a été conçu pour une flexibilité maximale et une souplesse d’adaptation. En général un Raspberry Pi est utilisé pour communiquer avec l’Arduino de la carte principale du rover. Un ensemble de fonctions faciles à utiliser est fourni. L’Arduino à son tour communique automatiquement avec un processeur Microchip PIC qui fonctionne en permanence en arrière-plan et gère le matériel en bas niveau, comme régler des positions d’asservissement, faire des mesures avec le télémètre à ultrasons, mesurer la quantité de courant que le robot consomme, etc.
Le schéma synoptique montre de façon détaillée comment les capteurs et actionneurs du Rover Spirit sont reliés.

Vidéo

Conclusion

Un beau projet que vous retrouverez sur Kickstarter. Pour 299 $ vous avez un robot qui permet de découvrir le monde de la programmation et de la robotique. A mon avis, vu le prix il est plutôt réservé à la formation…

Merci à Simon qui m’a signalé ce projet

Sources

Programmez! Le numéro #200 est disponible

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couverture de programmez numéro 200Après 14 ans d’une vie bien remplie et consacrée aux développeurs et aux makers, voici le N° 200 de la revue Programmez!

C’est l’occasion pour la rédaction de faire un point sur le passé, le présent et l’avenir de l’informatique. De la machine d’Anticythère en passant par les tubes de L’ENIAC et l’ordinateur quantique, ce numéro vous emmènera sur les chemins de l’informatique…

Avec quelques Raspberry Pi par ci, par là 🙂 . Je vous propose une sélection d’articles extraits de ce numéro.

Programmez N° #200

CheckMyHTTPS un plugin pour détecter si les flux web chiffrés sont interceptés

CheckMyHTTPS un plugin pour détecter si les flux web chiffrés sont interceptésSuite de l’article du numéro précédent, CheckMyHTTPS est un plugin de Firefox qui permet de vérifier que la connexion HTTPS est sure. Est ensuite décrite la méthodologie pour faire valider le plugin pour qu’il soit intégré aux plugins de Firefox.

Sécuriser son site web sur Raspberry Pi avec Let’s Encrypt

Sécuriser son site web sur Raspberry Pi avec Let's EncryptHTTPS toujours avec cet article de Damien qui explique comment intégrer un certificat Let’s Encrypt pour que votre site web Apache passe en HTTPS.

Calcul des racines carrées de l’antiquité aux algorithmes avancés

Calcul des racines carrées de l'antiquité aux algorithmes avancés

Ouhhh là je me retrouve des années en arrière 🙂 le calcul de racine carré c’est un des premiers programmes que j’ai écrit… A l’époque où on perforait des rubans avant de les soumettre au centre de calcul 😀 Sont ici présentés différents algorithmes qui permettent de calculer des racines carrées avec plein de décimales… si vous le souhaitez. Allez on révise ses maths 🙂

Un calculateur analogique qui date de l’antiquité : la machine d’Anticythère

Un calculateur analogique qui date de l'antiquité : la machine d'AnticythèreIl y a plus de 2000 ans les grecs avaient développé une technologie dont on connait peu d’exemples. Cette machine d’Anticythère est un calculateur analogique qui permet de prévoir l’aspect du ciel. Son utilisation exacte reste inconnue mais c’est un mécanisme complexe d’une grande précision. Si vous voulez en savoir plus :

Le programme de Lady ADA développeuse avant l’heure

Le programme de Lady ADA développeuse avant l'heureUne brève histoire de Lady ADA, pionnière de l’informatique, et l’analyse de son programme.

Le soulèvement des machines… c’est pour quand ?

Le soulèvement des machines... c'est pour quand ?Une évocation de l’évolution des machines, qui deviennent de plus en plus « intelligentes » et qui doivent prendre des décisions qui peuvent avoir des répercussion sur les humains qui en dépendent. Avec bien entendu un rappel des lois de la robotique d’Isaac Asimov.

Point sur l’intelligence artificielle

Point sur l'intelligence artificielle Un point sur l’état de l’intelligence artificielle aujourd’hui. Ou en est-on ?

Le passé, le présent et le futur de l’informatique

Le passé, le présent et le futur de l'informatiqueCet article fait un point sur les évolutions de l’informatique, depuis les mathématiciens de l’antiquité jusqu’aux machines actuelles. On y rencontre des machines mécaniques, analogiques, numériques et demain… optique ?

remplacement d'un tube parmi... 19 000 sur ordinateur ENIAC

L’ordinateur quantique

L'ordinateur quantiqueDe nombreux laboratoires travaillent sur ce sujet qui propose de résoudre les problèmes comme le fait la nature, de façon quantique.

Bug Bounty … ça a le goût de noix de coco ?

Bug Bounty ... ça a le goût de noix de coco ?Plusieurs articles présentent le Bug Bounty qui consiste pour les entreprises à faire tester la sécurité de leurs systèmes informatiques. La légalité et l’ubérisation du Big Bounty sont abordés.

Solution domotique avec Raspberry Pi et Windows10 IoT

 Solution domotique avec Raspberry Pi et Windows10 IoTContrôler sa maison à distance avec un Raspberry Pi et son portable… Je veux bien mais pourquoi avec Windows 10 😀 ?

Le projet RePhone : Test

Le projet RePhone : TestRePhone est un projet de téléphone modulaire open source initié par Seeed et financé sur KickStarter. Franck s’est lancé dans l’aventure et a assemblé son téléphone avant de s’attaquer au logiciel. Le récit de ses essais…

Connectez la sonnette et protégez le sommeil de votre enfant

Connectez la sonnette et protégez le sommeil de votre enfantJ’ai déjà eu l’occasion de vous présenter Sébastien. Si vous ne vous en souvenez plus, lisez l’article et regardez cette vidéo 🙂

Ici Sébastien nous explique comment il a connecté la sonnette filaire de la maison à son projet Constellation avec un ESP8266 😉

2016_10_programmez_0018

Il reçoit une notification GSM & Smartwatch quand quelqu’un sonne, les lampes Hue du salon clignotent quand un utilisateur est dans la maison, et le carillon passe automatiquement en mode mute quand bébé dort (et donc que son volet connecté en Z-Wave est fermé 😀 ) et bien plus…

2016_10_programmez_0017Bref comment transformer une banale sonnette en un équipement intelligent et connecté avec Constellation, un ESP8266 et quelques soudures 🙂

couverture_600px

Conclusion

Les chiffres ronds sont toujours un événement dans la vie d’une revue. Bravo pour ces 200 numéros !

Programmez! est destinée d’origine aux développeurs mais l’évolution de la technique fait que vous y trouverez régulièrement des articles sur la domotique, le Raspberry Pi ou l’Arduino.


Micro:bit -> Evaluer vos amitiés

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micro-bit-featured_250pxDeux articles précédents vous avaient proposé de découvrir le micro:bit et comment l’utiliser. Mais que peut-on faire avec cette carte ?

Nous allons apprendre à coder notre micro:bit pour qu’il puisse vous donner une note de compatibilité avec vos amis.

NIVEAU_debutant

Comment faire ?!

Étape 1: Codage des boutons

Nous allons réaliser un petit programme permettant de simuler un test d’amitié reposant sur des nombres aléatoires. Lorsque les boutons A et B seront appuyés en même temps, le micro:bit fera apparaître à l’écran un point d’interrogation clignotant 5 fois. Un nombre aléatoire apparaîtra alors. Plus le nombre est élevé plus vous êtes « amis ». Pour un nombre au dessus de 75, le micro:bit affichera également un cœur.

1

(Vous pouvez utiliser du texte défilant à la place d’une image si vous préférez.)

  • Ajouter un nouveau onPressAandB à votre projet.

2

  • Ajoutez au code un point d’interrogation pendant 1 seconde, pour donner un peu de suspense.

3

  • Testez le code : Lorsque vous appuyez sur les boutons A et B ensemble, un point d’interrogation devrait clignoter sur l’écran.

Étape 2: Affichage d’une note

Afficher la note d’amitié à l’écran.

  • Cliquez sur la bibliothèque «Globals», et créez une nouvelle variable appelée rating.

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  • Faites glisser votre variable à la fin de votre onPressAandB.

5

  • Cliquez sur la bibliothèque «aléatoire», et utiliser le bloc aléatoire pour régler la note à un nombre aléatoire entre 0 et 100.

6

  • Ajoutez un say comme ceci :

7

  • Enfin, après un délai, affichez à nouveau les instructions.

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  • Testez votre code. Maintenant, si vous appuyez sur les boutons A et B ensemble, une notation aléatoire doit être affichée.

Étape 3: Les meilleurs copains

Nous allons afficher un cœur quand 2 amis ont une note élevée.

  • Ajoutez un if à votre code, juste avant que les instructions soient affichées.

9

  • Vous souhaitez afficher un cœur si la note est élevée (disons plus de 75). Pour ce faire, cliquez sur la flèche vers le bas dans votre if.

10

  • Faites glisser votre rating variable dans le côté gauche de votre if, et ajouter le numéro 75 sur le côté droit.

11

Tout code dans ce if sera exécuté si la note est de plus de 75.

  • Montrer une image de cœur à l’écran pendant 1 seconde si la note est de plus de 75.

12

  • Testez votre code. Est-ce que l’image d’un cœur est affiché si la note est de plus de 75? Vous devrez surement tester plusieurs fois!

Défi: Faible note

Pouvez-vous afficher une croix ou un visage triste pour une note de moins de 25?

Étape 4: Ajout d’une animation

Affichons une animation courte dans votre programme.

  • Voici le code pour afficher un point d’interrogation pendant 1 seconde avant d’effacer l’écran:

13

  • Pour que ce point d’interrogation clignote 5 fois, vous aurez besoin de mettre ce code à l’intérieur d’une boucle for.

14

  • Enfin, vous aurez juste besoin de programmer la boucle pour commencer à 1, et terminer à 5 . Cela permettra la répétition de code 5 fois d’affilé.

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Défi: Plus d’animations

Pouvez-vous faire clignoter d’autres images sur l’écran?

Code final

// When the BBC micro:bit -
runs.function onStart(  ) {
    microbit.draw(Pattern("00000.01010.10001.01010.00000"));
}

function onPressAandB(  ) {
   for (var i = 1; i <= 5; i = i + 1) {
      microbit.draw(Pattern("11111.00001.00111.00000.00100"));
      wait(1000);
      microbit.clear();
      wait(1000);
}

globals.rating = Random.number(0, 100);

microbit.say(globals.rating);
wait(1000);

if (globals.rating > 75) {
   microbit.draw(Pattern("01010.11111.11111.01110.00100"));
   wait(1000);
   microbit.clear();
   wait(1000);
}

microbit.draw(Pattern("00000.01010.10001.01010.00000"));

}

Vidéo d’aide

 

Article inspiré de: https://www.codeclubprojects.org/en-GB/microbit/rate-your-mates/ 

 

Personnaliser Raspbian Jessie PIXEL : encore 3 trucs

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tux_statueLors de la sortie de PIXEL je vous avais proposé 14 trucs pour personnaliser votre système.
Cet article a été beaucoup lu et a généré des commentaires et des questions.
Voici encore quelques trucs qui vous permettront d’adapter votre système au mieux de vos besoins : Utiliser les bureaux virtuels, afficher l’icône de Chromium et modifier la résolution vidéo. Voilà ce que vous trouverez dans cet article.

