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Channel: Framboise 314, le Raspberry Pi à la sauce française….
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Radio Raspberry Pi

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simple_radio_250pxL’été semble propice à une rencontre entre le Raspberry Pi et la radio. Plusieurs lecteurs du blog m’ont contacté pour me signaler soit des évolutions, soit des nouveautés en matière de communication à base de framboise.
On va commencer par une évolution de pi-fm qui a été adapté pour le Raspberry Pi 2. Je n’ai pas testé la solution mais vous avez les liens en bas de l’article, dans la rubrique Sources. Un lecteur du blog m’avait envoyé un lien vers un programme d’émetteur FM pour le Pi2, je l’ai égaré dans la quantité de messages quotidiens, à ma grande honte :-(  . Si vous avez des infos sur cette version pour le Pi2 n’hésitez pas à l’ajouter dans les commentaires.

Un émetteur récepteur VHF

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L’émetteur-récepteur VHF simple Raspberry Pi et TNC est une carte qui se fixe sur le Raspberry Pi. Cette carte contient à la fois un E/R 144-148 MHz (en France limité à 144-146MHz) et un TNC (Terminal Node Controller). Associé au Raspberry Pi, il constitue une iGate APRS complète pour une utilisation réservée aux radio-amateurs.

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L’architecture de cet émetteur-récepteur est basée sur des techniques de radio logicielle (SDR) et intègre un émetteur-récepteur CC1120 de Texas Instruments pour la partie VHF, et un processeur ARM Cortex M4F pour le traitement en bande de base. Le CC1120 est un émetteur-récepteur radio monopuce totalement intégré pour les applications de radio à bande étroite. Il est normalement utilisé pour envoyer de petites quantités de données sur les liaisons courte distance, comme des alarmes sans fil, du suivi médical, des compteurs sans fil, et de la domotique. Il n’est normalement pas utilisable pour une utilisation en FM analogique. En fait, il possède une fonction cachée qui permet de l’utiliser pour moduler et démoduler de l’audio FM classique.

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Aux côtés du CC1120, un processeur ARM Cortex M4F est utilisé pour la configuration de la partie radio et le traitement des signaux en bande de base analogique. Le micro-processeur fonctionne à 168 MHz et a assez de puissance de traitement pour démoduler le packet radio à 1200 bps agir comme un TNC (contrôleur de nœud terminal), envoyant les paquets de données vers le Raspberry Pi. L’ajout de cette carte au Raspberry Pi transforme le système en une iGATE, ne nécessitant en supplément qu’une alimentation, une antenne, et une connexion Internet.

Cette carte est conçue pour être une plate-forme d’expérimentation. Ses possibilités peuvent être développées en ajoutant le firmware approprié au le micro-processeur, pour lui permettre d’avoir accès à d’autres formes de modulation et de démodulation

Specifications
Gamme de fréquences : 144 à 148 MHz
Sélectivité pour les canaux adjacents : 64 dB à 12.5 KHz d’offset
Sensibilité au blocage : 91 dB à 10 MHz
MDS Sensitivity : meilleure que -120 dBm, -125 dBm typique
Puissance d’émission Max. : +14 dBm (25 mW) typique
Formats de Modulation supportés : 2-FSK, 2-GFSK, 4-FKS, 4-GFSK, MSK, and OOK
Alimentation :
100mA typique @ +5 volts DC, sans haut-parleur
250mA typical @ +5 volts DC, avec haut-parleur 8 ohm

Il en coûte environ 125$ pour se procurer cette carte. Il faudra y ajouter les frais de port…

Merci Pascal de m’avoir signalé cette info 😉

Un DAB à base de Raspberry Pi

Cette nouvelle vient de Jean Marie. Ici DAB ne signifie pas Distributeur Automatique de Billets 😉 mais Digital Audio Braodcasting ! C »est la Radio Numérique terrestre. EN France on sait pas quend elle arrivera (si elle arrive – voir l’article Bientôt la fin de la FM p96 de Canard PC Hardware 😉 )

C’est le 31 juillet 2015 qu’a été démarré le premier DAB multiplexé fait maison de Grande-Bretagne, basé sur des solutions open-source ! Six services fonctionneront sur le nouveau multiplexeur de Brighton pendant neuf mois.

Il y a moins de 3 ans que le Small Scale DAB (Petit DAB) – qui a été conçu dans un hangar et génère son signal à faible coût car il utilise des Raspberry Pi – a été testé, puis autorisé pour un essai de trois mois par l’Ofcom (Régulateur des communications en GB).

Small Scale DAB est un système open-source de faible puissance, tout à fait adapté pour des transmissions locales dans des zones urbaines. Il utilise une architecture totalement open-source, depuis l’OS de base (Linux) en passant par l’encodage MP2, jusqu’à multiplexage et à la modulation.

Il élimine le besoin de filtres à cavité coûteux, et, bien sûr, permet à des radio commerciales ou communautaires de contourner le Multiplex Arqiva hors de prix.

L’idée a germé en son temps dans l’esprit d’un ingénieur senior de l’Ofcom résidant à Brighton,  Rashid Mustapha.

Il a obtenu le soutien de Daniel Nathan, président de la station radio de Brighton Juice 107.2, qui en avait assez d’être obligé de payer une redevance pour les transmissions DAB – ce qui est obligatoire si une station veut garder sa licence FM – alors qu’il n’avait que peu d’auditeurs.

En 2008, Nathan déclarait qu’il y avait si peu d’auditeurs en numérique que l’industrie pouvait passer tout le monde en IP, en ignorant complètement le passage au DAB…

«Nous avons été enthousiasmés par ses possibilités, en premier lieu parce que nous croyions qu’il pourrait perturber le statu quo et souligner le coût exorbitant lorsqu’on fait du DAB de manière traditionnelle», a déclaré Nathan.

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L’ancienne génération d’encodeurs pour le DAB – des Racks 19″

« La première fois que je l’ai suggéré son utilisation lors d’une réunion des parties prenantes  de l’industrie de la radio numérique, l’idée a été vivement rejetée. On m’a dit: «Nous avons examiné le DAB basé sur du logiciel, mais c’est trop instable et ça ne marchera jamais», a-t-il ajouté.

Toutefois, aussi bien la DCMS (Department of Culture, Media & Sport) que l’Ofcom étaient partants pour autoriser une expérimentation – et voilà 😉

Plusieurs Raspberry Pi

« Ce qui est intéressant dans cette approche est que, contrairement au DAB traditionnel, c’est un point d’entrée pour les nouveaux radiodiffuseurs avec une possibilité d’expérimenter et d’innover à faible coût – et ce ne sera pas et ne sera jamais une technologie de remplacement viable», avertit Nathan.

« Une fois que vous avez commencé à vous engluer dans la radio numérique, le DAB parait encore plus nul. Peut-être qu’il est temps d’abandonner l’idée du DAB comme solution de diffusion universelle pour la radio« , a ajouté Nathan. »Avec un nouveau prix plus démocratique, l’essai du Small Scale suggère qu’il est vraiment temps de réinventer le DAB comme une plate-forme de radio accessible par tous. »

Vous avez vu un peu plus haut les multiplexeurs ancienne génération, voici leur remplaçant à l’heure du Raspberry Pi :

small_scale_dab_three_raspberry_pis_v2_w600pxAlors que l’édition 2012 du banc d’essai original tournai sur un ordinateur portable Lenovo N500 sous Linux Debian vous pouvez voir sur cette photo du MUX qu’il tourne également sur des systèmes ayant une puissance de traitement inférieure comme des Raspberry Pi.

Vous pouvez lire l’étude technique de l’OFCOM (en PDF) sur le Small Scale DAB de 2013. Elle comporte une explication (en anglais) facile à lire de la façon dont il fonctionne

Merci Jean-Marie de m’avoir signalé cette info 😉

 Sources

Emetteur-récepteur VHF

DAB

Raspberry Pi Emetteur FM

 

 


SteamPunk Raspberry Pi

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steampunk_raspberrypi_205pxConnaissez vous le Steampunk (Punk à Vapeur) ? C’est un genre littéraire apparenté à la science-fiction et au rétro-futurisme. Il parle d’un futur qui serait resté bloqué à la première Révolution Industrielle. C’est autour de la vapeur et de la mécanique que l’homme aurait développé sa technologie. Le SteamPunk mélange les mécanismes compliqués bardés de rouages et les matériaux nobles comme le bois, le cuivre ou le bronze.

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Environnement et costume d’inspiration Steampunk à Japan Expo 2012. – Source Wikipédia

Très développé, le SteamPunk regroupe une vaste communauté de passionnés à travers le monde. Ils détournent les objets du quotidien afin de créer des hybrides technologiques reproduisant l’esthétique steampunk, entre design industriel 1900 et inspiration Belle Époque. (d’après http://eye-like.fr)

SteamPunk

Je vous propose de regarder quelques exemples de réalisations SteamPunk glanées sur  le web, et en particulier sur Eye-Like.

steampunk_fullxfull.600pxsteampunk-goggles-rusty-brown-leather-brass-gears-by-ambassadormann_600pxthe_steampunk_laptop_by_zackary-600pxSteampunk-watch-by-John-de-Cristofaro_600pxsteampunk-usb_600pxVoici quelques exemples du style StreamPunk. La dernière est ma préférée… Une clé USB en bois dont on voit le mécanisme interne ! Ça vaut le coup d’œil, non ?

SteamPunk Raspberry Pi

Venons en à notre Raspberry Pi SteamPunk. Vincent est étudiant en droit des affaires. Il m’a contacté pour discuter du Logiciel Libre après avoir vu que framboise314.fr était adhérent à l’APRIL.

Dans la dicussion il m’a parlé de ses réalisations avec le Raspberry Pi, en particulier le style SteamPunk qu’il a choisi de leur donner.

Intrigué, je lui ai demandé de m’envoyer des photos pour me faire une idée. Voici donc les réalisations de Vincent, deux Raspberry Pi dans le style rétro-futuriste.

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Cliquez pour agrandir

steampunk_vincent2steampunk_vincent3

Conclusion

On aime ou on n’aime pas. Moi j’aime ce côté techno-vieillot, les bois vernis et les rouages qui débloquent des mécanismes cachés. Inutile sûrement, superbe certainement !

Si vous aussi vous avez un Raspberry Pi SteamPunk, envoyez vos photos, je les ajouterai avec plaisir à la suite de celles qui figurent dans cet article 😉

Sources

Sortie de The MagPi N°36

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couverture_magpi_36_250pxLe numéro 36 de la revue The MagPi est sorti. Il est maintenant également disponible au format papier en plus du format PDF.

Vous pouvez toujours le télécharger sur le site de la Fondation ou sur framboise314.

Dans ce numéro ce sont une centaine de pages qui sont consacrées au Raspberry Pi.

Je vais encore faire ma mauvaise tête, mais depuis que la revue s’est professionnalisée, j’éprouve moins de plaisir à sa lecture. Il y a bien toujours quelques articles « techniques » qui m’intéressent, mais on a aussi vu apparaître et fortement progresser des articles « de fond » moins pointus et que je trouve moins intéressants.

Les premiers numéros qui faisaient un peu revue d’association bricolée me plaisaient beaucoup plus que ces numéros très bien léchés mais qui me semblent avoir perdu l’âme des débuts…

Bien entendu ce n’est que mon avis (et je le partage 😉 ) … Vous avez le droit de ne pas approuver et vous pouvez même le dire dans les commentaires ci-dessous.

Je vous laisse découvrir le sommaire de ce numéro.

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sommaire_02

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Pi Power Estimator pour calculer la durée de vos batteries

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pipowerestimator_250pxPi Power Estimator est une application qui se révélera bien utile si vous faites fonctionner un Raspberry Pi et ses périphériques sur un pack d’accumulateurs.
Connaître la durée de vie des accus n’est pas facile et cet outil, sans prétendre à une précision extrême, pourra vous y aider.

Créée par Matt Hawkins, cette application est un calculateur de durée des batteries. Si on veut sodomiser les diptères, on pourra reprocher à cette appli de ne pas tenir compte de certains paramètres comme la charge CPU, par exemple. Mais elle a le mérite d’exister et de rendre le service pour lequel elle a été créée.

L’application Pi Power Estimation

L’installation depuis Google Play sur un smartphone Android ne pose aucun problème.

screenshot2On retrouve l’icône de Pi Power Estimator (que je vais abréger en PPE à partir d’ici 😉 ) parmi les applis du téléphone.

pi_power_estimator_01Une fois lancée, PPE vous permet de choisir le modèle de Raspberry Pi que vous utilisez, la capacité de la batterie d’accumulateurs ainsi que quelques autres paramètres que nous allons voir.

pi_power_estimator_02On voit ici qu’un RasPi 2 a un courant estimé moyen de 220mA et qu’un accu de 11000mAH permettra de le faire fonctionner de 30 à 37 heures environ.

pi_power_estimator_03Ajoutez lui une liaison filaire Ethernet, un clavier et un écran HDMI et hop, la consommation atteint 277mA et réduit la durée de vie des accus entre 23 et 30h (pour les diptères, voir plus haut…).

pi_power_estimator_04Si vous devez en plus filmer avec la Camera Pi vous réduisez la durée de fonctionnement à une quinzaine d’heures.

pi_power_estimator_05Enfin, une ou deux cartes ou dongles supplémentaires (pour un total de 120mA) et vous voilà avec un fonctionnement de 12 heures environ…

pi_power_estimator_06Le choix AA vous permet de faire les mêmes prévisions en utilisant des accumulateurs à ce format. Vous pourrez préciser le nombre d’accumulateurs composant votre alimentation.

Pensez à taper sur Calculate pour prendre en compte chaque modification que vous ferez et relancer le calcul.

Comment ça marche ?

Même si les calculs de cette appli sont approchés, ils sont basés sur des approximations construites à partir de mesures réelles.

Les calculs sont faits à partir de la capacité de batterie que vous sélectionnez dans une liste. La valeur théorique est affichée, mais les calculs sont faits sur la base d’une valeur égale à 80% de cette valeur, ce qui est plus proche de la réalité 😉

La capacité des batteries est mesurée typiquement qous 3,7 volts, donc l’appli convertit cette valeur en son équivalent sous 5 volts :

capacité = (capacité affichée * 3,7v) / 5v

Pour les accumulateurs de type AA, vous pouvez définir soit des batteries rechargeables alcalines (en 1,5v) ou des NiMH (1,2 à 1,4 volts).

pi_power_estimator_07

On suppose que vous utilisez un convertisseur pour ramener la tension à 5 volts. La capacité est alors égale au produit de la capacité de chaque accumulateur, multipliée par la tension d’un accu, multipliée par le nombre d’accus, divisée par 5v

capacité = (capacité d’un accu * tension d’un accu * nombre d’accus) / 5v

La consommation des dongle WiFi est éminemment variable. Le modèle de référence est ici un Edimaw EW-7811

Comme pour le WiFi, le BlueTooth est accessible avec un grand nombre de clés USB différentes. L’appli calcule à partir d’une mesure faite sur une clé USB BlueTooth sans marque 😉

Pour la caméra vous avez le choix entre deux possibilités : Le mode Still suppose que vous prenez une photo unique toutes les quelques secondes, alors que le mode Video suppose que vous filmez en permanence en FullHD

Il n’y a pas de souris dans les options disponibles parce que les mesures ont montré une énorme dispersion des courants consommés selon le modèle (entre 5 mA et 100 mA).

Les jokers (wildcards) vous autorisent un peu de flexibilité en vous permettant d’ajouter de 25 mA à 1575 mA de courant supplémentaire. Vous pourrez ainsi ajouter une souris optique (environ 50 mA) ou tout autre périphérique que vous utiliserez. Vous pouvez utiliser une combinaison de plusieurs courants pour approcher au mieux de la valeur à ajouter.

Le modèle B+ a une régulation plus efficace que les anciens modèles et il consomme moins que les modèles B.

Conclusion

Voilà une application gratuite qui ravira tous ceux qui sont confrontés ce genre de problèmes. Elle ne prétend pas fournir des résultats hyper précis, mais se propose de vous donner une indication qui peut vous permettre de choisir la capacité d’une batterie, ou les composants d’un projet.

Merci à dodutils qui m’a signalé cette appli

Sources

Installer Owncloud 8 sur un Raspberry Pi 2 (MAJ)

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owncloud

Après quelques mois d’attente, j’ai enfin réussi à trouver un moment pour installer Owncloud 8 sur le Raspberry Pi2. Auparavant, j’avais déjà réalisé une installation sur un B+, mais l’appareil était vraiment à la traîne, et finalement peu utilisable de manière intensive. Mais là, le Pi2 c‘est une merveille, enfin un vrai petit serveur maison. Pour réaliser l’installation, j’ai utilisé uniquement Ubuntu, et c’est assez simple. Pour Windows, si un lecteur a le temps de chercher, pourquoi pas compléter l’article. Sinon, faudra attendre que je reboot sous Windows !

Premièrement, j’ai acheté une carte mémoire haut de gamme en 64go (attention ça pique) , avec des vitesses de lectures et d’écritures très rapides, le confort est au rendez-vous. Puis j’ai utilisé Raspbian, celui qui est disponible sur le site officiel, donc Wheezy. Mais cela ne doit pas poser de problème avec une version plus récente. Néanmoins, je ne souhaite pas avoir de problème, donc Wheezy, me semble la meilleure solution à adopter. Par la suite, vous aurez besoin de Gparted sur Ubuntu pour le formatage et agrandir la partition système. La copie de l’image d’installation se passe via le terminal, vous verrez, c’est très facile. Pour Owncloud, j’ai choisi d’ajouter les dépôts, afin de ne pas être en galère pour les mises à jour. Et par rapport à mon ancienne installation, là, tout se passe sur la carte dans le Pi2, ce qui simplifie la vie. Au passage éviter d’utiliser Sqlite, qui est souvent proposé, MySQL est plus stable.