NIVEAU_debutant

Cliquez pour avoir le détail des niveaux

3 trucs pour personnaliser Raspbian PIXEL

Utiliser plusieurs bureaux virtuels avec Raspbian PIXEL

Michel m’a fait remarquer que les bureaux virtuels qu’il utilisait sous Debian ont disparu de Raspbian. Il aimerait bien les retrouver car il a ses habitudes de travail et voudrait les retrouver sur son Raspberry Pi.

virgo-bureaux-virtuels-windows

Je vous propose de rajouter cette fonctionnalité qui pourra vous intéresser si vous n’avez pas deux écrans -ou plus 🙂 – (pas la place, pas les moyens, pas envie…). Tout le monde n’en a pas forcément l’utilité, mais c’est fortement utilisé pour regrouper les fenêtres par activités, par exemple, un bureau pour loger le navigateur internet et le client messagerie instantanée, un bureau de travail pour Python, Scratch…

Installer le gestionnaire de bureaux virtuels

bureaux_virtuels_01

Faites un clic avec le bouton droit de la souris sur la barre des tâches. Dans le menu qui s’ouvre sélectionnez Ajouter/Enlever des éléments du tableau de bord.

bureaux_virtuels_02La fenêtre Préférences du tableau de bord s’ouvre. Cliquez sur le bouton Ajouter (colonne de droite de la fenêtre). La liste des éléments qu’il est possible d’ajouter s’affiche. Sélectionnez Gestionnaire de bureaux virtuels et cliquez sur le bouton Ajouter en bas de cette fenêtre.

bureaux_virtuels_03Le gestionnaire de bureaux virtuels apparait en haut à droite de l’écran ainsi que dans la liste des applets, en bas cette fois. Je vous conseille d’ajouter au moins un espace pour décaler légèrement l’icône. Cliquez à nouveau sur le bouton Ajouter et sélectionnez Espace (tout en bas de la liste) puis à nouveau le bouton Ajouter en bas de la fenêtre. Ça  ne sert pas à grand chose… mais c’est plus joli 🙂 Vous pouvez aussi déplacer l’icône avec les boutons Monter et Descendre. Veillez à avoir un espace avant et un espace après. Toujours pour l’esthétique.

Vous remarquerez que dans le dessin du bureau virtuel est représentée la fenêtre qui est ouverte sur l’écran, mais en miniature. Cliquez sur le bureau virtuel. Rien ne se passe 🙁
Bin oui, on a mis l’icône en place mais rien pour gérer ces bureaux. Il faut installer obconf pour cela.

obconf = OpenBox Configuration   dixit Ubuntu :

Openbox est un gestionnaire de fenêtres extrêmement rapide, souple et agréable. Cette interface graphique minimale est cohérente à plus d’un titre. Très légère, elle se suffit à elle-même et permet également d’accélérer considérablement la réactivité de Gnome lorsqu’elle remplace Metacity. Elle n’a pas de tableau de bord par défaut, mais il est possible d’accéder aux fenêtres avec le raccourci alt+tab, ou en ajoutant un tableau de bord personnalisé.:-) Openbox est un outil puissant qui n‘a de limite que l‘imagination de l‘utilisateur !

Faites la mise à jour de votre distribution (sudo apt-get update et sudo apt-get upgrade) puis installez obconf :

pi@raspberrypi:~ $ sudo apt-get install obconf
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances
Lecture des informations d'état... Fait
Les paquets supplémentaires suivants seront installés&nbsp;:
libglade2-0
Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés&nbsp;:
libglade2-0 obconf
0 mis à jour, 2 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 240 ko dans les archives.
Après cette opération, 941 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

Repondez vouiii et l’installation démarre. C’est assez rapide.

Une fois l’installation terminée, vous retrouverez obconf dans le menu Préférences. Vous pouvez aussi le lancer à partir d’un terminal en tapant obconf.

bureaux_virtuels_11La fenêtre de configuration d’OpenBox s’ouvre. Vous allez avoir accès à tout un tas de paramètres de votre bureau PIXEL. Je vous laisse les explorer. Ici nous nous occupons des bureaux virtuels 🙂

bureaux_virtuels_04_600px

A gauche de la fenêtre cliquez sur Bureaux pour accéder à la fenêtre de réglage.

bureaux_virtuels_05_600pxOn voit que le Nombre de bureaux est ici fixé à… 1 ! Ceci explique pourquoi on ne peut pas changer de bureau 😉
Changez la valeur et passez là à 2 (vous pouvez en mettre plus si besoin).

bureaux_virtuels_06_600pxVous obtenez 2 bureaux dont les noms sont… (bureau sans nom). Cliquez sur le premier et nommez le. J’ai appelé le mien Internet. Faites de même pour le second. Je l’ai appelé Programmation.

bureau de Raspbian PIXEL avec un navigateur chrome et une fenêtre GpredictSur le bureau de PIXEL j’ai ouvert un navigateur Chromium et une fenêtre Gpredict (en ce moment Soyouz est en train de s’amarrer à l’ISS 🙂 ça me permet de suivre le trajet de l’ISS). Si on regarde en haut à droite de l’écran on voit le premier bureau et les deux fenêtres qui sont ouvertes dessus :

bureaux_virtuels_08Remarquez que les fenêtres respectent les proportions des vraies fenêtres et que Chromium a même droit à une icône. Cliquez sur une des fenêtres miniatures et emmenez la sur le bureau voisin… Sur l’écran du Raspberry Pi la fenêtre disparait et se retrouve sur l’autre bureau. Ce sera pareil sur l’écran quand une fenêtre sort de l’écran, on change automatiquement de bureau… Pour passer d’un bureau à l’autre cliquez sur l’icône correspondante… Tout simplement ! Ramenez la fenêtre que vous aviez déplacée à sa place 🙂

Evitons de nous fatiguer !
fatigueNe le répétez pas, je vous donne un raccourci qui évite de tendre la bras jusqu’à la souris, de déplacer la souris pour amener le curseur en haut à droite de l’écran et enfin de cliquer sur une des deux icônes… Sur le clavier CTRL + ALT + flèche droite ou CTRL + ALT + flèche gauche font la même chose beaucoup plus rapidement et sans faire de gestes inutiles 😀

bureaux_virtuels_09_600pxSur le deuxième bureau Programmation j’ai ouvert Scratch et le simulateur Sense Hat. Regardons comment tout cela apparait dans nos icônes.

bureaux_virtuels_10Ici encore les fenêtres du bureau sont similaires à celles de l’écran réel. Le bureau actif est coloré en bleu, l’inactif est gris. Comme vous le remarquerez, l’utilisation des bureaux virtuels se limite aux fenêtre ouvertes qui peuvent apparaître sur les différents bureaux. En ce qui concerne les icônes posées sur le bureau elles seront les mêmes quel que soit le bureau ouvert.

Afficher l’icône de Chromium dans la barre des tâches de PIXEL

bureaux_virtuels_12Ça ne vous agace pas, vous d’avoir deux icônes différentes pour la même application ?
Moi, si ! Pourquoi diable se sont-ils évertués à enjoliver l’interface graphique, à ajouter une icône de Chromium, pour finalement laisser dans la barre des tâches un machin sensé représenter un globe terrestre et la navigation Web ?

Je vous propose de remédier à cela et d’afficher l’icône de Chromium dans la barre des tâches.

icone_chromium_01

Commencez par faire un clic avec le bouton droit de la souris dans la barre de lancement d’applications (par exemple sur l’icône Internet). Cliquez sur Barre de lancement d’applications settings.

icone_chromium_02

La fenêtre de paramétrage de la barre de lancement d’applications s’ouvre, normalement Web Browser est sélectionné par défaut dans la colonne de gauche (Lanceurs). Si ce n’est pas le cas, faite un clic dessus.

icone_chromium_03

Cliquez sur le bouton Enlever de la colonne centrale et l’icône du Web Browse disparait.

icone_chromium_04

Dans la colonne de droite (Applications Installées), cliquez sur la catégorie Internet pour la dérouler et choisissez Navigateur Web Chromium.

icone_chromium_05

Cliquez sur le bouton Ajouter dans la colonne centrale. Le navigateur Web se retrouve dans la colonne des Lanceurs. Mais il est en bas de la colonne et l’icône ne sera pas à sa place habituelle.

icone_chromium_06

Utilisez le bouton Monter pour amener l’icône du navigateur à sa place habituelle, en haut de la liste.

icone_chromium_07Votre bureau est maintenant orné d’une icône représentant vraiment le navigateur Chromium.

Modifier la résolution de la sortie vidéo de Raspbian PIXEL

Alors là j’avoue, cette astuce a déjà été publiée sur le blog. Il m’a semblé intéressant de l’extraire de l’article dans lequel elle figure pour la présenter dans cette série de trucs à connaître.

Le problème : Mon Raspberry Pi est connecté sur un écran iiyama dont la résolution est 1920×1080. Super car la full HD du Raspberry Pi est bien utilisée. Sur mon PC, celui sur lequel j’écris en ce moment, j’utilise VNC viewer pour me connecter au Raspberry Pi, afficher son écran et réaliser les merveilleuses copies d’écran que vous voyez dans cet article…
Le hic, c’est que mon PC est connecté à un écran HP dont la résolution n’est que de 1680×1050 pixels… Vous devinez la suite : je ne peux jamais avoir la totalité de mon écran de Raspberry Pi affiché sur le PC 🙁
Obligé de jongler avec les ascenseurs, la position de la fenêtre pour trouver la zone qui m’intéresse.

Vous me direz pourquoi ne pas croiser les écrans ? La réponse est : parce que ! Du coup la solution c’est de diminuer un peu la résolution du Raspberry Pi pour faire ce genre de manip afin que l’écran qui s’affiche puisse tenir intégralement sur l’écran du PC.

On va forcer la résolution à une valeur qui nous sied sur le Raspberry Pi. Le Raspberry Pi va afficher un écran aux bonnes dimensions, qui sera envoyé au PC via VNC Viewer.

Ouvrez le fichier /boot/config.txt, repérez et modifiez les lignes suivantes :

# uncomment if hdmi display is not detected and composite is being output
hdmi_force_hotplug=1

# uncomment to force a specific HDMI mode (this will force VGA)
hdmi_group=2
hdmi_mode=28

hdmi_mode=28 correspond à 1200×800 pixels. Si vous voulez une autre résolution RTFM ou utilisez une de celles-ci

hdmi_mode=9 800×600
hdmi_mode=16 1024×768
hdmi_mode=23 1280×768
hdmi_mode=28 1280×800
hdmi_mode=35 1280×1024
hdmi_mode=51 1600×1200
hdmi_mode=69 1920×1200

Alors qu’est-ce que ça donne après un redémarrage ?

1280x800Impeccable maintenant ça tient sur mon écran de PC et je vais économiser des déplacement de fenêtres… et de l’énergie 🙂

 Conclusion

L’avantage avec Linux c’est qu’on peut adapter le système à ses besoins ou à ses goûts. Ces trois « trucs et astuces » pour Raspbian PIXEL vous permettront de mieux profiter de votre Raspberry Pi.

Si vous connaissez d’autre manips pour personnaliser sa distribution, n’hésitez pas à en faire part dans les commentaires ci-dessous.

Installation de Raspbian pour le Raspberry Pi sur carte micro SD avec Etcher

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etcher_250pxEtcher (graveur) est un outil récent destiné à la création de cartes SD pour le Raspberry Pi (mais pas que).
Il existe déjà des outils comme Win32DiskImager, réservé aux seuls utilisateurs de Windows. Etcher est disponible aussi pour Mac et Linux.

Cette image indique aux utilisateurs que ce tutoriel est à destination des débutants

Cliquez pour être informé(e) sur les niveaux

Alors pourquoi utiliser Etcher ? Chez resin.io il y a des milliers d’utilisateurs qui mettent en œuvre  un processus de mise en route de système. Jusqu’à récemment, Les étapes qui sont nécessaires pour « graver » une carte SD posaient problème. Il y avait des utilitaires différents pour chaque type de machine Mac/Windows/Ubuntu et plusieurs manuels à maintenir, sources d’erreurs lors des étapes de conception de produits.
Étonnamment rien qui corresponde à cette problématique n’était disponible. Resin.io a donc conçu Etcher, une application pour graver des carte SD, simple pour les utilisateurs finaux, extensible pour les développeurs, et qui fonctionne sur toutes les plateformes.
Une autre innovation est que Etcher ne sélectionne pas de disque dur. Vous ne pourrez donc pas accidentellement détruire les données présentes sur un disque dur, ce qui n’est pas vrai avec les autres solutions disponibles.