PARTIE I / Installation

I / Télécharger l’image disque Raspbian :

https://www.raspberrypi.org/downloads/raspbian/ en version ZIP.

II / On prépare sa carte SD :

Ouvrir Gparted, formater la carte d’un bloc en Ext4. (Dans quelques jours, je mettrai des captures)

III/ Copier l’image disque d’installation :

Vous dézippez et vous placez le fichier .img dans votre dossier « home » puis vous regardez l’adresse de la carte SD, soit un truc du genre /dev/sdb1 ou autre, c’est possible

$ sudo dd if=le_nom_de_l'image.img of=/dev/sdx

IV/ Agrandir l’image système :

Pour profiter de l’espace de votre carte SD, ouvrir Gparted, démonter la partition « Ext4 System », et choisir agrandir dans le menu clic droit.

V/ Brancher votre Pi2 (avec écran et clavier) :

Faire la configuration de base, mettre un nouveau mot de passe pour l’utilisateur Pi, ne pas overclocker, et mettre la langue française et clavier français par défaut. Puis vous pouvez ensuite, après le redémarrage, passer en commande à distance via le terminal.

$ ssh pi@192.0.1.232 (mettre votre ip locale)

VI/ Ajouter les dépôts, faire une mise à jour système :

$ sudo -i (plus besoin de revenir sur sudo)
# echo 'deb http://download.opensuse.org/repositories/isv:/ownCloud:/community/Debian_7.0/ /' >> /etc/apt/sources.list.d/owncloud.list
# wget http://download.opensuse.org/repositories/isv:ownCloud:community/Debian_7.0/Release.key
# apt-key add - < Release.key
# apt-get update

puis

# apt-get upgrade

VII/ Installer Apache, MySql, PHP5 :

# apt-get install mysql-server apache2 php5

Oubliez pas le mot de passe de votre base SQL

VIII/ Installer Owncloud 8.1 :

# apt-get install owncloud

IX/ Créer votre compte Owncloud :

Se rendre sur votre adresse du type : http://192.0.1.232/owncloud/ et n’oubliez pas de changer l’ip.

Vous créez votre login et mot de passe. Choisir MySQL mais surtout pas SQlite qui est trop lent. Puis mettre root, votre mot de passe, owncloud, et localhost .

owncloud_pi_final

X/ Installer le client sur Ubuntu :

Se rendre sur https://software.opensuse.org/download/package?project=isv:ownCloud:desktop&package=owncloud-client et reproduisez l’ajout comme pour l’étape « VI » dans le terminal, avec Ubuntu, mais avec « sudo » devant cette fois.

– Les trucs et astuces :

Donner les droits pour modifier l’upload dans l’interface web d’Owncloud après installation.

$ sudo -i
# chown -R www-data:www-data /var/www/owncloud/

 

PARTIE II / SSL (le retour ^^)

I / Création du virtualhost :

$ sudo -i
# cd /etc/apache2/sites-available
# nano owncloud.https

Ce que l’on note dans le fichier :

NameVirtualHost *:443
 <VirtualHost *:443>
 DocumentRoot /var/www/
 SSLEngine On
 SSLCertificateFile /etc/ssl/certs/owncloud.crt
 SSLCertificateKeyFile /etc/ssl/private/owncloud.key
 </VirtualHost>

II / Création du dossier de travail :

# cd /etc/apache2/
# mkdir CertOwncloud
# cd CertOwncloud

III / Création du certificat pour 730 jours :

# openssl genrsa -out owncloud.key 1024
# openssl req -new -key owncloud.key -out owncloud.csr

Attention à bien remplir CommonName qui doit être identique au nom d’hôte (souvent owncloud) de votre serveur virtuel.

# openssl x509 -req -days 730 -in owncloud.csr -signkey owncloud.key -out owncloud.crt

IV / Déplacement dans le bon dossier :

# cp owncloud.crt /etc/ssl/certs
# cp owncloud.key /etc/ssl/private

V / On active tout ça :

# a2enmod ssl
# a2ensite owncloud.https

# service apache2 restart

J’espère que ce tutoriel vous aura bien aidé, si vous rencontrez des problèmes, et que vous les résolvez, surtout partagez votre solution dans les commentaires. Pour ma part vous pouvez aussi me suivre dans d’autres aventures sur www.kerneldesign.net

1SHEELD Utilisez votre smartphone avec Arduino !

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1SHEELD-250pxJ’ai découvert cette carte 1SHEELD sur le site de TXROBOTIC quand je faisais le tour des nouveaux produits du site, en particulier les drones
Reçue très rapidement, la carte 1SHEELD a vite rejoint un Arduino UNO qui passait par là afin de tester ses possibilités.
Le projet 1SHEELD a été lancé fin 2013 sur KickStarter. Il a réuni 1480 contributeurs et réuni la somme de 85 210$ alors que la campagne de financement avait été fixée à 10 000$ !!1SHEELD_appli_android_08

Cet article est destiné à des utilisateurs avertis d’Arduino.

LE PROJET 1SHEELD

L’EQUIPE – THE TEAM

1sheeld_teamC’est une équipe Égyptienne (du Caire) qui est à l’origine de ce projet. Le Directeur Général est Amr Saleh.

DES CAPTEURS PAS SI VIRTUELS QUE CA

1Sheeld est un shield pour Arduino extrêmement facile à configurer. Il est relié à une application mobile qui permet l’utilisation de toutes les capacités des smartphones Android (écran LCD, Gyroscope, interrupteurs, LED, accéléromètre, magnétomètre, GSM, Wi-Fi, GPS … etc.) dans vos sketchs Arduino.

Fondamentalement, cette carte se compose en deux parties. La première partie est un shield physiquement connecté à la carte Arduino qui agit comme un intermédiaire sans fil, échangeant les données entre l’Arduino et un smartphone Android via Bluetooth. La deuxième partie est une plate-forme logicielle et l’application sur les smartphones Android qui gère la communication entre le bouclier et le smartphone et vous permet de choisir parmi tous les écrans disponibles.

Vous pouvez utiliser 1Sheeld comme entrée ou comme sortie pour l’Arduino et utiliser tous les capteurs et périphériques disponibles sur votre smartphone Android, au lieu d’acheter les shields réels. Vous pouvez l’utiliser pour contrôler une voiture RC en utilisant le gyroscope du téléphone, ou même tweeter quand quelqu’un entre dans la pièce !

LA CARTE 1SHEELD

L’EMBALLAGE

1SHEELD-box_01La carte est livrée dans un carton rigide (80x65x30mm) très rassurant. Pas de danger d’écrasement lors du transport, d’autant qu’une autre boîte garnie de coussins d’air (pas les toutes petites bulles, les gros coussins, gros comme un pain au chocolat !) protège celle-ci.

1SHEELD-box_03Sous la boîte figure le lien pour le téléchargement de l’appli Android que vous pouvez même flasher pour gagner du temps.

1SHEELD-box_02La carte est piquée dans une plaque de mousse conductrice (épaisse de 12mm) destinée à protéger les composants des décharges d’électricité statique. Si vous « tripatouillez » la carte dans tous les sens avec vos mains pleines de doigts, je vous conseille de laisser le shield sur cette protection. L’électricité statique est une vraie plaie pour les composants modernes et cela n’est pas suffisamment dit… Oh le composant ne « claque » pas immédiatement, mais des défectuosités peuvent apparaître sur les pistes internes aux composants et dans quelques mois la piste est détruite par l’échauffement et vous pestez contre le fabricant, le vendeur et le reste de la terre alors que c’est à vous qu’il faudrait mettre une chasse !

Enfin pour tout vous dire, ce genre de protection me rassure beaucoup plus qu’un sachet métallisé dont l’effet de protection disparait dès qu’on extrait la carte du boîtier… Le fabricant, le grossiste s’échinent à protéger les cartes et en bout de chaîne le geek de service envoie une grosse décharge au micro processeur dès que la carte sort du sachet :(

PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

SCHEMA

1sheeld_schema_N&B_600px

Cliquez pour agrandir

Le shéma du shield (si c’est trop petit, cliquez dessus pour l’afficher en grande taille 😉 ) montre la présence d’un microcontrôleur ATmega162 ainsi que d’un module BlueTooth 2.1 BT-HC06.

COMMENT CA MARCHE ?

LE MICROCONTROLEUR

L’ATmega162 est un microcontrôleur AVR 8 bits d’Atmel. Il fonctionne à la fréquence de 16 MHz. Il dispose de16Koctets de mémore flash pour le programme, 512 octets d’EEPROM et 1Koctet de SRAM.

1SHEELD-FB2

Le microcontrôleur ATmega162 sur la carte 1SHEELD

1Sheeld exécute une version personnalisée du protocole Firmata qui permet au microcontrôleur de surveiller en permanence chaque broche de l’Arduino et d’envoyer un rapport à l’application tournant sur le smartphone lorsqu’une broche change de statut. Cette fonction est utilisable sans nécessiter l’utilisation de la bibliothèque OneSheeld.

Il y a également un autre mode qui repose entièrement sur les ports série de l’Arduino (Pins 0 et 1), c’est ici que la bibliothèque intervient, avec un protocole bâti sur protocole Firmata pour envoyer une énorme quantité de données à shield spécifique de l’application Android, ce qui vous permettra de mettre en œuvre LCD, Twitter, 7 Segments etc. avec seulement deux broches de l’Arduino lieu de nécessiter un port complet.

LA LIAISON BLUETOOTH

1SHEELD-BT_antenne

1SHEELD-dessous

BT-HC06 - Copie

BT-HC06_2eurosLes images ci-dessus présentent le module BT-HC06 utilisé pour la communication avec le smartphone Android. Le module est protégé par un blindage destiné à réduire les interférences (aussi bien en émission qu’en réception).

Avec ce module, les communications en BlueTooth se font sur 2.4 GHZ et la portée maxi est d’une trentaine de mètres. Lors de mes essais en intérieur je me suis déplacé avec le smartphone dans toutes les pièces d’un étage sans problème. (la maison fait environ 10x10m et l’Arduino était pratiquement dans un des coins…

INSTALLER 1SHEELD SUR ARDUINO

Vient le moment fatidique de connecter la carte 1SHEELD à votre Arduino. Un tutoriel explique cela (en anglais).

specs - Copie

Soyez prudent(e), en fonction du type d’Arduino que vous utiliserez avec 1SHEELD, il va falloir adapter le shield. Si vous regardez le shéma (tout en haut à gauche) vous voyez un commutateur marqué POWER-SWITCH dont le rôle est d’envoyer (ou pas) la tension d’alimentation à un régulateur 3,3 volts.

Si la carte Arduino est alimentée en 5V le commutateur sera en position 1 (5V vers la gauche), sinon, il sera en position 2 (3,3V vers la droite) :

1SHEELD-3v_5v

Commutateur de choix de la tension d’alimentation

ARDUINO UNO

1SHEELD est à régler en 5V si vous l’utilisez avec un Arduino UNO

1SHEELD_power_sw_5La carte Arduino ne dispose que d’un seul UART de communication sur les pins 0 (Rx) et 1 (Tx). Ces pins sont également utilisées par 1SHEELD, vous ne pouvez donc pas les utiliser lorsque 1SHEELD est relié à l’Arduino.

 

Si vous devez utiliser l’UART avec un autre périphérique connecté à 1SHEELD, vous devrez utiliser le mode série logiciel.

ARDUINO LEONARDO

1SHEELD_leonardo1SHEELD_uno

Avec un Arduino Leonardo, 1SHEELD fonctionne également en 5V.

1SHEELD_power_sw_5

La carte Leonardo dispose de 2 ports série : Serial est utilisé dans la classe CDC (Communication Device Class) tandis que Serial1 est la sortie TTL normale de la carte sur les pins 0 (Rx) et 1 (Tx).

ARDUINO MEGA 2560 et MEGA ADK

1SHEELD_mega2

Avec les cartes Mega (ADK et ADK 2560) 1SHEELD travaille en 5V.

1SHEELD_power_sw_5

L’Arduino Mega a 4 ports série mais 1SHEELD utilise la classe Serie qui accède aux ports TTL sur les pins 0 (Rx) et 1 (Tx).

ARDUINO DUE

1SHEELD_due2

1SHEELD_due

Avec la carte Arduino Due, 1SHEELD fonctionne en 3,3 volts. Il faut donc basculer le commutateur POWER-SWITCH sur 3.3V.

1SHEELD_power_sw_33

L’Arduino Due a 4 ports série mais 1SHEELD utilise la classe Serie qui accède aux ports TTL sur les pins 0 (Rx) et 1 (Tx).

CONNECTER L’ARDUINO

1SHEELD_USB

INSTALLER LA LIBRAIRIE SUR L’IDE

La librairie OneSheeld est actuellement en version 1.5. Il faudra vous enregistrer pour télécharger le fichier .zip qui la contient. Enregistrez le fichier dans un dossier de votre machine.

Une fois que vous avez téléchargé le fichier .zip, ouvrez l’IDE Arduino.

install_onesheeld_01Allez dans Croquis > Include Library > Add .ZIP Library

install_onesheeld_02Dans la fenêtre de sélection qui s’ouvre, allez sélectionner le fichier que vous venez de télécharger. Cliquez sur Ouvrir.

install_onesheeld_03Quelques secondes plus tard, la ligne d’état ( en bas de la fenêtre du croquis) vous indique que la librairie a bien été chargée.

install_onesheeld_04

Vous pouvez vérifier en retournant dans Include Library que la librairie OneSheeld apparait bien en bas de la liste…

Vous êtes prêt(e) à programmer votre Arduino et son Shield intelligent !

INSTALLER L’APPLI ANDROID

Sur votre téléphone il faut également installer l’appli qui va dialoguer avec la carte 1SHEELD.

Vous pouvez le faire directement depuis la boutique Google Play.

1SHEELD_appli_android_00Lancez le téléchargement de l’application OneSheeld

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L’installation se passe sans problème.

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Lancez l’appli, elle vous présente quelques écrans qui indiquent comment l’utiliser avec la carte 1SHEELD.

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Ici vous voyez comment aller sur les shields virtuels (les boucliers en haut à droite) et couper la communication avec la carte 1SHEELD (la prise déconnectée en haut à gauche).

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Après avoir visionné ces écrans

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Il est possible que l’appli vous recommande de mettre le firmware de la carte 1SHEELD à jour. Validez en cliquant sur Upgrade.

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Maintenant lancez le scan BlueTooth pour trouver la carte 1SHEELD (l’Arduino et la carte 1SHEELD doivent être en fonctionnement).

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On voit que la carte 1SHEELD a bien été trouvée. Elle doit maintenant être appairée avec le smartphone. La carte porte le N° 2252.

1SHEELD_appli_android_09Saisissez le code d’appairage   1234 et cliquez sur OK.

1SHEELD_appli_android_10aLa carte 1SHEELD est maintenant appairée avec le smartphone, on va pouvoir commencer à s’amuser un peu…

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Au lancement de l’appli, vous pouvez cocher la case Connect Automatically to This Device si vous souhaitez que l’appli se connecte automatiquement à la carte 1SHEELD.

 

QUELS CAPTEURS SUR MON SMARTPHONE ?

Les smartphones actuels sont équipés d’une quantité de capteurs impressionnante. Pour en connaître la liste, vous pouvez lire la doc du téléphone (RTFM) ou vous tourner vers des applications spécialisées qui vont inventorier les capteurs disponibles et vous permettre de les tester. Je suis équipé d’un Samsung Galaxy S4 et j’utilise ces deux applis :

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GALAXY SENSORS

La première, Galaxy Sensors est conçue pour les Samsung Galaxy Note, Samsung Galaxy S4 et S3, la compatibilité complète est pas garantie sur d’autres modèles. Les Galaxy S3-S5 ou Galaxy Note 2 – Note 4 ne disposent pas du capteur de température et d’humidité. Si un capteur est défini comme « Absent » est parce que votre téléphone n’en dispose pas…
Fonctions :
– Température ambiante en degrés Celsius
– Pourcentage d’humidité dans l’air
– Intensité lumineuse
– Pression d’air
– Hauteur au-dessus du niveau de la mer
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SENSOR BOX FOR ANDROID

Sensor Box pour Android détecte tous les capteurs disponibles sur un appareil Android, et vous montre comment ils travaillent sous forme graphique. Sensor Box pour Android vous indique également quel capteurs sont pris en charge par le matériel.

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CONCLUSION

L’équipe 1SHEELD a sorti un beau produit, facile à utiliser pour peu qu’on ait déjà « baigné » un peu dans le monde de l’Arduino. Comptez une soixantaine d’euros pour vous procurer la carte chez TXROBOTIC (port compris).

Quand on voit la quantité de capteurs et afficheurs utilisables, ainsi que la facilité avec laquelle on peut récupérer les informations des accéléromètres, gyroscopes, GPS ou encore accéder au GSM, à internet, tweeter… on relativise très vite.

1SHEELD-proto

 

Vous trouverez ci-dessous quelques vidéos présentant la carte. La première est celle du CEO de 1SHEELD, AMR Saleh. Si vous ne comprenez pas l’anglais, j’ai ajouté des sous-titres qui devraient vous permettre de suivre les explications.

VIDEOS

Sources

Le numéro 37 de The MagPi est sorti

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magpi37_couverture_250pxAvec ses 100 pages, le numéro 37 de la revue The Magpi va à nouveau ravir les amateurs (anglophones) du Raspberry Pi.

Dans ce numéro vous trouverez huit projet pour numériser la maison (de la régulation de température, une caméra de surveillance, être averti sur votre montre -intelligente- que quelqu’un sonne à la porte…)

Vous apprendrez également comment construire un moniteur de frigo, utiliser la ligne de commande, simuler des collisions avec Python, et bien d’autres choses encore.

Je vous laisse découvrir le sommaire de ce numéro disponible en téléchargement sur le site de la Fondation ou sur framboise314 (rubrique : Publications > MagPi).

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Un livre sur Arduino publié par Electronique et Loisirs Magazine

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arduino-couv-livre_250pxLa revue Électronique et Loisirs Magazine vient de sortir un livre sur l’Arduino.

On trouve régulièrement des articles sur Arduino et Raspberry Pi dans cette revue. Cette fois ils ont planché tout l’été pour nous concocter un livre de 100 pages.

Cet ouvrage intitulé l’ABC d’Arduino vol.1 est disponible en France pour la modique somme de 14,90€ (frais de port compris). Partout ailleurs dans la CEE, il vous en coûtera 17,90€.

Vous pourrez vous procurer ce livre exclusivement sur le site de la revue Électronique et Loisirs Magazine.

arduino-couv-livreJe vous laisse découvrir le communiqué de ELM ainsi que le sommaire du livre…

Pourquoi envisager d’utiliser Arduino Uno ? Aujourd’hui, la créativité électronique se heurte aux difficultés de mise en œuvre dûes à la programmation. Arduino Uno vous permet de transformer vos idées en montages électroniques fonctionnels en quelques étapes simples.

Le « faire soi-même » électronique est né d’une passion il y a quelques décennies avec les premiers montages en kit. À l’époque cela a passionné beaucoup de gens car ils acquéraient une expérience en électronique et parce que les montages qu’ils construisaient coûtaient beaucoup plus chers sur le marché. Ils étaient alors étonnés par leurs créations, et engrangeaient un bagage technique nécessaire pour le monde du travail.

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Mais au fil des ans, les adeptes de l’autoconstruction ont migré vers d’autres horizons, comme le début de l’informatique et de la programmation des microordinateurs tels que le ZX Spectrum et les Commodore Vic20 et C64. Le développement des ordinateurs PC qui se programmaient en Basic ont permis la création de véritables applications logicielles, et la gestion électronique des dispositifs reliés aux ports parallèles (LPT) et série. Mais ce monde est resté à la portée de ceux qui avaient une certaine expérience et a subi une perte des fans au fil du temps.

Cependant l’électronique programmable continue à exister, mais réaliser des applications intéressantes dans le domaine de la robotique ou celles connectées à Internet, reste un rêve inaccessible pour la plupart des amateurs qui ne peuvent pas concevoir un circuit électronique sans utiliser un microcontrôleur ou un PC.

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L’équipe d’Arduino a tenu compte de ces exigences, et a permis d’amener l’électronique à la portée de tous ceux qui ont beaucoup d’idées mais peu moyens pour faire face à la complexité des circuits électroniques, et à d’autres de simplifier au maximum la programmation.

Avec Arduino vous pouvez compter sur une électronique facile à utiliser et sans connaissances en programmation. Cela ne veut pas dire que vous avez juste à brancher la carte, pensez à votre application et la voir fonctionner sans effort. Vous devez apprendre un minimum de programmation des microcontrôleurs, cependant Arduino est facile à programmer parce que vous utilisez un environnement de développement plus simple que celui des microcontrôleurs traditionnels. Cela n’a jamais été aussi simple de passer de l’idée au projet grâce à l’environnement de programmation qui vous simplifie la tâche. Vous découvrirez dans ce livre tout le potentiel d’Arduino Uno et, avec des exemples pratiques, vous verrez comment il est simple de transformer vos idées en applications fonctionnelles qui deviendront la base pour des projets de plus en plus importants.

 Sommaire du livre l’ABCd’Arduino

CHAPITRE 1 : Qu’est-ce qu’Arduino ?

Pour réaliser un circuit électronique avec un minimum de complexité il n’est pas possible aujourd’hui d’ignoré le microcontrôleur, mais cela signifie devoir apprendre la programmation, se procurer un programmeur, etc. Avec Arduino tout devient très simple et en très peu de temps vous pouvez développer vos applications

 CHAPITRE 2  : De quoi avez-vous besoin ?

Connaissez-vous Arduino ? Maintenant vous allez découvrir son côté matériel (hardware) et commencer à mettre en place son environnement de développement qui vous permettra d’apprendre à utiliser et à expérimenter de nombreuses applications intéressantes.

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CHAPITRE 3  :  Arduino et ses cartes

Arduino est le point de départ de vos projets, mais pour qu’il puisse interagir avec le monde extérieur vous devez l’interfacer avec votre dispositif. Pour simplifier la tâche des cartes ont été développées, elles sont destinées à être insérées dans les connecteurs d’extension afin d’interpréter et d’envoyer des signaux permettant de gérer des capteurs et des actionneurs.

CHAPITRE 4  :  La programmation avec Arduino

Comment créer des applications avec Arduino ? Est-il difficile à programmer ? Puis-je faire cela ? Et maintenant ? Dans ce chapitre, vous trouverez toutes les réponses à vos questions à travers l’apprentissage des bases de la programmation.

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CHAPITRE 5 : Les principaux composants électroniques d’Arduino

La carte Arduino Uno est le cerveau qui gère tout le matériel, celui-ci étant constitué par des composants électroniques. Connaître les principaux éléments matériels nous permettra de mettre en œuvre les circuits que nous allons utiliser et qui interagiront avec notre carte à tout faire.

CHAPITRE 6 : Notre première application

Nous allons installer le logiciel, connecter la carte Arduino Uno et tester le fonctionnement de l’ensemble avec deux applications simples, la première consiste à tester l’environnement de développement IDE. Avec la deuxième application, nous commanderons l’ordre et la vitesse d’allumage de 3 LED.

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CHAPITRE 7 :  Allumer des LED ? Oui mais avec des boutons

Nous allons expérimenter les entrées digitales. Nous utilisons le circuit à 3 LED du chapitre précédent mais cette fois la séquence de clignotement sera commandée par deux boutons. Nous écrirons deux programmes pour vous apprendre à utiliser les instructions « if » et « switch/case ».

CHAPITRE 8 : Les LED fonctionnent selon la lumière

Il est temps d’étudier le côté « analogique » d’Arduino, avec un exercice dans lequel les 3 LED vues dans les chapitres précédents s’allumeront cette fois en fonction de la quantité de lumière détectée par une photorésistance.

CHAPITRE 9 : Jouons quelques notes de musique

Restons sur les entrées analogiques et connectons un potentiomètre que nous utilisons comme clavier avec lequel nous jouons des notes de musique produites par un buzzer.

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CHAPITRE 10 : Une lampe multicouleur

En combinant des LED nous pouvons produire de la lumière de toutes les couleurs. En programmant convenablement une carte Arduino Uno, nous commanderons une carte LED RVB. Vous apprendrez les bases des lampes modernes capables d’illuminer votre maison comme vous le désirez.

CHAPITRE 11 : Quelque chose bouge

Arduino peut également commander des moteurs pour contrôler les mouvements de machines, de modèles radiocommandés, de robots. Nous étudierons la gestion des mouvements d’un servomoteur classique en fonction de la position d’un potentiomètre rotatif. Et nous découvrirons la librairie « Servo ».

Conclusion

Avec ce livre à prix modique, ELM propose un ouvrage de base pour les débutants, collégiens et autres bricoleurs/bidouilleurs/makers. Il permet d’appréhender rapidement l’environnement de l’Arduino, tant du point de vue matériel que logiciel.

N’hésitez pas à faire un retour de vos impressions dans les commentaires ci-dessous.

 


Offrez un vieux Raspberry Pi à des enfants Maliens

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malinux_tele_250pxAvec l’arrivée du Raspberry Pi 2 au début de cette année 2015, de nombreux Raspberry Pi anciens (je sais tout est relatif), disons d’ancienne génération on rejoint le purgatoire.
C’est souvent un tiroir où on les a rangés en attendant d’en faire « quelque chose »…
Et puis on les oublie… Redonnez leur une seconde vie en les offrants à l’association Malinux Télé qui les reconditionnera et les offrira à des centres accueillant des enfants en difficulté.

malinux_tele_logo

Malinux Tele

Le créateur de Malinux Télé

Julien Marin est informaticien de métier. Il travaille également depuis 2011 comme moniteur d’alphabétisation bénévole auprès de l’ONG Kanuya-Mali. Cela l’a rapidement amené à s’intéresser à l’utilisation des logiciels éducatifs auprès des enfants maliens. Hormis Malinux Télé, il a également créé des activités de lecture en français et en langue Bamanan.

La demande de Julien

Je vous écris pour solliciter un petit coup de main dans le cadre d’un projet éducatif et de solidarité internationale sur lequel je travaille : je souhaiterais faire passer un appel à don de « vieux » raspberry Pi pour les recycler comme ordinateurs éducatifs pour rendre différents logiciels éducatifs disponibles auprès des enfants du Mali (Afrique de l’ouest).

Je vous donne ci-dessous de plus amples explication :-)

Après quelques années de travail bénévole dans le domaine de l’informatique et le l’alphabétisation au Mali, l’idée d’utiliser le Raspberry Pi comme ordinateur éducatif est née de la nécessite de s’adapter à un blocage culturel constaté sur le terrain: les adultes ont beaucoup de réticence à laisser les enfants toucher un ordinateur, alors qu’il les laissent sans problème toucher un téléviseur.

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De là est parti il y a un an le projet malinux Télé, qui consiste à construire des petites consoles éducatives utilisant des téléviseurs comme écran, et d’un système portant le même nom (Une base Raspbian avec un pas mal de boulot d’adaptation afin de l’optimiser pour cet usage). Depuis le projet a fait son chemin, et 34 exemplaires de cette petite console éducative ont été fabriqués et donnés à des association/ONG locales prenant en charge les enfants vulnérables (nous menons également un travail de formation et de suivi auprès des structures bénéficiaires).

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Depuis que le Raspberry Pi 2 est sorti, il doit probablement y avoir un certain nombre de Raspberry Pi d’ancienne génération qui dorment dans des placards, auxquels les propriétaires pourraient donner une nouvelle vie tout en faisant une bonne action en les donnant à l’association Bilou Toguna, qui porte le projet Malinux Télé. Je souhaitais donc solliciter un coup de main de votre part en vous demandant si vous pourriez nous aider à débusquer les Rapsberry Pi 1 à la retraite, en relayant une petite annonce sous forme d’article sur votre site.

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Du reste le système que nous avons créé est bien évidement publié sous GPL et téléchargeable sur le site du projet, et au delà de l’appel à don, le projet et les différentes adaptations réalisées afin de fabriquer une « console éducative » pourront peut être aussi donner des idées aux bricoleurs/bricoleuses en herbe et enrichir d’autres projets complétement différents :-)

AgfaPhoto

L’association Bilou Toguna, qui porte le projet, est une association loi 1901 œuvrant à différents projets de solidarité internationale France-Mali depuis plus de 10 ans, et pilotée par un CA qui veille au grain à ce que tous les dons soient utilisés comme il se doit sur le terrain.

Voici l’adresse internet du projet: http://malinuxtele.tuxfamily.org
et celle de l’association Bilou Toguna qui le porte: http://www.biloutoguna.org

Pour en savoir plus

Vous avez un ou plusieurs Raspberry Pi 1 dormant dans un placard depuis la sortie du Raspberry Pi version 2 ? Ceux-ci pourraient avoir une seconde vie et faire des heureux au Mali (Afrique de l’ouest), grâce au projet Malinux Télé.

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Le projet Malinux Télé consiste à construire des ordinateurs éducatifs sous forme de « box » utilisant une télévision analogique comme écran, afin de les donner au Mali, à des structures maliennes non lucratives menant des activités auprès des enfants défavorisés. Au delà du bas coût, l’utilisation de Raspberry Pi permet surtout de répondre à un véritable enjeu : Au Mali, un ordinateur est perçu comme un bien trop précieux pour qu’on laisse les enfants s’en servir (même si on l’a donné). C’est encore plus vrai en ce qui concerne les enfants les plus défavorisés du Mali. La télé est au contraire un objet très répandu au Mali, le fait de passer par la télé permet de lever ce blocage lié à l’ordinateur et de s’assurer que les enfants puissent réellement avoir accès aux appareils éducatifs que l’on donne.

Les appareils construits embarquent une carte Raspberry Pi ainsi qu’une version de Raspbian spécialement conçue pour cet usage. Celle-ci inclut les logiciels éducatifs « classiques » (Tuxpaint, Tuxtype, Tuxmath, Gcompris, JClic), une copie de l’encyclopédie Vikidia et du site internet pepit.be (activtés éducatives) rendues utilisables sans connexion, des activités maison pour apprendre à lire en français (langue officielle) comme en bambarra (langue maternelle des enfants), ainsi qu’un certain nombre d’adaptations pour simplifier l’interface et assurer la longévité du système (système en lecture seule par exemple).

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Pour plus d’information sur le projet ou bien si vous voulez télécharger le système: http://malinuxtele.tuxfamily.org

Le projet est porté par l’association Bilou Toguna, une association française loi 1901 de solidarité internationale France-Mali qui mène depuis 2002 des actions dans les domaines de l’eau, la santé, l’éducation ainsi que l’environnement, et dont tous les membres agissent de manière bénévole. Pour plus d’informations sur Bilou Toguna et ses actions: http://www.biloutoguna.org .

Si vous avez des vieux (ou pas vieux) Raspberry Pi qui ne vous servent plus, ils pourront faire des heureux au Mali. Il suffit de nous contacter à l’adresse malinuxtele@tuxfamily.org en précisant le matériel que vous pourriez envoyer, cela nous permettra de confirmer si le matériel est bien utile au projet.

Pour l’envoi, il suffit de glisser votre Raspberry Pi dans son carton d’origine (ou autre protection), de mettre le tout dans une enveloppe à destination de l’Association Bilou Toguna et de déposer simplement le tout dans une boite aux lettres après avoir affranchi au tarif lettre en fonction du poids (Les objets dont l’épaisseur ne dépasse pas 3 centimètres pouvant maintenant être envoyés au tarif lettres.). Si vous le souhaitez, nous pourrons vous faire parvenir un timbre « électronique » à imprimer afin que vous n’ayez pas à prendre en charge les frais d’envoi. Si vous avez beaucoup de Raspberry Pi à donner, l’association peut émettre un reçu fiscal de don ouvrant droit à une déduction sur les impôts sur le revenus (nous contacter préalablement pour vérifier en fonction du matériel).

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L’association se chargera ensuite bénévolement de les acheminer au Mali, de les monter dans un joli boitier en bois avec une carte SD contenant les logiciels éducatifs, de rechercher les associations maliennes sérieuses à qui les donner, et de former les bénéficiaires à l’utilisation de ces logiciels éducatifs afin qu’ils soient utilisés au mieux avec les enfants.

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Les matériels suivants peuvent être utiles:

  • Les cartes Raspberry Pi (tous modèles).
  • Les cartes SD (capacité de 4Go ou +).
  • Les cartes Banana Pi ou tout appareil à base de processeur Allwinner (A10 / A13 / A20), malinux Télé ayant dernièrement été porté sur linux-sunxi.

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Les bénéficiaires à qui les appareils Malinux Télé sont donnés sont toutes des structures non lucratives, il s’agit généralement des centres accueillant des enfants dits « en situation difficile » (enfants des rues ou enfants ne pouvant vivre dans leur famille), des centres d’écoute communautaires (menant des activités ludoéducatives avec les enfants de leur quartier d’implantation), des quelques bibliothèques accueillant des enfants, ou quelquefois d’écoles.

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N’hésitez pas répondre ou à nous contacter (malinuxtele@tuxfamily.org) si besoin de plus d’informations.

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Conclusion

C’est avec un grand plaisir que je relaie cette demande de Julien pour l’association Malinux Télé. Si dans vos tiroirs, placards, greniers… sommeillent de « vieux » Raspberry Pi, pensez à Julien et à son association.

Je pense en particulier à ceux qui sont passés d’un média-center Raspberry Pi 1 à un Pi 2 et qui n’ont pas grand chose à faire de l’ancien Raspberry Pi devenu trop lent et pas assez puissant.

Si vous envoyez un RasPi à Malinux Télé, mettez un petit mot pour dire que c’est framboise314 qui vous l’a soufflé 😉

Sources

 

J’ai testé pour vous : 1SHEELD pour Arduino

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1SHEELD-inter_250pxAprès vous avoir présenté la carte 1SHEELD et la mise en place de sa bibliothèque sur l’IDE Arduino,  ainsi que l’installation de l’application Android sur votre smartphone, voici venu le temps des premiers essais.
Le premier programme réalisé dans un nouvel environnement de programmation est généralement « Hello World » ou son équivalent français « Salut Tout le monde ». Ceci permet de vérifier que la chaîne de programmation fonctionne et qu’on est capable d’envoyer un résultat sur l’écran. En informatique embarqué souvent l’écran fait défaut 😉 alors on a conservé cette notion de « Hello World » mais l’habitude veut qu’on allume un LED pour tester si tout fonctionne bien.