Etcher est open source et réalisé avec JS, HTML, node.js et Electron.

Installer Raspbian pour le Raspberry Pi sur carte micro SD avec Etcher en 3 clics

Il faut quand même que je précise que ces trois clics sont ceux que vous ferez dans Etcher… Il faudra quand même quelques clics supplémentaires pour choisir l’image, valider…

Installation d’Etcher

L’installation d’Etcher ne pose normalement pas de problème particulier.

Télécharger Etcher

Rendez vous sur la page d’Etcher un bouton Download est affiché en haut de la page. Ciquez dessus :

Copie d'écran du haut de la page du site Etcher : Un bouton Download sous lequel est proposé un choix de téléchargement pour Mac, Linux en 32 et 64 bits et Windows 32 et 64 bitsJ’ai choisi de télécharger la version Windows 64 bits, c’est celle qu’utilisera un débutant sur le Raspberry Pi, dont la machine de bureau est -encore- sous Windows 😉 Je clique sur Etcher for Windows x64 (64-bit). Vous adapterez à votre cas…

Fenêtre de télachargement d'Etcher. Le fichier se nomme Etcher-win32-x64.exe. Sa taille est de 81,3 Mo et il y a également le lien de téléchargement. Un bouton Enregistrer le fichier permet de démarrer le téléchargementLa classique fenêtre de téléchargement s’ouvre, cliquez sur le bouton Enregistrer le fichier, choisissez le dossier dans lequel vous souhaitez copier le fichier.

Installer Etcher

Quand le téléchargement est terminé, double cliquez sur le fichier téléchargé.

Page d'accueil de l'installeur d'Etcher. Il ya un bouton Install qui permet de démarrer l'installation

Cliquez sur le bouton Install pour démarrer l’installation

Cette copie d'écran montre ce qui se passe pendant l'installation d'Etcher.

L’installation commence, elle ne dure que quelques secondes. Ici j’ai ouvert la fenêtre Détails.

Sur cette copie d'écran on voit que le logiciel Etcher a bien été installé. La case à Start Etcher est cochée par défaut. Il y a un bouton FINISH qui permet de sortir du logiciel d'installation et de lancer Etcher si la case est cochée

L’installation est finie. Le bouton Start Etcher est coché par défaut. Décochez le si vous ne voulez pas démarrer Etcher tout de suite, sinon cliquez sur le bouton Finish.

L’icône Etcher sur le bureau

Icône d'Etcher telle qu'elle apparait sur le bureau. Elle est ornée du "bouclier" indiquant que l'application est exécutée en tant qu'administrateurSur le bureau vous trouverez l’icône d’Etcher, un disque vinyle…

Allez dans les propriétés et indiquez que le programme doit être exécuté en administrateur. Pour accéder aux cartes SD c’est mieux.

Installer Raspbian sur la carte SD

Sélectionner l’image

Première étape, la sélection de l’image à graver sur la carte SD

Premier écran d'Etcher. Sur la partie gauche la première étape est en surbrillance. Il y a le dessin d'un disque sous lequel on lit dans un bouton : Select ImageOuvrez Etcher en cliquant sur l’icône présente sur le bureau. La fenêtre ci dessus s’ouvre. Le bouton le plus à droite est en surbrillance bleue : Select Image. Cliquez dessus.

Copie d'écran montrant une liste affichée dans une fenêtre Windows. C'est l'image 2016-09-23-raspbian-jessie.img qui a été choisie pour l'installation sur la carte micro SDVous accédez à la fenêtre habituelle permettant de sélectionner un fichier. Choisissez l’image à transférer sur la micro SD. Validez.

Copie de la fenêtre d'Etcher. La phase Select Drive (étape 2) a été sautée dans la mesure où il n'y a qu'une carte SD connectée au PC. C'est l'étape 3 qui est en surbrillance : Flash Image avec un bouton Bleu à cliquer pour démarrer l'opération : Flash!Dans mon cas une seule carte micro SD a été détectéePhoto d'un mini adaptateur micro SD vers USB. Une carte de 16 Go dépasse du lecteur de carte micro SD. J’utilise le lecteur de carte micro SD ci contre, présent dans le blister de certaines cartes EVO lors de l’achat. Sur la photo c’est une carte 16 Go qui est en attente, alors que vous voyez dans Etcher qu’il a détecté une carte J: de 32 Go.
Pusqie la carte proposée par Etcher J: 32 Go est bien celle sur laquelle je veux transférer l’image de Raspbian est la bonne, je peux cliquer sans arrière pensée sur le bouton Flash!

Copie d'écran de la Fenêtre d'Etcher. Le bouton Flash! de l'image précédente a été remplacé par l'indication Starting...Le bouton Flash! indique brièvement Starting…

Copie d'écran de la Fenêtre d'Etcher. Le bouton Flash! de l'image précédente a été remplacé par une barre de défilement qui indique 14% sur cette image.Et c’est parti… Le bouton Flash a été remplacé par une barre de défilement qui indique ici 14% du transfert effectué. Sous la barre apparaissent les informations du temps restant et de la quantité de données transférées.

Copie d'écran de la Fenêtre d'Etcher. Le transfert de l'image sur la carte SD continue. La barre de défilement indique 80% sur cette image.Le transfert se déroule normalement… On en est à 80%

Copie d'écran de la fenêtre d'Etcher. Le transfert des données est terminé. Une nouvelle phase commence. Sur cette image la barre de défilement indique la vérification du fichier qui est réalisée à 6%Lorsque le transfert est terminé commence la phase de vérification. Etcher va comparer le contenu de la carte SD à l’image présente sur votre disque dur pour confirmer que l’opération de « gravure » de la carte micro SD s’est bien déroulée. Vous pouvez dévalider cette vérification dans les options (voir plus bas dans cet article). La validation allonge le temps de l’opération mais vous garantit que la carte micro SD est exactement la copie de l’image  qui est sur votre disque dur.

Copie d'écran de la Fenêtre d'Etcher. La barre de défilement est remplacée sur cette image par le texte Unmounting...A l’issue de la vérification (qui s’est bien terminée ici puisqu’aucune erreur n’a été signalée 🙂 ) Etcher va « démonter » proprement la carte micro SD du système. C’est l’équivalent de l’opération d’éjection d’une clé USB par exemple. Le système n’écrit pas en temps réel les données sur le périphérique externe. Certaines données peuvent encore être présentes dans le système (en mémoire tampon) et si on retire brutalement la clé (ou la carte micro SD dans notre cas) elle peut être devenue inutilisable si toutes les opérations d’écriture ne sont pas terminées.

Copie d'écran de la Fenêtre d'Etcher. La fenêtre indique FLASH COMPLETE ! et propose de re-flasher une carte SD en choisissant de garder la même image ou de changer d'image.C’est terminé. Vous pouvez créer une autre carte micro SD en cliquant sur Use Same Image ou changer d’image en cliquant sur Use new image.

Si vous n’avez pas d’autre carte à graver, vous pouvez sortir d’Etcher.

Options d’Etcher

Copie d'écran de la fenêtre d'Etcher. C'est la fenêtre des options qui a été ouverte. Les cases à cocher sont cochées par défaut : Rapporter les erreurs, Démonter automatiquement si la gravure est réussie, Valider l'écriture en cas de succès. La case Unsafe mode est décochée et marquée comme DangereusePour ouvrir cette fenêtre d’options, il faudra cliquer sur la roue dentée présente en haut à droite de la fenêtre d’Etcher. Les options sont cochées par défaut : Rapporter les erreurs, Démonter automatiquement en cas de succès et valider l’écriture en cas de succès.

Il est déconseillé (et dangereux) de cocher Unsafe mode car rien ne garantira que l’opération de gravure de la carte micro SD s’est bien déroulée.

Absence de carte micro SD

Copie d'écran de la Fenêtre d'Etcher. Ici Etcher n'a pas détecté de carte SD. Le bouton central a été remplacé par l'indication "Connect a drive" invitant l'utilisateur à insérer une carte micro SD dans le lecteurEn cas d’absence de carte SD (ou si Etcher ne l’a pas détectée) le bouton central indique qu’il faut connecter un lecteur : Connect a drive.

Conclusion

Avec Etcher vous ne risquez pas d’abîmer un de vos disques durs. Vous disposez d’un utilistaire unique pour vos différentes machines que ce soit un Mac ou un PC sous Windows ou Linux.

Un lien vers le blog creativpi qui a présenté Etcher le même jour 🙂

Sources

Maker Factory accompagne votre projet jusqu’à la commercialisation

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logo_maker_factory_250pxMaker Factory c’est le 1er challenge qui accompagne les makers du prototype à la commercialisation de leur idée !
Vous êtes bricoleur, ingénieur, designer, électronicien, inventeur, maker… vous aimez imaginer de nouveaux produits et les prototyper vous-même? Ce Challenge permettra aux plus talentueux d’entre vous de transformer votre idée en un produit qui pourra être commercialisé, avec l’aide des équipes Sourcing & Creation.

Challenge Maker Factory

Les dotations

prixOui Are Makers et Sourcing & Creation vous proposent ce challenge d’invention et de création de produit. Le jury choisira un grand gagnant qui remportera un bon cadeau de 1000 € et désignera jusqu’à 10 candidats qui seront alors accompagnés par Sourcing & Creation pour proposer la commercialisation  de leurs produits chez Boulanger (131 points de vente) et/ou Electro Dépot (67 points de vente).

Le thème

challengeLe thème de ce premier Challenge est l’accessoire de smartphone. Il s’agit d’innover sur le sujet en inventant un accessoire physique de smartphone autour de la mobilité, la protection, l’énergie, les nouveaux usages, la multifonction, etc.

Les organisateurs

sourcing_creationSourcing & Creation est une entreprise de 160 personnes du groupe HTM qui a pour mission d’inventer, développer et sourcer des produits Marque propre à forte valeur d’usage, source de singularité pour les enseignes du groupe HTM (Boulanger et Electro Dépôt).

Oui Are Makers rassemble tous les makers qui partagent leurs techniques et savoir-faire en ligne. Notre mission est de donner de la visibilité aux hommes et femmes qui inventent le monde de demain dès aujourd’hui et avec leurs dix doigts, afin de rendre notre société plus inventive.

Oui Are Makers et Sourcing & Creation proposent ce Challenge “Maker Factory” afin de favoriser l’innovation ouverte et de permettre aux makers de tous horizons d’emmener leurs inventions jusqu’à leur commercialisation.

Les étapes du Challenge « Maker Factory »

Candidatez

phase_1Pour candidater vous devez remplir et valider ce formulaire avant le Dimanche 4 Décembre 2016 à minuit. Dans le formulaire vous expliquez votre idée : quel produit imaginez-vous? à quel besoin répond-il? quel problème résout-il? quelle solution apportez-vous? En parallèle, pour montrer au jury votre capacité à transformer une idée en objet, vous présentez une création que vous avez déjà réalisée dans le passé, sous la forme d’un tutoriel que vous publiez sur Oui Are Makers.

Prototypez

phase_2Parmi les candidats, dix d’entre vous seront sélectionnés pour prototyper votre idée. Vous recevrez chacun une bourse de 200€ pour financer votre prototype. Vous aurez du Vendredi 9 Décembre 2016 au Dimanche 29 janvier 2017 pour fabriquer votre prototype et expliquer sa fabrication et fonctionnement en publiant le tutoriel correspondant à sa fabrication. Vous viendrez présenter votre prototype devant le jury le Mardi 31 Janvier 2017 dans les bureaux de Sourcing & Creation à Villeneuve d’Ascq (59 656), ou via skype si vous ne pouvez pas vous déplacer. Le soir même, lors de la cérémonie de remise des prix, le jury annoncera:

  • Qui remporte le Grand Prix du Jury, qui lui permettra de bénéficier d’un bon cadeau d’une valeur de 1000€ chez Boulanger ou Electro Dépot (selon la préférence du gagnant).
  • Quels sont les participants retenus pour être accompagnés par Sourcing & Creation jusqu’à la phase de commercialisation de leur produit.