Je vous propose de commencer par « allumer » une LED virtuelle sur l’écran de votre smartphone, après on passera à quelque chose de plus compliqué avec un afficheur 7 segments…

LES DIFFÉRENTS SHIELDS

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Les nombreux shields disponibles

Comme vous le voyez ci-dessus, les shields sont nombreux et chacun correspond à une ou plusieurs fonctions de la librairie OneShield.

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Ecran LCD sur smartphone

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Bouton Arrêt/Marche sur smartphone

Encore quelques capteurs et fonctions tels qu’ils sont affichés sur l’écran du smartphone.

tutorials_aec36f7a-38d5-4429-9162-712d18215d93 tutorials_a3469e94-bcf8-4160-9085-ff459cef3a5a tutorials_51c6121f-95d6-4d7d-aa0c-d6e919270836 tutorials_2f8d8fbb-9b1a-4ad8-a6b5-d12b15f69aae tutorials_2a777179-67a4-4cfb-ad26-d2ed952b3453 - Copie mobile-2 - CopieIl faut noter que chacune des parties graphiques de l’appli Android est peaufinée et très jolie et pratique à utiliser…

UN PREMIER ESSAI – ALLUMER UNE LED

Voici venu le moment de procéder à un premier essai. Le « Hello World » de l’embarqué c’est l’allumage d’une LED. Nous allons commencer par cela. Branchez votre carte Arduino sur une alimentation ou un port USB. La LED bleue de la carte 1SHEELD clignote, indiquant l’activité de l’interface BlueTooth.

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Ouvrez votre IDE Arduino. Dans Fichiers > Exemples > OneSheeld > Simple Sélectionnez Led.

1SHEELD_IDE_ARDUINO_02Pour permettre le chargement du sketch dans la mémoire de l’Arduino, passez le commutateur UART SWITCH de la carte 1SHEELD sur la position Déconnecté :

1SHEELD-SW_UARTSur la photo ci-dessus il faut pousser le commutateur vers la droite.

Vous pouvez maintenant téléverser le sketch.

1SHEELD_IDE_ARDUINO_03Lorsque le transfert est terminè (ci-dessus) pensez bien à remettre le commutateur UART SWITCH de la carte 1SHEELD sur la position permettant la communication entre l’Arduino et la carte 1SHEELD :

1SHEELD-SW_UART

Position du commutateur pour un fonctionnement normal de la carte 1SHEELD sur un Arduino.

Lorsque vous basculez le commutateur dans cette position, la LED verte TxD se met à clignoter, indiquant que la carte 1SHEELD essaye de dialoguer avec l’appli Android.

Démarrez l’appli 1SHEELD sur votre smartphone. Connectez vous à la carte 1SHEELD.

1SHEELD_appli_android_13Faites défiler les shields, puis cliquez sur LED :

1SHEELD_appli_android_14Enfin cliquez sur le logo de 1SHEELD (en haut à droite de l’écran) et vous devez observer ceci à l’écran :

 LED_ANIM_01

 SECOND ESSAI

 1SHEELD_7segIl s’agit cette fois d’un exemple « Advanced » qui se sert du smartphone pour afficher un chiffre en 7 segments. Je vous laisse découvrir le script et je vous propose le résultat, réalisé à partir de copies d’écran du smartphone, assemblées en GIF animé…

7seg_anim

J’ai choisi d’afficher en rouge mais selon l’environnement (ou simplement votre goût) vous pourrez choisir 4 couleurs pour l’afficheur (rouge, vert, jaune ou bleu) en cliquant simplement sur les points de couleur sous l’afficheur…

LA VIDÉO DES ESSAIS

Dans cette vidéo vous retrouverez l’essai effectué avec l’afficheur 7 segment ainsi qu’un test réalisé avec l’application Gravity qui envoie les informations des accéléromètres à la carte Arduino, celle-ci retournant une Notification au smartphone quand il a été bougé 3 fois…

CONCLUSION

Pour les clubs et les associations, pour les TP en collège et lycée, ou même en IUT, on a ici une carte universelle fournie avec une bibliothèque de fonctions extrêmement fournie et toujours en cours d’évolution. Son coût de 54,90€ est largement compensé par la multitude de possibilités qu’elle offre… Vous la trouverez sur le site de TXROBOTIC.

Les concepteurs de la carte recommandent l’usage de Codebender. Cet interface permet de développer pour Arduino en ligne à partir d’un navigateur. La librairie OneSheeld fait partie des outils fournis avec Codebender et elle est mise à jour directement par les créateurs sur le site de Codebender. Ceci vous évite le suite des versions et la mise à jour de votre IDE Arduino.

Mais c’est une autre histoire. Cet article est déjà bien fourni et je vous parlerai de Codebender … une prochaine fois 😉

SOURCES

Un boîtier vintage pour le Raspberry Pi 2

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bel_air_250pxLe site Adafruit propose à la vente ce boîtier vintage en bois.

J’ai cherché à en savoir un  peu plus sur le design et l’appellation de ce coffret un peu particulier.

Je vous propose de découvrir cette boîte et les réalisations de la société américaine qui en est à l’origine : C4Labs.

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Boîtier Bel-Aire pour le Raspberry Pi 2, B+

Le style Bel-Air

Le style Bel-Air a été lancé par la Chevrolet Bel Air. Cette voiture a été produite de 1953 (une bonne année 😉 ) à 1975 par le constructeur automobile américain General Motors, sous la marque Chevrolet. Son nom vient de Bel Air, un quartier huppé de la ville de Los Angeles.

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Chevrolet Bel Air 1957 4door Sedan.

 

Le boîtier Bel-Aire pour Raspberry Pi 2

Le boîtier Bel-Aire est compatible avec les Raspberry Pi modèle B + et Pi 2.

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Son design hot-rod transforme votre humble petit Raspberry Pi en objet flamboyant que vous serez fier(e) de montrer ! (c’est Adafuit qui le dit 😉 )

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Cette enceinte de bouleau découpé au laser a été conçue spécifiquement pour le Raspberry Pi 2 et le modèle B + et a été délibérément conçue pour fournir un accès complet à tous les ports de la carte.

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Cette nouvelle version du boîtier Bel-Aire comporte un passage pour le câble plat  GPIO. La ventilation a été fortement améliorée ainsi que les détails graphiques, avec une finition au laser présentant deux tons.

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Attention : Compatible uniquement B+ et Pi2 – Le Raspberry Pi n’est pas inclus

Combien ça coûte ?

Chez Adafruit, le boîtier est vendu 19.95$ (il faudra ajouter les frais de port)

Les autres boîtiers de C4Labs

Arduino Uno Pocket Case

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Destiné à abriter un Arduino UNO, ce boîtier est relativement mince. Les coins sont chanfreinés pour minimiser les accrocs dans les environnements comme les sacs à dos ou les cartables d’écoliers. Des conduits de lumière intégrés vous permettent de voir facilement les LED et les noms des broches gravées au laser sur le boîtier permettent une identification facile de chaque entrée/sortie.

Ce boîtier est vendu 12.99$ par C4Labs.

DecaPi Slider pour Raspberry Pi B+ et Pi2

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Le DecaPi Slider protége votre Raspberry Pi B + ou Pi2. Sa conception permet une installation rapide et facile de la carte tout en le protégeant. Il est conçu et fabriqué aux USA100% bois, aucun outil ou matériel supplémentaire requis. Tiroir coulissant permettant un accès facile et rapide.

DecaPi Slider est vendu 6.75$ sur le site C4Labs.

INVASION pour Raspberry Pi 2 et B+

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Nous les avons accueillis dans nos maisons Nous les avons utilisés pour le streaming multimédias, des jeux, l’accès au Web et aux vidéos Mais, il faut les dissimuler nos Raspberry Pi
Le boîtier Invasion de C4 Labs est le dernier modèle sorti de leur bureau d’étude. Il protège le Raspberry Pi 2 et B+, mais permet également un excellent refroidissement pour les fois où votre Raspberry Pi est poussé à ses limites! La plate-forme supérieure se soulève facilement pour accéder à la carte microSD.
Ses lignes sont agréables, sa surface est noir mat, il y a une ouverture pour le radiateur (si vous en mettez un). Un emplacement pour un ventilateur standard de 40 mm est prévu.
C4Labs ne fournit pas de ventilateur mais vous pouvez choisir d’ajouter les radiateurs en option.

Invasion est vendu 19.99$ sans les radiateurs et 21.99$ avec les radiateurs.

Conclusion

Le boîtier Bel-Aire d’Adafruit m’a permis de découvrir la gamme des produits C4Labs, destinés à l’Arduino et au Raspberry Pi.

Cette présentation vous permettra d’imaginer éventuellement vos propres boîtiers en bois si vous disposez d’une découpe laser ou si vous pouvez utiliser les services d’un Fab-Lab…

Sources

 

Hackable Magazine N°8 – Le plein de Rasberry Pi, SVP…

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hackable_8_couverture_250pxAvec la sortie du bimestriel Hackable Magazine, la période creuse pour les papivores s’achève enfin.
Dans ce numéro le Raspberry Pi est une nouvelle fois à l’honneur, ainsi que son compère Arduino.

A eux deux, ils squattent une bonne partie des pages du magazine. Notre RasPi est ainsi mis à contribution dans un rôle de gestionnaire d’un réseau WiFi de capteurs de température, il contrôle à distance une chaudière au fuel. Équipé d’un écran tactile il vous ouvre la voie pour réaliser vos propres jeux avec Pygame.

hackable_8_couverture_600pxUn premier article présente la mise en œuvre de LaunchPad MSP432 pour réaliser du multitâche.

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Deux articles vous expliquent ensuite comment programmer un microcontrôleur avec un Arduino, puis…. sans  :

hackable_8_arduino_01On en vient ensuite au RasPi : Comment assembler un réseau de capteurs de température sans vous ruiner :

hackable_8_temp_03Un article qui pourra sans doute vous donner des idées si vous avez un projet de ce type.

hackable_8_temp_02Ici on voit un des points de mesure, constitué d’une alim USB sur laquelle on connecte la carte du module : une carte Veroboard adaptée à l’USB qui supporte un régulateur 3.3v pour alimenter le transmetteur WiFi ESP8266 déjà abordé dans Hackable. Là dessus se connecte un DS18B20, ici en version étanche avec un fil de liaison. A préférer si vous souhaitez vous éloigner de tous ces machins qui chauffent et risquent de fausser la mesure…

Un deuxième article aborde les choses côté RasPi et vous indique comment récupérer les mesures et les utiliser, par exemple en les affichant :

hackable_8_temp_01Mais je vous fais confiance pour imaginer bien d’autres utilisations.

hackable_8_chaudierVient ensuite un article qui explique comment gérer sa chaudière à distance avec un Raspberry Pi. j’ai noté les schémas, peu habituels mais agréables à consulter…

hackable_8_compteurUn dernier article de cette série met en oeuvre un optocoupleur (ci dessus) pour faire la liaison entre le compteur électrique de la maison (équipé d’une sortie téléinformation). Cette fois vous allez pouvoir superviser votre consommation électrique avec le Raspberry Pi.

Un article explique comment recharger sa voiture (électrique) avec du matériel open-source piloté par un Raspberry Pi.

hackable_8_pitftOn termine avec le RasPi sur cet article qui explique comment utiliser un écran tactile (PiTFT 2.8″) sur un RasPi B+ avec Pygame.

A noter aussi pour ceux qui souhaitent utiliser la ligne de commande sur leur Raspberry Pi (ou autre poste Linux) depuis un navigateur, un article sur Shell in a Box. (je vous en avais parlé en décembre 2013).

Conclusion

Comme d’habitude un numéro riche qui propose une quantité d’articles intéressants. Il me manque toujours ce côté Hack qui figure dans le titre mais que je ne retrouve pas dans le magazine…

Électronique et Loisirs Magazine N°132 est sorti

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ELM132_couverture_250pxLe numéro 132 de la revue Électronique et Loisirs Magazine est disponible chez votre marchand de journaux et le restera jusque début Décembre 2015.

Encore du Raspberry Pi et de l’Arduino dans ce numéro 132 d’ELM. Pour le Raspberry vous découvrirez la deuxième partie d’un cours sur Arduino. Cette fois ce sont des cartes d’extension qui sont présentées, avec le code correspondant.

Pour le Raspberry Pi c’est la suite du thermostat web qui retiendra l’attention. Les amateurs d’impression 3D avec la 3DRAG trouveront des astuces pour optimiser leur impression et rendre leur imprimante 3D autonome.

Je vous invite à parcourir le sommaire de cette revue dont je vous rappelle que vous pouvez consulter le sommaire en ligne mais aussi feuilleter une grande partie de la revue avant de décider de l’acheter.

Électronique et Loisirs Magazine N°132

Oscilloscope en kit DSO62                          

DSO62Cet article de réaliser un oscilloscope en kit à faible coût (aux environs de 100 euros). Il peut être utilisé seul dans son propre boitier ou monté dans un rack contenant d’autres appareils de mesure. Cet oscilloscope de petites dimensions dispose d’un écran LCD, et il est d’une grande qualité. Le programme du microcontrôleur «hex» et le code source sont téléchargeables gratuitement à l’adresse : http://electroniquemagazine.com/index.php?id_product=335&controller=product à l’onglet «Télécharger».

Caractéristiques techniques du DSO62

  • Fréquence maximale d’échantillonnage : 2 Ms/s avec une résolution de 8 bits (256 octets) ;
  • Sensibilité verticale : 100 mV/div à 5 V/div ;
  • Position verticale réglable ;
  • Impédance d’entrée : 1 MΩ/ 1 pF ;
  • Tension maximale en entrée : 50 Vpp ;
  • Couplage : DC / AC ;
  • Base de temps : 5 μs/div à 10 min/div ;
  • Mode de déclenchement : automatique, normal et « single » (mono coup) ;
  • Polarité de déclenchement (Trigger) : front montant/descendant ;

Fonctionnalités du DSO62 :

  • mesure horizontale et verticale avec marqueurs ;
  • niveau et sensibilité de déclenchement (Trigger) réglable avec indicateur ;
  • « hold » pour permettre d’introduire un délai par rapport au moment de déclenchement ;
  • « run » mode enregistrement ;
  • Fonction fréquencemètre 5 Mhz, sensibilité 3 Vpp, tension max en entrée 15 Vpp ;
  • Signal de calibration : 500 Hz/5 Vpp ;
  • Alimentation : 9 VDC ;
  • Dimensions : 110 mm x 65 mm x 25 mm ; Poids : 70 g.

Cours Arduino : 2ème partie                        

ArduinoApprenez à utiliser Arduino et à mettre en pratique des programmes simples, appelés « sketchs », qui vous permettront d’accéder aux fonctions de la carte «Danger Shield».

Vous étudierez aussi la création d’applications plus complexes, mais toujours adaptées à la compréhension de ce système de développement intéressant pour les makers, bricoleurs et autres bidouilleurs… 😉


Rendons la 3DRAG autonome                   

3DRAG-12Voici un accessoire très simple mais indispensable pour contrôler la 3DRAG sans ordinateur connecté. Il est composé d’un encodeur rotatif, d’un slot pour carte SD et d’un afficheur LCD.
Normalement un ordinateur portable ou un PC doit être allumé et connecté en permanence à l’imprimante. Si vous possédez un seul ordinateur, il est immobilisé le temps de l’impression (sans compter la consommation électrique !). La carte électronique présentée dans cet article offre la fonctionnalité d’impression autonome, grâce à une carte SD contenant les fichiers à imprimer et un afficheur LCD avec lequel vous pourrez visualiser l’état de l’imprimante.


Thermostat WEB pour RaspberryPi avec la carte d’extension A/D 16 bits compatible Arduino – 2ème partie

ET1041Ce deuxième article complète la construction du thermostat web avec la réalisation de la page web HTML qui contient le tableau de bord du serveur « emoncms » et le bouton qui permet de modifier les seuils des températures à partir desquels s’enclenchent les systèmes qui simulent le chauffage et la climatisation. C’est la technique « AJAX » (Asynchronous JavaScript and XML) qui est utilisée pour gérer la configuration des seuils de températures de manière interactive, sans avoir besoin de recharger à chaque fois la totalité de la page web.


Contrôle de volume à télécommande infrarouge

ET834En insérant ce montage dans une chaîne audio mono ou stéréo, vous pourrez régler le volume et la balance en utilisant n’importe quelle télécommande infrarouge pour TV, lecteur de DVD ou même celle récupérée d’un vieux magnétoscope.
Tout cela est rendu possible par l’utilisation d’un circuit intégré extrêmement simple, le «SIS2» de SIMEREC. Ce circuit est spécialement conçu pour fonctionner en tant que récepteur à auto-apprentissage, capable de reconnaître les principaux codes des télécommandes infrarouges des principaux produits TV – Hi-Fi – Vidéo du marché. Le circuit MAX5486 est lui un contrôle de volume à double potentiomètre numérique. Il utilise soit des niveaux logiques, soit des boutons poussoirs.


Egaliseur de charge pour batteries LI-PO

ET854Ce montage équilibre individuellement la charge des batteries d’un pack, en garantissant à chacun des éléments une tension de charge optimale afin de prévenir des dommages causés par les caractéristiques différentes des éléments.
Cet égaliseur de charge pour éléments Li-Po complètera le projet CBAT2550 décrit dans les numéros 125 et 126 d’Électronique et Loisirs Magazine. Cependant il n’est pas exclu d’utiliser ce montage avec d’autres chargeurs.


Système Audio Wireless

ET81110Dans cet article vous trouverez un système simple et économique constitué de deux unités (un émetteur et un récepteur) capables de fonctionner avec une portée de quelques dizaines de mètres. L’émetteur, alimenté directement par le secteur 230 VAC via un adaptateur spécifique, dispose d’un microphone ayant des caractéristiques professionnelles. Le récepteur est équipé d’un contrôle de volume et de silencieux (squelch).


Thermomètre digital

VM145ELM présente dans sa rubrique «DÉBUTANT» la description de kits ou de montages simples pour les lecteurs désirant s’initier à l’électronique.
Après avoir longuement réfléchi sur les courriers abondants des lecteurs débutants, ELM leur propose la description de kits électroniques à un prix abordable mais ayant une valeur didactique d’un point de vue pratique. Ils sont faits pour apprendre à identifier, à positionner et à souder correctement les composants.
Cette série d’articles débute avec un montage relativement simple mais pouvant convenir à de multiples applications. Il s’agit d’un thermomètre digital qui mesure la température à l’aide d’un capteur spécifique et l’affiche sur un écran à 4 digits en degrés Celsius ou Fahrenheit. Il peut mémoriser les valeurs minimale et maximale et les visualiser à l’aide de boutons.


Programmez avec Android : 5ème partie

COURS_ANDROIDCet article reprend la carte Bluetooth décrite dans le précédent numéro (131) d’Electronique et Loisirs Magazine, afin de compléter l’application, en la dotant de caractéristiques et de fonctionnalités supplémentaires.
A cette occasion sont introduits de nouveaux concepts Android. L’application se voit dotée d’un mode de programmation, afin de choisir la séquence de couleurs qui sera envoyée à l’Arduino via l’interface Bluetooth. Cela permettra de mémoriser les données dans sa mémoire EEPROM, de sorte qu’il puisse reproduire la séquence même si la connexion Bluetooth est désactivée.

Conclusion

Pour 7,50€ un numéro très fourni et varié… et les logiciels sont tous téléchargeables sur le site de la revue.

SNOC lance une carte SigFox pour le Raspberry Pi

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rpisigfox_250pxLa SNOC (Société Nationale des Objets Connectés) vient de lancer RpiSigFox, une carte d’extension pour le Raspberry Pi permettant de le relier au réseau SigFox
Ah, j’en vois qui font la même tête que moi quand j’ai vu ce nom pour la première fois 😉 C’est quoi ce truc ? Alors avant de découvrir RpiSigFox, si on s’intéressait à SigFox… On y va ?

La carte RpiSigFox de la SNOC

Le réseau SigFox

C’est en 2009 que la startup française SIGFOX a été créée et s’est implantée à Labège, près de Toulouse. C’est un opérateur télécom de l’Internet des objets. En France, fin 2014, son réseau cellulaire comportait 1 300 antennes.

logo_sigfox

Cette société est spécialisée dans le M2M (Machine to Machine) par l’intermédiaire de réseaux bas débit. Sa technologie radio UNB (Ultra narrow band) lui permet de bâtir un réseau cellulaire bas-débit, économe en énergie. Ce type de réseau est déployé dans les bandes de fréquences ISM, disponibles mondialement sans licence. La bande de fréquence utilisée en Europe est le 868 MHz.

Fin avril 2014, Anne Lauvergeon (ex présidente du directoire d’Areva) prend la tête de son conseil d’administration. (source wikipedia)

Les débuts

sigfox_existant

Avant la mise en place du réseau SigFox existaient deux options pour connecter les objets :

  • La longue distance (avec télécoms (GSM) et liaisons satellite) avec un coût d’exploitation élevé et une forte consommation d’énergie.
  • La courte distance reposant sur des moyens comme ZigBee, WiFi, BlueTooth… qui sont également consommateurs d’énergie et assez complexes à gérer.

 SigFox en France

L’idée de SigFox est de déployer une connectivité cellulaire mondiale pour l’Internet des objets, entièrement dédiée aux communications à bas débit.

« Depuis vingt ans, les fabricants d’électronique n’avaient d’yeux que pour les téléphones mobiles et l’augmentation des capacités et des flux. Basés sur le dicton « Qui peut le plus, peut le moins », ils ont travaillé sur l’amélioration des réseaux cellulaires, de GSM à la LTE, en pensant à leurs technologies en vue d’élaborer des solutions à faible coût et faible consommation d’énergie. Cependant, les solutions hybrides qui en résultent ne peuvent pas satisfaire les contraintes économiques majeures de l’IdO. La technologie Ultra Narrow Band, quelque peu oubliée, est parfaitement pertinente quand vous avez un cloud pour gérer le volume et la complexité, tout en gardant un protocole simple, fiable et optimisé pour des milliards d’objets en attente de ce lien » dit Christophe Fourtet, fondateur et Directeur Scientifique de SIGFOX.

En France, TDF est le partenaire de SigFox pour la mise en place du réseau. Avec un parc de plus de 8400 points hauts répartis sur tout le territoire, TDF dispose d’un patrimoine unique d’emplacements dédiés à l’hébergement d’équipements télécoms et audiovisuels. Et, depuis quelque temps, le diffuseur technique est particulièrement offensif sur le créneau des réseaux dédiés aux communications de machine à machine. En juin 2013 Sigfox signait ainsi un accord avec TDF afin d’étendre rapidement la couverture de son réseau dans l’Hexagone en profitant desdits points hauts. (source lembarque.com)

logo-sigfox

Le réseau SigFox fonctionne sur la bande ISM 868Mhz, en respectant les limitations de puissance de cette bande mais également le duty-cycle (période d’activité) ce qui limite le nombre de messages par jour.

Et ailleurs ?

Le déploiement est en cours. Ainsi en Belgique Engie (ex GDF Suez) crée une filiale, « Engie M2M », qui aura pour (seule) mission de déployer le réseau Sigfox dans le pays. Le groupe va investir 4 millions d’euros dans cette nouvelle entité. La Belgique deviendra ainsi le septième pays européen irrigué par le réseau bas débit longue portée inventé par la start-up toulousaine, après la France, l’Espagne, le Portugal, la Grande-Bretagne, le Danemark  et les Pays-Bas.  Le rythme de déploiement du réseau devrait s’accélérer dans les prochains mois, avec des annonces de partenariats dans de nouveaux pays.

Engie M2M veut aller vite : après Anvers, d’autres grandes villes seront équipées d’ici la fin de l’année. Le pays devrait être entièrement couvert, par une centaine d’antennes, d’ici fin 2016, Engie M2M espère pouvoir connecter des « milliers d’objets » dans les années à venir pour rentrer dans ses frais. (source usine-digitale)

le-monde-de-sigfox-c-sigfox

Après une levée de fonds record de 100 millions d’euros en début d’année 2015, la société Sigfox a commencé à déployer son réseau dédié à l’internet des objets aux États-Unis et devrait couvrir les dix plus grandes villes américaines d’ici avril 2016. Sigfox a ciblé dix villes majeures parmi lesquelles Boston, Los Angeles, Chicago, Houston, Atlanta et Dallas qu’elle a prévu de relier à son réseau d’ici la fin du premier trimestre 2016. Les villes de New York et de San Francisco sont déjà couvertes. D’ici la fin de l’année 2016, la quasi-totalité du territoire américain devrait être couverte. Le Japon, la Corée, l’Inde seront les étapes suivantes… (source Reuters 16 sept 2015)

Comment ça marche ?

fonctionnement_reseau_sigfoxLe réseau SigFox repose sur des transmissions de données en très faible bande passante, qui consomment peu d’énergie. Moyennant un abonnement annuel (de 1 à quelques euros) les objets connectés peuvent transmettre de 0 à 140 messages par jour sur la bande 868MHz. Chaque message peut contenir jusqu’à 12 octets de données de charge utile.

sigfox-principe

La version actuelle est bidirectionnelle. La cible, ce sont les clients qui souhaitent de temps en temps envoyer un paramètre de configuration vers leurs objets. L’objet reste maitre et peut demander au système d’information s’il y a des données à télécharger. Exemple : Un thermostat envoie la température tous les 30 minutes.

Suite à l’envoi, il reste à l’écoute pendant quelques secondes, afin de recevoir éventuellement une instruction pour augmenter ou baisser la température. Ce fonctionnement permet d’éviter de rester connecté en permanence et permet donc une communication bidirectionnelle tout en assurant une consommation réduite d’énergie. (source domotique-info)

La carte RpiSigFox

SNOC

creationLa Société Nationale des Objets Connectés lance la commercialisation d’une carte d’extension pour l’ordinateur monocarte Raspberry Pi permettant de communiquer sur le réseau SigFox dédié à l’internet des Objets.

La SNOC est une société de la région d’Angers, où existe depuis juin 2015 une Cité des objets connectés.

SNOC_logo angers_the_iot_city

RpiSigFox

rpisigfox

Désireuse d’apporter une solution de prototypage simple à l’univers des makers et au milieu éducatif, la SNOC à créé la carte RPISIGFOX qui a obtenu la certification SigFox. Elle permet grâce à son électronique et ses accessoires, de communiquer simplement sur le nouveau réseau dédié aux objets connectés en moins de 5 minutes.

RPISIGFOX-1-Medium

Les informations envoyées grâce à cette nouvelle carte via le réseau SigFox sont réceptionnées en temps réel par la plate-forme de collecte et de traitement des données telemesure.net  développées par la SNOC.

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Vraie alternative aux réseaux mobiles ou au Wi-Fi, le réseau SigFox, disponible en France avec une couverture nationale permet de véhiculer de petites quantités d’informations adaptées aux objets connectés.

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La carte est fournie avec un boîtier pour Raspberry pi 2, une antenne adaptée, un an d’abonnement au réseau SigFox et un accès au système de collecte des données telemesure.net

rpisigfox-4_medium_rpisigfox-5_medium_

Caractéristiques

Cette carte de communication SigFox pour le RaspBerry Pi va vous permettre d’utiliser le réseau SigFox pour trasnmettre des informations ou vous le souhaitez.

La carte RPISigFox pour RaspBerry Pi est certifié SigFox Ready classe 0 (la meilleure), c’est a dire disposant des meilleurs atouts pour communiquer avec le réseau.

SIGFOX fournit un processus de qualification qui teste les qualités de communication radio d’un dispositif et détermine la classe SIGFOX. La catégorie SIGFOX peut être 0, 1, 2 ou 3. La catégorie 0 fournit les meilleures qualités radio et la 3 la moins favorable. Alors qu’un appareil de catégorie 3 pourrait fonctionner dans une zone bien couverte si elle est placée à l’extérieur, il ne sera pas nécessairement couvert s’il est placé à l’intérieur. Un dispositif de catégorie 0 aura les meilleures capacités radio et sera donc bien le mieux adapté pour les endroits difficiles en termes de communication radio (comme les emplacements intérieurs au fond d’une pièce).

Le réseau SigFox vous permet d’envoyer des messages de 12 octets. Avec la carte RpiSigFox vous disposez d’un crédit d’envoi de 140 messages par jour. La vitesse de transmission peut atteindre 100 bits par seconde (une douzaine d’octets).

La carte est fournie avec:

  • Un boitier utilisable sur table ou sur rail DIN
  • Une façade avant usinée avec connecteur d’antenne
  • Une antenne 1/2 onde adaptée
  • Un script Python pour vous simplifier l’envoi des données
  • Un an d’abonnement au réseau SigFox
  • L’accès à vos données via le service telemesure.net

Pour envoyer un message, rien de plus simple grâce au script Python fourni :

python sendsigfox.py 001122334455668899AABBCC

Les scripts de contrôle sont disponibles sur GitHub.

La donnée émise par la carte est disponible immédiatement sur le portail de consultation de données telemesure.net, mais vous avez aussi la possibilité de renvoyer votre message vers une adresse web de votre choix.

Le réseau SigFox est disponible dans les pays suivants:

  • France
  • Espagne
  • Pays Bas

Vous pouvez contacter Yadom pour vérifier la couverture du réseau à une adresse précise en utilisant le formulaire de contact en nous fournissant votre adresse.

Portée et couverture du réseau

Au niveau de la couverture réseau, SigFox assure une couverture quasi-totale pour la France. La carte n’est malheureusement pas encore publique, mais les revendeurs comme Yadom peuvent tester votre adresse sur demande.

La densité des cellules est basée sur une portée moyenne de 30 à 50 Km en zone rurale et 3 à 10 Km en zone urbaine. Les distances peuvent être beaucoup plus importantes pour des objets extérieurs pour lesquels la portée à vue peut atteindre les 1000 Km. (SigFox Whitepaper – p14)

Consommation

Les modems SIGFOX Ready™ fonctionnent avec une faible puissance d’émission. Cela permet des gains sans précédent dans l’efficacité énergétique tout en garantissant des années d’autonomie. La consommation d’émission standard d’un modem SIGFOX Ready™ varie de 20 à 70 mA et il ne consomme pratiquement rien lorsqu’il est inactif.

La consommation d’énergie réelle dépendra du volume et de la fréquence des messages, ainsi que de la puissance d’émission. Notez que la puissance d’émission peut être réglée entre – 20dBM et + 20dBM, vous offrant un champ large pour trouver le meilleur compromis en termes de portée et de consommation. Il convient de noter également que la puissance rayonnée de l’antenne ne doit pas dépasser 25 mW, conformément à la réglementation pour les bandes ISM.

 La consommation exacte dépend énormément du nombre de messages envoyés chaque jour, et avec quelle périodicité. Par exemple un appareil mesurant l’énergie consommée par une installation et envoyant 3 messages par jour, avec une batterie de 2,5Ah et les moyens actuels (GSM) aura une durée de vie de quelques mois. En utilisant SigFox, la durée de vie peut aller jusqu’à 20ans…

Utilisation

L’abonnement fourni vous donne droit à 140 messages envoyés sur le réseau SigFox par jour. Au delà, les données ne sont pas enregistrées.
Si vous dépassez ce nombre de messages journaliers, votre abonnement est réduit durant une période donnée d’après la formule suivante :
messages/jours = 140 – (2 * « nombre de messages en dépassement ») appliqué durant « nombre de messages en dépassement » jours.
Un système d’alerte par email vous notifie lorsque vous dépassez 120 messages et lorsque vous dépassez 140 messages.

Et en downlink ?

il existe également un lien downlink qui permet de recevoir jusqu’à 4 trames de 8 octets par jour. Il n’est pas encore implémenté sur telemesure.net mais est fonctionnel sur le réseau SigFox. Il sera disponible très prochainement lors d’une mise a jour de telemesure.net et du script Raspberry Pi.

Exemples d’application

Bâtiments intelligents & Securité

  • Détection feu, fumée etc.
  • Alarmes Intrusion
  • Capteur d’humidité

Smart Cities & Transport public

  • Gestion du Traffic
  • Gestion de Parking
  • Gestion des déchets
  • Gestion de l’éclairage public
  • Gestion des panneaux d’affichage

Utilities

  • Télérelève de compteurs
  • Détection de fuites
  • Logistique et gestion des chaines d’approvisionnements
  • Automatisation de facturation

Tracking et securité

  • Suivi de vehicules et containers
  • Suivi de biens
  • Suivi d’animaux

Soins et santé

  • Detection de chute
  • Bouton de détresse
  • Pillluliers
  • Gestion des soins à domicile
  • Mesure des paramètres vitaux

Agriculture et environment

  • Surveillance des systèmes d’irrigation
  • Surveillance de la qualité de l’air

Le site telemesure.net

Les informations envoyées grâce à cette nouvelle carte via le réseau SigFox sont réceptionnées en temps réel par la plate-forme de collecte et de traitement des données telemesure.net développée par la SNOC.

Les quelques copies d’écran ci-dessous montrent la facilité d’utilisation du site, et les possibilités qu’il offre (cliquez sur les copies d’écran pour les agrandir)

telemesure1Les transmetteurs déclarés dans le système

telemesure2Les données reçues de façon brute

telemesure3 Les courbes correspondant aux données

telemesure4 Le parametrage du push http.

 

Video

 

Conclusion

La carte RpiSigFox est disponible au prix de 75€ht sur la boutique dédiée aux makers : http://yadom.fr. La carte est fournie avec un boîtier pour Raspberry pi 2, une antenne adaptée, un an d’abonnement au réseau SigFox et un accès au système de collecte des données telemesure.net.

Si vous avez un projet de réalisation d’objet connecté, vous avez ici tout ce qu’il vous faut sous la main et vous pourrez rejoindre le plus grand réseau actuel d’objets connectés.