Commercialisez

phase_3Les candidats sélectionnés seront accompagnés par l’équipe de Sourcing & Creation afin de réaliser un prototype industriel et une présentation devant les clients Boulanger et/ou Electro Dépot qui décideront ensuite du potentiel de commercialisation. Les candidats sélectionnés se verront proposer un contrat de commercialisation leur donnant des royalties (=commission) sur les ventes de leur produit.

Un jury à la hauteur du challenge

jury

FAQ

N’hésitez pas à poser vos questions par mail à makerfactory@ouiaremakers.com pour obtenir une réponse directe et consultez la page du challenge sur le site OUIAREMAKERS.

Conclusion

Un challenge intéressant si vous voulez commercialiser une idée. Si en plus elle intègre un Raspberry Pi ou un Arduino… Alors là… 🙂

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Sources

 

Suivez Thomas PESQUET dans l’ISS avec un Raspberry Pi et Gpredit

Enseignants inscrivez votre classe… Direction : l’espace !

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prx_missionx_defi-lune_250pxLe CNES, par l’intermédiaire de son service Éducation Jeunesse, propose aux enseignants et aux jeunes une série d’initiatives liées à la mission Proxima de Thomas Pesquet.
L’astronaute français, dont les parents sont enseignants, ne cache pas son enthousiasme à l’idée de partager son expérience avec les jeunes et de les intéresser à son programme scientifique.
Cet article est paru sur le site du CNES je me suis permis de le reprendre pour informer tous ceux qui pourraient être intéressés 🙂

Astro-Pi : Codage informatique

Qu’est-ce qu’Astro Pi ?

Astro Pi est le nom  donné  aux 2 ordinateurs présents dans l’ISS qui sont spécialement adaptés à des usages éducatifs. Basés sur l’ordinateur miniature Raspberry Pi, ils  sont équipés d’un dispositif spécial, le Sense HAT.

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Le Sense HAT permet de mesurer l’humidité, la température, la pression, les déplacements et même de détecter les radiations, le tout en utilisant uniquement les boutons et la manette, comme pour un jeu vidéo ! Chaque Astro Pi est  équipé d’un appareil de capture d’images particulier. Izzy peut « voir » grâce à une caméra infrarouge et Ed grâce à une caméra plus classique.

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En quoi consiste le challenge ?

prx_astro_pi_logo_web_300pxTout d’abord, il faudra apprendre un maximum de choses sur l’ISS et l’activité des astronautes. Une fois ces connaissances acquises, vous pourrez proposer un plan de mission qui permettra peut-être à votre classe d’être sélectionnée et de remporter un kit Astro Pi. Une fois sélectionnée, l’équipe devra relever un défi scientifique lancé par Thomas Pesquet. Votre solution à ce défi sera un programme Python, écrit et testé grâce au kit Astro Pi !  Les plus jeunes programmeront initialement en Scratch. L’ESA et le CNES enverront les meilleurs programmes à Thomas Pesquet quand il sera près d’Ed, dans l’ISS, et transmettront à la classe les résultats des expériences sélectionnées.

thomas_pesquet250pxDans le kit Astro Pi, vous trouverez un ordinateur Astro Pi à assembler.

Le kit contient notamment le Sense HAT et les 2 caméras, même si elles ne  seront pas utilisées pour le challenge organisé cette année. L’ESA et le CNES fourniront toutes les ressources pédagogiques nécessaires pour apprendre à programmer des expériences scientifiques avec Astro Pi.

Cela pourrait être également l’occasion d’avoir d’autres idées pour l’utiliser en classe. Les enseignants auront aussi la possibilité de participer à un atelier et à des formations en ligne, dont les dates seront communiquées prochainement.

Sense HAT

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Vous pouvez déjà commencer maintenant à utiliser le Sense HAT grâce au simulateur en ligne.

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Qui peut participer ?

Les élèves du CM1 à la seconde provenant de tous les Etats membres de l’ESA. La classe s’inscrit comme une seule équipe, avec l’encadrement d’au moins un enseignant.

Comment s’inscrire ?

Le challenge est organisé en 2 phases. Lors de la 1ere phase, les équipes s’inscrivent  et soumettent leurs plans de mission. Cette 1ere phase se termine le 1er novembre 2016. Dans la seconde phase, Thomas annoncera le défi et les équipes sélectionnées recevront un kit Astro Pi et écriront leurs meilleures solutions. Cette seconde phase se déroulera du 15 novembre 2016 au 28 février 2017.

Toutes les équipes françaises doivent s’inscrire via ce site, en téléchargeant et complétant le formulaire à envoyer à : education.jeunesse@cnes.fr, objet : AstroPi.

Calendrier du challenge

Lancement du challenge européen Astro Pi : 04/10/16

Phase 1 – Inscription et envoi des plans de mission : 4/10/16 – 1/11/16

Sélection des équipes : 02/11/16 – 14/11/16
Annonce des équipes sélectionnées et du défi, publication des ressources pédagogiques et distribution des kits Astro Pi aux écoles sélectionnées : 15/11/16

Phase 2 – Découverte d’Astro Pi et programmation des solutions au défi : 15/11/16 – 28/02/17

Dernier jour pour envoyer les programmes : 28/02/17
Sélection des meilleurs programmes pour l’ISS : 01/03/17 – 14/03/2017
Annonce des programmes sélectionnés pour l’ISS  : 15/03/17
Publication des résultats (après expérience dans l’ISS : 15/05/17

Voir aussi l’annonce du Challenge sur le site de l’ESA.

ARISS : des radiomateurs en liaison avec l’ISS

ariss_logo_250pxCe programme offre aux jeunes l’opportunité de dialoguer directement avec un astronaute à bord de la station spatiale internationale avec l’aide des radioamateurs. Une conversation ARISS dure normalement une dizaine de minutes, ce qui correspond au temps que met l’ISS à survoler une zone donnée, et durant lequel le contact radio est possible depuis l’orbite.Retour au sommaire

Pendant ce temps, les élèves peuvent poser des questions à l’astronaute sur sa vie et son travail dans l’espace. Parmi les établissements retenus suite à l’appel à projets lancé par le programme ARISS, le CNES a motivé et soutenu certains établissements français impliqués  dans un projet de classe lié à l’espace. Il s’agit des établissements suivants :

  • Collège Les Maristes, Toulouse (liaison prévue en décembre 2016)
  • Lycée Léon Blum, le Creusot (liaison prévue au printemps 2017) 🙂
  • ollège Martine Faucher, Allasac (liaison prévue au printemps 2017)
  • Ecole des 3 Palétuviers, Saint-Georges, Guyane (liaison prévue au printemps 2017)

EXO-ISS : des expérimentations de jeunes

Le service Education Jeunesse du CNES a lancé début 2015, auprès des étudiants et lycéens, un appel à propositions d’expériences pédagogiques à tester en conditions de micropesanteur. Trois expériences éducatives ont été sectionnées. Regroupées sous l’acronyme EXO-ISS, elles font désormais partie des 7 expériences françaises préparées et suivies par le CADMOS, au CNES à Toulouse. Des kits d’expérimentation conçus par l’ESA seront proposés dès octobre et distribués par le CNES courant janvier aux établissements français qui en auront fait la demande. lls permettront à d’autres élèves de suivre l’activité de Thomas Pesquet depuis le sol et de comparer leurs résultats avec ceux de l’astronaute français.

CERES : études de la croissance des graines

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Photo Lycée Léon Blum Le Creusot

Le lycée international Charles de Gaulle de Dijon (21), le lycée Léon Blum du Creusot (71) (framboise314 est basé au Creusot 🙂 ) et le lycée Pierre Paul Riquet de Saint-Orens (31) ayant proposé des expérimentations sur des graines, le CNES a demandé aux enseignants de mener un travail collectif pour la mise au point d’un projet unique sur la problématique de la germination des plantes, en l’occurrence celle de graines de moutarde, de lentilles et de radis, sélectionnées car elles respectaient les critères requis : germination rapide, croissance verticale, résistance au stockage de longue durée.

pilon_creusotThomas Pesquet devra les arroser et prendre des photos à intervalles réguliers pour étudier le processus de germination dans l’espace. Au sol, des élèves du primaire au lycée utiliseront le même type de graines et suivront les mêmes procédures, puis ils compareront leurs résultats à ceux de Thomas Pesquet. Ils apprendront ainsi quels sont les effets de la micropesanteur sur la croissance végétale.

CRISSTAL : la croissance des cristaux à l’épreuve de la micropesanteur

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Photo CRM/CNRS

Le Lycée de Gujan-Mestras (33) a proposé une expérience de physique/chimie pour comprendre la croissance des cristaux dans l’espace. Pour mettre en œuvre cette expérience, Thomas Pesquet devra commencer par préparer une solution saturée et en l’injectant dans un sachet contenant le cristal initial, du tartrate double de sodium et potassium aussi connu sous le nom de sel de Rochelle ou de Seignette.

L’astronaute prendra des photos à intervalles réguliers et partagera ses résultats avec des élèves français qui pourront mener cette expérience en classe et comparer les croissances respectives.

CATALISS : influence de la micropesanteur sur la réaction enzymatique

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Photo Lycée Lachenal Annecy

Les enzymes sont des biocatalyseurs de réactions chimiques.  Elles sont indispensables au fonctionnement cellulaire et notamment à la digestion. L’activité des enzymes est-elle favorisée par la gravité ? Les élèves du lycée Lachenal d’Annecy (74) ont mis au point un dispositif qui permettra peut-être de répondre à cette question.

Thomas Pesquet disposera de deux seringues : l’une contenant une gélatine de protéines et l’autre contenant de la pepsine diluée dans un liquide acide. La pepsine est l’une des principales enzymes qui décomposent les protéines dans notre estomac. Thomas Pesquet injectera la solution de pepsine dans la gélatine et prendra des photos à intervalles réguliers pour montrer comment les enzymes cassent la protéine en micropesanteur.

Conclusion

L’ESA et le CNES ouvrent aux écoles, collèges et lycées français la voie de l’espace. J’ai repris cet article parce que notre framboise fait partie du programme !

Si on vous demande « Mais à quoi ça peut servir, ton truc » vous aurez des éléments de réponse !

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Sources

Suivez Thomas PESQUET dans l’ISS avec un Raspberry Pi et Gpredict

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Image extraite de Gpredict : un passage de l'ISS visible de la France. La station est située à Le Creusot (71)Le 15 novembre 2016 Thomas PESQUET s’envolera depuis Baïkonour au Kazakhstan vers l’ISS (Station Spatiale Internationale).
Un programme installé sur le Raspberry Pi peut vous permettre de suivre en temps réel la trajectoire de l’ISS et donc de voir où se trouve Thomas.
PREDICT est un programme open-source, libre, multi-utilisateurs de suivi de satellite. Il permet aussi la prévision orbitale. Il a été écrit pour le système d’exploitation Linux par John A. Magliacane (KD2BD).

NIVEAU_debutant

Cliquez pour avoir la définition des niveaux.

Afficher la position de l’ISS en temps-réel avec un Raspberry Pi et Gpredict

Vue de l'ISS

Cliquez pour agrandir

Predict

Predict est un logiciel destiné à être utilisé en mode texte. Copie de l'image d'un tableau de Predict sur la page Internet du programme http://www.qsl.net/kd2bd/predict.htmlIl fournit des informations sous forme de tableau. Même si on est un défenseur acharné du mode console, il faut admettre que suivre l’ISS à partir de ce tableau n’est quand même pas simple…

Qui utilise Predict ?

Vue de l'antenne de l'observatoire de Chilbolton. Au premier plan un écran montrant Predict, utilisé pour le pointage de l'antenne.

Pointage de l’antenne de l’observatoire de Chilbolton… avec Predict !