Les sources sont nombreuses à la suite de cet article, mais Si vous souhaitez découvrir SigFox et ses possibilités vous pourrez profiter des jours pluvieux de cet automne (voire des longues soirées d’hiver qui s’annoncent) pour en savoir plus. Et comme moi, la prochaine fois que quelqu’un vous demandera : « Tu connais SigFox, toi ? » Vous pourrez lui répondre « Bien sûr, tu veux que je t’explique comment ça marche ? » 😉

Sources

  • http://snoc.fr/
  • http://yadom.fr/carte-rpisigfox.html
  • http://www.sigfox.com/fr/
  • http://www.sigfox.com/fr/#!/technology
  • http://sigfox.com/fr/#!/connected-world/sigfox-network-operator/france-32
  • http://www.ladepeche.fr/article/2014/07/07/1914314-sigfox-connecte-les-objets-de-la-planete.html
  • http://www.itespresso.fr/sigfox-ouvre-reseau-iot-satellites-eutelsat-107671.html
  • http://www.itespresso.fr/sigfox-airbus-satellites-internet-objets-89039.html
  • http://www.usine-digitale.fr/article/engie-cree-une-filiale-pour-deployer-le-reseau-sigfox-en-
    belgique.N336322
  • http://www.usine-digitale.fr/article/sigfox-lora-la-bataille-des-reseaux-cellulaires-pour-objets-
    connectes-ne-fait-que-commencer.N337015
  • http://www.m2mnow.biz/2015/02/20/30104-sigfox-joins-project-build-earth-satellite-based-system-worldwide-internet-things-coverage/
  • http://www.sigfox.com/fr/#!/products/idiag-40
  • https://youtu.be/8J8uFciHwuk
  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Sigfox
  • http://theiotbook.com/form.html
  • https://www.kickstarter.com/projects/837229404/hidnseekthe-revolutionary-gps-tracking-device/description
  • http://covenweb.fr/evenement/angers-et-la-cite-de-objet-connecte-iot-city/
  • https://www.aruco.com/2014/06/objets-connectes-angers-devient-la-capitale-francaise-de-linternet-des-objets/

Sense HAT, un tour dans les étoiles…

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sensehat_250pxAvec la sortie de la carte Sense Hat (anciennement Astro Pi) la Fondation fait un pas vers les étoiles.
C’est chez Kubii que j’ai trouvé ma Sense Hat. Le paquet est arrivé rapidement et dès sa réception j’ai voulu tester cette nouveauté.
La Sense Hat partira vers l’ISS avec le Raspberry Pi chargé de mettre en application les expériences proposées par les écoliers, collégiens et lycéens anglais. C’est Tim Peake, l’astronaute anglais de l’ESA qui sera chargé de la mise en œuvre de l’ensemble Raspberry Pi + Sense Hat dans l’ISS.

Sense Hat dans l’espace

Flight-Case

Le Raspberry Pi équipé de la Sense Hat dans sa tenue spatiale.

tim_peake

Timothy Peake

Sense Hat : Le grand Déballage (Out of the box)

sensehat_boite1L’emballage annonce la couleur et un dessin de la Sense Hat figure sur la face avant de la boîte

sensehat_boite2A l’arrière sont résumées les principales caractéristiques et compatibilités.

Pas de surprise à l’ouverture, la carte est protégée par un sachet antistatique. A charge pour vous de la préserver des décharges d’électricité statique si vous voulez la conserver en bonne santé…  (préférez le slip en coton au slip en lycra 😉 )

Allez, cadeau ! la carte Sense Hat sous tous les angles…

Un dépliant rappelle les précautions d’emploi liées à la mise en service de la carte. Prenez garde en particulier à l’échauffement provoqué par les LED lorsqu’elles fonctionnent.

sensehat_boite4

Les capteurs de la Sense Hat

Pitch, Yaw, Roll

pitch_yaw_roll_sensehatLa carte est équipée d’accéléromètres et de gyroscopes réalisés en nano-technologie, qui enregistrent les mouvements selon les 3 axes Pitch, Yaw et Roll. Si ça ne vous parle pas, le schéma ci-dessous devrait vous éclairer 😉

pitch_yaw_rollPitch (tangage) est l’inclinaison que prend l’avion lorsqu’il monte ou descend, Roll (roulis) indique que l’appareil penche à droite ou à gauche autour de l’axe rouge, enfin Yaw (lacet) indique que l’appareil tourne vers la droite ou vers la gauche autour de l’axe vert.

La carte doit être placée en concordance pour que les 3 axes coïncident.

Les capteurs I2C

La carte est équipée d’un certain nombre de capteurs auxquels le RasPi accède via le bus I2C.

capteurs_600px

Cliquer pour agrandir

On trouve les circuits suivants :

Centrale inertielle

  • Capteur de mesure inertielle : ST LSM9DS1. Ce circuit comporte un accéléromètre 3D, un gyroscope 3D et un magnétomètre 3D combinés dans une seule puce.
    accelerometre

    Accéléromètre en nanotechnologie. On distingue la masse inertielle centrale suspendue par 4 ressorts.


    Le LSM9DS1 peut mesurer des accélérations de ±2g/±4g/±8g/±16g, un champ magnétique de ±4/±8/±12/±16 gauss ainsi qu’une vitesse angulaire de ±245/±500/±2000 degrés/seconde. Il est donc capable de fournir des informations de tangage, roulis et lacet sur les mouvements qu’il subit.

    mems_gyroscope

    Gyroscope en nanotechnologie.La masse centrale est suspendue par un système de ressorts. Notez l’échelle de 200µm en bas de l’image.

    Dans l’espace il donnera donc des information sur l’ISS elle-même et pourra également être utilisé pour détecter quand les fusées d’appoint de l’ISS seront actionnées.
    sensehat_capteurs2

Le dessous des choses

sensehat_dessousLe dessous de la carte ne comporte aucun composant, juste des points tests qu’il faudra éviter de mettre en contact avec des objets métalliques. Vous verrez dans la vidéo que cette configuration permet de monter la carte Sense Hat sur un HMIPI sans que cela ne pose problème.

Capteur de pression et température

  • Capteur de pression barométrique et capteur de température : ST LPS25H. Ce circuit peut mesurer une pression absolue comprise entre 260 et 1260 hPa avec une précision d’1Pa. Il intègre une compensation de la température et un convertisseur analogique-numérique 24 bits. Il peut donner la pression atmosphérique en pascals ou en millibars, ainsi que la température en °C. (pour les plus observateurs je confirme l’orthographe de pascal avec une minuscule…).
    capteurs2_600px

    On distingue mieux les ouvertures permettant les mesures de pression et d’humidité sur cette vue (Cliquez pour agrandir)

    Capteur d’humidité et de température

  • Capteur d’humidité relative et capteur de température: ST HTS221. Ce capteur fournit le pourcentage d’humidité relative ainsi que la température en degrés centigrades. Le capteur est assez sensible pour détecter la vapeur d’eau contenue dans l’haleine humaine de sorte qu’il sera possible de détecter la présence de l’équipage lorsqu’il travaillera près de l’Astro Pi. Il peut mesure l’humidité relative de 0 à 100% avec une précision de 4,5% entre 20% et 80% d’humidité relative. Le capteur est calibré à la fabrication et les corrections sont stockées dans des registres internes.
    Il mesure la température avec une précision de ±0,5°C entre 15 et 40°C. Néanmoins, les mesures de température sur cette carte sont à considérer avec méfiance dans la mesure ou l’échauffement des composants (en particulier lorsque les LED fonctionnent) provoque une élévation de la température ambiante à proximité de la carte…

Le joystick (bâton de joie ?)

sensehat_joystick

Le joystick au premier plan, un peu flou

sensehat_capteurs2

Sur cette vue, le joystick se trouve à gauche. Remarquez sa faible épaisseur.

Le joystick est un modèle CMS (composant monté en surface). Il dispose de 5 contacts : Haut, bas, droite, gauche et clic vertical. C’est un modèle Alps SKRHABE010. Il pourra émuler les touches de direction du clavier et la touche Entrée avec le clic central. Il est accessible via le système standard de gestion des événement Linux /dev/input/event*

Atmel Tiny88

La gestion de la matrice de LED et du joystick ont été délégués à un micro-contrôleur ATMEL Tiny88.

ATMEL_Tiny88

La matrice de LED est pilotée par une combinaison formée d’un pilote de LED à courant constant (un LED2472G) et d’un ATTiny88 Atmel exécutant un firmware « maison » qui gère l’affichage 8×8 en RVB avec une résolution de 15 bits. Si vous voulez vous faire mal à la tête, le firmware AVR est disponible sur Github.

LED2472G

Le circuit LED2472G devant la matrice de LED.

L’ATTiny88 est également chargé de gérer le joystick (faut bien qu’il bosse un peu). Il n’y avait pas assez de connexions disponibles sur le micro-contrôleur Atmel pour en dédier cinq à la gestion du joystick. Du coup le joystick a été intégré à la matrice de LED qui est balayée à environ 80 Hz. C’est donc à cette fréquence que les informations du joystick sont lues.

Tous les capteurs (et le firmware de base pour l’Atmel) sont accessibles à partir du Raspberry Pi via le bus I2C. Et vous avez même un bonus ! Juste pour le « fun », le bus SPI du micro-contrôleur Atmel a été relié au bus SPI du RasPi ! Vous pouvez reprogrammer votre carte Hat à la volée ! C’est la méthode utilisée pour envoyer le firmware dans l’Atmel lors des tests en production – et il n’y a aucune protection de sorte que vous pouvez remplacer le firmware d’origine pour lui faire faire ce que vous voulez. Sérieusement. La première personne qui réussira à transformer cette carte HAT en contrôleur de vol pour un quadcopter gagnera… toute ma considération 😉

Schéma

Si vous voulez découvrir le schéma de la carte, celui-ci est disponible en ligne…

schema

Quelques exemples d’utilisation

Vous aurez une illustration de certains tests dans la vidéo en fin d’article. Mais voici quelques exemples de programmes utilisant la bibliothèque SenseHat. L’installation se résume à la bibliothèque sense-hat et à pillow (Python Imaging Library).

Vous trouverez toute l’information souhaitée sur la page de référence consacrée à l’API Sense Hat.

Installation de la bibliothèque SenseHat

sudo apt-get update
sudo apt-get install sense-hat
sudo pip-3.2 install pillow

Mesure de température – Affichage écran

La mesure de température utilise un sense.get_temperature() suivi d’un envoi à l’écran de la valeur lue…
sense.clear() met toutes les LED à la même couleur. Sans paramètre la couleur est 0 (toutes les LED sont éteintes).

from sense_hat import SenseHat

sense = SenseHat()
sense.clear()

temp = sense.get_temperature()
print(temp)

écran_mesure_température

Mesure de température – Affichage LED

Ah ! Là si vous voulez voir ce que ça donne, il faudra regarder la vidéo un peu plus bas sur la page.

from sense_hat import SenseHat

sense = SenseHat()
sense.clear()

tmax = 35
tmin = tmax - 8

while True:
    temp = sense.get_temperature()
    print(temp)
    temp = int(temp) - tmin
    for x in range(0, 8):
        for y in range(0, temp):
            sense.set_pixel(x, y, 255, 0, 0)
        for y in range(temp, 8):
            sense.set_pixel(x, y, 0, 0, 0)

Mesure de pression – Affichage écran

Ce programme utilise le capteur de pression pour afficher la pression atmosphérique absolue en hPa.

from sense_hat import SenseHat
sense = SenseHat()
sense.clear()
while True:
    pressure = sense.get_pressure()
    pressure = round(pressure, 1)
    print(pressure)

écran_mesure_pression

Mesure d’humidité – Affichage écran

De la même manière, vous pourrez interroger le capteur d’humidité pour afficher la valeur de l’humidité relative.

écran_mesure_humiditéOui, je sais, il n’y a pas le programme, mais bon, vous allez peut-être bosser un peu aussi, non ? 😉

Mesure accéléromètre – Affichage écran

Ici on va afficher les informations fournies par la centrale inertielle. Il existe de nombreuses possibilités de les exploiter, depuis le mode brut jusqu’à un mode combinant les informations des différents capteurs.

from sense_hat import SenseHat
sense = SenseHat()
sense.clear()
while True:
    accel_only = sense.get_accelerometer()
    print("p: {pitch}, r: {roll}, y: {yaw}".format(**accel_only))

écran_mesure_accelero

Vidéo

Conclusion

Une carte « officielle » pleine de possibilités, en particulier grâce au capteur regroupant accéléromètre, gyroscope et magnétomètre. Les LED permettent un affichage directement sur le Raspberry Pi, soit sous forme de points individuels ou de barres, éventuellement animées. Un regret cependant, celui de ne pas avoir trouvé dans la boîte les entretoises et la visserie permettant de solidariser la Sense Hat et le Raspberry Pi sur lequel elle est montée.

La programmation en Python est on ne peut plus simple avec l’utilisation de la bibliothèque Sense HAT.

Je voudrais souligner le travail formidable de traduction de la documentation de la Sense Hat réalisé par Dominique sur son wiki. Tout  n’est pas encore traduit mais une grande partie de la documentation est disponible en français.

Pour ma part je vais continuer à découvrir les possibilités de cette petite carte pleine de ressources. L’objectif serait à terme de remplacer la carte de commande de vol d’un drone (une CC3D) par un RasPi et la Sense Hat pour voir ce que ça donne… Mais ça… c’est une autre histoire !

Comme d’habitude vous trouverez ci-dessous des liens vers de la lecture pour occuper vos longues soirées d’hiver… 😉

Sources


LimiFrog sur KickStarter : Plus que 9 jours !

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limifrog2_250pxMi juillet, je vous ai présenté le projet LimiFrog. Lancé sur KickStarter le projet a déjà rassemblé près de 14 000  $ sur les 28 000 $ qui permettront son financement.

Il vous reste 9 jours si vous souhaitez
participer au projet.

LimiFrog c’est un Ecran OLED ‘full-color’ de 160×128 pixels dans un module de 36x31mm ou 40x34mm. Avec un ARM Cortex M4 et 128Ko de RAM, vous disposez de  512K de mémoire Flash.

capteurs

De nombreux capteurs sont disponibles et vous programmez le module en C pour transformer n’importe quel objet en objet connecté…

limifrog_600px

limifrog2_600px

ThreeModules-600px

Vidéo

Sources

 

Défendons le droit des framboises314 : Les droits Linux sur le Raspberry Pi

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Les droits des fichiers et répertoires sous Linux - File permissions howtoEncore un article sur les droits Linux ? Pffff j’en ai déjà lu plein et franchement….

Allez essayez quand même de lire celui-ci, j’ai essayé de faire au plus simple ! En particulier vous trouverez TOUS les droits résumés en un seul tableau (à la fin de l’article).

Alors, vous me suivez ? …

A qui s’adresse cet article ?

Comme l’indique le bandeau sur l’image en tête d’article : aux débutants…. Vous venez de découvrir le Raspberry Pi et son système Linux, vous vous êtes déjà frotté à Linux, mais en mode graphique uniquement, vous n’êtes pas sûr(e) de vos connaissances sur les droits des fichiers et des dossiers sous Linux ? Alors faisons un bout de chemin ensemble.

Découvrir les droits Linux

Tout(e) content(e) d’avoir reçu votre Raspberry Pi, vous le mettez sous tension, les LEDs clignotent, l’écran s’illumine… Vous tapez quelques commandes trouvées dans The MagPi

ls -al

par exemple, et ….

Copie d'écran Raspberri Pi - Droits Linux - File permissions

Copie d’écran Raspberri Pi – Droits Linux

Vous voilà tout(e) pensif(ve) devant cet écran. Qu’est-ce que c’est que tous ces trucs? Puisque vous êtes là, on va regarder ça ensemble.

A quoi ça sert les droits sous Linux?

Utilité des droits sous Linux

Linux est un système très utilisé par les professionnels, en particulier comme serveur. Lorsqu’un système est utilisé par plusieurs utilisateurs, il est souvent nécessaire de les empêcher d’exécuter n’importe quelle application, ou d’accéder à n’importe quel document pour le lire, le modifier ou le détruire. Il faut également interdire aux utilisateurs ou groupes d’utilisateurs de copier leurs fichiers dans les répertoires des autres. Ainsi, tout fichier ou répertoire sous Linux possède un propriétaire et des droits d’accès différents pour l’utilisateur, le groupe, ou tout le monde.

Identifier le propriétaire

Copie d'écran Raspberri Pi - Droits Linux - File permissions

Le propriétaire d’un dossier ou d’un fichier est par défaut la personne qui a créé ce dossier / ce fichier. Le nom du propriétaire se trouve dans la 3ème colonne en partant de la gauche.

Identifier le groupe propriétaire

Copie d'écran Raspberri Pi - Droits Linux - File permissionsC’est le groupe d’utilisateurs auquel appartient le fichier. Le nom du groupe se trouve dans la 4ème colonne en partant de la gauche.Tous les utilisateurs qui sont membres du groupe auquel appartient le fichier auront les mêmes droits d’accès au fichier. Ceci est utile si, par exemple, vous avez un projet qui nécessite que certains utilisateurs accèdent à certains fichiers, alors que d’autres utilisateurs ne le peuvent pas. Dans ce cas, ajoutez tous les utilisateurs qui peuvent accéder aux fichiers dans le même groupe, assurez-vous que les fichiers requis sont détenus par ce groupe, et définissez les permissions de groupe des fichiers en conséquence.

Identifier les autres

Il existe une troisième catégorie d’utilisateurs qui ne sont pas mentionnés sur la copie d’écran, car ils ne sont ni propriétaires du dossier/fichier, ni membres du groupe propriétaire. Ce sont… tous les autres.

Maintenant que nous avons identifié les acteurs, voyons ce que sont ces fameux droits Linux (file permissions pour nos voisins grand-bretons).

Comment s’appelle le fichier ?

Copie d'écran Raspberri Pi - Droits Linux - File permissions

Le nom du fichier ou du dossier se trouve dans la colonne la plus à droite. On remarque sur cette copie d’écran deux noms de fichiers exotiques :     et    ..