La NASA (National Aeronautics and Space Administration), pour la prédiction orbitale et le positionnement du radio télescope interféromètre VLBI.
L’ESA (European Space Agency) à Chilbolton pour gérer les satellites Galileo (Global Navigation System).
Le laboratoire de recherche de la Navy aux USA.
Caltech, où PREDICT est utilisé pour aligner les radio telescopes à l’opposé du soleil pour certaines observations.
Le site web ISS Fan Club utilse Predict pour afficher les passages de l’ISS.
L’AMSAT dont le site de suivi de satellites utilise Predict.
L’équipe de commande du satellite OSCAR-35 etc. etc. etc.

Gpredict

Copie de l'écran de démo de la page Gprdict sur Internet http://gpredict.oz9aec.net/

Gpredict est une interface graphique de suivi de satellite en temps réel basée surt Predict. Il peut suivre un nombre illimité de satellites et afficher leur position ainsi que d’autres données, des tableaux, des cartes et des diagrammes polaires (vue radar). Gpredict peut également prédire les prochains passages d’un satellite, et fournir des informations détaillées sur chaque passage.

Gpredict est différent des autres programmes de suivi par satellite en ce sens qu’il permet de regrouper les satellites en modules pour la visualisation. Chacun de ces modules peut être configuré indépendamment des autres.

On voit sur la copie d’écran ci-dessus que chaque satellite est positionné sur la carte et entouré d’une zone claire qui correspond à la zone de visibilité du satellite depuis la Terre. Plus le satellite est haut, plus la zone est grande. Dans la partie droite un diagramme polaire affiche la position du satellite dans le ciel du lieu d’observation. Enfin le tableau dans le bas de l’écran affiche les données de Predict en mode texte.

Les TLE

Image extraite de la page wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Paramètres_orbitaux_à_deux_lignes montrant sur un schéma les éléments orbitaux présents dans le fichier TLELes Paramètres orbitaux à deux lignes, ou plus couramment en anglais Two-Line Elements, très souvent désignés par le sigle TLE, sont une représentation standardisée des paramètres orbitaux des objets en orbite terrestre. Ces éléments sont mesurés et calculés par le NORAD et la NASA, non seulement pour les satellites artificiels, mais aussi pour les débris spatiaux. Ils permettent de calculer la position des objets en orbite à tout instant car ils suivent les lois de Kepler et Newton. À cause des nombreuses perturbations dont ils font l’objet (influences de l’attraction de la Lune et du Soleil, freinage atmosphérique, vent solaire… mais aussi, les corrections volontaires d’orbite), ces paramètres doivent cependant être régulièrement mis à jour et ne sont valables que pour une période limitée. Toutes ces données sont accessibles au grand public sur le site Celestrak. Elles sont utilisées par de nombreux amateurs, observateurs de satellites ou radioamateurs. Il existe de nombreux programmes de poursuite satellite qui permettent de les exploiter et d’ainsi prédire le passage d’un satellite. (Wikipedia)

A quoi ça ressemble

gpredict_07

Copie d’écran sur un Raspberry Pi de l’affichage du fichier TLE de l’ISS par un « cat 25544.sat »

Un fichier TLE  (celui de l’ISS) renferme les paramètres orbitaux de l’objet, codés sur les deux dernières lignes du fichier. Ces informations permettent à Gpredict de calculer la position actuelle et future de l’ISS. Il faudra les mettre à jour régulièrement pour garder la précision de l’affichage.

Installer Gpredict

 

Mise en veille
Si la mise en veille de l’écran ne vous convient pas (l’écran devient noir toutes les 10 minutes 🙂 lisez cet article pour supprimer la mise en veille facilement !

Pour cette installation j’ai choisi un Raspberry Pi 2. Il faut que le Raspberry Pi ait accès à Internet (pour mettre les paramètres des satellites à jour). Une carte SD fraîchement « gravée » avec une Raspbian Jessie PIXEL, est mise à jour avec

sudo apt-get update
sudo apt-get upgrade

Une fois tout ça préparé, on peut passer à l’installation de Gpredict. Ouvrez un terminal ou connectez vous avec putty.

pi@raspberrypi:~ $ sudo apt-get install gpredict
Lecture des listes de paquets... Fait
Construction de l'arbre des dépendances
Lecture des informations d'état... Fait
Les paquets supplémentaires suivants seront installés&nbsp;:
libgoocanvas-common libgoocanvas3
Les NOUVEAUX paquets suivants seront installés&nbsp;:
gpredict libgoocanvas-common libgoocanvas3
0 mis à jour, 3 nouvellement installés, 0 à enlever et 0 non mis à jour.
Il est nécessaire de prendre 0 o/4 242 ko dans les archives.
Après cette opération, 5 596 ko d'espace disque supplémentaires seront utilisés.
Souhaitez-vous continuer ? [O/n]

Répondez vouiii et c’est parti ! En quelques secondes Gpredict est installé.

Vous pouvez revenir sur le bureau de PIXEL. Ouvrez le menu :

Menu de Raspbian Jessie - Catégorie Internet - Gnome PredictVous retrouvez Gpredict (GNOME Predict) dans le menu Internet et…

Menu de Raspbian Jessie - Catégorie Education - Gnome PredictVous retrouvez Gpredict également dans le menu Éducation. Au passage, admirez l’icône qui est apparue pour la rubrique Éducation.

Deux pour le prix d’un seul… et en plus c’est gratuit 😀

Exécuter Gpredict

Allez on va lancer Gpredict… après tout on est là pour ça !

Ecran par défaut de Gpredict. On voit dans la partie haute de la fenêtre une carte du monde sur laquelle sont affichés les satellites et leur zone de visibilité. En bas un radar (c'est le ciel que voit l'observateur) sur lequel les satellites sont positionnés et en bas à droite les informations concernant AO-27Mise à jour des TLE

Peu de temps après le démarrage du logiciel, une fenêtre vous avertit de la nécessité de mettre à jour les paramètres orbitaux des satellites :

Fenêtre d'avertissement de Gpredict avertissant l'utilisateur que les fichiers TLE sont trop anciens et qu'il convient de les mettre à jour.Cliquez sur Valider pour prendre en compte l’information.

gpredict_03

Menu de Gpredict pour la mise à jour de TLE à partir du réseau

Cliquez sur le menu Edition > Mise à jour TLE > Depuis le réseau (je vous avais dit qu’il fallait que le Raspberry Pi soit connecté au réseau 🙂 )

gpredict_04

Fenêtre montrant une barre de défilement pendant la mise à jour des TLE

Gpredict commence les mises à jour et affiche une barre de défilement pour vous faire patienter. L’attente n’est pas très longue, ce ne sont que des fichiers texte…

gpredict_05

La mise à jour des TLE est terminée. La fenêtre indique que 892 fichiers ont été mis à jour

Une fois la mise à jour terminée, cliquez sur Fermer et votre Gpredict est presque prêt !

Configuration de Gpredict

Nous allons configurer un certain nombre d’éléments de Gpredict pour que l’affichage soit plus pratique. Il y a énormément de paramètres, je ne vous présente que les plus utiles… Amusez vous avec les autres pour découvrir leurs fonctions 🙂

Réglage de la date de Gpredict

Rendez vous dans le menu Edition > Préférences :

Configuration de l'heure de Gpredict. Le format choisi %d%m%Y permet d'afficher l'heure à la français : JJMMAAAA

Modifier le Format du temps pour que la date s’affiche dans le format habituel : Jour/Mois/Année : %d/%m/%Y

Positionnement de l’observateur

Cliquez sur l’onglet Ground Stations. Par défaut l’observateur est situé à Copenhague. Cliquez sur le bouton  + Ajout  en bas à gauche de la fenêtre pour enregistrer votre position:

Fenêtre d'édition de la position de l'observateur. Après avoir nommé le lieu, il faudra saisir ses coordonnées latitude et longitude, altitude et station météo la plus proche à choisir dans une liste.Si vous ne connaissez pas vos coordonnées géographiques, allez sur Google Maps, cliquez avec le bouton droit de la souris sur votre position et choisissez Plus d’infos sur cet endroit :

Exemple de fenêtre obtenue sur Google Map indiquant les coordonnées géographiques (latitude et longitude) d'un lieu.Relevez les coordonnées et saisissez les dans les zones correspondantes de Gpredict. Ici latitude = 46.80677  et  latitude = 4.42969.

Fenêtre d'édition des données concernant la station de réception renseignée pour Le CreusotDans la zone Nom les espaces ne sont pas pris en compte. C’est le contenu de la zone Description qui sera affiché sur la carte.

Choisissez une Station Météo proche de chez vous (il y a une liste d’aérodromes).

Spécial radioamateurs

Les radioamateurs peuvent saisir leur QRA Locator dans la zone correspondante. Les coordonnées géographiques s'affichent automatiquement (ici latitude 46.8125 et Longitude 4.4583 pour un locateur JN26FT)Vous avez un avantage, c’est que vous disposez de votre QRA Locator.
Il suffit de le saisir dans la zone correspondante pour que Gpredict calcule vos coordonnées géographiques.

Lorsque vous êtes satisfait(e) du résultat cliquez sur le bouton valider en bas de la fenêtre. Si vous devez observer l’ISS depuis plusieurs endroits, vous pouvez renseigner plusieurs lieux.

Liste des stations d'observations enregistrées dans Gpredict. La station choisie par défaut est celle qui est cochée.Sélectionnez maintenant la station qui sera affichée par défaut en cochant la case correspondante.

Cliquez maintenant sur l’onglet Mise-à-jour TLE

Fenêtre de configuration de mise à jour des paramètres TLEJe vous conseille de choisir la mise à jour journalière et de laisser Gpredict faire les mises à jour en automatique. Comme ça vos données seront toujours précises. Mais vous faites bien comme vous voulez 🙂

Configuration du module

Choix de la configuration de l'écran qui sera afiiché par Gpredict. On va s’occuper de l’apparence de l’écran. Cliquez sur l’icône Modules dans la colonne de gauche. A moins que la fenêtre de Gpredict vous plaise… Pour ma part je préfère l’option All Views (wide) mais vous choisirez celle qui vous plait. De toute façon ce n’est pas définitif et vous pourrez toujours changer d’avis.

Fenêtre de paramétrage des informations affichées dans la vue Liste. Dans l’onglet Vue Liste je coche aussi Visibility, ce qui affiche une lettre donnant l’information sur la visibilité du satellite. Celle-ci est affichée sous forme de 3 lettres : V=visible, D=daylight (dans la lumière), E=ecllipsed (dans l’obscurité).

Configuration de la carte

Les fonds de carte sont des images fournies par la NASA. Pour en savoir plus sur les images BMNG (Blue Marble: Next Generation) issues des observations satellites, reportez vous au site de la NASA. Dans l’onglet Vue Carte vous pourrez choisir la carte qui servira de fond à l’affichage des satellites, la couleur des différents éléments (station au sol, grille, satellite, trace au sol…). La carte sera prise en compte au prochain démarrage de Gpredict.

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Configuration de la carte qui sera affichée et couleur des différents éléments qui s’y ajoutent (station sol, satellite…)

Vous pouvez aussi régler la transparence de l’ombre et le nombre de traces qui seront affichées et qui vous permettront de voir si vous pouvez profiter des prochains passages de l’ISS. (il faudra agir sur le satellite affiché sur la carte [clic droit] pour faire apparaitre ces traces).

Configuration de la vue polaire

Configuration de la Vue polaire. On peut choisir les couleurs des différents éléments et faire afficher le passage du satellite dans le ciel.La vue polaire est cette vue du ciel dans laquelle Gpredict affiche la position du satellite. Vous pouvez ici choisir l’orientation (N/E/S/W) de cette vue et paramétrer son apparence. J’ai choisi un fond jaune pour l’Arrière plan (pour la démo 🙂 si vous l’utilisez le soir il vaut mieux mettre un bleu nuit par exemple). Je coche également Show the sky tracks automatically. Cela affiche la trace du satellite dans le ciel dès qu’il devient visible (voir copie d’écran ci-dessous).

Exemple de vue poliare avec les satellites NOAA. Un passage de satellite est affiché dans la vue polaireSi plusieurs satellites sont visibles, leurs traces apparaissent sur la vue polaire :

Exemple de vue poliare avec les satellites NOAA. Deux passages de satellites sont affichés dans la vue polaireIci les satellites météo NOAA 14 et NOAA 2 sont visibles. NOAA 14 passe relativement haut dans le ciel et sera utilisable. NOAA 2 est plutôt bas sur l’horizon et il sera sans doute difficle à recevoir (si en plus vous êtes dans un endroit un peu encaissé, c’est râpé ! – comme on dit à Gruyère)

Créer un module

Pour Gpredict, un module est un ensemble de satellites qui vont être affichés sur la même carte. Par défaut vous avez un module Amateurs qui contient les satellites utilisés par les radioamateurs. Les modules sont dans /home/pi/.config/Gpredict/modules.

Menu Fichier de Gpredict. Le menu affiche Nouveau module, Ouvrir module, Log Browser et Quitter

Nous allons créer un module qui ne contiendra que l’ISS puisque c’est ce satellite qui nous intéresse.

Pour accéder à la création d’un module, ouvrez le menu Fichier et cliquez sur l’item Nouveau module.

La fenêtre ci-dessous s’ouvre. Dans la zone Intitulée Nom du module saisissez le nom que vous voulez donner à ce module (1). C’est ce nom qui sera affiché sur l’onglet du module et dans la barre de titre de la fenêtre quand celle-ci sera active. Ici j’ai appelé le module ISS.

gpredict_22La station sol est celle définie par défaut. SI vous avez réalisé cette étape précédemment, c’est votre station qui sera sélectionnée.

Dans la zone Rechercher saisissez iss (2). Tous les satellites ayant les 3 lettres iss dans leur nom seront affichés dans la liste Available Satellites. Finalement comme seule l’ISS nous intéresse, sélectionnez la ligne et cliquez sur le bouton central pour envoyer ISS dans la colonne de droite: Selected Satellites (3). Vous pouvez aussi double cliquer sur ISS pour l’envoyer dans la colonne de droite. Vous devriez obtenir :

gpredict_23

Cliquez sur le bouton Valider en bas à droite de la fenêtre pour enregistrer le module.

gpredict_24Sur l’écran vous avez ajouté un onglet ISS et la barre de titre affiche l’onglet actif ISS également. Pour supprimer un module de l’affichage, cliquez sur la croix à droite de la fenêtre de module. Pour supprimer le module Amateur : Cliquez sur l’onglet Amateur puis sur la petite croix. Le module Amateur disparait. Si Iss est le seul module affiché, il n’y a plus d’onglet.

Vous disposez maintenant d’un affichage de la position de l’ISS en temps réel. On va améliorer encore un peu les choses.

Activation de la trace terrestre

L’ISS est localisée sur votre carte par un petit carré coloré qui se déplace, accompagné du nom de satellite et d’un cercle coloré indiquant la zone depuis laquelle il peut être vu (reçu pour les radioamateurs) sur Terre.

Image montrant l'ISS au large de l'Amérique du Sud entourée par la zone de visibilité terrestre.

Ce serait intéressant d’afficher la trace de l’ISS sur Terre. C’est la courbe qui représente l’ensemble des points situés sur Terre à la verticale de l’ISS. Comme si l’ISS laissait pendre un fil à plomb qui marquerait son passage 🙂

Faites un clic avec le bouton droit de la souris sur le point représentant l’ISS. Un menu s’ouvre.

Menu ouvert si on clique avec le bouton droit de la souris sur le carré représentant l'ISS àl'écran.Les deux premières lignes (Montre prochain passage et Passages futurs) ouvrent chacune un tableau de chiffres donnant ces informations.

Highlight footprint est le seul item du menu validé par défaut. Il permet de colorer l’intérieur du cercle représentant la zone de visibilité de l’ISS depuis la Terre.

Image montrant les informations affichées dans une boîte d'information si on laisse le curseur de souris sur le carré représentant l'ISSAOS (Acquisition of Signal) indique dans combien de temps le satellite sera visible depuis la station sol.

Empreinte terrestre est l’item qui nous intéresse. Cliquez sur cette ligne pour afficher l’empreinte terrestre. Le nombre de passages se règle dans l’onglet Modules > Préférences > Vue Carte, la couleur se règle dans le même onglet.

Menu ouvert lorsqu'on clique sur le point représentant l'ISS.Si vous activez l’affichage de l’empreinte terrestre, vous obtenez cet affichage qui permet par exemple de voir que les prochains passages seront intéressants pour l’observation de l’ISS.

Carte montrant 3 passages de l'ISS, l'actuel et les deux prochains.

Bonus pour les radioamateurs

gpredict_30Dans le menu Préférences, Interfaces donne accès à une fenêtre comportant 2 onglets dans lesquels on va pouvoir enregistrer un ou des appareils : Radios (Émetteur-récepteur) dont Gpredict va programmer la fréquence en tenant compte du Doppler et Rotors qui permet de gérer différents types de rotors chargés de garder les antennes pointées vers l’ISS pendant toute la durée du passage.

Schéma synoptique d'un système de pointage d'antennes vers l'ISS à base d'Arduino Micro et de deux moteurs courant continu avec démultiplication.C’est par exemple le cas de ce système de pointage utilisé par le SARC (School Amateur Radio Club Network) pour équiper les écoles.

Vidéo

 

Conclusion

Chaque passage de l’ISS dure environ 10 minutes. Il est donc nécessaire si on veut l’observer (la nuit on voit un point très brillant qui passe rapidement) ou écouter les communications amateur réalisées par les astronautes/cosmonautes de disposer d’un moyen d’afficher les informations nécessaires.

Le Raspberry Pi par sa faible consommation est tout à fait approprié. Dans les établissements scolaires intéressés par l’ISS, le RasPi peut être connecté à un téléviseur qui va afficher en temps réel la position de l’ISS.

Si vous utilisez Gpredict seul ou en combinaison avec un système de suivi pour les antennes, n’hésitez pas à en faire part dans les commentaires ci-dessous 🙂

Sources


Sortie de mon livre le 3 novembre : Participez au Webinar !

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couv_250pxA l’occasion de la sortie de mon livre « Raspberry Pi 3 ou Pi Zero», je vous propose de découvrir les nouveautés du Raspberry Pi.
Au programme : Présentation du Raspberry Pi 3 et du Raspberry Pi Zero et découverte de leurs capacités du point de vue matériel, système d’exploitation, développement et interfaçage physique.
A l’issue de la présentation nous aurons un temps d’échange et vous pourrez poser toutes vos questions 🙂
Inscrivez-vous à ce Webinar :   Le RaspberryPi 3 et Pi Zéro par Framboise314 le 3 nov. 2016, 15:00  ici :

https://attendee.gotowebinar.com/register/1625440303435413249

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Dans une semaine – le 3 novembre – sortie de mon livre Raspberry Pi 3 ou Pi Zero chez Editions ENI. Avec des nouveautés : Le Pi3 et le PiZero bien sûr mais aussi tout sur PIXEL, le nouveau bureau de Raspbian. Un chapitre sur les bases du réseau pour connecter votre Raspberry Pi derrière une Box Internet en toute connaissance de cause. Un chapitre consacré à la prise de main à distance avec VNC Server et VNC Viewer, transférer des fichiers… Également parmi les nouveautés le pilotage de la PiFace Digital depuis #Scratch et un projet de caméra de surveillance avec un Pi Zero, une caméra V2 et #MotionEyeOS… Disponible chez http://www.editions-eni.fr/raspberrypi3 mais aussi sur les sites de vente en ligne (Amazon, Cdiscount…). L’achat chez ENI vous donne accès à la version numérique en ligne.

11 questions à … framboise314

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11questionsaf314_250pxBlogmotion parle quotidiennement de la CULTURE WEB et des NOUVELLES TECHNOLOGIES…
xhark, animateur de blogmotion m’a proposé de répondre à 11 questions , ce que j’ai accepté avec plaisir 🙂
Pour en savoir plus (mais pas tout quand même 🙂 ) et connaître la réponse à ces 11 questions, allez lire cet article et profitez en pour vous balader sur blogmotion… Il atterrira certainement dans vos favoris 😉

11 questions à… framboise314

  1. Peux-tu te présenter ?
  2. Comment gagnes-tu ta vie ?
  3. Comment es-tu tombé dans le monde électronique / informatique ?
  4. Comment est né ton blog F314 et pourquoi tu blogues ? Ton blog est devenue LA référence en France, peux-tu nous donner quelques chiffres sur sa fréquentation ?
  5. Tes billets de blog sont très fouillés, comment trouves-tu le temps de détailler et expliquer les choses autant en profondeur ? Combien de temps passes-tu sur la rédaction d’un billet en moyenne ?
  6. D’où viennent les idées de sujet de ton blog ?
  7. Quels sont les équipements numériques/électroniques/informatiques dont tu ne pourrais te séparer pour bricoler ?
  8. Si tu devais nous recommander : un magazine papier, un site web et une chaine YouTube, lesquels seraient-t-ils ?
  9. Que penses-tu de la communauté de la domotique en France ?
  10. D’autres passions en dehors du numérique ?
  11. Des projets en cours ou à venir concernant F314 ou autre ?
  12. [bonus] Blogmotion, en deux mots pour toi c’est ?

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Dépanner un Raspberry Pi ce n’est pas de la voyance !

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voyante_02_250pxQuand je lis les commentaires de certains lecteurs je me dis qu’ils doivent me croire doté de dons paranormaux.
Comme beaucoup de scientifiques j’attrape des boutons quand on me parle de paranormal. En plus je n’ai jamais démontré de pouvoirs particuliers pour la divination.
Pourtant je reçois régulièrement des demandes de dépannage qui relèvent plus de la divination que de l’explication technique.

En général je réponds avec un peu de retard à ces demandes, parce qu’à chaud mes réponses risqueraient d’être blessantes, vexantes… Mais à force de répondre individuellement à ces messages, j’ai opté pour la rédaction de cet article auquel je renverrai les lecteurs pour essayer de leur expliquer que le dépannage informatique… ce n’est pas de la voyance 🙂

 

A propos des questions
Toutes les questions posées par des lecteurs et qui figurent dans cet article sont transcrites telles quelles. Les auteurs ne sont bien entendu pas cités et il faut être indulgent car souvent ils n’avaient pas imaginé qu’on ne puisse pas résoudre leur problème simplement en lisant leur question 🙂

Mon Raspberry Pi marche pas

Sors ta boule de cristal

Une voyahnte tenant une boule de cristal contenant un Pinguoin TUX. Elle dit : Je vois... Je vois...Les messages les plus courants sont du type : « ça marche pas » !

Premier exemple :

J’ai l’installation du Rapbian avec le VNC Viewer et ça marchai bien pas mal de fois, mais du coup l’interface graphique et toute grise et j’arrive à rien faire dedans !!!
Aidez moi s’il vous plais

Une voyante en train de lire les lignes de la main

Bon alors pour résoudre ce problème quelle autre solution que de dégainer sa boule de cristal et d’essayer de voir quelque chose ?

On ne sait pas :

  • De quel type de Raspberry Pi il s’agit
  • De quel Raspbian il s’agit
  • Quel serveur VNC est installé sur le Raspberry Pi
  • Si le déplacement de la souris a une action ? Une croix noire ?
  • Ce qui a pu être modifié éventuellement pour que ça « ne marche plus »
  • S’il y a des messages d’erreur quelque part (dans un journal ?)
  • Si ça fonctionne toujours si on se connecte en terminal etc… etc …

Que voulez vous répondre à cette question ? Aidez-moi s’il vous plait !

Un proverbe ne dit-il pas « Aide toi et le ciel t’aidera » ? Bon, je vous rassure je ne me prends pas -encore- pour Dieu mais si l’utilisateur ne donne pas d’infos comment puis-je avancer dans le recherche de la panne ?