Le premier   permet au système de mémoriser l’endroit où il se trouve (le répertoire courant ou répertoire de travail)

Le second   ..   permet au système de mémoriser le dossier parent du dossier où il se trouve. Le dossier parent est le dossier dans lequel vous avez créé le dossier courant.

On utilise le premier pour exécuter un fichier shell par exemple :  . /commande

et le second pour dire au système de remonter au dossier parent :   cd ..

Les droits Linux

Il existe trois types de permissions d’accès aux fichiers/dossiers en Linux : lecture, écriture et exécution. Ces autorisations sont définies séparément pour le propriétaire du fichier, le groupe propriétaire et tous les autres utilisateurs.

Comment connaître les droits sur un fichier ?

Copie d'écran Raspberri Pi - Droits Linux - File permissions

Ils sont indiqués dans la première colonne à gauche sur la copie d’écran.

Droit de lecture

Sur un fichier normal, la permission de lecture signifie que le fichier peut être ouvert et lu. Sur un répertoire, la permission de lecture signifie que vous pouvez lister (afficher) le contenu du répertoire.

Le droit de lecture est symbolisé par la présence d’une lettre r (read)

Droit d’écriture

Sur un fichier normal, cela signifie que vous pouvez modifier le fichier, ou écrire de nouvelles données dans le fichier. Dans le cas d’un répertoire, l’autorisation d’écriture signifie que vous pouvez ajouter, supprimer et renommer des fichiers dans le répertoire.

Cela signifie que si un fichier est autorisé en écriture, vous êtes autorisé(e) à modifier le contenu du fichier, mais vous n’êtes autorisé(e) à renommer ou supprimer le fichier que si les permissions du répertoire dans lequel se trouve ce fichier fichier vous permettent de le faire.

Le droit d’écriture est symbolisé par la présence d’une lettre w (write)

Droit d’exécution

Dans le cas d’un fichier normal, cela signifie que vous pouvez exécuter le fichier comme un programme ou un script shell. Sur un répertoire, la permission d’exécution vous permet de « transiter » par ce répertoire, c’est-à-dire de le faire figurer dans une succession de répertoires, dans un chemin, ou bien d’en faire le répertoire courant. Ceci est totalement indépendant des deux droits précédents. En effet, si le droit d’exécution sur un répertoire vous permet d’entrer dans le répertoire, vous ne serez pas autorisé(e) à lister (afficher) son contenu, sauf si vous avez également le droit de lecture sur ce répertoire.  :roll:

Le droit d’exécution est symbolisé par la présence d’une lettre x (execute)

Les droits en détail

Droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howtoLe type de fichiers

Si on examine la première colonne de la copie d’écran, on s’aperçoit qu’il est possible de regrouper les 10 signes en plusieurs groupes.

Le premier groupe, en partant de la gauche, est constitué d’un seul caractère. Il affiche le type du fichier. Par exemple, d signifie un répertoire et signifie un fichier normal.

Copie d'écran Raspberri Pi - Droits Linux - File permissions

Sur la copie d’écran ci-dessus, vous voyez que francois est un fichier puisque le premier signe à gauche est un , et que pi est un répertoire, puisque le premier signe à gauche est un d.

Le premier caractère peut être l’un de ceux-ci :

d = répertoire
= fichier normal
l = lien symbolique
s = socket  Unix
p = tube nommé
c = fichier de périphérique caractère
b = fichier de périphérique en mode bloc

On continue ?

Les droits du propriétaire, du groupe propriétaire, de tous les autres

Droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howto

Le reste des droits se compose de 3 groupes de trois caractères. Chaque groupe représente les droits (de gauche à droite)

  • du propriétaire du fichier
  • du groupe propriétaire du fichier
  • de tous les autres utilisateurs

Signification des lettres

Les lettres sont assez faciles à retenir.

r = permission de lire (read)
w = permission d’écrire (write)
x = permission d’exécuter (execute)
= Pas de permission

Les droits du propriétaire

Le deuxième groupe (le premier bloc rwx à droite du d que nous venons de voir) représente les droits du propriétaire. Si la lettre est présente, c’est que le droit est attribué. Sinon ? Eh bien la lettre est remplacée par un tiret.

Les droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howto

Dans l’exemple ci dessus :

Les droits s’appliquent-ils à un dossier ou à un fichier ?

Les droits du propriétaire sont ? Regardez bien …

C’est un fichier normal car le premier signe à gauche est un   –

Les droits du propriétaire sont   r w –    Ce qui veut dire que le propriétaire du fichier a le droit de lire et écrire le fichier (le supprimer, le modifier) mais pas de l’exécuter.

Les droits du groupe

Le troisième groupe (ici en jaune) représente les droits du groupe propriétaire. Si la lettre est présente, c’est que le droit est attribué. Sinon  la lettre est remplacée par un tiret.

Les droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howtoDans l’exemple ci-dessus, les droits du groupe sont   r – –   : Les membres du groupe propriétaire ne peuvent que lire ce fichier ! Ils ne peuvent pas le modifier.

Les droits de tous les autres

Le quatrième groupe (en bleu) représente les droits de tous les autres. Si la lettre est présente, c’est que le droit est attribué. Sinon la lettre est remplacée par un tiret.

Les droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howto

Dans l’exemple ci-dessus, les droits de tous les autres utilisateurs sont   r – –   : Les membres qui ne sont ni le propriétaire, ni membres du groupe propriétaire ne peuvent que lire ce fichier ! Ils ne peuvent pas le modifier.

Modifier les droits d’un dossier, d’un fichier

Bon, tout ça c’est bien joli, mais je souhaiterais que « les autres » n’aient aucun droit sur mes fichiers, je n’accepte en lecture que les membres de mon groupe.

La commande chmod

Pour réaliser cette modification, il faut changer les droits du fichier :

Les droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howtoregardez le fichier francois : dans le premier ls -al, les droits des autres sont à r – –, dans le second, ils sont à – – – .

Que s’est-il passé entre temps ? j’ai tapé la commande

chmod  o-r  francois

Détaillons le fonctionnement de chmod :

L’utilisateur root ainsi que le propriétaire d’un dossier/fichier sont habilités à modifier les droits avec la commande chmod. chmod peut travailler de deux façons :

  • en mode symbolique
  • en mode numérique

Le mode symbolique utilise des lettres uniquement pour ajouter/enlever des droits, alors que le mode numérique utilise le fait que chaque lettre rwx est en fait un bit positionné à 1 lorsque le droit existe, et positionné à zéro lorsque le droit n’est pas attribué. Comme on travaille avec trois bits (rwx), le système octal est utilisé pour gérer les droits en mode numérique.

chmod en mode symbolique

Le mode symbolique est assez facile à retenir. Tout d’abord, décidez pour qui vous définissez les autorisations :

  • pour l’utilisateur (u),
  • le groupe (g),
  • tous les autres (o),
  • ou pour les trois (a).

Ensuite, vous pouvez soit ajouter une autorisation (+), la supprimer (-), ou encore effacer les autorisations précédentes et en ajouter une nouvelle (=).

Enfin, vous décidez si vous définissez la permission de lecture (r), la permission d’écriture (w), ou la permission d’exécution (x).

La ligne de commande se termine par le nom du fichier/dossier auquel vous souhaitez appliquer les modifications.

Prenons quelques exemples:

Supposons que vous ayez un fichier normal appelée testfile, et que ce fichier dispose des autorisations d’accès pour tous les groupes (-rwxrwxrwx).

Pour effacer toutes les autorisations, et ajouter la permission de lecture pour tout le monde:

chmod a = r testfile

Après la commande, les autorisations du fichier seront   – r – – r – – r – –

Pour ajouter l’autorisation d’exécution au groupe propriétaire :

chmod g+ x testfile

Maintenant, les autorisations du fichier sont  – r – – r – x r – –

Pour ajouter à la fois les droits d’écriture et d’exécution au propriétaire du fichier. (Vous pouvez définir plus d’une permission en même temps) :

chmod u + wx testfile

Après cela, les permissions du fichier sont  – r w x r – x r – –

Pour retirer l’autorisation d’exécuter à la fois au propriétaire et au groupe propriétaire du fichier. (Encore une fois, notez qu’il est possible de configurer plusieurs permissions à la fois) :

chmod ug-x testfile

Maintenant, les autorisations sont  – r w – r – – r – –

Essayez de « tritouiller » les droits d’un fichier par vous même, ça ne risque rien au niveau du système, et ça vous permettra de mémoriser cette commande, souvent utilisée.

Le tableau ci-dessous résume  les permissions de fichiers en mode symbolique. J’ai laissé l’appellation anglaise pour faciliter la mise en relation du symbole et de sa fonction :

Les droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howto

chmod en mode numérique

En mode numérique, on va utiliser la numération en octal pour gérer les droits. Chaque lettre de la série rwxrwxrwx représente un bit. Le bit est à 1 si la lettre existe il est à 0 si c’est un .

Les droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howtoChaque groupe de trois lettres reçoit une valeur numérique pour chacune des positions :

  • r  vaut  4
  • w  vaut  2
  • x  vaut  1

Pour convertir en octal, il suffit d’ajouter le(s) chiffre(s) correspondant à la (aux) lettres existantes. Exemples :

  • r w –    vaut  4 + 2 = 6
  • r w x   vaut  4+ 2 + 1 = 7

En résumé :

Les droits Linux sur le Raspberry Pi - File Permissions howto

Ave un (tout petit) peu d’entraînement, ce mode de calcul est très vite acquis et est souvent utilisé par le linuxiens… Pourquoi ? Parce qu’à l’usage il se révèle bien plus rapide et efficace. Vous verrez quand vous y aurez goûté !

On se fait un exemple ?

chmod 755 testfile

Cela met en un coup les permissions sur testfile à 755, soit -rwxr-xr-x. Le propriétaire a un accès en lecture, écriture et exécution (7 = 4 +2 +1), le groupe a le droit de lecture et d’exécution (5 = 4 +1), et le reste du monde peut également lire et exécuter..

Prenons un autre exemple :

chmod 640 testfile

Dans ce cas, les autorisations de testfile deviennent – rw- r– —. Le propriétaire a les permissions de lecture et d’écriture (6 = 4 +2) , le groupe propriétaire est en lecture seule (4), et les autres n’ont aucune autorisation d’accès (0).

Une petite pause …

Si vous voulez bien, je vous propose de faire une courte pause.

Nous avons parcouru ensemble les notions de droits sous Linux, l’identification des différents groupes (propriétaire, groupe propriétaire, autres). Nous avons ensuite détaillé ces droits et vu comment les modifier.

Si vous êtes débutant en Linux, vous venez « d’ingurgiter » un certain nombre d’informations qu’il va falloir « digérer », la meilleure façon étant … de les mettre en application. Jouez avec les droits, créez deux ou trois utilisateurs sur votre Raspberry Pi et essayez de voir les interactions possibles avec les fichiers des autres utilisateurs quand vous êtes connecté comme l’un d’eux. Voyez la différence quand vous êtes connecté en root. Le but de cet article n’est pas de vous donner de « TP » au sens scolaire du terme, mais de vous donner suffisamment de « billes » pour vous en sortir. Alors allez-y, vous ne risquez rien, votre système non plus ! On apprend en faisant des conn… bêtises, et en comprenant les bêtises pour ne plus les refaire !

Si vous « flinguez » votre système (si, si ça arrive !), vous remettrez une image sur la carte SD et hop! c’est reparti. Avant de passer à la suite de cet article (si ça vous dit), entrainez vous un peu sur les notions du début. Vous verrez, le reste sera bien plus simple à aborder..

On se retrouve dans un moment ?

Les droits spéciaux

C’est quoi encore ce truc ?

Imaginez… Vous utilisez un Raspberry Pi avec votre fille qui s’en sert pour préparer du travail scolaire. En tant que root, vous avez un programme de sauvegarde et vous le lui indiquez, pour qu’elle sauvegarde ses fichiers en lieu sûr (un dossier sur un disque dur où vous stockez vos fichiers personnels). Super ! Sauf que quand elle exécute votre programme… il se produit des erreurs car le programme essaye d’accéder à un endroit où votre fille n’a pas le droit d’accéder… Pourtant vous avez bien installé ce programme en tant que root. D’ailleurs quand vous vérifiez, le propriétaire est bien root et le groupe root également. Alors ? En fait, le système exécute un programme avec les droits de celui qui le lance ! Donc votre programme de sauvegarde s’exécute avec les droits de votre fille.

La solution ? Vous pourriez lui donner les droits sur le disque dur. Mmmmouais, même sans le faire exprès (si ça arrive aussi !), elle pourrait supprimer/déplacer/endommager un de vos fichiers. Bon alors donnez lui le mot de passe root, elle fera un su et voilà 😥 . Quoi encore ? Utiliser les droits d’endossement (vous voyez, on y arrive…).

On va dire au système que le fichier de sauvegarde doit s’exécuter non pas avec les droits de celui qui le lance, mais avec les droits de celui qui en est propriétaire (root en l’occurrence). Comme ça votre fille pourra lancer sa sauvegarde tout simplement. Comme elle ne fait pas partie du groupe root elle ne pourra pas modifier le logiciel de sauvegarde pour vous faire des blagues (vous savez comment sont les enfants).

Si vous voyez l’utilité de ces droits, attardons nous un peu. Il y en a trois, le Sticky bit, le SUID et le GUID.

Le Sticky bit

A l’origine il était utilisé pour laisser un programme dans le swap après son utilisation. Il s’appliquait à un fichier et permettait d’optimiser la gestion mémoire. Aujourd’hui Linux n’en tient plus compte.

Dans les distributions Linux, le sticky bit est utilisé sur les répertoires. Sa valeur est 1000, et il est indiqué par une lettre  t  ou  T qui ne remplace pas le x, mais le surcharge dans le groupe others . (si le x est positionné ce sera t, si x est absent, ce sera T)

Lorsque ce droit est positionné sur un répertoire, seul le propriétaire d’un fichier contenu dans ce répertoire pourra supprimer ce fichier. Cependant, un utilisateur possédant les droits d’écriture sur ce fichier peut le modifier (par exemple de le transformer en un fichier vide). La création de nouveaux fichiers est toujours possible pour tous les utilisateurs possédant le droit d’écriture sur ce répertoire.

J’ai créé un dossier sauvegarde. Il a les droits 755, soit rwxr-xr-x. Protégeons le dossier sauvegarde par le Sticky bit :

chmod 1777 sauvegarde

Repérez le x du groupe others qui devient un t lorsque le sticky bit est positionné. Si on enlève le droit x à tous les autres, le sticky bit est indiqué par un T.

stickybit

Les droits d’endossement

Le droit SUID

On a parfois besoin qu’un processus s’exécute non pas avec les droits de celui qui le lance mais avec d’autres droits. Reprenons l’exemple du logiciel de sauvegarde : Vous l’avez installé avec les droits de root, il est donc propriété de root. Mais si votre fille l’exécute, le processus s’exécutera avec ses droits à elle…

Pour que le processus se lance avec les droits du propriétaire du fichier, au lieu de ceux de l’utilisateur qui le lance, il faut positionner SUID. Si vous positionnez le bit SUID, lorsque votre fille le lancera, le processus créé aura « endossé » les droits du propriétaire du fichier (root), et pas ceux de votre fille, utilisateur normal.

SUID n’a pas d’effet sur les répertoires. Sa valeur est 4000, et il est indiqué par une lettre  s  ou  S qui ne remplace pas le x, mais le surcharge dans les droits du propriétaire. (si le x est positionné ce sera s, si x est absent, ce sera S).

Par exemple si un fichier sauve dont les droits sont  rwxr-xr-x et dont le propriétaire et le groupe propriétaire sont root se voit affecté du SUID :

c
chmod 4755 sauve

Les droits de sauve deviennent rwsr-xr-x

Le droit GUID

Appliqué à un fichier

Normalement sous Linux quand un programme est exécuté, il hérite des autorisations d’accès de l’utilisateur connecté. SGID permet de donner des autorisations temporaires à un utilisateur pour exécuter un programme avec les permissions du groupe propriétaire.

Appliqué à un répertoire

SGID appliqué à un répertoire modifie le groupe propriétaire des fichiers créés dans ce répertoire. Ce n’est plus le groupe de l’utilisateur connecté (celui qui qui crée le fichier) qui en est le groupe propriétaire, mais le groupe propriétaire du répertoire.

A quoi ça sert ?

Lorsque plusieurs membres d’une équipe partagent un dossier, le fait de positionner le SGID sur ce dossier fait que lorsqu’un membre de l’équipe crée un fichier dans ce dossier, le fichier appartient au groupe propriétaire du répertoire dans lequel ce fichier est créé. Même si les différents membres de l’équipe appartiennent à des groupes principaux différents, pourvu qu’ils aient en commun le groupe propriétaire du répertoire, ils accèderont aux fichiers.

La valeur de SGID est 2000, et il est indiqué par une lettre  s  ou  S qui ne remplace pas le x, mais le surcharge dans les droits du groupe propriétaire. (si le x est positionné ce sera s, si x est absent, ce sera S).

Par exemple si un fichier sauve dont les droits sont  rwxr-xr-x et dont le propriétaire et le groupe propriétaire sont root se voit affecté du GUID :

c
chmod 2755 sauve

Les droits de sauve deviennent rwxr-sr-x

Tableau récapitulatif des droits Linux

Tableau récapitulatif des droits Linux pour le Raspberry Pi

Tableau récapitulatif des droits Linux pour le Raspberry Pi

Nous voici arrivés au bout du chemin. Vous devriez pouvoir vous en sortir avec les droits Linux sur votre Raspberry Pi. N’hésitez pas à revenir sur cet article, imprimez le tableau récapitulatif et gardez le sous la main.