Il a droit a ma réponse habituelle dans ce cas :

F314 : Désolé mais si vous appelez votre médecin en lui disant j’ai mal au ventre est-ce que vous pensez qu’il saura ce que vous avez ?
ou alors vous appelez votre garagiste en disant ma voiture ne démarre pas ! pensez vous qu’il ait assez d’éléments pour vous dépanner ?
eh bien pour moi c’est pareil
je reçois un tas de demandes de ce genre et VRAIMENT je ne PEUX pas répondre ! ce n’est pas que je ne VEUX pas mais je n’ai pas les éléments 🙁
je veux bien vous aider mais il faut plus de précisions
l’interface est toute grise mais avez vous une croix noire qui se déplace avec la souris ?
Avez vous installé de nouvelles appli, modifié le système? qu’y a t il de modifié si qque chose a été modifié…
avez vous des messages d’erreur ?
si vous avez un écran gris il se peut que le serveur X ne se soit pas lancé
que dit le log ?
etc….

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Deuxième exemple :

Toujours la meme merde avec linux, trop compliqué pour faire pas grand chose ! Pour fournir plus de precision, j’ai voulu faire en sorte que tightvnc se demarre tout seul à l’allumage, et suivant ta procédure, au moment d’enregistre le ficher vncboot dans le repertoire init.d, celui ci s’enregistre en vncboot.save, du coup la suite ne fonctionne plus.
Et qu’en t’y connais rien en linux, t’es perdu…

voyante_tutorielVous en pensez quoi, vous ?

Voilà ma réponse :

F314 : bin…. déjà je pense que tu es sous Raspbian Jessie et il est indiqué au début de cet article qui date d’un an et demi qu’il ne fonctionne qu’avec Wheezy (la génération précédente) : Bien vérifier ce point
Ensuite si le fichier s’enregistre avec l’extension .save c’est l’éditeur de texte nano qui a sauvegardé son buffer en urgence… (http://superuser.com/questions/372311/multiple-bashrc-save-in-my-home-user) mais sans connaitre le contexte je ne peux pas te dire pourquoi. Un arrêt brutal ? manque de mémoire ? Pour pouvoir répondre à ta question il faut un certain nombre d’infos que tu ne donne pas. On ne sait même pas sur quel Raspberry Pi le problème arrive ? Un Pi 2, un Pi 3, un Pi zero ? avec quel OS ? Raspbian Wheezy, Jessie, RISCOS, UBUNTU, Windows10???
C’est un peu comme si tu appelait ton garagiste en disant « ma voiture ne démarre pas! » sans préciser la marque, si c’est un diesel, une essence, une électrique…. penses tu qu’il pourra te dire où es la panne ?
C’est une bonne occasion de creuser un peu et d’en apprendre un peu plus sur Linux 🙂
Si Linux était si compliqué pour faire pas grand chose, on peut se demander pourquoi la NASA a équipé la station spatiale internationale ISS en Debian ? (tous les ordinateurs y compris le robot humanoide d’assistance EVA). Aussi pourquoi toutes ces entreprises ou écoles https://www.debian.org/users/ ont choisi Debian également…
C’est vrai que quand on vient du monde Windows comme utilisateur et qu’on sait qu’un simple clic de souris produit des effets rapides, on pense qu’on fait de l’informatique…
En réalité pour un technicien en informatique (et j’en forme des dizaines tous les ans) l’informatique sous windows est aussi complexe que celle sous Linux 😉 Configurer correctement un poste de travail sous Windows 8 ou Windows 10 dans un contexte d’entreprise ne s’improvise pas, surtout quand il y a un AD dans l’entreprise… plusieurs mois de formation sont nécessaires pour arriver à faire fonctionner tout ça. Rien à voir avec le poste perso qui sert à aller sur internet voir une vidéo youtube ou à taper un bout de lettre avec word
Les derniers serveurs Core de Windows n’ont pas de mode graphique et on fait tout à la main… comme en Linux
Je pense que si on se donne le mal de chercher et d’apprendre, Linux est aussi utilisable que Windows. Sans doute moins rapide à mettre en œuvre, je te le concède, mais libre, modifiable, redistribuable sans trop se poser de questions.

velo_linux
Allez on s’y remet et tu vas voir que plus tu avances plus Linux devient facile à utiliser. C’est un peu comme quand tu commences le vélo: Avec Windows tu as des petites roulettes sur la roue arrière, tu ne peux pas tomber mais tu n’apprends pas vraiment à faire du vélo ! Avec Linux au début tu zigzague et tu te casses la figure de temps en temps, après tu es capable de faire de la route, du VTT….
A toi de choisir 🙂

Y a pas que la boule ! Le pendule

tournesolAh non, il n’y a pas que la boule !

Vous allez me dire tu y mets de la mauvaise volonté… Tu aurais peut-être pu essayer d’utiliser un pendule ?

Ah bin oui, en voilà une idée qu’elle est bonne !

Et ça doit être scientifique si des professeurs comme Tournesol l’emploient, non ?

Bon allez, on essaye le pendule : je vous soumets une demande concernant un écran à vous de trouver la panne ! Et ne trichez pas, hein ?

J’ai récemment acheté un raspberry pi. Après avoir fais tous les branchements (j’ai bien suivi le quick start guide), je le lance donc. Mais.. l’écran reste blanc et cela peut durer plusieurs heures!
J’ai lu sur un de vos articles que ça pourrait être dû à une mauvaise carte sd ( pourtant fournie avec le rpi), c’est une SanDisk Ultra 16gb classe 10. Dois-je la reformater ou simplement me plaindre au fabricant?

penduleBon, mon pendule reste complètement immobile… La seule pendule qui bouge c’est celle qui est accrochée au mur… et encore, il n’y a que l’aiguille des secondes qui bouge un peu 🙂

Une nouvelle fois : manque d’infos et la réponse :

F314 : Il n’y a pas assez d’infos dans votre message :
Quel est le modèle du Raspberry Pi ?
L’écran est … blanc ou noir ? il n’y a rien qui apparaît ?
Vous êtes connecté en HDMI ?
Que font les LED ? allumage, clignotement etc…
Si vous ramenez ça a la vie de tous les jours imaginez que vous appeliez votre garagiste en lui disant « ma voiture ne démarre pas ! »
pensez vous qu’il a assez d’infos pour savoir si c’est la batterie, le démarreur, l’antivol, un fusible ou… autre chose ?

Vous allez me dire que je radote, mais je l’aime bien, moi, l’histoire du garagiste 😉

Les tarots ?

Le pendule ayant montré son inutilité, j’opte donc pour les tarots…

voyante_03_468pxAllez nouvelle question :

bonjour debutant sur raspberry Pi2 je n’arrive pas a installer noobs,,je dezippe le fichier,,envoie le tout sur ma Sd formater au prealable mes le raspberry ne fais rien du tout ,,led verte et rouge allumer et rien ne ce passe merci

Bon… ma voyante avec ses tarots sourit mais elle ne me dit pas grand chose…

Il manque encore des infos :

F314 : vous formattez la carte avec SDformatter4 ou avec autre chose ?
C’est quel type de carte SD ? quelle taille ?

c’est bien ca j’utilise sdformater,,,ma carte est une 64Giga Samsung evo si mes souvenirs son bon rouge et grise
Je viens de retenter un boot après avoir reformater et inséré le fichier IMG comme stipulé et rien à faire ça répond pas

Ah oui, ma cartomancienne n’avait pas deviné que c’était une carte SD 64Mo… Vous non plus ?

F314 : bon, on y arrive
en fait quand vous dites ça ne marche pas il faut vraiment fournir des infos sur ce qui a été fait pour qu’on puisse vous aider. Imaginez : vous appelez un garagiste et vous lui dites : « ma voiture ne démarre pas ». Pensez vous qu’il saura si c’est la batterie, l’antidémarrage, le démarreur, le manque d’essence ou… autre chose ?
Eh bien en informatique c’est pareil si vous ne donnez pas de détails comment voulez vous qu’on trouve ce qui ne vas pas ?
Alors une carte SD de 64 Go est formatée d’office en extFAT (FAT étendue) par SDformatter4 du coup le Raspberry Pi qui ne connait que FAT 32 ne peut pas la lire… Voyez ma réponse ici http://www.framboise314.fr/personnaliser-noobs-et-ses-distributions-13/#comment-25332
et faites un tour sur http://tokiwa.qee.jp/EN/Fat32Formatter/
Ca devrait améliorer les choses

 tireuse_cartes
Non, finalement les cartes (tarots) n’aident pas pour dépanner les cartes (Raspberry Pi). Essayons de trouver autre chose…

La numérologie ?

J’ai suivi le tuto mais le raspberry s’arrête à l’écran de couleur puis plus rien….???
Auriez-vous une idée ?

numerologie314, on est en 2016, il est 21h59… voyons ce qu’on peut faire avec tout ça…

pfff pas grand chose !

Là encore je dégaine mon garagiste…

F314 : Désolé avec aussi peu d’infos on ne peut rien déduire
en fait quand vous dites ça ne marche pas il faut vraiment fournir des infos sur ce qui a été fait pour qu’on puisse vous aider. Imaginez : vous appelez un garagiste et vous lui dites : « ma voiture ne démarre pas ». Pensez vous qu’il saura si c’est la batterie, l’antidémarrage, le démarreur, le manque d’essence ou… autre chose ?
Eh bien en informatique c’est pareil si vous ne donnez pas de détails comment voulez vous qu’on trouve ce qui ne va pas ?
Reprenez pas à pas, testez une autre clé (autre marque) le tuto a été suivi par de nombreuses personnes et fonctionne donc….

voyance-traditionnelle1Finalement la numérologie n’a pas fonctionné non plus… Il reste quoi ?

Le chat !

La dernière c’est celle-ci :

bonsoir, j’ai un écran 5″ hdmi ,mais impossible d’installer le driver pour faire marcher le tactil, vous savez quoi faire

c’est à ce moment là que le chat est passé… Je me suis souvenu de l’empyromancie cette technique ancienne de divination qui consiste à lire l’avenir dans les entrailles des animaux.

driver_chatJe vous rassure, le chat devait lui aussi connaître cette technique et je n’ai pas pu l’attraper 🙂 et puis j’aime bien les chats et je ne lui aurais fait aucun mal.

N’empêche que sans avoir la marque de l’écran, sans savoir quel driver il est impossible d’installer ni sur quel système d’exploitation ça se passe… Vous comprendrez que je ne suis pas loin de dégainer encore une fois le garagiste 😉

voyante_firmwareVoilà cet article se termine. Son but est d’essayer de faire comprendre que quand vous posez une question, celui qui la lit n’est pas une voyante

boule-de-cristal-2devin_02

Ce n’est souvent pas non plus un devin.

Parfois j’ai envie de répondre que ce sont les farfadets, les trolls ou autres leprechaun qui sont à l’origine des déboires de l’utilisateur, et de lui conseiller de déposer un bol de lait, le soir à côté du Raspberry Pi pour qu’ils soient plus gentils le lendemain…

Je ne suis pas allé jusque là… Il y en a qui le feraient peut-être 😀

La voyance gratuite n’existe pas, encore moins en informatique. Si vous voulez obtenir des informations, il faut donner de l’information. Que ce soit sur les blogs, les forums, les pages facebook ou autres, les personnes qui prennent sur leur temps pour essayer d’aider les autres ont besoin d’avoir un minimum d’infos pour démarrer un dépannage. Il vaut mieux donner trop d’infos que pas du tout ! Enfin, c’est mon avis.

voyance-gratuite2

Conclusion

Ne prenez pas les blogueurs pour des êtres surnaturels dotés de super-pouvoirs. N’hésitez pas à donner un minimum de détails :

  • Type de carte utilisée (Pi2, Pi3…)
  • Système d’exploitation ( Wheezy, Jessie, PIXEL, ArchLinux, Fedora…)
  • Ce que vous avez installé (version, commande)
  • Le(s) message(s) d’erreur
  • Une copie du log

En fait ça dépend un peu du problème que vous rencontrez. Mais sans un minimum d’infos ON NE PEUT RIEN DÉDUIRE !

Et puis il y a des cas où ne peut pas faire grand chose 🙄

windows10et puis…

vois-rienA moins que…

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Copiez ce lien : http://bit.ly/2dNOCai

Le Raspberry Pi sur LCI : Merci Alan

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miniature_video_250pxCe samedi 29 octobre 2016, Alan était sur LCI pour présenter le Raspberry Pi.
Alan est ambassadeur de la Fondation et délégué de Code Club France
Vous pourrez voir ci-dessous la vidéo de l’intervention d’Alan…

Alan présente le Raspberry Pi sur LCI dans Plein Écran !

Et si on passait au JavaScript ?

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Sjavascripti vous prenez 1000 développeurs professionnels (hors dev. web) et que vous leur demandez ce qu’ils pensent de JavaScript, il y a fort à parier que 999 vous répondent que c’est le pire langage jamais inventé et celui qui ne fait pas partie des 999 vous répondra à coup sûr ‘vous pouvez répéter la question ?‘ Tant que c’était cloisonné dans des pages web pour faire rigoler des smileys quand on les chatouillait du pointeur ou pour faire tomber de la neige sur l’écran pendant les fêtes de Noël ça ne gênait personne, mais voilà, depuis quelques années, la donne a changé.

La guerre du Web

Dans les hautes sphères des centres de réflexions ou l’on cache les inventeurs d’idées qui décident comment l’outil informatique doit évoluer et nous imposent comment nous devons l’utiliser (comment ça ou c’est ? j’en sais rien moi, c’est la bas, ailleurs …), il est tombé un jour comme une évidence que pour régner, il fallait s’imposer par le web. C’est là que la guerre a commencé. Non non, Pas celle des Orcs contre les Humains, ça c’était juste de la bagarre de bac à sable en comparaison. Je vous parle de la vraie guerre, celle des navigateurs. Celle-la même qui ravage le monde depuis plusieurs décennies. Qui a oublié la raclée infligée à Nestcape par Microsoft et le retour de la vengeance du justicier FireFox.

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Pendant que ça se battait à grand coup normalisation, de plugins et de moteurs de rendering plus ou moins performant mais surtout moins compatible, sans plus vraiment plus savoir pourquoi ça se battait, un nouvel ennemi s’installait. Je parle bien sûr de La légion Ardente … heuu qu’est-ce que je raconte-moi, je voulais dire Chrome. Depuis, les armes sont devenues de plus en plus destructrices, les alliances ont été rompues, les champs de batailles infiniment plus nombreux et il ne reste plus rien des premières querelles du début … En fait à bien y regarder, si, il reste une chose : JavaScript.

Le survivant JavaScript

La technologie JavaScript était là depuis toujours. Elle a survécu on ne sait comment à toutes les batailles et dans tous les camps. Avec son typage fantôme, ses callback que l’on savait quand on les call mais jamais si et quand ils allaient décider de back. Un écosystème vide de tout et entouré de rien ou il fallait se palucher tout ce qui existait déjà dans tous les autres langages. En plus en prenant bien soin à chaque fois de conditionner pour être compatible avec chaque navigateur du moment (pour ceux à venir, on avisera … ou pas). Ses class soutenues par des prototypes à moins que ce ne soit l’inverse. Et que dire des millions de pages utilisant des scripts douteux, codés à l’arrache par des webmasters improvisés et qui finissaient exécutés (ou plus souvent plantés) sur votre système. J’ai toujours adoré les trucs du genre ‘Ce site est optimisé pour IE’ qui en réalité voulait dire : Si t’est sous Linux ou Mac t’étonnes pas si ça marche pas. Ou l’inverse, ‘Ce site n’est pas compatible avec Internet Explorer’ alors que 90% des ordinateurs de bureau tournaient sous Windows.

jserrorSi on m’avait donnée 1 centime à chaque fois que j’ai eu chargé une page qui m’informait d’une erreur JavaScript, je serais aujourd’hui plein aux as et j’écrirais ce billet depuis mon yacht stationné aux Caraïbes avec autour de moi, une foule de vahinés dévouées pour m’abreuver de cocktails (cocktaux ? …) exotiques. La réalité, c’est que je ne possède qu’une barque de pêche, que j’écris depuis mon petit bureau et que si j’ai soif, il faut que je bouge mon popotin jusqu’au frigo et que je me serve moi-même une pils bon marché. Par contre, JavaScript est toujours là et il contribue indiscutablement à remplir les poches des géants du web (ou des rois du monde si vous préférez).

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Soigner le mal par le mal

Ce n’est pas bien, c’est nul, c’est lamentable, mais c’est là et bien là et soit on fait avec, soit on ne fait pas. Certains l’on bien compris. Avec l’évolution de l’HTML et de CSS Les premiers Framework pour JavaScript ont commencé à voir le jour. JQuery, Angular, MooTools et j’en passe. Jusqu’à des langages de programmation en surcouche comme CoffeeScript ou plus récemment TypeScript. Petit à petit le piteux langage s’émancipe, se standardise et finalement devient omniprésent au point de faire de l’ombre à des technologies que l’on pensait indétrônables. Qu’on le veuille ou non le logiciel le plus utilisé au quotidien dans le monde, c’est le client http (sous différentes formes) et il y a systématiquement du JavaScript derrière.

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JavaScript, l’arme fatale

En plus de tous ces outils censés faciliter et rendre plus robuste les développements en JavaScript,  Google a eu l’idée folle de prétendre que JavaScript pouvait être ‘très’ performant. Ils ont des fois idées étranges chez Google, mais à force d’embaucher des geeks qui carburent au RedBull entre 2 pécos aux herbes,  évidement ça donne parfois des idées auxquelles les autres ne pensent pas forcement. En fait Google avait bien compris qu’à l’avenir, v8ce qui ferait la puissance d’un navigateur, ce serait avant tout sa capacité à être le plus performant possible pour exécuter de l’ignoble mais indispensable code JavaScript. Ils ont bossé la dessus et en est sortie V8. Un truc open source capable de compiler du JavaScript en natif qu’ils ont porté sur la plupart des plateformes.  Puis est arrivé un geek sans doute un peu plus redbullisé que les autres avec une idée encore plus déjantée. Pourquoi ne pas utiliser la puissance de ce moteur en dehors d’un navigateur ? Et paf, comme un cheveu dans la soupe, voila NodeJS.

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Une plateforme applicative orientée réseaux, mais cette fois ci indépendante du navigateur. Nous voila donc désormais en possession d’un puissant outil qui va nous permettre d’exécuter nativement du code que l’on avait déjà du mal a supporter quand il était interprété dans les navigateurs web.

NodeJS, une approche différente.

homeopathie

Quand j’ai découvert ça il y a quelques années, j’ai réagi comme n’importe quel développeur.  Encore une mode pour faire un ‘trucbuzz’  pas comme les autres et qui ne marchera jamais. En plus c’est du JavaScript, donc ça me fout des boutons et je ne vais surement pas revenir à de l’homéopathie de ménagère alors que ça fait 30 ans que j’exerce mes pouvoirs grâce à de la magie noire super puissante. A vrai dire, je ne voyais aucun intérêt à utiliser ce truc. 
grrrrcoputerBon, ok, je vais y jeter un coup d’œil, mais vite fait alors … Je me suis donc mis à me documenter un peu, à tester à temps perdu, à expérimenter. Je crois que je n’ai jamais autant insulté un ordinateur que quand je me suis mis à NodeJS. Rien ne fonctionnait comme je voulais, aucun des réflexes que j’avais sous n’importe quel autre langage ne me donnait satisfaction. Puis je me suis souvenu de Clint Eastwood dans Firefox (l’autre), qui devait penser en russe pour pouvoir utiliser le super coucou qu’il venait de taxer aux popofs. Je me suis donc mis à penser ‘asynchrone’. Une hérésie pour un développeur ou normalement quasiment tout est synchrone sauf exclusivement ce que l’on a volontairement codé pour ne pas l’être. Avec NodeJS, c’est juste tout le contraire.

Très réticent au début, j’ai fini par accepter le concept ‘diffèrent’ et je dois bien l’avouer, j’ai même par moment été scotché par la facilité d’usage et les performances comparées à bien d’autres langages que je pratique depuis très longtemps. Professionnellement, je n’utilise pas (encore) trop NodeJS. J’ai juste migré quelques vieilles applis PHP pour me débarrasser définitivement d’un vieux serveur Apache et je dois dire que tout fonctionne parfaitement bien et même mieux du fait que j’ai pu remplacer tous mes échanges Ajax par des Socket.Io. En revanche pour mes dev. perso, notamment pour le Pi, je l’utilise de plus en plus.

NodeJS et le Raspberry PI

NodeJS est inclus dans les 2 dernières distributions de Raspbian (au moins) et son gestionnaire de paquets (npm) est installable par une simple commande apt-get. Le nombre de paquets disponibles est hallucinant ce qui rend parfois le choix hasardeux et il ne faut pas hésiter à en tester plusieurs pour une même tâche. Une fois les préjugés passés sur le langage, on peut développer très vite des applications web vivantes en temps réel avec une facilité déconcertante. Bien que ce soit le rôle primaire qu’on lui accorde souvent, il peut faire bien plus que ça. Au regard de  sa nativité asynchrone orientée réseaux, de sa légèreté, de la richesse de ses packages ainsi que la possibilité de développer soit même ses propres  ‘add-on’, j’entrevois à travers NodeJS un middleware redoutable parfaitement adapté pour les petits Pi.

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J’ai aussi remarqué sur ce site que le sujet était un peu voir même beaucoup ignoré. Et pourtant il ne se passe pas un jour sur le forum ou des débutants se démènent à essayer d’installer des webserver’s pour utiliser juste quelques pages statiques en guise de GUI et généralement pour des codes douteux écrit en Python. Alors j’ai juste décidé d’informer que l’on pouvait aussi arriver vite à de très bons résultats sans pour autant monter toute une usine à gaz et coder pendant des semaines. Pour ça je me suis fendu d’un petit Tuto sur le forum framboise 314. N’allez pas chercher la dedans du code de gourou. C’est plus destiné a des débutants (ou pas) ne connaissant pas NodeJS.  Je suis parti sur l’idée d’écrire du code avec les instructions les plus simples possibles et de le commenter à stricto minimus en me disant que celui qui voulait comprendre pouvait le faire facilement en se documentant un peu. Toutefois, ne retombons pas l’erreur de penser que JavaScript est un langage simple et simplet. Nombreuses de ses critiques sont motivées par des incompréhensions ou méconnaissance de son fonctionnement. 

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A ma connaissance le forum est libre de lecture sans forcement avoir besoin de s’inscrire, et si ça vous intéresse, cela se trouve la : http://forums.framboise314.fr/viewtopic.php?f=44&t=3033

Conclusion

Faute de ne pouvoir tout connaître, les informaticiens et plus généralement les développeurs sont souvent assez ‘fermés’ et réticents envers les technologies qu’ils n’utilisent pas. Ils ne leur portent généralement que peu d’intérêt et ne les voient pas évoluer. Je dois bien avouer que si une voyante m’avais prédit qu’un jour que j’écrirais un article pour présenter du JavaScript, je l’aurais sans doute traitée de charlatane. Si vous ne l’avez jamais fait, je vous invite aussi à faire des recherches sur l’avis des développeurs professionnels concernant cette technologie. Certains sont dépités et crient au scandale, d’autres le trouvent intéressant et d’autres encore trouvent ca carrément génial. Certains vont même jusqu’à être convaincu que cela va tuer pas mal d’autres technologies.  Je n’ai personnellement pas la prétention d’avoir assez de recul pour dire qu’il faille l’utiliser massivement ou pas. Je me range plus dans la catégorie c’est intéressant mais en tout état de cause, je m’y intéresse et je ne suis pas le seul. Netflix, Payal, Facebook, LinkedIn, Yahoo, Microsoft et bien d’autre font même plus que de s’y intéresser.

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