Si vous avez relevé des erreurs, je les corrigerai volontiers (vous n’en faites jamais, vous ?).

Si vous avez apprécié, dites-le, d’autres articles de base pourront suivre celui-ci, par exemple les autres commandes utilisées pour modifier les propriétaires ou groupes propriétaires de fichiers/répertoires… Ou les commandes intéressantes pour dépanner/déverminer/débugger un Raspberry Pi récalcitrant.

Si vous n’avez pas aimé dites le aussi, mais SVP, dites pourquoi, ça évitera de renouveler l’expérience :roll:

Références

60 projets pour votre Raspberry Pi

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micro_portable_tests_42_couverture_250pxUne nouvelle revue ? Sorti fin août ce numéro 42 de Micro Portable Tests présente 60 projets pour le Raspberry Pi.
Mais.. Tiens, ce robot, il me dit quelque chose… (J’ai une mémoire photographique et je me rappelle des images déjà vues 😉 ). Une rapide recherche et me voici revenu sur framboise314.fr… en octobre 2013.
Je vous présentais le N° 132 de Linux User & Developper dans lequel figure cet article (en Anglais).
C’est donc l’occasion de lire en français la traduction de cet article dans Micro Portable Tests.
Après, on peut s’interroger sur le titre de cette revue… Micro Portable Tests est-il approprié pour une revue qui présente des projets pour le RasPi ? Mais c’est une autre question… 😉

micro_portable_tests_42_couverture_600pxPour que vous puissiez vous faire une idée avant d’acheter (éventuellement) ce numéro, voici son sommaire :

micro_portable_tests_42_sommaire1_600pxmicro_portable_tests_42_sommaire2_600pxmicro_portable_tests_42_sommaire3_600pxVous pourrez ainsi voir si certains articles peuvent vous intéresser.

Que dire de plus? les articles sont lisibles, même si parfois ils manquent de profondeur. Par exemple le BigTrack est bien décrit étape par étape… Mais avec un lien vers les scripts ce serait mieux ? Non ? Jetez un coup d’œil ici pour en savoir plus 😉

micro_portable_tests_42_bigtrack_600pxVous apprendrez aussi comment brancher l’écran PiTFT :

micro_portable_tests_42_PiTFT_600pxou encore contrôler des servomoteurs avec votre framboise.

micro_portable_tests_42_controle servos_600pxConstruire un point d’accès sans fil :

micro_portable_tests_42_poit_acces_600pxQuelques idées pour utiliser le RasPi avec des enfants

micro_portable_tests_42_enfants_600px

Contrôler votre Raspberry Pi depuis un smartphone

micro_portable_tests_42_controle_a_distance_600pxtrouver une sélection d’applis qui peuvent vous intéresser… ou pas

micro_portable_tests_42_all_stars_600px

Finalement l’article qui m’a le plus intéressé est celui qui parle d’un quadcopter à base de Raspberry Pi :

micro_portable_tests_42_quadcopter_01_600pxPas sûr que la traduction soit très exacte : « Comment supplanter un robot Raspberry Pi »… Là aussi la source semble être Linux User & Developper (N°136)  mais on retrouve aussi ce QuadCopter dans MagPi N°19

micro_portable_tests_42_quadcopter_02_600pxLe code du projet d’Andy Baker est disponible sur pythonfiddle… Si vous voulez en savoir plus sur les gyro et PID c’est là qu’il faut aller !

micro_portable_tests_42_quadcopter_03_600px

Conclusion

Une revue destinée à ceux qui peinent avec l’anglais. Les articles sont des traductions de revues anglo-saxonnes et il ne me semble pas y avoir d’articles originaux dans ce numéro (n’hésitez pas à me contredire si je me trompe, je publierai l’information avec plaisir).

D’où ma question sur le prix de la revue qui est de 12,90€… N’est-ce pas exagéré pour de la traduction ?

Merci à Joël qui m’a signalé cette information

Sources

 

 

Suivi de consommation électrique dans Elektor

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elektor_448_compteur_200pxParu dans le numéro 448 d’Elektor (octobre 2015) en kiosque actuellement, un système de mesure de la consommation électrique.
Ce système est décrit dans un article de 5 pages et permet un relevé en ligne, continu dans le temps qui vous permettra de gérer au mieux votre consommation.
Il est basé sur un compteur « intelligent » qui délivre régulièrement des données sur un port série.
Si vous disposez de panneaux solaires, vous pourrez également suivre le relevé de la quantité d’électricité que vous envoyez dans le réseau…
Ce système met en œuvre Python pour accéder aux données sur le port série.

elektor_448_couverture_600pxLes informations récoltées sont alors stockées dans une base de données MySQL.

elektor_448_compteur2_300pxIl ne reste plus qu’à exploiter ces données, ce qui sera le boulot de PHP associé à un serveur web.

C’est Apache2 qui a été retenu pour le serveur web, ce qui ne devrait poser aucun problème avec un Raspberry Pi 2, un nano-ordinateur au grand cœur… Enfin, à quatre cœurs 😉

On peut même consulter le résultat de toutes ces opérations en ligne, directement sur le Raspberry Pi.

Le shéma de l’adaptateur pour le compteur de l’auteur est fourni. Il se résume à un transistor monté en inverseur…

Bien entendu, les paramètres du port série et de la sortie série seront à adapter en fonction de votre type de compteur. Si vous avez des informations à transmettre aux lecteurs, n’hésitez pas et utilisez les commentaires ci-dessous !

elektor_448_consoConclusion

Un article intéressant et complet; même si son adaptation à un compteur différent peut être délicate pour quelqu’un qui ne connait pas l’électronique…

Au menu de cet 2lektor, vous trouverez la suite du cours assembleur sur PIC, mais aussi un ampli audio  mono de 60 watts en composants discrets. Pour ceux que la domotique intéresse, notez une présentation en deux pages de Zelio Logic (de Schneider Electric), un automate programmable prévu pour les installations domotiques.

Jessie, la nouvelle version de Raspbian, est sortie

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wheezy-jessie_250pxAu revoir Wheezy, bienvenue à Jessie, la nouvelle version de Raspbian.
Jessie ? C’est qui Jessie ? Est-ce que ce ne serait pas la poupée cow-girl dans « Toy Story 2 ».
Oui, c’est ça ! Mais là on n’est pas dans Toy Story mais bien dans le Raspberry Pi et c’est une Debian 8 adaptée à notre framboise qui arrive !
Yee-Haw
Les versions précédentes de Raspbian étaient basée sur Debian Wheezy (le pingouin qui a perdu son pouet dans « Toy Story 2 »). Raspbian a maintenant été mis à jour vers la nouvelle version stable de Debian, appelée Jessie.

Raspbian Jessie

Alors quoi de neuf?

Beaucoup des changements survenus entre Wheezy et Jessie sont invisibles pour l’utilisateur final. Le système sous-jacent a été modifié pour améliorer la performance et la flexibilité, en particulier en ce qui concerne le contrôle des processus système. Comme pour toute mise à jour, il y a de nombreuses corrections de bugs et des améliorations. En même temps que la mise à niveau vers Jessie, un tas de changements et des améliorations ont été apportés à l’interface utilisateur du bureau.

Interface utilisateur

Démarrage en mode graphique

La première chose que tous ceux qui démarrent la nouvelle version « Jessie » remarquent est que le nouveau comportement par défaut est de démarrer directement sur l’interface graphique du bureau (environnement Desktop), et pas en ligne de commande Linux. Cette décision a été prise parce que ce comportement est le comportement normal de tous les ordinateurs modernes ; l’interface par défaut pour un ordinateur personnel en 2015 est une interface graphique de bureau, pas seulement du texte sur un écran. Il est encore possible de régler le Raspberry Pi pour qu’il démarre en ligne de commande (note de framboise314 : encore heureux !) pour les personnes qui préfèrent ce fonctionnement – il faut simplement changer le paramètre pertinent dans l’application Raspberry Pi Configuration décrite ci-dessous.

jessie-toy-story-theory-andys-mom

Nouveau look

Lorsque le bureau se lance, vous remarquerez peut-être quelques légers ajustements touchant l’apparence des objets comme les menus, les cases à cocher et les boutons radio. Ceci est dû au fait que l’apparence de Raspbian est maintenant basée sur la version 3 de GTK+, la boîte à outils utilisée pour créer l’interface utilisateur utilisée dans l’environnement de bureau LXDE.
L’ancienne version de GTK+2 est petit à petit remplacée par la version 3 dans de nombreuses applications, de sorte que ce changement était devenu inévitable – la nouvelle apparence ne présente pas un changement énorme, mais elle a l’air un peu plus moderne. La plupart des applications dans Raspbian utilisent encore la version GTK+2, mais le thème PiX pour GTK+2 a été modifié pour le mettre en conformité avec celui de GTK+3.

jessie_nouveau_look

Un nouveau look pour Raspbian Jessie… Vous aimez ?

Icône d’éjection

jessie_ejectVous remarquerez sur la barre de menu qu’il y a maintenant une icône d’éjection (dans le coin en haut à droite). Ceci est une nouvelle fonctionnalité qui permet d’éjecter les clés USB (et autres) en toute sécurité, sans risque de perte de données. Il est en effet un peu risqué de simplement débrancher une clé/un disque dur USB, en particulier si vous venez d’y copier un fichier. Le système gère l’écriture sur disque en tâche de fond, et cette écriture prend un certain temps. jessie_eject2Si vous retirez la clé/le disque avant que l’écriture ne soit terminée, vous allez corrompre le fichier et risquez de perdre des données. En cliquant sur l’icône d’éjection (ci-dessus entourée en rouge)  puis en sélectionnant le lecteur à éjecter dans le menu, le système termine son écriture puis vous invite à enlever la clé quand l’opération est complètement terminée.
Un bémol cependant, puisque quand j’ai voulu éjecter ma clé USB le système demande un mot de passe pour root et…. ça n’a pas marché (il va falloir creuser un peu cette fonction 😉 )

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Applications bureautiques

Un des principaux objectifs des créateurs du Raspberry Pi est non seulement d’en faire un grand ordinateur pas cher pour l’éducation, mais aussi d’en faire un grand ordinateur pas cher… tout court.

jessie_libre_office_03_600pxPour ça, il faut qu’on puisse faire avec un Raspberry Pi le même genre de choses qui se fait sur un Mac ou sur un PC. C’est pourquoi la Fondation inclut les applications qui devraient plaire aux utilisateurs. Dans cette version de Jessie, vous trouverez donc la suite bureautique LibreOffice et le client de messagerie Claws Mail.

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LibreOffice est une suite bureautique complète qui est compatible avec les fichiers Microsoft Office. Elle comprend un traitement de texte, un tableur, un outil de présentation graphique, un logiciel de dessin vectoriel et un programme de base de données. Tous les habitués de Microsoft Office devraient se sentir à l’aise avec ces logiciels. La suite a été optimisée pour le Raspberry Pi, et fonctionne plutôt bien, en particulier sur Raspberry Pi 2.

Claws Mail est un client de messagerie pour ceux d’entre nous qui sont assez vieux jeu pour préférer ne pas gérer leurs emails via un navigateur. Il prend en charge tous les protocoles de messagerie courants, et offre toutes les fonctionnalités d’un client de messagerie autonome comme Windows Mail ou Thunderbird.

Outils Java

jessie_javaIl y a aussi deux nouvelles applications dans la rubrique Programmation – ce sont deux nouveaux environnements pour l’écriture d’applications Java, appelés BlueJ et Greenfoot (de l’Université de Kent et Oracle).

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Cliquez pour agrandir – © raspberrypi.org

Si vous êtes intéressé(e) par l’apprentissage de Java, ou si vous êtes déjà un(e) programmeur(euse)  Java confirmé(e), jetez-y un coup d’œil. Il y a quelques exemples de projets pour les deux environnements dans /home/pi/Documents.

Réglages et configuration

jessie_preferencesIl y a plusieurs nouvelles rubriques de paramétrage dans cette version. Elles figurent dans la rubrique Préférences du menu principal.

jessie_raspi_config_01La première est Raspberry Pi Configuration. C’est une version graphique de l’ancienne application de ligne de commande raspi-config. Elle fournit les mêmes fonctionnalités avec une interface plus agréable (note de framboise314 : si on est en mode graphique 😉 ).

jessie_raspi_config_07L’ancien raspi-config est toujours présent dans le système et est accessible à partir de la ligne de commande en tapant « sudo raspi-config« , mais il ne devrait plus être nécessaire de l’utiliser (enfin ça c’est la Fondation qui le dit… il y a encore quelques accros de la ligne de commande ! et vous avez le droit de le dire dans les commentaires 😉 )

jessie_raspi_config_02Le nouvel utilitaire Raspberry Pi Configuration du Raspberry Pi vous permet d’activer ou de désactiver les interfaces.

jessie_raspi_config_03jessie_raspi_config_04Vous pourrez aussi peaufiner les performances

jessie_raspi_config_05et configurer les options d’internationalisation, comme le fuseau horaire ou le clavier.

jessie_raspi_config_06Il permet également un peu plus de contrôle sur les options de démarrage que ce qui était possible précédemment…

jessie_raspi_config_08Il y a par exemple l’option de se connecter automatiquement en tant qu’utilisateur « pi » (ou pas)  disponible lors du démarrage à la fois en ligne de commande (CLI) et pour le bureau.

jessie_clavierIl y a également une nouvelle boîte de dialogue pour la configuration du clavier (ci-dessus), accessible à partir de l’onglet Localisation, mais beaucoup d’utilisateurs pouuront se passer de ce réglage, le système devrait détecter certains des claviers standards vendus pour une utilisation avec le Raspberry Pi et configurer le pilote du clavier de l’interface graphique correctement. Si cela ne se produisait pas, il sera facile de choisir son pays et le type de clavier utilisé dans cette boîte de dialogue.

jessie_configuration_menuL’autre nouvelle boîte de dialogue est l’Éditeur du Menu Principal. C’est une version adaptée pour le Raspberry Pi d’un éditeur de menu appelé Alacarte, écrit en Python. Ceci devrait faciliter l’ajout ou la suppression d’éléments au menu principal. (Et, à la demande générale, le menu Autres est de retour sur le système, mais il n’apparaît maintenant que si les applications qui  sont installées ne figurent pas dans les autres catégories …)

Applications Mises à jour

Plusieurs applications installées avec Raspbian ont été mises à jour. Il y a de nouvelles versions de Scratch, Sonic Pi, et du navigateur Web Epiphany. Aucune de ces applications n’a fondamentalement changé, mais elles comprennent toutes des correctifs de bugs et des améliorations de performance.

Le support de certains des périphériques du Raspberry Pi qui sont sortis récemment a été ajouté. c’est le cas pour la Sense HAT utilisée dans Astro Pi qui est maintenant supportée par Scratch et Python.

Les utilisateurs de Python avaient l’habitude de devoir lancer Python avec sudo afin de pouvoir accéder aux ports GPIO. Python peut maintenant accéder aux GPIOs  en tant qu’utilisateur standard. Toujours pour Python, l’environnement de jeu Pygame Zéro est installé par défaut. Voyez pygame-zero.readthedocs.org pour en savoir plus sur ses possibilités…

Une dernière petite chose : si vous voulez obtenir une capture de l’écran de votre Raspberry Pi, appuyez simplement sur la touche Impr écran de votre clavier. Un fichier PNG sera créé dans votre répertoire personnel (normalement /home/pi), grâce à l’utilitaire au nom bizarre scrot.

Comment obtenir Jessie ?

jessie_conclusionJessie est une mise à jour majeure en raison du grand nombre de modifications apportées au système d’exploitation sous-jacent. Il est fortement recommandé d’utiliser Jessie à partir d’une image propre. Il faudra télécharger une image de Jessie de puis la page des téléchargements du site de la Fondation. Apparemment certaines personnes ont eu des problèmes pour extraire les fichiers zip, il semble que la grande taille des fichiers images fait que ZIP utilise un format interne différent. Les images peuvent être décompressées avec 7-Zip sur Windows et The Unarchiver sur Mac. Toutes deux sont des applications gratuites.

Démarrer à partir d’une image propre est vraiment la méthode recommandée pour passer à Jessie. Si vous devez mettre à jour une image Wheezy, il est conseillé d’utiliser la méthode décrite ICI. Cela a été testé et fonctionne correctement sur une image Wheezy de base, mais il est impossible de prévoir quel effet la mise à jour peut avoir sur des paquets ou des données que vous auriez installés. Vous faites donc la mise à jour à vos propres risques. N’hésitez pas à faire figurer vos expériences et améliorations de la mise à niveau sur le forum pour que les autres RasPiNautes puissent en bénéficier.

jessie_conclusion2

Bienvenue, Jessie ! Yee-Haw !

 

Conclusion

En guise de conclusion, je vais vous résumer les points qui me semblent les plus intéressants de cette nouvelle version :

  • Accès aux ports du GPIO sans passer par sudo
  • Amélioration de l’interface utilisateur, y compris le remplacement de raspi-config par une version graphique qui devrait rassurer les débutants.
  • Deux nouveaux environnements de programmation Java
  • L’installation en standard de LibreOffice (pour le meilleur et pour le pire 😉 )

Comme toujours, vos commentaires sur cette version sont les bienvenus… !

Sources

 

 

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